Chapitre 41

Fidèle à ses habitudes, Volpina amorce un mouvement de retraite dès l'instant où Ladybug relâche l'akuma désormais purifié.

Cependant, probablement consciente de l'inutilité d'invoquer des copies d'elle-même maintenant que le Paon se trouve sur le terrain, elle ne s'embarrasse cette fois d'illusions pour couvrir sa fuite. À la place, elle donne un violent coup dans une statue voisine pour la faire s'écraser au sol et profite du nuage de poussière soulevé par la chute pour s'éclipser discrètement.

Les héros se précipitent à sa suite, mais trop tard. À peine ont-ils traversé l'amas de particules que déjà, Volpina est hors de vue.

Peu importe.

Tout n'est pas encore perdu.

« Le Paon, c'est à toi ! », s'écrie Ladybug en tournant vivement la tête vers son coéquipier.

« Oui ! », s'exclame le jeune homme en brandissant son miroir devant lui.

Puis, d'une voix forte et claire, il articule deux mots distincts.

« Mille yeux ! »

Les motifs qui ornent le pourtour de l'arme du jeune homme s'animent aussitôt.

Ces décorations semblables à celles présentes sur les queues de paons s'échappent du cadre du miroir en tout autant de pièces métalliques d'un centimètre d'épaisseur à peine. Elles s'envolent dans les airs, tournoient sur elles-mêmes et se démultiplient.

Puis, sur un ultime signal de leur propriétaire, elles se dispersent brusquement dans toutes les directions.

Ce n'est qu'à cet instant que le pouvoir du Paon atteint enfin son apogée.

Ce ne sont en effet pas de simples ornements métalliques que le jeune homme vient de déployer sur la capitale, loin de là.

Chacune de ces décorations, chacune de ces pièces fait désormais office de véritable caméra miniature pour le jeune homme. Sous son contrôle, ces appareils de surveillance pour le moins originaux quadrillent à présent méthodiquement les cieux de Paris, tout en transmettant au miroir des images que le Paon fait défiler à son gré en passant les doigts sur la surface polie.

Penché par-dessus l'épaule de son meilleur ami, Chat Noir laisse échapper un sifflement admiratif.

« Une vraie tablette tactile avant l'heure... », lâche-t-il dans un murmure impressionné.

Le regard rivé à la succession de vidéos qui s'affiche sur son miroir avec autant de netteté que le ferait un écran dernier cri, le Paon se fend d'un immense sourire.

« Exactement, mec », approuve-t-il en bombant fièrement le torse. « Plutôt classe, non ? »

« Et surtout idéal pour suivre Volpina », intervient Ladybug en s'approchant à son tour de son ami afin de scruter avec attention la surface de son miroir. « Tu l'as localisée ? »

« Pas encore », réplique son coéquipier en continuant de passer frénétiquement d'un plan à l'autre. « Ah ! », s'écrie-t-il soudain d'une voix triomphante. « La voilà ! »

Sourcils froncés de concentration, le jeune homme ordonne mentalement à sa pseudo-caméra de suivre la super-vilaine. L'objet obéit aussitôt, se positionnant au-dessus de la jeune femme afin d'offrir au Paon une vue parfaite sa course à travers les rues de Paris.

Parfaitement visible sur la surface du miroir, une silhouette orange s'élance, bondit, bifurque et accélère, sans que le moindre de ses mouvements n'échappe désormais au quatuor de héros.

Doigts crispés sur le bras de son ami, Ladybug suit la progression de son ennemie avec des yeux perçants comme des dagues.

« Allez, rentre chez toi... », marmonne-t-elle entre ses dents serrées.

Mais ses vœux pieux restent sans réponse. Volpina enchaîne les tours et détours, visiblement guère pressée de regagner sa cachette.

Soudain, alors que les secondes continuent de défiler avec une régularité implacable, le peigne de la Guêpe se met à émettre un bip strident. Les boucles d'oreille de Ladybug et la bague de Chat Noir en font rapidement de même, forçant tout le petit groupe à battre précipitamment en retraite vers un toit isolé pour éviter une détransformation publique.

La suite des évènements est aussi cruelle que logique.

La broche du Paon laisse à son tour émettre un son bref et aigu, signe annonciateur de la détransformation imminente du jeune homme – ainsi que de la fin de cette traque sur laquelle les héros misent tant d'espoirs.

Pendant quelques dizaines de secondes encore, les quatre coéquipiers continuent de scruter avidement la surface du miroir, priant silencieusement pour qu'un extraordinaire coup de chance leur sauve la mise.

Mais rapidement, ils doivent se rentre à l'évidence. Le temps commence à leur faire cruellement défaut et Volpina ne semble toujours pas prête à mettre un terme à sa petite promenade parisienne.

Le verdict est sans appel.

Malgré les pouvoirs du Paon, malgré la présence d'un quatrième héros, ils ont échoué.

Encore.





Après les détransformations respectives d'Alya, de Marinette et d'Adrien, il ne faut ensuite que peu de temps au Paon pour voir son miraculous arriver à son tour au bout de ses limites. Un ultime bip s'élève dans les airs avant qu'un vif halo de lumière bleue n'englobe soudainement le jeune homme.

C'est avec une certaine impuissance que Marinette et Adrien regardent leur ami reprendre son apparence d'origine et voient au passage son précieux miroir disparaître de ses mains.

C'est fini.

Plus de pouvoir capable de traquer leurs ennemis à travers la capitale.

Plus de chances de localiser la cachette de Lila.

Plus d'espoir d'obtenir peut-être une piste sérieuse quant à la position du repaire du Papillon.

Plus pour aujourd'hui, en tout cas.

Il ne leur reste désormais plus qu'un sentiment amer de semi-victoire, doublé de la terrible impression d'avoir dévoilé un atout maître sans avoir obtenu de résultat à la hauteur de leurs espérances.

« Rahhh, on y était presque ! », laisse échapper Marinette dans un soupir rageur. « Si seulement Volpina n'avait pas fait exprès de tourner en rond pour nous faire perdre du temps... »

« Je suis prêt à parier qu'elle fait comme ça depuis le début », fait machinalement remarquer Adrien. « Le Papillon connaît bien les pouvoirs du Paon », ajoute-t-il en poursuivant son analyse à voix haute, ignorant le regard intrigué que lui jettent ses coéquipiers. « Même si mon père n'est plus en état de combattre, il aurait très bien pu utiliser son miraculous pour essayer de suivre Volpina depuis chez lui. À mon avis, elle laisse toujours passer au moins cinq minutes avant de regagner sa cachette. »

Incapable de dissimuler sa déception, Marinette hoche amèrement la tête.

« Oui, tu as raison », approuve-t-elle d'une voix sombre.

Le raisonnement d'Adrien ne manque pas de logique.

Elle aurait dû s'en douter.

Elle aurait pu prévoir.

« Je suis désolé... », intervient Nino en soulevant sa casquette pour se passer la main sur le crâne d'un air gêné. « J'étais sensé vous aider à arrêter Volpina, et au final elle nous a quand même échappé... »

Toute l'attention des trois autres jeunes gens se focalise aussitôt sur lui.

« Tu n'y es pour rien ! », s'exclame Marinette en agitant vivement les mains dans les airs pour mieux souligner sa protestation. « Au contraire ! Sans toi, on n'aurait probablement même pas réussi à vaincre le vilain. Tes pouvoirs nous ont sauvé ! »

« Oui ! », renchérit Adrien d'un ton sans réplique. « Il y avait tellement d'illusions, c'était impossible de s'en sortir sans tes pouvoirs ! »

Alors qu'Adrien s'approche de son meilleur ami et pose ses paumes sur ses épaules pour y exercer une pression réconfortante, Alya intervient à son tour.

« En tout cas, je peux vous jurer que cette sale renarde ne perd rien pour attendre », lance-t-elle en relevant fièrement le menton, le regard étincelant d'une volonté farouche. « La prochaine fois, on l'aura ! »





Les quatre amis restent encore quelques minutes à discuter au sommet du toit qui leur sert d'abri de fortune. Finalement, après avoir diligemment nourri leurs kwamis, ils se retransforment, se saluent, et prennent chacun le chemin de leurs domiciles respectifs.

Il ne faut que peu de temps à Chat Noir et Ladybug pour regagner leur appartement.

La jeune femme se détransforme dès l'instant où elle pose le pied dans son salon, laissant son costume d'héroïne faire place à une robe légère. Adrien l'imite avec quelques secondes de retard pour retrouver à son tour son apparence usuelle.

Alors que Plagg et Tikki s'éclipsent du salon – non sans avoir récupéré du camembert et des cookies au préalable -, Marinette avance d'un pas mécanique à travers la pièce, perdue dans ses pensées.

Elle sait qu'elle devrait pouvoir se satisfaire de l'issue du combat que ses amis et elle viennent de remporter. Une victoire reste une victoire, après tout. Et une victoire d'autant plus précieuse ici qu'entre un nouveau héros dans leur équipe et un super-vilain particulièrement redoutable, le succès était très loin d'être assuré.

Oui. Marinette devrait se sentir heureuse. Fière. Comblée par la satisfaction du devoir accompli.

Mais si la jeune femme ne peut nier éprouver un indicible sentiment de soulagement à la pensée que tous ses coéquipiers se soient sortis sans dommage de ce périlleux combat, impossible pour elle d'oublier pour autant la déception qui teinte sa victoire d'un sentiment doux-amer.

En dépit de ses angoisses concernant l'arrivée de Nino, elle comptait tellement sur ses pouvoirs...

Quand bien même ses amis et elle auraient échoué à arrêter Volpina à l'issue de la bataille, elle espérait qu'ils auraient au moins pu localiser sa cachette. Voire même celle du Papillon, avec un peu (beaucoup) de chance.

Mais force est de constater que c'était croire un peu trop fort en sa bonne étoile.

Volpina a réussi à déjouer ses plans et la voici de retour au point de départ, avec pour seule et maigre consolation le fait d'avoir neutralisé un super-vilain de plus.

Alors que, debout près de la table du salon, Marinette continue de ruminer ses sombres pensées, Adrien s'approche d'elle d'un pas félin.

« Hey, ça ne va pas ? », lui demande-t-il en posant délicatement sa main sur son bras.

« Oh, ce n'est rien », répond-elle en se forçant à esquisser un sourire qui ne trompe absolument pas son compagnon.

Pour toute réponse, Adrien hausse un sourcil sceptique. Il garde néanmoins le silence, attendant patiemment que Marinette développe son propos.

« Je suis contente qu'on s'en soit tous sortis sains et saufs », reprend finalement la jeune femme d'une voix hésitante. « C'était loin d'être gagné, surtout avec un nouveau dans l'équipe et un vilain aussi fort. Mais... »

« Mais ? », insiste doucement Adrien.

« ...mais je suis quand même déçue... », confesse Marinette en secouant la tête d'un air désabusé. « Je sais que c'est déjà une bonne chose d'avoir battu un nouveau super-vilain, mais je... j'espérais vraiment qu'on réussirait à arrêter Volpina cette fois... », conclut-elle dans un profond soupir.

Adrien laisse ses doigts courir le long du bras de sa Lady, aussi légers que la caresse d'une plume et aussi tendres que mille gestes d'amour.

La moue dépitée de Marinette lui serre le cœur. Impossible pour lui de rester plus longtemps sans tenter de ramener un sourire sur son adorable visage et une lueur de joie au fond de ses splendides yeux bleus.

« On aura d'autres occasions », lui affirme-t-il d'une voix chaleureuse. « Tous les vilains ne seront pas aussi forts que celui-là. Sans compter que ce n'était que le premier combat de Nino. Imagine un peu ce ça donnera quand il aura plus d'expérience et qu'and on aura l'habitude de se battre tous ensemble ! », poursuit-il dans un splendide élan d'enthousiasme. « Volpina et le Papillon ne perdent rien pour attendre ! »

« Tu as sûrement raison... », soupire Marinette.

« Bien sûr que j'ai raison », réplique pompeusement Adrien, appuyant sa déclaration d'un petit clin d'œil. « J'ai tout le temps raison. »

« Sauf quand tu as tort », le taquine sa compagne avec un faible sourire.

« C'est un détail », élude le jeune homme d'une voix malicieuse. « En tout cas, j'ai raison, tu ne peux pas dire le contraire ! »

« Mmm... », acquiesce Marinette dans un murmure approbateur. « Et j'essayerai d'être un peu moins optimiste la prochaine fois, je serais peut-être moins déçue », poursuit-elle en se penchant vers Adrien pour poser sa tête contre son épaule.

Un bras passé autour de la taille de sa compagne, le jeune homme lève sa main libre pour venir glisser paresseusement ses doigts entre ses mèches sombres et soyeuses.

« Surtout pas », la contredit-il en inclinant la tête vers elle pour déposer un baiser affectueux au sommet de son crâne. « Tu as entièrement raison d'être optimiste. Sinon, pourquoi est-ce qu'on continuerait à se battre ? On aurait déjà arrêté depuis longtemps si on pensait qu'on n'avait pas la moindre chance de gagner. »

N'osant ouvrir la bouche de peur de laisser sa voix l'abandonner sous le coup de l'émotion, Marinette se pelotonne de plus belle contre son compagnon.

Elle ferme les paupières, se laissant réconforter par la chaleur des bras d'Adrien et de celle de ses mots dont elle sent les douces vibrations à travers sa poitrine.

« Ton optimisme fait partie des qualités que j'admire chez toi », poursuit son coéquipier avec une infinie tendresse. « Tu vois tout le temps le bon côté des choses. Tu es toujours prête à donner une seconde chance aux gens. Tu ne perds jamais espoir parce que tu penses toujours que la victoire est possible. », énumère-t-il d'une voix gorgée d'un mélange enivrant d'admiration et d'affection. « Ton optimisme, ta gentillesse et ton courage sont de véritables sources d'inspiration pour tout le monde, y compris moi. »

Marinette sent le creux de sa poitrine et la peau de ses joues se réchauffer délicieusement sous la pluie de compliments éhontés dont la couvre Adrien.

S'il continue ainsi, elle va se liquéfier de bonheur entre ses bras. C'est une certitude.

« Tu es mon rayon de soleil, Marinette », ajoute doucement le jeune homme, inconscient de l'état de combustion spontanée vers lequel il précipite sa compagne. « Je ne sais pas ce que je ferais sans toi. »

Alors qu'elle s'empourpre de plus belle, Marinette sent les doigts de son compagnon glisser le long de sa mâchoire et exercer une légère pression sous son menton pour la prier silencieusement de relever la tête vers lui.

Les yeux bleu céruléen de la jeune femme se rivent à ceux de son compagnon, brillants comme deux saphirs splendidement rehaussés par ses joues rouges.

Adrien se fend d'un sourire gorgé de tendresse avant de se pencher vers sa partenaire pour couvrir son visage sous une pluie de baisers.

« Tu... »

Une bise sur le front.

« Es... »

Une bise sur la joue gauche.

« Une... »

Une bise sur la joue droite.

« Héroïne... »

Une bise sur la pointe du nez.

« Extraordinaire », conclut-il avec un léger baiser sur ses lèvres. « N'oublie jamais ça. »

La gorge serrée d'émotion, Marinette hoche doucement la tête.

Ne faisant toujours pas confiance à sa voix, elle passe ses bras autour du cou d'Adrien et l'attire contre elle pour l'embrasser tendrement. Ses lèvres épousent doucement les siennes alors qu'elle tente, sans un mot, de lui faire comprendre combien son soutien, ses paroles et ses efforts évidents pour lui remonter le moral la touchent.

Saisissant manifestement le message, son coéquipier la serre un peu plus fort contre lui et incline légèrement la tête pour mieux lui rendre son baiser.

Lorsque les deux jeunes gens s'écartent enfin, les joues de Marinette sont parées du plus beau rose, ses yeux brillent autant qu'une nuée d'étoiles et Adrien sent une bouffée de joie pétiller agréablement au creux de sa poitrine.

Sa Lady sourit de nouveau.

Mission accomplie.

Le cœur bondissant gaiement d'allégresse devant la bonne humeur retrouvée de Marinette, Adrien se penche vers Marinette pour déposer tant et tant de baisers sur son visage qu'il serait bien incapable d'en garder le compte. Pommettes, bouche, front, mâchoire, il n'est pas un centimètre carré de la peau de la jeune femme qui n'échappe à cette soudaine déferlante d'enthousiasme.

Lorsque les lèvres d'Adrien poursuivent leurs explorations en direction des épaules du Marinette, les mèches blondes du jeune homme chatouillent le cou de sa compagne, arrachant un éclat de rire à cette dernière.

« Hey ! », s'esclaffe-t-elle en écartant légèrement le torse en signe de protestation.

« Quoi, tu n'aimes pas que je t'embrasse ? », rétorque son coéquipier avec un sourire malicieux.

« Ça dépend comment », rétorque Marinette sans se démonter, tout en levant la main vers le visage d'Adrien pour lui donner une petite pichenette sur le bout du nez.

Une lueur indéchiffrable traverse les prunelles du jeune homme.

Malice.

Joie.

Désir.

Défi.

Tendresse.

Un peu tout à la fois et certainement plus encore.

« Et comme ça, alors ? », demande-t-il dans un murmure, juste avant de se pencher vers Marinette pour capturer ses lèvres des siennes.

Le cœur de Marinette se met à battre frénétiquement lorsque la langue d'Adrien se glisse dans sa bouche pour venir danser langoureusement avec la sienne. Un sourire se dessine sur le visage de la jeune femme alors qu'elle ferme les yeux pour mieux savourer les attentions de son compagnon, tandis qu'une onde de chaleur délicieusement familière vient pulser dans son bas-ventre.

Parfait








________________

Note :

Heeeeeyyyy !! 

 J'ai commencé à poster cette histoire pour fêter le passage de la barre des 3000 abonnés, et presque un an plus tard, voilà que vous êtes 4000 ici. Plus de 4000, même, puisqu'à l'heure où j'écris ces lignes on approche presque des 4050 x) . 

C'est complètement fou !!

Je n'imaginais pas ce que représentais 100 abonnés, 500, 1000, 2000, 3000... 4000 ça me paraît encore plus dingue, je me répète probablement mais je n'aurais JAMAIS cru que vous seriez un jour aussi nombreux à suivre mon travail !! *^* Quand on a atteint les 3000 ça me paraissait déjà tellement dingue, je me disais que ça allait bien finir par stagner et que c'était probablement le dernier gros pallier que mon compte allait atteindre ... Et finalement non, les 4000 sont là xD 

Je ne sais même pas quoi dire tellement je trouve ça dingue et tellement ça me touche que vous soyez autant à suivre mon travail.

Je n'ai pas non plus les mots pour vous dire à quel point je vous suis reconnaissante, parce que c'est grâce à vous si j'en suis là aujourd'hui. Cette histoire à laquelle je pensais ne jamais m'attaquer un jour et toutes les autres que je publie ici n'existeraient pas sans vous et votre soutien. 

Je ne sais pas combien de temps je continuerais encore à écrire mais une chose est sûre : je n'aurais jamais cru pouvoir faire autant, et si c'est le cas encore une fois c'est grâce à vous. 

Du fond du cœur, merci, merci, mille fois merci <3 

Merci !!!! 

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top