Chapitre 28

Je relève le visage vers lui en rougissant. Il a dit… mon prénom ?! Sous mon regard insistant, il rougit et détourne le regard.

Zéro - Quoi femme ? J’ai du sang sur le visage ?

J’entoure Zéro de mes bras et replonge mon visage dans son torse en souriant.

✰✰✰✰✰

Je me dirige, suivi par Lu et Zéro, vers le centre de quarantaine avec des plateaux repas pour les isolés.

Parmi la cinquantaine de survivants se trouvait une vingtaine des personnages des jeux.

Nous distribuons les plateaux rapidement.

? - Hey ?!

Je me tourne vers le jeune homme : le chef du gang de Lazare, autrement dit, Zevryn.

Zevryn - C’est quoi votre nom ?

J’ouvre la bouche pour répondre quand Zéro attrape ma hanche et me colle à lui.

Zéro - Pourquoi tu veux savoir ?

Zevryn - Pour vous remercier, toi et ta copine.

- On est pas…

Zéro - T’as pas besoin de nos noms pour ça.

Je lève les yeux au ciel.

- Evangelina. Le grand grincheux c’est Zéro.

Il s’incline derrière la paroie vitrée.

Zevryn - Et bien, jolie messagère, je vous remercie pour votre précieuse aide. Vous aussi Zéro.

Il grogne en réponse et je l’emmène hors du centre après un rapide signe de la main à Zevryn.

- Arrête ta jalousie. C’est mignon un moment mais ça devient bizarre à force.

Je croise les bras en le regardant dans les yeux.

Zéro - Pourquoi je serais jaloux ?

- Bon… alors si t’es pas jaloux je retourne parler avec Zevryn, lui au moins il me considère avec respect. Ou alors Alex.

Je me détourne de lui mais je ne fais pas trois pas avant de me faire attraper par Zéro.

Zéro - Tu ne vas nulle part. Et puis comment ça ? Je te considère avec respect aussi. Je te donne pas des noms bizarres et ridicules.

- Premièrement, c’est l'étymologie de mon prénom, crétin.

Je le fusille du regard et je le sens se tendre contre moi avant que je ne me détourne de ses bras.

- Deuxièmement, t’es jaloux mon grand.

Il grogne, me ramenant vers lui, contre mon oreille.

Zéro - Je suis pas. Jaloux.

- Alors laisse-moi aller voir les autres garçons.

Zéro - Pas. Question.

- Jaloux.

Je le dit d’un ton taquin tandis qu’il me serra un peu plus contre lui. Je pose une main sur les siennes et murmure.

- Mais tu es mon jaloux à moi.

Zéro - Comment ?!

Je me tourne vers lui. J’ouvre la bouche comme pour parler quand je sens une pression sur l’arrière de mon crâne, me poussant vers les traits fin de Zéro.

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