Chapitre 2

Mon père hurla dans la cuisine. Cela me réveilla en sursaut. Je l'entendît dire :

« Mais tu comprend rien ! T'es vraiment une saleté !

- J...Je suis désolée...

- Cette assiette est un héritage familial! »

Silence. Mon cœur ne savait plus quoi penser : soulagement ? Peur ? C'est à ce moment là qu'un cris ce fit entendre. Je prit mon courage à deux mains et ouvrit la porte de ma chambre. Je me cacha derrière la barre de l'escalier et je vit mon père, empoignant ma mère par les cheveux. Il lui arracha son collier, celui qu'elle portait tout le temps. Un jour, elle m'avait expliqué que c'était sa mère qui lui avait offert, avant de mourrir. C'était une petite médaille en argent, avec une chouette volant en piqué, gravé dessus. Mon père l'écrasa dans sa paume. Des larmes coulaient sur la joue de ma mère, qui ne protestait pas pour autant, comme si elle savait que ce serais pire si elle bougeais. Mon père lui cracha dessus, on hurlant :

« Je vais la vendre ! Ta petite médaille de merde, là !

- S'il te plaît, non, ne fais pas cela... »

Mon père lui donna une violente claque , qui l'envoya à l'autre bout de la pièce. Il mit la médaille dans sa poche et s'approcha de ma mère. Il lui donna plusieurs coups de pieds, et au moment où il levait la main pour la frapper, je ne put retenir un:

« Non ! »

Mon père leva les yeux vers moi. Ils entaient si pleins de rage que j'en tressaillit. Il dit, furieux :

« Descend ! Bas alors, la clocharde ! Tu dis non à ton père ?! »

Avec son pied, il me propulsa notre le mur. Il me donna un coup de poing dans la mâchoire. Je sentis ma bouche se remplir de sang. Il me prit pas le bras et me traîna jusqu'à la pièce exiguë et sans fenêtres de l'étage. Il me balança à l'intérieur. Je savais déjà ce qui allait ce passer. Comme lorsque j'ai une mauvaise note, ou que je l'énerve. Je savais ce que je devait faire. La barre blanche accrochée au mur était faite pour cela. Je m'approchai en trébuchant. Avant de mettre mes mains contre la barre, je souleva ma robe, et descendit mon collant, et ma culotte. Je m'accrocha fermement à la barre, serrant les dents. J'entendis mon père enlever sa ceinture. Je sentis soudain le « clac » de la ceinture contre mes fesses, et la brûlure qui allait avec. Cela dura près d'une demi heure, jusqu'à que je m'évanouisse tellement la douleur était intense.


###


Je me réveilla pendant la nuit. Toujours allongée par terre, cul nu. Je remit mes habit, et prit doucement le couloir. Je m'endormît dans ma chambre.


Je me réveilla le lendemain. Après le travail, j'arrivai au collège. En passant le portail, quelqu'un m'attrapa par la manche le mon manteau noir, usé. C'était les pestes de mon college. Une me plaquai au sol avec son pied, pendant que les trois autres me regardaient avec un regard condescendant me débattre. Une lança, pleine de mépris :

« Bas alors, clocharde ! Tu fais la manche ? » elle ricanèrent toutes pendant un moment. Une me cracha dessus, en ajoutant :

« Bon maintenant ça suffit ! Emma, Laure, tenez la, même si je doute qu'elle s'y assez de forces pour se défendre, le lombric ! »

Elles fouillèrent dans mon sac, tout en disant qu'il n'y avais rien d'interessant car j'étais une clocharde. Je serrais les dents, les larmes aux yeux. Mon ventre gargouilla. Je n'avais pas mangé hier soir. Une me lança un regard plein de dégoût et de haine en disant méchamment :

« Tiens, elle a faim ! »

Elles me trainèrent jusqu'aux poubelles, me plaquèrent contre la grillage et ouvrirent la poubelle. Elles en sortirent un œuf légèrement vert, avec un asticot le dévorant. Elles m'ouvrirent de force la bouche, et me firent manger l'œuf. Je sentait l'asticot à l'intérieur de ma bouche qui gigotait. Elles me firent avaler l'immonde chose, et me bourrèrent de coups sur la tete, les jambes, et m'étranglèrent jusqu'à que la sonnerie sonne. Pour finir, elles lancèrent mon sac dans la poubelle et me donnèrent quelques coups de pied avant de repartir. Une fois disparues de mon champ de vision, je vomit tous ce que je pouvait. Ma vue était floue. Je mit ma capuche et couru au toilettes. Je vit dans le miroirs dans traces de mon vomit. J'étais blanche, et peu verdâtre, j'avais des griffures partout sur le visage. J'avais aussi un œil au beurre noir, et pleins de coupures partout. J'avais du mal à respirer. Je me lava vite fait le visage avec de l'eau, ce qui lança une trace ensanglantée sur le lavabo. Je couru en classe, les jambes flageolantes. Arrivée en cours d'anglais, je dit :

« Excusez moi mon reta...re...retard... »

Je mit la main sur le mur, car je menaçait de m'écrouler à tous moment. Ma vue se fit brumeuse, et j'entendis vaguement les cris de la prof en voyant les blessures. Ma tete se perça d'un sifflement sur aigu, qui me fit basculer. Je ne senti même pas la chute sur le sol. Les cris tout autours étaient comme étouffés, et je ne voyait plus rien. Le sifflement dans ma tete s'intensifia. La douleur intense me transperça le crâne et je sombra dans l'inconscience.

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