Infos + Billy (tome 2)

Hello ! Vous allez bien ? 

Avant toute chose, j'aimerais m'excuser de mon absence. C'était les vacances, j'étais pas mal occupée et sur mon temps de libre, j'ai préféré lire que d'écrire. Mea culpa. 

Quoi qu'il en soit, ce n'est pas la raison de l'absence de chapitre. Comme je vous l'avais signalé au début, deux correctrices m'aident énormément et ce n'est pas simple de nous accorder. Et c'est ce qui se passe en ce moment même. Je ne peux pas vous dire quand la suite sera là donc... 


A part ça, j'avais posé une question au chapitre précédent pour savoir qui aimerait avoir un tome sur Billy. Et toutes celles (ou ceux je ne sais pas) qui ont répondu en voulait un. J'étais bien inspirée aujourd'hui et je pense avoir le prologue de ce tome 2. Bien évidemment, ce n'est qu'un brouillon. Il doit encore y avoir des fautes et ça doit surement être un peu décousu mais je voulais partager ça avec vous. J'espère que ça vous plaira. 

Et si vous avez des idées ou des suggestions pour ce futur tome, n'hésitez pas. J'essaierai de prendre en compte un maximum de choses, même si la trame est déjà plus ou moins tracée. 


Dernière chose, je réfléchissais à des bonus que je pourrai vous faire. Vous avez des préférences ? Des flash-backs, des points de vue différents, une FAQ ? N'hésitez pas à me proposer ce que vous voulez, je suis ouverte aux propositions !


Des bisouus !

Elena



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 Accoudé au siège, je laissais mon regard vogué aux alentours. Il devait être à peine 17h et pourtant, il n'y avait pas âme qui vivait. Seulement un silence assourdissant. Omniprésent.

Seul un bip bip caractéristique martelait mes oreilles. J'aurai voulu dire que j'avais l'habitude, que ça ne me faisait plus rien. J'aurai pu oui. Mais il n'y avait rien de plus faux. À chaque fois que je venais, j'avais l'horrible impression qu'on m'arrachait le cœur une nouvelle fois. Et inlassablement, je reposais les mêmes questions.


Comment va-t-il ?

Y-a-t-il une amélioration ?

Est-ce qu'il souffre ?

Peut-il m'entendre ?


Et chaque fois on me répétait la même chose. On ne sait pas comment il va monsieur. Non il n'y a pas d'amélioration monsieur. Nous n'en savons rien Monsieur. Et nous l'espérons monsieur.

Plus d'une fois j'aurai voulu leur faire bouffer leur Monsieur à la con. Puis je pensais à lui. Et je me disais que je pouvais bien faire un effort. Après tout, j'étais loin d'être étranger à son état.

Je soupirai en entendant mon téléphone vibrer et je décrochai rapidement en voyant qui m'appelait.


     -Salut mon chaton !

     -Billy...


Je ricanai en entendant la voix faussement menaçante de Damian. Il avait beau dire tout ce qu'il voulait, j'étais certain qu'il adorait mes petits surnoms.


     -Bon, tu m'appelles pour quoi ?


Le silence au bout du fil m'interpella. Damian n'était pas le genre de mec à prendre des pincettes.


     -Je... pour toi en fait.

     -Comment ça ?

     -Je m'inquiète pour toi Billy. T'es pas le genre de mecs à ne pas répondre et tu le sais aussi bien que moi. Avec ton travail, t'es obligé d'avoir ton téléphone en permanence avec toi. Alors ne me dit pas que t'as pas vu les 7 sms que je t'ai envoyé.


Son ton avait été sur, cassant. Il passait aux choses sérieuses.


     -Ça, c'est parce que je suis très occupé mon chaton. Si tu savais à quel point je suis plein en ce moment. Débordé même. C'est la folie, ricanai-je.

     -Arrête de me prendre pour un con ! Explosa-t-il. Et garde tes putains de sous-entendus pour toi.

     -Damian...


Mon avertissement l'arrêta aussitôt. Il avait beau être un ami, il n'en restait pas moins casse-couille. Dire que j'avais peu de patience aurait été un euphémisme. Surtout en ce moment. Et il était à deux doigts de dépasser les limites.

Je l'entendis soupirer au téléphone et j'étais presque certain qu'il se pinçait l'arête du nez. Je le connaissais bien trop.


     -Faut que je te laisse Dam' .

     -Ouais ok. Juste, ne te prends pas la tête avec ça d'accord ? Ce n'est pas notre faute. Et c'est encore moins la tienne. 


Il raccrocha aussitôt, m'empêchant de répondre. Il me connaissait bien trop également.

Je soufflai un bon coup avant de revenir à lui. À son corps inerte, relié à tous ces satanés fils. À sa peau basanée, bien que plus pâle qu'avant. À ses longs cheveux noirs éparses sur l'oreiller. Lui qui adorait ses cheveux courts... J'étais certain qu'il aurait fait une syncope en se voyant.

Je souris doucement en ramenant une mèche de cheveux avec les autres. Il avait l'air d'un bel endormi avec ses traits sereins et sa peau figée. Si seulement...


     -Qu'est ce que vous fichez ici ?


Je relevai doucement la tête pour voir Yasmina, son visage déformée par la colère, par la tristesse. Elle me haïssait toujours, même après trois longues années.


     -Dégagez vos sales mains de mon fils ! Vous avez entendu ? Répéta-t-elle en voyant que je ne bougeais pas. Dégagez !


Je repris mes esprits et me levai lentement en essayant de mémoriser ses traits de visage. Une nouvelle fois. Comme s'il allait m'échapper. Mais peut-être était-ce le cas après tout.


     -Comment osez-vous revenir après ce que vous avez fait ? Vous n'avez pas honte ?

     -Bien sûr que si, murmurai-je la gorge nouée. Pas un jour ne passe sans que je ne m'en veuille...


Yasmina avait arrêté de bouger. Je la comprenais, je ne lui avais jamais parlé jusqu'à présent. Je l'avais laissé m'engueuler à sa guise. Je le méritais après tout.

Ses yeux voilés de chagrins rencontrèrent les miens et ce que j'y lu me noua un peu plus la gorge. Mais pour la première fois depuis longtemps, il n'y avait aucune haine dans son regard. Juste une profonde tristesse. Celle d'une mère qui se résignait à ne plus jamais revoir son enfant. Elle tomba dans le fauteuil, comme vidée d'énergie et se mis à regarder le sol. Elle semblait abattue.


     -Partez d'ici je vous en supplie. Je ne veux plus vous voir.


J'hochai la tête et mes yeux se détournèrent une seconde de son visage ravagé pour se posé sur son fils. Sur ses yeux clos.

Je soupirai doucement avant d'accéder à sa demande et de partir sans me retourner.

À peine la porte refermée que de lourds sanglots se fit entendre.


T'as interêt à te bouger le cul et à te réveiller rapidement Jihad, pensai-je en serrant les dents. 

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