Mes mains autour de la taille de l'Inconnu.e sont froides de tous sentiments. Ils sont partis il y a bien longtemps déjà, c'était un été, je me souviens, nous étions submergés de travail et comme aujourd'hui la chaleur étouffait notre être de son étau calcinant.
L'Inconnu.e me regarde avec douceur dans la nuit et son souffle chaud se joint à ma peau liquide et vaporeuse. L'Inconnu.e ne me connait pas mais l'amour dans ses gestes essaye de recoller, de réparer.
L'Inconnu.e est compassion pour mon cœur et caresse à mon corps. Pour une fois soigner n'est pas mon rôle et pour une fois je suis au centre de tout et pas la pièce mal agencée d'un trio implosé... L'Inconnu.e embrasse mes cernes bleus et me dis que dans leur creux se trouve la sagesse de la perte, comme autant de trésors arrachés au ciel. L'Inconnu.e m'aime et me dit des choses belles...
Alors mes mains de glaces prennent elles aussi leurs routes et suivent les creux et les vallons des chemins du plaisir et dans ses yeux je lis Shoko et sa bouche aussi me souffle mon prénom, comme un psaume, comme une promesse pour qu'au grand jamais je n'arrête. Tout son corps me crie mon importance capitale, comme si mon prénom était de ces interrogations métaphysiques qui saisissent parfois l'humanité : Shoko.

— ༄

Le lendemain au réveil tout est gris et baigné de flou. Je me réveil sans heurt, le cou réchauffé doucement au souffle de l'Inconnu.e. Ses cils effleurent ma peau diaphane au rythme du papillonnement de ses yeux qui, je le devine, s'ouvrent lentement... Plus tard nous sommes à la fenêtre, tartines et cafés à la main ; le vrombissement de Tokyo prend son essor et déjà quelques claxons d'embouteillages retentissent au lointain. Une cigarette rejoint ma bouche, par habitude et par manque ; l'Inconnu.e me regarde de ses yeux noirs et mal réveillés et s'approche de moi tout en attrapant ma cigarette pour la porter à sa bouche désirable. Je l'embrasse. Ma bouche et la sienne ont le goût du cramé et de la fin du monde, mais aussi des matins gris et des tartines beurre miel... Nos yeux pleurent quand, pour ne détacher nos bouches, nous soufflons notre fumé par le nez tendis qu'elle embue nos visages...

Une cigarette en bouche à bouche,  un.e Inconnu.e, c'est peut-être ça, pour moi, ce qui me fera tenir les prochains lendemains...

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Hey !
J'espère que vous avez apprécié ce court texte; c'est un peu mon point de vu sur le personnage de Shoko et ce que je présume de son état mental ainsi que sa dynamique dans son trio avec Satoru et Suguru ou elle m'a toujours un peu semblé de côté par rapport au lien et à la complicité qui unissait les deux autres (en même temps ils s'aiment d'amour eux lol). Pour l'instant je trouve que même dans l'arc du début de la saison 2 de jjk son personnage reste assez inexploré et solitaire ce que je trouve assez dommage mais peut-être qu'elle sera plus développée dans la suite (pour l'instant j'en sais rien je suis pas à jour dans les scans bruh — je suis plus l'animé).
N'hésitez pas à me donner votre avis, que ce soit par rapport à votre vision de ce personnage ou à ce que j'ai écrit ça m'intéresse ! ✨

Autre chose, comme vous avez pu le remarquer c'est une fanfic ce qui dénote de ce que je peux publier d'habitude donc je ne sais pas si ça trouvera sont lectorat mais bon j'avais envie de publier alors comme on disais y a x années yolo mdrr. Du coup je me demandais vu qu'en plus d'histoires originales j'ai aussi quelques fanfic' qui sommeillent dans mes brouillons si je devrais pas créer un compte juste pour ça mais bon on verra ^^ (vous en pensez quoi ?).

N'hésitez pas à me signaler si vous voyez des fautes ! J'essaye de me corriger au maximum mais parfois je me loupe x)
Bizouuus <3

Aldebaran / Assassinefangirl
♡