Je me laissait trainer à travers la rue. Je ne voyais plus grand chose.  Une fois arrivée chez moi, la monsieur sortit de la maison, le regard hautain. Il dit d'une voix froide :

" Si tu te faisait battre, tu serais plus obeissante. Sale mioche. "

Il partit et mon père me jeta dans ma chambre. Il avait enlevé le plaid et les décorations. Je me mit à pleurer sur mon lit. Si je lui avait dit la vérité, aurais sauvé maman ? Je me mit les mains sur le visage mouillé par de nombreuses larmes. Pourquoi moi ? Pourquoi elle ? Je prit mon oreiller et je mit ma tete dedant et je cria toute le fureur qu'il avait en moi. Un jour je le tuerais. Il ne pourra plus faire de mal à personne ! Ce connard sadique ! Je me réfugia sous ma couette pour pleurer et crier. Je jeta de toute mes forces mon oreiller contre le sol. Je prit mon sac et je sortit mon dernier mot de haine. " Alors, la clocharde ?! On a pas fais ses devoirs ? Ouhla oulha le grand méchant papa va te taper ! Tu le mérite ! Tu empeste ! Va pleurer dans ton carton, vu que t'as pas d'amis !"

Je le déchira avec haine. Jamais ils ne comprendraient ! Je rassembla tout les papiers, et le déchira chacun leur tour, et je les lanca en confeti dans ma chambre. Je prit rapidement un balais et je les mit rapidement tous sous mon lit. Je m'assit et je pensa : " Je ne veux plus etre la petite obeissante ! Celle qui prend tout en permanence ! Je veux etre celle qui change les choses ! Pas le gentil petit chiens. " J'ouvrit le porte de ma chambre avec colere. Je vit mon père Prenant ma mère par les cheveux, lui donner un coup de poingt dans le visage. Mon pere me dit d'en bas des escaliers  : "je sais que tu veux te rebeller. Mais quand tu le fais c'est ta mère qui prend, d'accord ? Est ce que on a un accord ?" Il me fixait avec un air vengeur, méchant, comme si sont plant était planifié depuis lngtemps.. Non, son regard n'était pas vengeur ni méchant.. Mais plutot... victorieux.. Comme si j'était.. Son ennemie. Je regarda ma mère avec plein de pitié et je dit à mon père :

"Tres bien tout ce que tu voudra mais lache la ! "

Il la jeta contre le mur et me lança le plus méchant des sourires. 

"Tu verra."

Je restai dans l'incompréhension quelques secondes. 

"Père... Qu'est ce vous voulez ...?

-Mmh...  Je sais pas..."

Je le fixa, apeurée.

"Mmh... et bien... Tu vas dormir dans la cave pendant... Aller, pas beaucoup. 4 mois.

-Non...Père s'il vous plait. Là bas, il y a des rats et il fait froid...

-Et bien tu vas t'y habituer !

-Père je...

-Ferme la !"

Je baissa la tète

« Je... je suis désolée.

- T'as intérêt oui ! Ça va t'apprendre à me manquer de respect comme ça. »

Il me prit le bras, monta les escaliers, prit ma couverture et mon oreiller et descendit à la cave. Il ouvrit la porte, puis il me jeta dedans, et rajouta avant de refermer la porte « mauvaise nuit la crasseuse » je regarda autour de moi. Il faisait très sombre, mais il y avait une petite fenêtre qui laissait passer un tout petit peu de la lumière des lampadaires. Donc je vais devoir dormir ici... pensais je. Cette fois, j'allait pouvoir me laisser aller. Je me mis en boule. Je commença à pleurer. C'était comme si un grand vide s'installait en moi. Et que je tombait dedans. C'est comme si, dans ce vide, il y avaient des braises ardentes volant dans l'air. À chaque insulte, à chaque coup, à chaque mot de haine, à chaque cracha sur mon sac, à chaque fois que mon père frappait ma mère, à chaque regard plein de dégoût et de moquerie, à chaque fois que j'étais seule, une braise ardente me brûle les bras ou les jambes, me coupe. Pourquoi exister si personne ne veut que j'existe ?! Ma mère.. c'est la SEULE personne qui m'a déjà bien regardé. Qui m'a déjà dit je t'aime. Qui m'a réconfortée. 

C'est la seule qui mériterais de vivre !