Chapitre XII

- Bon, alors la raison pour laquelle j'ai tué ta famille est... très simple.

- Bon arrête de tourner autour du pot pendant trois heures!

- Bon ok, ils ont décidés de te tuer parce que tu détenait une fermeté d'esprit, un immense courage, et une étrange aptitude à tuer les êtres vivants qui leur faisaient tellement peur, qu'ils ne voulaient plus vivre avec toi dans ce monde. Pour eux, tu deviendrai une assassin hors pair et tu n'aurais fait qu'apporter la terreur et le désarroi sur la planète. Ils n'ont trouvé qu'une seule solution, te tuer. Je t'aimais à cette époque, tous les samedis, tu venais chercher du pain avec ta soeur dans la boulangerie de mes parents, toujours poli, souriante, et gentille. Oui je suis tombé amoureux de toi dès le premier regard, et c'est pour ça que j'ai tué ta famille. Je t'en supplie pardonne moi, pardonne moi mes péchés, je les ais commis pour la bonne cause, pour te garder en vie! S'il te plaît...

- Ça suffit! ! Je ne te pardonnerai jamais! >>

Je sors le couteau que j'ai caché dans mon manteau et celui qui se trouve dans mes bottes, et attaque directement William.

Il esquive facilement bien sûr, et je commence à en avoir sérieusement assez de lui et de son arrongance. Je délivre Clément et Alex au passage et leur dis de s'occuper de leurs blessures.

Ils sont bien amochés, Clément porte une éraflure au dessous de son oeil droit, et un bleu recouvre l'autre moitié de son visage.
Alex, lui, se trouve recouvert de sang séché, c'est pas beau à voir.

Lorsqu'ils passent à côté de moi pour sortir, sa main frôle la mienne et un frisson me parcoure tout le corps. Quelle est cette sensation?

Je reporte mon attention sur William, il ne veut pas se battre contre moi, je le vois dans son regard. Mais il a tué ma famille! Je ne peux pas avoir pitié de lui, pas après toutes ces années pendant lesquelles j'ai rêvé de ce jour, le jour où je le tuerai enfin!

Il ouvre la bouche pour parler mais je l'interromp :

<< Si tu veux me convaincre de ne pas te tuer, laisse tomber tu perds ton temps.

- Est ce que ta vengeance sera accomplie si je vais en prison... ?

- Ça dépend si tu souffre là bas.

- J'irais en prison alors. Ne me tue pas, prendre la vie de quelqu'un, c'est horrible. Sur le coup, ton corp contient tellement d'adrénaline qu'il ne se rend pas compte de la gravité de son acte, puis quand le massacre est terminé, tu regarde sans trop savoir quoi dire, tu te fais peur, puis la panique débarque, suivit de la folie, et pour terminer, le regret et la tristesse. Mais pas la trsitesse de genre: j'ai perdu un proche je vais pleurer sur sa tombe. Non, une tristesse du genre: j'ai commis un acte irréparable, et je dois mourrir pour ça, non je dois vivre avec ce fardeau et payer pour mon crime.
Je ne veux pas que tu vive ça. Tu en as assé à supporter.

- Je n'ai plus trois ans, et tu ne seras pas la première personne que je vais tuer.

- Tu as déjà tué quelqu'un?!

- Bien sûre. Pour qui me prends tu? Je suis une agent secrète, il m'arrive d'avoir des mission ou je dois retrouver une personne et la tuer, ça fait partie de mon boulot. Et toi, tu ne seras qu'une victime de plus!

- Non... Tu n'auras pas le temps de passer à l'acte.

- Pourquoi?

- Je viens d'appeler les flics.

- J'ai une dernière question... Pourquoi aujourd'hui, depuis cinq ans que je t'attend, pourquoi aujourd'hui?

- Sais tu quel jour on est?

- Non.

- C'est ton anniversaire. Pour tes vingt ans, celui que tu déteste le plus au monde va payer son crime.

- J'avais oublié... >>

J'entend les sirènes de la police se rapprocher, c'en est finie de lui. Les lumières bleues et rouges dansent à traver la fenêtre, je me retourne vers William et vois qu'il me fait signe, pointant du doigt un bout de papier sur le bureau en face de lui.

Un homme portant l'uniforme de police entre dans la pièce en deffonsant la porte, il pointe son arme, d'abord sur moi, puis sur William. Celui-ci lève les mains en l'air. Un deuxième policier entre dans la pièce et le premier va menoter William.

Il passent devant moi, et je vois que celui-ci me regarde intensément. Il me sourie tristement et suit le policier jusqu'à une voiture, celle qui l'amenera au poste de police, puis en prison.

Je suis enfin vangée. Depuis cinq ans, cinq ans que j'attend ça! Alors pourquoi l'impression qu'il ne me dit pas la vérité sévit en moi?

Mon intuition ne me trompe jamais. Mais pour une fois, j'aurais aimé qu'elle se trompe. Je prend le papier qui, posé sur le bureau, se déplie lentement. Je le lis et reste choquée. Intuition de mer**!

" C'est pas moi, je porte un micros, c'est pourquoi je ne pouvais rien te dire à voix haute. C'est pas moi l'assassin de ta famille, je jouais un rôle pour permettre à l'autre de vivre en paix, et il a ma mère et mon petit frère en otages. S'il te plaît sauve les. Tu es ma dernière chance. Son repaire se trouve dans le 5ème arrondissement de Tokyo, dans un restaurant nommé: "le gourmet".
Bonne change.

William. "

Donc depuis le départ Je suis menée en bateau! Je sors en trombe du bar et cherche des yeux Alex. Je vois Clément assis sur un ban un peu plus loin, mais Alex reste introuvable. Je vais donc parler à Clément:

<< Est ce que ça va? Pas trop blessé?

- Non c'est bon, ne vous en faites pas. Et Alex parle avec l'officier de police au poste de police.

- Comment tu savais que j'allais te demander où il...

- Ça fait cinq ans que je vis avec vous, je commence à bien vous connaître. Et vus que vous n'avez pas encore disparue et changé de nom, je suppose aussi que ce William n'était pas le vritable tueur, j'ai raison?

- Ou... oui. Heu... merci! >>

Je pars en vitesse rejoindre Alex, car le fait que Clément puisse aussi bien me cerner me fait peur. Que sait-il de plus encore sur moi? Et comment sait-il que je cherche Alex? Je veux bien croire que cela fasse cinq ans que l'on vit ensemble, mais quand même, y a des limites!

Je ne me rend même pas compte que je suis devant le poste de police et qu'une personne me parle tellement mes pensées m'obnubilent.

Je rentre et trouve Alex assi en face d'un policier, encore un. J'attend qu'il termine pour lui dire ce qu'il s'était passé. Lorsque son témoignage est fini, il se retourne vers moi et me montre la porte.

Je sors donc, lui sur mes talons. Je lui explique le fait que William n'est pas le vrai coupable et que sa famille est détenu par le véritable assassin. Je lui donne aussi l'adresse et il dit:

<< On y va tout de suite.

- Ok! >>

Nous prenons la route et le trajet dure plusieurs heures, je met mes écouteurs et une fois de plus, ma musique m'emporte dans un autre monde, un monde merveilleux où la personne qui souffre n'est pas moi.

Mais ce moment est de courte durée, car je reçoit un appel de Yuki. Je decroche:

<< Salut Yuki, pourquoi tu m'appelle si ta...

- Comment vas tu, tu n'es pas blessée? Il ne t'a rien fait?!

- Yuki calme toi! De quoi tu parle?

- Fais pas l'innocente, ça passe en boucle aux infos! " Une jeune lycéenne aurait sauvé deux de ces camarades des griffes d'un assassin longuement recherché. ". C'est toi!

- Heu ok attends laisse moi deux minutes pour souffler, d'accord?

-Hum ok! >>

Je prend un bon bol d'air et commence mon récit. À la fin, Yuki ne sait plus trop quoi dire et son silence en dit long. Je sais déjà qu'elle voudra venir avec moi:

<< Lucy... je veux ven...

- C'est ok!

- Ha je savais que tu dirais non! Mais tu peux pas m'interdire d'aller là où je veux... Attends, tu as dis quoi?!

- J'ai dit que c'était ok, tu viens avec nous.

- Ho merci je t'adore toi! Je vais enfin pouvoir vanger la mort de Mitsuko et t'aider!

- Ouai ouai, bon t'es où? On passe te prendre.

- Ok! >>

Elle me dit son adresse pendant que je transmet l'information à Alex.

Arrivé chez elle, je la vois sur le palier de sa maison avec une mine sérieuse. C'est rare de la voir comme ça, elle qui sourit tout le temps...

Elle nous voit et s'avance vers nous. Je lui ouvre la porte passager de derrière et elle s'installe, sans dire un mot, ce qui est vraiment étrange venant de sa part.

Je vois bien que quelque chose n'allait pas, mais lorsque j'allais lui demander ce qui lui arrive, elle me lance un regard qui veut bien dire que ce n'est pas le moment pour elle d'en parler.

Je ne pose donc aucune question durant le trajet et lui passe mes écouteurs pour qu'elle puisse entendre ma musique.

Je m'assoupi un moment sur son épaule, et en me réveillant, je vois que nous sommes arrivés.

L'angoisse me prend tout à coup, comme si j'allais droit retrouver ma très chère amie la Mort, et cette impression n'est pas loin de la vérité.

Ce soir, soit je tue la personne qui a massacré ma famille, soit je meur.

C'est simple, je suis arrivé sur un point de non retour. Je n'ai aucun plan, juste foncer dans le tas et tuer tout ce qui bouge.

Je toque à la porte du restaurant, Clément, Alex et Yuki derrière moi,  retenant leur souffle, de la sueur coulant sur mon front, et j'entend le déclic de la serrure. Que le combat commence!


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Voilà pour ce chapitre laissez des commentaires ! ^^

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