Chapitre 17
Sur le chemin, Zéro s’amusait à démembrer chaque zombies qu’il croisait. Puis, il revenait vers le groupe, sourire aux lèvres.
Au bout d’un moment, Zéro marchant à mes côtés, je me mets à chercher un mouchoir pour essuyer le sang aux coins de ses lèvres ainsi que sur son visage. Il se tend alors en s’arrêtant, attrapant ma main au vol.
Zéro - Que fais-tu femme ?!
Je soupire en baissant le bras.
- Le sang…
Il baisse les yeux vers ma main tenant le bout de tissu.
Zéro - Ça te dérange ?
Je secoue la tête.
- Non. Mais on ne sait pas ce qui se passera si tu l’ingères. Je tiens pas à te voir devenir un zombies et te tuer.
Zéro - Ah…
Il me regarde un moment avant de pencher son visage vers le mien.
Zéro - Vas-y femme, mais je t’ai à l’oeil.
Je vois sa lame pointée sur moi et je saisis doucement son visage pour l’essuyer. Une fois fait, je m’écarte de lui et me remet en marche.
Ludwig - C’était quoi ça ?
- Ça quoi ?
Je me tourne vers Lu qui vient d’arriver à mes côtés. Il me lance un sourire en coin.
Ludwig - Tu sais de quoi je parle…
Je lève les yeux au ciel.
- Je tiens pas à ce que l’un d’entre eux devienne un zombie. Ils devraient pas exister, certe, mais je veux pas que cette foutue tablette m’affiche que j’en ai tué un.
Lu ouvre la bouche avant de la refermer.
- De plus, lui…
Je montre discrètement Zéro, décapitant un zombie avec le sourire, du menton.
- C’est le meilleur atout contre une invasion zombie, alors je préfère le garder.
Ludwig - Je dois bien avouer qu’il est vachement efficace.
Nous continuons d’avancer en silence jusqu’au centre de ma mère. Cette dernière a décidé de tenir un centre après avoir quitté l'hôpital. Je défonce la porte et trouve ma mère, ainsi que son assistant derrière elle.
- Maman !
Je me précipite vers elle et la serre dans mes bras.
- Tu n’as rien.
Je m’écarte d’elle et salue Grégory, son assistant, de la tête.
Zéro - Il faut qu’on parte femme.
Je me tourne vers Zéro.
- Pourquoi ça ?
Zéro - Ils arrivent… et en trop grand nombre pour moi si vous devez tous vivre.
Je hoche la tête avant de me relever.
- Allons-y.
Je ressors du centre, poignard à la main. Zéro nous dégage un passage jusqu’aux quartiers résidentiels. Je guide mon petit groupe jusqu’à chez moi.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top