Chapitre 23
Note :
Pour rappel, je ne veux rien savoir des futurs épisodes (pas de titres d'épisodes, de noms de persos, d'éléments de grande ou moindre importance, RIEN). Merci de me pas me spoiler dans les commentaires.
S'il y a des épisodes récemment diffusés, il est également possible que je ne sois pas à jour. Alors au besoin demandez-moi où j'en suis avant d'en parler dans les commentaires de mes fics.
Merci.
***
Si le quotidien d'Adrien et Marinette se ponctue désormais de douces étreintes et de tendres baisers, il se trouve hélas également entrecoupé de bien trop de combats à leur goût. Volpina semble miser à présent sur une stratégie d'usure et il ne se passe jamais une journée sans que le Papillon et elle ne lancent un ou plusieurs assauts.
Et ce à tout moment du jour ou de la nuit, histoire de faire bonne mesure.
« Sérieusement, est-ce que ça leur arrive de dormir ? », grommelle Ladybug alors qu'un vilain sème le chaos dans Paris à une heure indécemment matinale.
Les yeux encore gonflés de sommeil, l'héroïne promène un regard désabusé autour d'elle à la recherche de leur nouvel adversaire du moment.
« C'est de la triche », approuve Chat Noir en portant sa main à sa bouche pour dissimuler un immense bâillement. « Le Papillon laisse ses vilains faire tout le travail. Il ferait moins le malin s'il devait venir se battre lui-même. »
Se sentant sur le point de bâiller de nouveau, le jeune homme contracte ses mâchoires en une grimace qui aurait presque pu paraître comique si elle n'avait pas été la preuve d'un manque de sommeil aussi évident. Le bas de son visage se tord, ses joues se creusent, et il se passe une bonne dizaine de secondes avant que ses traits ne se détendent enfin.
« Allons-y, ma Lady », reprend-il d'une voix enrouée de fatigue. « Plus vite on en finira, plus vite on pourra rentrer dormir. »
Mais hélas pour les deux héros, cette bataille se trouve suivie d'une autre quelques heures plus tard.
Puis d'une autre.
Et d'une autre, encore.
À croire que le Papillon a définitivement décidé de les écraser sous la force du nombre.
Les jours et les assauts se succèdent, chaque fois plus ardus, chaque fois plus intenses.
D'attaque en attaque, de combat en combat, Ladybug et Chat Noir prennent la pleine mesure de la précarité de leur position.
Avec les années, le Papillon et ses vilains ont graduellement gagné en puissance – et en dangerosité. Les deux héros avaient déjà du mal à tenir tête à leurs ennemis, et maintenant que Volpina s'est ajoutée à l'équation, la situation est devenue dangereusement critique pour eux.
Certes, jusque-là, ils arrivent encore à mettre leurs adversaires en déroute.
Mais pour combien de temps encore ?
En toute honnêteté, Ladybug et Chat Noir ne sont pas certains de vouloir connaître la réponse à cette question.
Mais impossible pour eux de se voiler la face. Les forces en présence sont désormais trop déséquilibrées pour leur permettre de lutter efficacement et c'est tout juste s'ils arrivent à s'en sortir sans dommages. Ils ne comptent même plus le nombre de fois où ils n'ont frôlé le pire que d'un cheveu.
Une attaque évitée par un réflexe presque animal.
Une riposte esquivée au dernier millième de seconde.
Un coup de chance salutaire, à la limite de l'impossible.
Des risques toujours plus grands, des dangers toujours plus proches, et tant et tant d'occasions que les choses tournent mal que les deux héros ne savent même plus à quel miracle ils doivent de ne pas avoir étés déjà vaincus.
Chat Noir se bat avec tant d'ardeur qu'il a désormais l'impression de brûler neuf vies dans chaque bataille, Ladybug doit puiser dans de telles réserves d'énergie pour réussir à tenir contre ses adversaires qu'elle s'étonne de ne pas s'être déjà évanouie dans le néant, consumée jusqu'aux os.
Mais le pire reste la peur.
La peur, qui s'est insinuée en eux pour mieux les ronger de l'intérieur et empoisonner leurs esprits.
Peur de ne pas être assez vigilants, assez rapides, assez forts.
Peur que leurs ennemis ne s'emparent de leurs précieux miraculous.
Peur que l'un d'eux ne tombe un jour au champ de bataille.
Peur de se voir arracher de la plus cruelle des manières ce bonheur auquel ils commencent tout juste à goûter.
Des peurs plus que légitimes, hélas. Avec le Papillon qui gagne en agressivité et Volpina en expérience, chaque jour qui passe rapproche un peu plus les héros de la catastrophe. Chat Noir et Ladybug n'en ont que trop conscience.
Et alors qu'un nouveau et périlleux combat s'achève sur une victoire arrachée sur le fil du rasoir, les deux héros échangent un regard désespéré. Leurs adversaires sont trop puissants pour eux et ils ne peuvent se permettre de se reposer éternellement sur leur bonne étoile.
Pour eux, la conclusion est évidente.
« On a besoin d'aide. »
Après une brève concertation, Chat Noir et Ladybug décident de se rendre directement chez Maître Fu.
Ils ignorent si le Grand Gardien pourra leur être d'une quelconque utilité pour se sortir de cette dangereuse situation dans laquelle ils s'embourbent, mais au point où ils en sont, peu importe. Conseils, soutien matériel ou moral, toutes les offres sont bonnes à prendre.
A peine une poignée de minutes plus tard, Marinette et Adrien se retrouvent assis face à Maître Fu et à une tasse de thé chacun. Des volutes de vapeur parfumée s'élèvent dans la pièce à mesure que les deux jeunes gens confient à leur hôte les difficultés auxquelles ils doivent faire face.
« On est dans une impasse », reconnaît amèrement Marinette, doigts crispés autour de sa tasse. « Je ne parle pas seulement de notre enquête concernant Lila, mais de nous », précise-t-elle en agitant son autre main entre Adrien et elle.
Les mâchoires serrées et le regard sombre, son coéquipier présente une sinistre illustration de rage impuissante.
« Oui », approuve-t-il d'un ton acide. « On n'est pas assez forts pour lutter à la fois contre les super-vilains du Papillon et contre Volpina. On arrive à les repousser, mais honnêtement, c'est un peu plus juste à chaque fois. »
« Les choses seraient plus simples si on n'avait affaire qu'à un seul ennemi », renchérit Marinette en échangeant un bref regard avec son partenaire, qui hoche machinalement la tête en réponse. « J'espérais qu'on pourrait récupérer facilement le miraculous du Renard vu qu'on sait qu'il est entre les mains de Lila, mais... »
Renonçant à s'étendre plus longtemps sur ce nouvel aveu d'échec, la jeune femme laisse échapper un soupir désabusé.
« Comme je le craignais, il est inutile de connaître l'identité du porteur d'un miraculous si vous ne savez pas où le trouver », confirme sentencieusement Maître Fu. « Ce qui joue également en votre faveur », ajoute-t-il avec d'un ton encourageant. « En dépit de leurs efforts, Volpina et le Papillon n'ont pas réussi à mettre la main sur les boucles d'oreille de la Coccinelle. »
« C'est vrai », approuve Marinette avec un faible sourire, tandis qu'Adrien tend la main vers elle pour exercer une légère pression sur son épaule.
Pour se rassurer lui, pour la rassurer elle, ni l'un ni l'autre ne le savent exactement.
Mais ce dont ils ne doutent pas un instant, c'est combien ce bref contact leur est nécessaire pour chasser au loin le sinistre scénario qui tente de s'insinuer dans leurs esprits à l'idée que le Papillon réussisse un jour à localiser précisément Marinette.
Perdus dans leurs pensées, les deux héros gardent un instant le silence. Quand Marinette reporte finalement son attention sur le Grand Gardien, elle braque sur lui un regard où la détermination se dispute au désespoir.
« Quoi qu'il en soit, Adrien a parfaitement résumé la situation », lance-t-elle d'une voix tendue. « On n'est pas assez forts pour se battre à la fois contre le Papillon et Volpina. Il nous faut plus de puissance. »
« Plus de puissance... », répète pensivement Maître Fu.
Alors que ses invités le scrutent d'un œil inquisiteur, le vieil homme bascule légèrement la tête en arrière. Il se passe la main sur le menton d'un air songeur, jusqu'à la pointe de sa barbe, tandis que ses yeux fixent un point invisible quelque part devant lui.
Le silence qui s'éternise vrille un peu plus les nerfs d'Adrien à chaque seconde. Certes, il sait peut-être mieux contrôler son impulsivité que lorsqu'il était adolescent, mais la situation dans laquelle sa Lady et lui se trouvent est trop critique pour qu'il puisse réussir à puiser dans ses dernières réserves de patience.
Incapable de tenir en place, il se passe la main dans les cheveux, se gratte nerveusement la nuque, tambourine fébrilement des doigts contre sa propre jambe.
« Est-ce qu'il n'y aurait pas... je ne sais pas, un moyen d'augmenter nos pouvoirs ? », intervient-il finalement, échouant à contenir plus longtemps son impétuosité.
Arraché à ses réflexions, Maître Fu lui jette un regard surpris. Puis, au grand désarroi de ses interlocuteurs, il secoue tristement la tête.
« Il existe bien la possibilité d'améliorer les capacités de vos miraculous, mais malheureusement, ce savoir a été perdu il y a bien longtemps », leur assène-t-il avec un soupir lourd de regrets.
Pris d'une brusque sensation de vertige, Marinette et Adrien se prennent machinalement par la main. Ils s'agrippent l'un à l'autre de toutes leurs forces tandis que le sol leur semble se dérober sous leurs pieds.
Jusque-là, ils priaient encore pour que Maître Fu soit capable de les aider, mais les quelques paroles du vieil homme sonnent à présent le glas de leurs derniers espoirs.
« Et...et les kwamis ? Ils ne savent rien ? », balbutie Marinette en jetant un regard éperdu aux petits êtres perchés au sommet d'un meuble voisin.
« Rien du tout », confirme Plagg d'un ton pincé. « C'est un truc de Gardien. »
« Nous nous contentons de donner leurs pouvoirs à nos porteurs », précise Wayzz d'une voix douce. « Les secrets des miraculous sont l'affaire des Grands Gardiens. »
« Mais je ne désespère pas de retrouver un jour ces connaissances », intervient Maître Fu devant la mine déconfite des deux jeunes gens. « Il me manque juste du temps. En attendant, j'ai peut-être une autre solution à votre problème », ajoute-t-il avec un sourire réconfortant.
Alors que Marinette et Adrien échangent un regard intrigué, le Grand Gardien se lève avec une agilité surprenante pour un homme de son âge et se dirige vers le fond de la pièce. Tournant le dos à ses invités, il s'arrête devant une commode au sommet de laquelle trône un immense phonographe.
A peine une poignée de secondes et quelques étranges bruits mécaniques plus tard, il revient sur ses pas et se rassied à sa place.
« Je ne peux pas vous donner des pouvoirs plus puissants », annonce-t-il posément à ses interlocuteurs. « En revanche », ajoute-t-il avec un sourire malicieux, « je peux vous permettre d'avoir un nouvel allié. »
Marinette et Adrien laissent échapper un hoquet de stupéfaction en voyant le Maître Fu déposer une boîte devant eux.
Une boîte noire, ornée de signes rouges, dont l'apparence leur est on ne peut plus familière.
Le Grand Gardien soulève le couvercle avec une infinie déférence et pousse légèrement l'objet en direction de ses deux protégés pour mieux leur permettre d'en admirer le contenu.
Au centre, délicatement posée sur un coussin de velours rouge, brille un peigne à cheveux où le noir d'encre côtoie un splendide jaune vif. Une paire d'ailes d'un doux blanc nacré achève de lui donner la forme d'un insecte identifiable entre mille.
Quoique finement ouvragé, le bijou n'en reste pas moins simple en apparence. Mais il émane de lui une aura, un étrange halo mystique qui fait courir un frisson le long de la peau de Marinette et d'Adrien.
Pour eux, aucun doute quant à la réelle nature de cet objet que leur présente Maitre Fu.
« Voici le miraculous de l'Abeille », leur annonce solennellement le Grand Gardien, leur confirmant ce qu'ils avaient déjà deviné. « Il est de ma responsabilité de choisir un nouveau héros », poursuit-il en levant les yeux sur ses deux protégés, « mais si vous avez une suggestion concernant un candidat potentiel, je suis prêt à l'écouter. »
Passé l'instant de surprise, Marinette et Adrien se tournent l'un vers l'autre et échangent un regard entendu.
« Je pense qu'effectivement, nous avons une proposition à vous faire », réplique la jeune femme avec un petit sourire en coin.
Assis sur son canapé, coudes sur ses genoux et menton dans ses mains, Adrien couve d'un regard songeur la boite hexagonale posée sur sa table basse.
« Qu'est-ce qu'il se passe, chaton ? », l'interpelle Marinette en passant affectueusement ses doigts le long de sa joue. « Des regrets ? »
« Aucun », réplique Adrien en décochant un sourire lumineux à sa coéquipière. « Si elle est d'accord, Alya fera une héroïne parfaite. »
« Je le pense aussi », approuve la jeune femme en se laissant tomber à ses côtés.
Marinette reste un instant silencieuse, perdue à son tour dans la contemplation de la boite contenant le miraculous que leur a confié Maître Fu un peu plus tôt.
« Il ne nous reste plus qu'à voir comment lui demander... », reprend-elle pensivement.
« Je propose de faire simple », réplique nonchalamment Adrien en se tournant vers elle. « On fait venir Alya ici et on lui pose directement la question. »
Marinette s'attendait à moitié à la suggestion de son coéquipier – après tout, ce n'est pas comme s'il ne lui avait pas déjà fait une offre similaire. Mais malgré tout, elle ne peut s'empêcher de se sentir prise de court par sa désinvolture apparente.
« Tu es sûr ? Vraiment sûr ? », insiste-t-elle en lui jetant un coup d'œil incisif. « Elle saura qui tu es si elle vient chez toi. »
Adrien écarte les inquiétudes de sa coéquipière d'un haussement d'épaule évasif.
« Ça sera plus simple comme ça », confirme-t-il sans la moindre trace d'hésitation. « Et puis, je te l'ai déjà dit », ajoute-t-il avec un sourire en coin. « Tu lui fais confiance, alors je lui fais confiance. D'autant plus que ça fait des années qu'elle garde le secret de Ladybug. »
Adrien décoche un clin d'œil complice à sa coéquipière pour mieux appuyer sa dernière affirmation, puis se penche vers elle et dépose un léger baiser sur sa joue.
« Je t'assure que ça ne me dérange pas qu'Alya connaisse mon identité », lui confirme-t-il encore une fois. « Je pense qu'on sera plus efficace si on sait tous qui on est, et en tout cas, ça sera plus pratique. »
Marinette jauge un instant son compagnon du regard, cherchant la moindre trace de doute dans son attitude. Mais que ce soit la lueur résolue qui brille au fond de ses yeux verts, le léger sourire qui danse sur ses lèvres ou son menton inconsciemment relevé, rien ne trahit la détermination d'Adrien.
C'est tout ce qu'elle a besoin de savoir.
« Ok », approuve-t-elle finalement. « On fait comme ça. »
Ce point à présent réglé, Marinette passe aux détails pratiques. Comme prévenir Alya qu'elle souhaite lui parler de toute urgence, par exemple.
Sortant son téléphone de sa poche, la jeune femme jette un coup d'œil interrogateur à Adrien.
« Est-ce qu'Alya est déjà venue chez toi ? », lui lance-t-elle en pianotant du bout des doigts sur l'écran de l'appareil.
« Jamais », répond son compagnon sans hésiter. « Mine de rien, ça ne fait pas si longtemps que ça que j'ai mon propre appart' », poursuit-il avec un petit sourire. « Et entre les cours, les séances photos et Paris à sauver, mon emploi du temps est un poil chaotique. Sans mauvais jeu de mots. »
« Ce n'est pas ton genre », souligne Marinette avec une lueur amusée dans le regard.
« Absolument pas », réplique Adrien en battant des cils d'un air angélique.
C'en est trop pour Marinette.
Incapable de contenir plus longtemps le sentiment d'alégresse qui pétille joyeusement en elle et fait s'incurver ses lèvres en un immense sourire, elle éclate franchement de rire.
« Idiot », s'esclaffe-t-elle en donnant une bourrade affectueuse sur l'épaule de son partenaire.
Ce qui, par ailleurs, ne fait que donner à Adrien l'air encore plus satisfait de lui-même.
Oh, cet idiot de Chat..., soupire intérieurement Marinette, partagée entre l'envie parfaitement légitime et rationnelle de rester stoïque devant les facéties de son coéquipier, un amusement sincère et une bonne dose de mauvaise foi.
Renonçant à trancher entre les trois, elle tord son visage en une moue faussement exaspérée qui ne trompe personne.
(Et surtout pas Adrien, au vu de la lueur espiègle qui fait étinceler ses yeux de plus belle.)
« Bon », reprend-elle avec un sérieux exemplaire, « du coup je te propose de donner rendez-vous à Alya en bas de ton immeuble et de la ramener ici ensuite. Comme ça, on pourra tout lui expliquer d'un coup. Ça te va ? »
« Ça me va », confirme Adrien en levant un pouce approbateur.
Marinette téléphone à Alya sans perdre un instant de plus. Passées les quelques précautions d'usage pour s'assurer qu'elle ne se trouve pas en ligne avec une usurpatrice, elle lui annonce sans plus de détours qu'elle l'invite à passer la voir chez Chat Noir.
En présence de ce dernier, et sans qu'il ne lui dissimule son identité secrète.
Comme elle s'y attendait, la première réaction d'Alya devant cette annonce pour le moins insolite est la surprise.
Puis la suspicion.
Puis l'inquiétude.
Et enfin, après que Marinette ait rassuré son amie en lui affirmant qu'aucun évènement dramatique n'était en cours à son insu, une excitation si palpable, que l'héroïne peut sentir Alya trépigner d'impatience même au travers de son téléphone.
Il faut à Marinette des trésors de patience et d'éloquence pour réussir à tempérer (faiblement) l'enthousiasme d'Alya.
Non pas que la situation la surprenne, en toute honnêteté.
Alya a toujours été une enquêtrice passionnée, une camarade des plus fidèles et une indéfectible admiratrice des deux héros de Paris. Rien d'étonnant à ce que l'idée d'être présentée à l'homme derrière le masque de Chat Noir – et compagnon officiel de sa meilleure amie – la plonge dans un état de surexcitation difficile à contenir.
Mais malgré tout, Marinette réussit à arracher à Alya la promesse de ne pas se laisser emballer ni par ses instincts journalistiques, ni par ses envies de ragots croustillants.
Ou du moins, de les cantonner à la limite du raisonnable.
Ce point réglé, les deux amies passent aux détails pratiques. Par mesure de précaution, plutôt que de donner directement l'adresse d'Adrien, Marinette donne rendez-vous à Alya devant l'immeuble qui fait face à son compagnon.
« Ok, je ne devrais pas en avoir pour très longtemps ! », s'exclame joyeusement son amie à l'autre bout du fil. « Je me met en route. À tout de suite ! »
Après avoir salué à son tour son amie, Marinette raccroche et tourne la tête vers Adrien, qui la guette avec une curiosité non dissimulée.
« Bon », lance-t-elle en lui jetant un regard appuyé. « C'est parti. »
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