PDV Newtiteuf :
J'en pouvait plus. Je voulais rentrer. Je voulais revoir la vie réelle, pas cette vie de souffrance interminable.
A quoi bon voir tout les jours tes amis mourrir ? A quoi bon voir tout les jours la peur, la tristesse, l'angoisse et la haine sur les visages de tes compagnons ?
A rien. Ça ne sert à rien d'endurer une telle torture pour, au final, quoi ?
Pour rien. On ne peut rien réparer, on ne peut rien faire. Juste attendre que l'on succombe, un par un, à petit feu.
Personne ne se souvient de quoi que se soit ni ne sait pourquoi nous somme là.
Alors, il y a deux jours, lors de la mort de Wolf, j'ai vu un trou. On n'en voyait pas le fond.
Je suis un pauvre lâche, et tant mieux. Autant ne plus jamais rien voir, que d'assister au douleureux spectacle du decès des autres, et un jour du siens.
Quand personne ne me regarda, j'avaça à pas feutrés, jusqu'a l'entrée du domaine morbide. Là, m'approchant du sentier glaçé je retrouva la marque dans la tere que j'avais faite afin de.. Voila.
Je jetais de furtifs coups d'oeil ici et la bàs, m'assurant qu'aucune présence ne me retiendrait lors de mon acte abject et inavouable.
J'étais faible.
Désormais, seul un mètre me separait du creux béât qui me m'appellait de plus en plus fort.
Je ne voulais plus réfléchir, ne plus penser. Mais la raison me rattrapa. Je ne devais pas sauter ! Pour eux, pour moi, je devais rester.
Encore sidérés par le geste irépparable que j'allais commetre, mes pieds refusèrent de rebrousser chemins. Quand ils bougèrent enfin, de plus nobles pensées m'atteignirent et je pivota pour me retourner vers l'endroits où m'attendrait mes amis.
Mais une main sortie de l'ombre des arbres et me poussa violemment, je perdis l'équilibre, mes jambes flanchèrent et comme au ralentis je tomba. La dernière chose que je vis fut un sourire de fou.
Et le noir se fit.

Désolé, c'était un peu plus court cette fois ^^
En esperant que ça vous aie plus. Des bisous.
(Note de moi même : J'AVAIS PAS ENVIE T-T)