Chapitre 27

Arrivé devant la porte, j’entends plus nettement les voix qui demandent de l’aide et les bruits des monstres. Je me tourne vers Zéro qui a déjà les yeux luisants.

- Je vais avoir besoin de toi pour les tenir éloignés du groupe ainsi que de la porte. Tu peux le faire ?

Zéro - Tu as oublié à qui tu parles ?

Il a un regard et un sourire fou posé sur moi et je ris.

- J’ai pas oublié non.

Je me dirige vers le panneau de contrôle et donne un dernier regard à Zéro. Je murmure.

- T’as intérêt à revenir imbécile.

J’ouvre la porte et, tandis que le groupe se précipite dans l’enseinte, Zéro fait reculer les zombies.

- Stop, arrêtez-vous !

Ils posent leurs regards apeurés sur moi et je leur fais signe de me suivre.

- Pour nous assurer que vous ne soyez pas infecté, vous allez rester en quarantaine.

Ils hochent tous la tête. Une petite brune s’approche de moi.

Fille - Et le jeune homme ? Il va pas mourir, hein ?

Je lui souris.

- S’il était là, il te dirait sûrement “tu sais pas qui je suis ?! Je suis le fléau de ces monstres putrides !”

Elle rit et j’ouvre la porte de la quarantaine. Je les guide dans leurs gestes avant de les attendre dans le couloir des salles d’isolement. (Chacun vérifie par lui-même de potentielles morsures avant de se laver et de changer de vêtement. Suite à cela, ils seront isolés pendant deux semaines.)

Je les place tous les uns après les autres dans l’une des salles avant de me précipiter vers la porte extérieure. Zéro est toujours là, à tuer ces monstres autrefois humains.

- Zéro !

Il ne se retourne pas mais je sais qu’il m’entend.

- Reviens ! Je ferme la porte !

Il continue son œuvre sans reculer.

- Zéro !

Aucune réponse ne me parvient.

- Merde, Zéro ! Ramène-toi !

Ma voix se brise dans la panique. Je crois entendre des grognements avant qu’il ne fasse demi-tour et qu’il ne se mette à courir vers moi. Dès qu’il passe, la porte se referme vivement. Je m’approche de lui et lui frappe le torse rageusement.

- Imbécile ! Mais qu’est-ce qui t’es passé par la tête !

Ma voix se brise. De tristesse, de peur ou de frustration, ça je n’en sais rien.

- Tu m’as fait tellement peur…

Ma voix n’est qu’un murmure tandis que je pose mon front sur son torse. Je sens ses mains dans mon dos me ramener contre lui.

Zéro - Excuse-moi, femme… Evangelina…

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