Chapitre 14

Je tourne la tête vers la vitre. Un homme tremblant essaye d’avancer, une sorte de mousse blanche sortant de sa bouche.

- Qu’est-ce qu’il a ?

Je le désigne à travers la vitre en fracas, comprenant ce qu’il se passe. Non ! Pas maintenant !

La tablette posée sur la table s’allume avec un “bip” sonore. Je m’en approche et découvre un nouvel icon clignotant. J’appuie dessus et toute une artillerie s’affiche. Fusils, épées, sabres, katanas, poignards, mitrailleuses et armes à feu se présentèrent à moi. Une sorte de petit chibi aux cheveux blancs et yeux rouges avec des petites oreilles de lapin dans les cheveux se présente alors. Une bulle de bande dessinée se présente au dessus de sa petite tête disproportionnée.

- “Une vie, celle de vos proches et de vos aimés sont en danger."

Je pose mon regard sur celui de Lu.

- “Voici de quoi vous permettre de tous vous défendre. Ne vous en faites pas pour la question du maniement, vous êtes douée de naissance. ;)”

Un moment de flottement suit.

- Comment ?!

La tablette en main, mon regard se pose sur l’homme convulsant dans la rue. Une ambulance arrive et tente de l’aider mais l’homme mord la main de l’ambulancier. Je serre les dents et détourne le regard. Mon souffle tremble tandis que je me tourne vers l’intérieur du café. Les cris se font rapidement entendre et je me dépêche de fermer la porte du café. Zachary arrive en courant à mes côtés.

Zachary - Qu’est-ce que tu fais ?!

- Zombies.

Je ne dis rien d’autre, le laissant constater l’extérieur. Lu arrive et se tourne vers Zachary.

Ludwig - Il faut mettre les gens en sécurité. Ils ne tarderont pas à casser les vitres. Oh et, faites nous confiance, on peut paraître fou mais on le sera plus pour très longtemps.

La tablette toujours en main, je me précipite vers mon sac pour en sortir un poignard à la lame courbée. Je le tourne rapidement entre mes doigts avant de rapidement mettre la tablette dans mon sac et de retourner auprès de Lu et des responsables du café.

Ludwig - Qu’est-ce que tu fais ?!

Je me tourne vers lui.

- Je sauve notre peau.

J’ouvre rapidement un interstice et me faufile dehors. Mon poignard dans la main, mon sac sur l’épaule, je dégage le passage pour les survivants. Je les emmène jusqu’au collège au bout de la rue où de nombreux réfugiés se sont cachés dans les bâtiments.

Je cours dans les couloirs, cherchant ma petite sœur, le téléphone à l’oreille. Ma mère me répond et je lui crie de fermer la clinique. Je lui explique en continuant mes recherches, traînant Lu à ma suite.

Ludwig - Eve !

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