Bonus 100k

Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien ! Comme convenu, voici le bonus des 100k. Il fait pas loin de 3000 mots, et j'espère sincèrement qu'il vous plaira. Je vous laisse profiter et on se retrouve à la fin de cette partie pour savoir ce que vous en avez pensé !


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Mes jambes marchaient à toute allure. Mes pieds foulaient le sol, m'emmenant toujours plus loin, aussi rapidement que possible. J'avais dû laisser tomber Eirik, avec qui je passais l'après-midi pour rejoindre papa. Il me l'avait demandé. Et s'il y avait bien une chose que j'avais retenu, c'était que son temps était précieux.

Être à la tête d'une meute n'était jamais évident. C'était une vie remplie de devoir et d'obligation. D'abnégation aussi. Être alpha, c'était faire passer chacun de ses loups avant soi. Il n'y avait qu'avec ma mère, avec qui il partageait ce lien si particulier d'âme-sœur, qu'il se laissait aller. Je savais que mon père m'aimait, de façon inconditionnelle. Il me le montrait, lors des rares moments de liberté qu'il avait. Mais ce qu'il partageait avec maman... C'était aussi beau que précieux. Ma mère était son équilibre. Et dans un monde où l'équilibre était à la base de tout... Cela voulait tout dire.

J'arrivais très rapidement devant notre grande maison, faite pour que nos loups puissent y loger s'ils le souhaitaient. C'était un peu notre foyer à tous, cette maison. Elle était chaleureuse, décorée avec soin et avec goût. Je passais rapidement devant le salon, où quelques lycans s'y trouvaient et riaient devant la télévision, et montai rapidement les escaliers avant de m'arrêter, légèrement essouflée, devant la porte grande ouverte du bureau de mon père.


     -Je suis là papa !


Mon père, dont les yeux étaient posés sur les feuilles devant lui, leva la tête et me sourit. Il était atypique mon papa. On aurait dit qu'il avait les yeux dorés. De jolis yeux dorés, séparés par une cicatrice et encadrés par des cheveux gris argentés. Lors des rares souvenirs qu'il voulait partager, il me disait qu'il avait gagné cette cicatrice en défendant ma mère. Contre qui ? Contre quoi ? Je ne l'avais jamais su. Il était toujours resté muet sur la question.

Il disait souvent que leur passé n'avait rien d'une idylle. Qu'ils avaient dû se battre, envers et contre tout pour être ensemble. Et finalement, c'était lui qui avait dû quitter son pays natal pour rejoindre celui de maman. Beaucoup l'avait critiqué à cause de cela. Dans une société aussi patriarcale que la nôtre, c'était à l'homme de rester, et à la femme de partir. Que papa fasse l'inverse avait agité le monde entier.

Après tout, mon père n'était pas n'importe qui. Il était David Jones. Il était un des loups les plus puissants sur cette Terre. Ses choix et ses décisions avaient des conséquences, et pas seulement qu'à Mørk Dal, dans cette petite ville qu'il régissait avec maman.


     -Bien. On va pouvoir y aller dans ce cas.


Son grand corps se déplia en se levant de la chaise sur laquelle il était assis, il contourna son bureau et passa à côté de moi, prêt à franchir la porte.


     -Attend papa ! Où est-ce qu'on va ?

     -Ça, ma petite Lisa, c'est une surprise.


Je ne bougeai plus pendant quelques secondes, le temps de réaliser. Une surprise. Mon père me faisait une surprise. Bon sang, j'adorais les surprises !


     -Attend-moi papa ! J'arrive !


Je descendis les marches en quatrième vitesse, traversai le salon en courant, et rejoignis mon père, déjà à l'extérieur de la maison. J'aimerais moi aussi avoir d'aussi grandes jambes que les siennes pour aller aussi vite qu'il le faisait.


     -Tu me fais vraiment une surprise ? Demandai-je.


Un rire secoua le grand corps de mon père. Ses épaules tressautèrent alors qu'un énorme sourire trônait sur ses lèvres.


     -Oui Lisa. Je te fais vraiment une surprise, me répondit-il.


Je n'en revenais pas. Cela faisait tellement longtemps que nous n'avions pas passé de temps tous les deux. Et aujourd'hui... Je me sentais heureuse, limite euphorique. Je sentais mon cœur battre sourdement. Je posai mes mains dessus, avant de sourire. J'avais tellement hâte ! Je me demandais ce qu'était cette surprise. Est-ce qu'il allait me montrer une voiture qu'il m'avait achetée ? Je savais que je n'avais pas encore l'âge de conduire mais... Est-ce qu'il allait me montrer un nouveau loup qui allait intégrer la meute dans ce cas ? À moins qu'il ne me montre une passation de pouvoir ?

Tellement de possibilité !

Et chacune d'entre elles s'envolèrent lorsque je vis le chemin que nous empruntions. Nous étions à l'orée de la forêt. Qu'est-ce que...


     -La surprise nécessite que nous allions dans la forêt ? Lui demandais-je, septique.


Sa grande main s'abattit sur ma tête et me secoua les cheveux.


     -Sois patiente Lisa.


Je fis la moue, pas convaincue. Il m'emmenait dans la forêt... Quelle surprise pouvait donc se cacher dans une forêt ?

Je tapai dans mes mains quand l'évidence me frappa. Mais bien sûr ! Il y avait sûrement des loups naturels qui s'étaient installés ! Et puisque nous étions au printemps, alors il était probable qu'il y ait des louveteaux. Mon père m'emmenait donc voir des louveteaux !

Je tapai plusieurs fois dans mes mains, complètement excitée à cette perspective. Que j'avais hâte ! J'adorais les louveteaux. Je les trouvais extrêmement mignons. Ils étaient tout petits, un peu patauds aussi et leurs tout petits couinements étaient adorables. Leurs poils étaient tout doux également.

C'était ça. C'était forcément ça. Mon père devait certainement m'amener vers une tanière.

Je fis le reste du chemin en étant complètement excitée. Je crapahutais avec mon père, ne me plaignais même pas quand les rochers sur lesquels je devais grimper faisaient deux fois ma taille et ne dis rien quand nous traversâmes une rivière dont l'eau était on ne peut plus froide.

C'est après plusieurs longues minutes de marche qui me parurent être des heures que nous arrivâmes. Nous quittâmes les bois et avançâmes sur quelques mètres avant de s'arrêter. Là, devant nous, s'étendait tout Mørk Dal et ses alentours. Je devinais même la mer, à des dizaines de kilomètres de là. La vue était vertigineuse. Je mis quelques secondes à m'y faire, sidérée par ce que je voyais. C'était magnifique. Tout me paraissait incroyablement petit. Et devant cette vue, je ne pouvais m'empêcher de me dire que finalement, nous n'étions pas grand-chose.

Mon regard voguait, passant de droite à gauche, sans arriver à se fixer. Tout était trop beau. La falaise sur laquelle nous étions était immense. Ses pics rocheux, en contre-bas, étaient impressionnants. Une légère bise de vent nous caressa et je fermai les yeux. Être ici était grisant.

Je n'arrivais pas à mettre de mots sur ce que je pensais ou sur ce que je ressentais. Je n'arrivais pas non plus à me calmer, n'arrivais même pas à penser de façon raisonnée. Tout était désordonné. Il y avait tant à dire... À commencer par le pourquoi du comment j'étais ici.


     -Tu te demandes pourquoi je t'ai amené ici n'est-ce pas ?


J'ouvris les yeux et tournai la tête, afin de voir mon père. Posté à mes côtés, il contemplait lui aussi les villages en contre-bas. Il avait l'air pensif, songeur. Mon regard rejoignit le sien. Je n'arrivais pas à ignorer ce qu'il y avait face à moi. Le vide m'attirait, de façon inexorable.


     -Oui, lui répondis-je.


Mon père soupira, baissa un instant la tête avant de la relever. Les mains dans le dos, il sembla carrer les épaules, comme s'il se donnait du courage. Ce qu'il avait à m'annoncer semblait lui coûter.


     -J'aimerais que tu rencontres les deux sorciers assignés à notre ville, Elisabeth.


Mon père m'appelait rarement par mon prénom, ce qui me faisait comprendre le sérieux de cette discussion. En tant qu'alpha en devenir, il était normal que je commence à comprendre les rouages d'une meute mais...


     -N'est-ce pas à Alexander de les voir ? Lui demandai-je.


Mon père se retourna vivement vers moi, les yeux écarquillés. Ses mains agrippèrent mes épaules, qu'il serra fortement.


     -Que dis-tu ?

     -Alexander. Ce n'est pas lui qui sera prochain alpha ?

     -Qui t'a dit cela ? Gronda-t-il.


Je grimaçai sous la force de sa poigne. Ses griffes avaient poussé, se plantant lentement et douloureusement dans mes omoplates. Mais je savais qu'il ne s'en était pas rendu compte. Il aurait tout stoppé immédiatement sinon.


     -Alexander, des amis, la meute... Tout-tout le monde.


Son regard balaya mon visage, cherchant la moindre trace de mensonge. Ses mains me relâchèrent soudainement et il se redressa de toute sa hauteur. Une veine commençait à gonfler dangereusement à côté de sa tempe.

Je détournai le regard, consciente d'avoir provoqué sa colère sans savoir comment. Pourquoi se mettait-il autant en colère ? Qui avait-il de mal à ce qu'Alexander récupère la meute ?

Mon père soupira. Pour autant, je n'osai pas le regarder. Pas maintenant.


     -Tu es légitime Elisabeth. Tu es l'aînée. Crois-tu réellement que nous sommes ce genre de parents ? Que nous te discréditerions au profit de ton frère ?


Je secouai la tête. Non, ils n'étaient pas comme ça. Un tel déshonneur... Ils seraient incapables de me l'infliger.


     -Tu. Es. Légitime. Elisabeth, martela-t-il. Je ne veux plus t'entendre dire le contraire.


Je ne répondis rien, tout simplement parce qu'il n'attendait aucune réponse. Les phrases que prononçait mon père faisaient office de loi. Et je le respectais suffisamment pour ne pas mettre en doute sa parole ou ses règles.


     -Ensuite... Peux-tu me dire ce que fait ton frère de son temps libre ?


Je réfléchis une petite minute à ses paroles. Que faisait mon frère ? Eh bien...


     -Il reste dans sa chambre, il sort le soir dans le Café pour boire, ou il s'en va avec des amis à Urksog.

     -Alors tu as ta réponse, Elisabeth.


J'inspirai profondément avant de me tourner pleinement vers mon père.


     -Je... Je ne comprends pas...


Mon père s'assit à même le sol et tapota la place à ses côtés pour que je m'asseye, ce que je fis sans plus me poser de question.


     -Un bon alpha, commença-t-il, est un loup qui fait passer ses besoins après ceux des autres. Ton frère n'a d'yeux que pour les siens. Il passe son temps à jouer à la console, à boire trop d'alcool et à traîner à Urksog. Nous n'ignorons rien, ta mère et moi, de ses agissements. Ton frère, quand bien même nous l'aimons, ne connait même pas le nom de nos loups. Penses-tu vraiment qu'il connaisse leurs besoins ?

     -Non je ne pense pas, répondis-je.


Effectivement. Lorsqu'on pensait aux choses sous cet angle...Tout m'apparaissait de façon bien plus claire.


     -Alors... Pourquoi raconte-t-il cela à tout le monde ? Et pourquoi la meute le croit-il ?


Mon père soupira avant de regarder le ciel. Les mots qu'il allait prononcer... Lui coûtaient-ils ?


     -Ton frère aime briller. Et il désire par-dessus tout ce qu'il n'a pas. S'il veut être alpha, c'est uniquement pour la notoriété, pour le pouvoir que cela donne. Être alpha, c'est faire passer ses désirs après ceux de ses loups. Mais être alpha, c'est également savoir prendre des décisions difficiles, qui ne sont pas forcément comprises par la meute. Ton frère leur promet monts et merveilles. Ce n'est pas possible. Mais parfois, nous avons pourtant envie d'y croire... Tu comprends ce que je veux te dire ?

-Pas vraiment, lui répondis-je. Pourquoi ce n'est pas possible ? Pourquoi ne peut-on pas croire que tout se passera bien ?


C'était une notion qui m'échappait certaines fois. Pourquoi toutes ces belles paroles ne pouvaient-elles pas se réaliser ? Qu'est-ce que les en empêchait ?


     -Parce que nous sommes dans un monde régit par l'Equilibre.

     -Je sais bien mais... En quoi est-ce si important ? Pourquoi tout doit être contrebalancé ? Lui demandai-je.

     -Parce que le monde est ainsi fait. Elisabeth, me dit-il en soupirant, l'Equilibre n'est pas forcément une succession de bien et de mal.

     -Alors qu'est-ce que c'est ?


J'avais conscience de lui poser beaucoup de question mais... Je savais simplement que l'Equilibre était à la base de tout. C'était une notion que je n'arrivais pas à saisir. Elle me semblait tellement abstraite.


     -Ferme les yeux, Elisabeth. Imagine-toi en plein été, avec une chaleur étouffante. Que vois-tu ?


Je pris le temps de fermer les yeux et de réfléchir, de m'imaginer tout cela. Je voyais parfaitement un soleil rond et chaud, et cette chaleur, étouffante. Je me mis alors à penser à des grands arbres, formant de l'ombre où l'air était plus respirable.

Je racontai tout cela à mon père, sans rien oublié du paysage que je venais d'imaginer.


     -Tu vois Lisa, commença-t-il, tu as cherché de l'ombre alors même que tu étais au soleil. L'ombre ici n'est pas mauvaise, mais elle t'est nécessaire, m'expliqua-t-il. Tout comme la lumière de la lune la nuit, qui t'aide à te guider. Ombre et lumière forment un tout, indissociable. C'est ce que l'on appelle l'Equilibre. Si demain nous proposons à tous les loups de la meute d'être affranchi des règles, de gagner autant d'argent qu'ils le souhaitent et d'en faire ce qu'ils veulent, que crois-tu qu'il arrivera à Mørk Dal ?

     -Ce serait l'anarchie, soufflai-je.

     -Exactement, acquiesça-t-il. Chacun donnerait libre cours à ses envies. Mais tes envies ne sont pas forcément compatibles avec celles d'autrui. C'est à ça que servent les règles, et les punitions lorsqu'elles ne sont pas respectées. Pour autant, la meute va bien. C'est parce qu'un équilibre a été trouvé.


J'en restai un instant sans voix. L'Equilibre... Il ne correspondait pas à l'idée que je m'en étais faite, bien au contraire. Il était infiniment plus complexe que ce que je pouvais imaginer. Le bien et le mal... Finalement, rien n'était binaire. Tout était dans les nuances. Le mal ne l'était pas forcément. Tout comme le bien. Mais chacun d'eux était parfois nécessaire. Je commençais seulement à apercevoir à quel point il était important.


     -L'Equilibre... Est-il vivant ?

     -Il l'est oui. Il régule les naissances, fait qu'il y a autant d'hommes que de femmes sur cette Terre et bien d'autres choses encore. L'Equilibre est tout. Mais il est également rien. L'Equilibre n'est pas palpable. Il n'a pas d'existence propre. Mais il régit notre monde. Tu comprends ce que je veux te dire Lisa ?


Je hochai la tête, incapable de parler. L'Equilibre était plus que ce que je n'avais pensé. Je réalisai seulement la portée de son bras. Je me sentais terriblement ignorante... Mais j'avais encore une dernière question.


     -Alors pourquoi la meute croit-elle à ses paroles, quand bien même elle sait que ce que promet Alexander n'est pas possible ?

     -Tout comme toi, l'Equilibre est une notion que beaucoup connaissent peu et que certains bafouent. C'est pour cela qu'il existe des gardiens de l'Equilibre.


Mon père se leva soudainement en époussetant ses vêtements et se tourna, face à l'orée de la forêt. Je tournai mon regard et me levai vivement lorsque je vis deux hommes. Les sorciers. Bon sang, depuis combien de temps attendaient-ils ? Je ne les avais pas entendus arriver !


     -Depuis quelques minutes. Mais ne t'en fais pas petite, ceux qui souhaitent apprendre ne nous dérange pas.


Je sursautai, consciente que je n'avais pas parlé à voix haute. Qu'est-ce que... Etaient-ils télépathes ?

Pour toute réponse, celui qui était en face de moi, à gauche, sourit malicieusement. J'esquissai à mon tour un rictus, ne sachant pas quoi lui répondre.

Ces hommes... Une impression de similarité se dégageait d'eux. Ils étaient pourtant assez différents. Celui de gauche était brun, imberbe aux yeux marrons. Sa tenue était dans des tons neutres, tout en sobriété. À sa droite se trouvait un homme brun, aux yeux noirs, imberbe également. Sa tenue, contrairement à l'homme qui se tenait à ses côtés, était assez excentrique. Beaucoup de bracelets tintaient à ses poignets, ceignaient ses bras et ses chevilles. Il avait aussi de longues boucles d'oreilles, un haut très vaporeux, presque transparent, et un pantalon en cuir moulant. Cet homme était indécent.

Pour autant... Leur aura semblait similaire... Je n'arrivais pas à me l'expliquer.


     -Elisabeth, je te présente Elyas Andersen et Donovan Nilsen, les sorciers assignés à Mørk Dal.


Je baissai légèrement ma tête en signe de respect, comme nous le faisions entre loups. Je ne savais pas comment les saluer autrement. On ne m'avait jamais appris autre chose.


     -Si les sorciers ont acceptés de te rencontrer Lisa, c'est parce que tu seras bientôt alpha. En tant que chef de meute, tu te dois de les connaître. Que ce soit leur prénom, leurs spécificités, leurs goûts... Tu dois tout connaître, sur le bout des doigts.


Je déviai un instant mon regard sur les deux hommes, m'interrogeant sur cette nécessité. En quoi était-ce aussi important ?


     -Parce que nous allons devoir travailler ensemble, petite fille. Nous ne sommes pas seulement des outils, nous sommes des alliés. Nous devons protéger Mørk Dal et ses alentours. Et cela ne pourra se faire efficacement que lorsque nous serons en symbiose. Que lorsque nous te connaîtrons et que tu nous connaîtras sur le bout des doigts.


Ma vue se flouta légèrement, et redevint nette au moment même où un des sorciers apparut devant moi, accroupit, la main tendue. Je sursautai légèrement et déglutis. Ces sorciers... Ils m'impressionnaient.

Je regardai sa main, puis le regardai, lui. Je plongeai dans ses yeux, en quête de réponse, en quête de vérité ou de mensonge.

Et je vis. Je vis un avenir possible de Mørk Dal. Je vis du sang, je vis des cadavres, je vis une ville plongée dans une noirceur la plus totale. Je ne vis que chaos et destruction. Que rage et peine. Que douleur et chagrin.

L'extinction.

Ce mot s'infiltrait dans chacun de mes pores, résonnait dans chacun de mes os. Cela arriverait. Sans que je sache comment, l'extinction était une possibilité. L'extinction était un futur possible.

Je ne le voulais pas. Je voulais vivre, je voulais le meilleur pour cette Terre. Et je le voulais, accompagné de ma famille.

Sans réfléchir, ma main vint serrer la sienne, acceptant un contrat muet.

Dorénavant, je serai eux, et ils seront moi.


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Voilà pour ce bonus ! J'espère qu'il vous aura plus ! Personnellement, j'ai beaucoup aimé l'écrire. 

Comme vous l'aurez sans doute compris, ce bonus se fait sous le point de vue d'une jeune Elisabeth. Elle est mineure à ce moment donc... C'est une partie qui se déroule il y a très longtemps. J'ai également voulu profiter de ce chapitre pour essayer de mieux expliqué ce qu'était l'Equilibre. C'est un point assez essentiel de mon histoire, et je me suis rendue compte que je ne l'expliquai jamais très clairement. J'espère que cette partie vous aura aider à y voir plus clair. 

N'hésitez pas à me donner vos avis ! 

Et enfin, je voulais vous remercier encore de me suivre et de m'encourager. Ça me fait extrêmement plaisir, et j'espère qu'on pourra encore partager quelques petites choses ensemble.

À bientôt !

Des bisouus ! 

Elena

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