On ne m'avait autorisée à prendre que mon cahier et le stylo avait été difficile à obtenir, les gardiens ayant peur que je m'en serve comme d'une arme. Laissez-moi rire. D'accord, j'ai tué mon ex copain après avoir braqué un magasin d'armes, mais j'ai fait ça sous le coup de la colère et ce n'est pas avec un stylo 4 couleurs que je vais tuer un homme de 2m de haut et 1m de large.

Les autres prisonniers me regardent de travers, je suis la nouvelle attraction du moment. Je suis relativement calme par rapport aux autres, ils crient, tapent contre les barreaux et se disputent. Moi, je reste assise sur le sol dur et froid de ma cellule, à écrire ce que je ressens, ce que je pense.

Le temps est long. Je m'ennuie et l'idée de rester ici encore plus d'un an me terrifie. Les repas sont mauvais. On ne sort presque jamais. On se promène en combinaison orange, les mains menottées.

J'ai rendez-vous au tribunal aujourd'hui. Quelqu'un aurait porté plainte contre moi pour rallonger ma peine. Sûrement le marchand d'armes, qui ne s'était pas prononcé lors du premier procès. 

Je sors du tribunal, ma peine rallongée de trois ans. Je suis maudite je crois. Je vais finir par faire comme cette fille, qui s'est pendu dans sa cellule. Mais non, je me dis que 4ans et demie ne devrait pas être si long par rapport à d'autres.

Il y a un nouveau, un blondinet du nom de James, dans la cellule d'en face. Je ne suis plus centre d'attention désormais. Mais il n'est pas comme les autres. Il ne crie pas, ne tape contre ses barreaux. Non, il se contente de rester assis par terre et d'attendre que le temps passe. Il ne dit rien à personne, il se contente de fixer le sol toute la journée. Je me demande bien ce qu'il a pu faire pour se retrouver ici.

Un des gardiens entre dans le couloir et commence à parler. C'est l'heure de manger. On nous sert en cellule, pour certain, les plus agressifs, et en salle de restauration pour les autres, comme moi, ou lui, James.

Ils commencent à mettre les menottes et faire sortir ceux qui mangent en salle.

Un gardien me passe les menottes et ouvre la grille et me tenant fermement les mains dans le dos. Il me pousse jusqu'à la salle.

Sur les bords des tables, il y a des barres en fer et les tables sont fixées au sol. Des chaînes pendent des barres en fer et le gardien attache mes menottes à ces chaînes. On n'a vraiment aucune liberté. Dès qu'il s'agit d'être en collectivité, on est attachés, sauf à l'extérieur. Même à table, on mange menotté. C'est triste.

J'ai hâte de sortir d'ici, retrouver tout le monde, mais je me rends compte qu'en fait, je n'ai plus personne.

Qui voudrait rester ami avec une criminelle voleuse ? Personne, à mon avis.

Alors voici le premier chapitre, écrit par @UnePlumeRouge! Merci à toi!

Pour l'instant, il n'y a pas beaucoup de participations, alors j'espère que ce premier chapitre vous aura donné de l'inspiration pour faire le deuxième! Quand je verrai une idée qui me plait, je la publierai! N'oubliez pas: vous n'êtes PAS obligés d'écrire le chapitre au complet!