Chapitre 2.

Quelques mois plutôt.

Je courai sur les toits des maisons comme toutes les nuits. Je sautai de toit en toit. Il y avait qu'à ce moment là où je me sentais vraiment libre. Je me dépêchai de rentrer avant que mon père se rend compte que je suis encore partis cette nuit. C'était devenus une habitude: sortir le soir pour courir et s'arrêter sur un toit pour regarder les étoiles.

Il est désormais 6:00. J'allais être en retard, je courai encore plus vite. Pour la première fois depuis deux ans je retourne à l'école. Depuis le décès de ma maman, mon père m'avait interdis de retourner au lycée pour que je m'entraîne et puisse me battre. C'était au cas où M.Miller voulait me prendre comme il l'avait fait avec ma maman. M.Miller est un homme âgé qui a lancer une entreprise de je ne sais pas de quoi. J'arrivais enfin à ma maison. Je passais par la fenêtre, me mis en pyjama puis m'installa dans mon lit. Quelques minutes plus tard, mon père me réveilla. Je me levai de mon lit surexciter de pouvoir retourner à l'école, avoir des amis, ne plus passer mes journées à me battre. C'était une libération. Je me dépêchai de m'habiller et de manger. Enfin prête j'allais partir mais mon père m'interrompt en disant:

"Tu sais que les cours ont commencer depuis un mois, et vu que tu seras la nouvelle ils vont te poser des questions sur toi. Et en aucun cas tu dois dire ou montrer que tu sais te battre. Tu m'as bien compris?

-Oui papa, répondis je en étant gêner.

-Alors si on te demande de te présenter tu dira quoi?

-Je m'appelle Faith, j'ai 16 ans et on viens de déménager cette semaine. Je suis passionnée d'équitation. J'ai un chat qui est blanc comme les nuages et une jument qui s'appelle Cocaïne."

Il me fit un signe de la tête et me dit qu'il allait me conduire au lycée.

Dans la voiture c'était trop calme. Je commençais à stresser. J'avais peur que ma timidité prennes le dessus, et que je sois seule toute l'année. Ça fait tellement longtemps que je ne suis pas allez à l'école. On était plus très loin du lycée et on voyait déjà des élèves normaux. Il y en avait qui rigoler, d'autre parler. En les voyant j'avais l'impression que jamais je serai comme eux: être heureuse et avoir une vie normale. Arrivée au lycée mon père me souhaita une bonne journée.

J'entrai dans la classe, tout le monde m'observait: j'aurai dus m'en douter. La professeur me demanda de me présenter, et je répondis instantanément: "Je m'appelle Faith, j'ai 16 ans et on viens de déménager cette semaine." Elle me demanda de m'installer à côté d'un garçon brun.

Quand je m'étais assise à ces côtés, il s'était présenté en disant qu'il s'appelait Hunter. Il avait l'air d'être quelqu'un de généreux. Il me racontait qu'auparavant lui aussi était nouveau et que ce n'était pas facile. J'étais d'accord avec lui. Il me souriait, je compris que c'était quelqu'un qui rigoler souvent, qui était gentil. Alors il m'avait proposer de manger avec lui et des amis. J'avais accepter sans réfléchir tellement j'étais heureuse de savoir que ce midi, je ne mangerai pas seule.

À la cantine, je suivis Hunter car j'avais aucun repère. Où il posa son plateau, il y avait déjà deux filles à table. Il me les présentait. Emily, une fille très coquette brune au yeux noisette. C'était la petite amie d'Hunter. Et elle, c'est Paige. Elle est rousse au yeux vert comme l'émeraude avec des petites tâches de rousseur. Je la trouvai magnifique. Au début on avait des conversations sans intérêt pour moi. Mais j'avais l'impression que pour une fois on s'intéresser à moi. Ce qui était devenus très rare depuis le décès de ma maman. Tout aller bien jusqu'au moment où Paige me demanda d'une voix douce qu'elle était mon passe temps et mes loisirs. J'avais dis que c'était l'équitation et j'avais longuement hésiter à évoquer les arts martiaux. Mais si jamais je pouvais avoir des amis, je voulais qu'ils sachent ce que je faisais. Ce que j'étais.

C'était drôle à voir car personne ne m'avait cru. Je continuais alors à insister que: oui j'adore les arts martiaux. Et quand ils avaient compris que c'était réel. Hunter faisait des blagues sur ça à propos de Jachie Chan ou autre. Emily était plutôt choquée, ça ne m'étonnais pas pour une fille de la ville. Alors que Paige, elle, voulait absolument savoir d'où cette passion venait. Je lui expliquais que c'était mon père qui m'a appris à me battre depuis mon enfance. Mais je ne lui ai pas préciser que j'ai eu le droit à une formation spécialiser après le drame familial. Hunter, après qu'il avait finit de faire ses blagues, il était émerveillé. Il me demanda de lui faire une démonstration ou autre. Je refusais systématiquement. Il ne comprenait pas du tout pourquoi. Dans l'incompréhension, Paige et Emily insistèrent avec lui. J'étais gênée et piégée. Je ne pouvais pas leur dire pourquoi, c'était les ordres de mon père. Je ne devais pas désobéir. Il ne le fallait pas. Je ne savais plus du tout quoi faire. Alors j'avais dis que je ferais une démonstration en sport sur le ton de rigolade, tout en espérant qu'ils auraient oublier. J'étais tellement perdue que j'avais tout miser sur l'espoir. L'espoir qu'ils oublient. Mon père me dirait que c'est pathétique, qu'il y a que les personnes misérables et désespérés qui ont de l'espoir. Mais à ce moment, il aurait dis que j'étais comme ça: désespérée et pathétique.

Malheureusement le cours de sport arriva. Il fallait bien qu'il arrive un jour.. J'avais fait semblant de rien, celle qui avait totalement oublier la démonstration qu'elle devait faire. Puis même qu'est ce que j'avais à leur montrer? Je devais tuer quelqu'un ou le mettre K-O. Franchement, je n'avais rien à leur montrer. Paige arriva vers moi et me rappela que je devais leur montrer ce qu'une tigresse comme moi avait dans le ventre. Ça spontanéité m'avais fait beaucoup rire. Je lui répondis que c'était pas possible que j'avais rien à lui montrer à part tuer quelqu'un. Hunter et Emily comprirent de quoi on parlait, ils arrivèrent alors. Paige leur expliqua que je ne voulais pas car je n'avait rien à leur montrer, à part la mort. Hunter, cela devenait une habitude, il rigolait. Il pensait que je bluffais et mentais depuis le début. Je lui répondis que je voulais la mort de personne. Il rigola toujours plus fort. J'étais mal, vraiment mal. Alors, inconscient de ce que je pouvais faire. Il me demanda de le mettre à terre en moins de trente secondes. Je refusai car je voulais pas lui faire de mal. Insistant et sexiste comme il est. Il disait qu'une fille qui passait son temps à mentir ne pouvait pas lui faire de mal. Dans la provocation, je m'exécuta mais qu'il devait pas en pleurer ou autre. Il rigolait toujours. Je lui dis de mettre le chrono. Chose faite.

Je regardai son cou, je le fixai: son rythme cardiaque s'accélérait. En réalité il avait peur, soit de moi ou de se que j'allais faire, mais il avait peur de quelque chose. Je serrai très fortement mes doigts en continuant à regarder son cou. Je frappai vivement son cou. Il s'écroula.

Elles étaient choquées. Ce n'était pas grand chose. Un simple geste rapide mais qui est très efficace car elle peux donner la mort: ce qui n'était pas mon but. Mais ce qui me perturbais c'est Paige. Elle avait l'air d'être choquer de ça. Mais, quelques secondes plus tard, elle avait l'air émerveillé, avec un sourire qui essayer de se cacher sur son visage. Alors qu'à voir Emily qui était traumatisée, s'était ruée sur le corps d'Hunter. Elle en avait les larmes aux yeux et me demandait pourquoi j'avais fais ça alors que c'était logique. Ils avaient insistés : je m'étais exécutée. À cette réponse, on pouvait voir toute la haine qu'elle avait pour moi. L'impression d'avoir perdue l'une des seules amies que j'avais, me fit une boule poignante au ventre. C'était sûr: ils allaient m'ignorer, me détester, me haïr. Je décida alors, de partir loin de ce massacre en disant qu'il allait bientôt reprendre ses esprits. Je partit. J'attendais dans les couloirs pendant que leur cours de sport finissait.

Une fois rentrer dans la salle de classe avant tout le monde, je m'assieds à ma place. Je vis arriver Hunter auprès d'Emily et Paige un peu plus loin, en retrait. Elle marchait lentement, elle était mal. Il s'était sûrement passer quelque chose pendant que j'étais plus là. Elle s'installa alors à mes côtés en me félicitant. Je comprenais plus son comportement; au moins j'ai satisfaite quelqu'un. Pendant la suite du cours, elle me harcela à savoir comment j'ai appris à faire ça, par qui, à quelle âge, si c'est facile à pratiquer ou non, si je connaissais d'autres gestes; si je pouvais lui en apprendre. À ces mots, j'étais perdue à cause de sa question. Paige, vouloir apprendre ça. Non. C'était une blague mais son regard vert, tel un serpent, était si sérieux. Je voulais refuser sur le champ. Mais ces yeux m'ensorcelaient, je savais même pas pourquoi j'avais toujours pas répondu. J'étais là, planter devant elle, devant ces yeux.

Je refusai, elle insistait. Je refusai encore. Elle accepta mon refus en voulant savoir pourquoi. Je répondis bêtement que c'était dangereux et que je voulais pas être responsable si elle lui arrive quelque chose. Car au fond de moi je sais que je pourrais pas accepter qu'elle se blesse. La fin du cours fus longue, trop longue. Et la suite de la journée était interminable, quand elle était finis j'étais heureuse que cette maudite journée se termine.

Quand j'étais chez moi, une boule de neige miaula et s'avança vers moi. C'était Skitty. Je la pris et montai dans ma chambre avec elle. Depuis la fenêtre, on pouvait voir au loin Cocaïne qui broutait de l'herbe doucement. Je déposai alors Skitty dans mon lit pour m'occuper de Cocaïne avant que la nuit tombe. Je la rentrai alors dans son box. Ensuite je lui brossa son poil si soyeux qui est marron et blanc. Une fois fini, je mettai mes mains sur son encolure pour lui faire un câlin. Je l'aime cette jument.

De retour dans ma chambre, Skitty était allongée dans mon lit: elle dormait. Je me coucha sur mon lit avec ce petit chaton à mes côtés. Je faisais rien; je réfléchissais de tout et de rien. Jusqu'au moment où mon cerveau me montra le regard si sinistre de Paige. Je ne la comprends toujours pas. Pour Hunter et Emily, je ne sais comment va se passer demain. Alors que je pensais au pourquoi Paige avait réagi comme ça. La voix de mon père interrompit mes pensées profondes, pour que je puisse manger avec lui. Mais la cuisine de mon père avait rien avoir avec les bons petits plats que ma maman faisait. Tous les soirs elle se faisait une joie de nous faire quelque chose de succulent: c'était toujours le cas. Alors que, maintenant, avec mon père, c'est que des plats préparés qui sont pas très bon. Mais ce qui a le plus changer à table, c'est l'ambiance. Avant le décès de ma maman, les repas duraient des heures car les discussions ne se finissait jamais. Mais ce n'est plus le cas, maintenant. Maintenant, le seul son qu'on entend à table c'est le bruit des fourchettes qui frottent l'assiette, ou bien la mâchoire de mon père en train de manger. Tout à changer depuis qu'elle est plus là. Tout. C'était devenu une habitude tout ça. Et rien ne redeviendra comme avant.

Malheureusement..

Je monta, encore une fois, dans ma chambre toute grise, car j'ai jamais eu vraiment le temps de réfléchir à la décoration. Juste au dessus de mon lit qui était face à moi, c'était ma fenêtre pour mes excursions nocturnes. À ma gauche, il y a avait une porte qui menait à la salle de bain. J'entrai dans cette salle, une large glace reflétait mon visage pâle. Mes joues d'un ton rosé me faisais pensée que j'étais une petite fille sans défense. Mes cheveux châtain clair illuminer le miroir. Les pointes étaient toutes cassées car, pour moi, ce n'est que des cheveux et je n'ai pas que ça à faire pour les entretenir. J'enlevai mon haut. Ensuite je retira une pellicule très fine de fausse peau, que je cachais le bout de ce grand collant sous mon soutien-gorge. Ça à marcher car personne s'en est rendu compte en sport. Quand je retira entièrement ce collant, on pouvait constater des tâches jaune, vert et violet: c'était des hématomes. Je me suis fais ces bleus à cause des entraînements intensif de mon père.

Je devais aller dormir. Mais comme à mon habitude, j'ouvris ma fenêtre, grippa dans l'arbre qui était juste à côté, pour arriver sur le toit de mes voisins -que je n'ai jamais rencontrer- et je courrai sur leur toit. Je sautais de maison en maison. J'arrivais sur ce toit, mon endroit. On y voyait la lune cacher derrière quelques fines branches. Tout étais calme, tout étais noir et blanc. C'était mon endroit préféré: il était remplis de beauté inexplicable. Il arrive que, quand il y a du vent, les branches se caressent entres elles et font un doux son qui me berce. Mais là tout était silencieux et vide comme mon esprit. Je resta coucher devant ce paysage qui me fascine tant. J'aimerai partager un jour ce paysage merveilleux avec quelqu'un..

Mais qui? Mon père? Impossible. Mes amis? J'ai pas assez confiance en eux. Je sais que c'est égoïste de penser ça, mais, pour moi c'est impossible. Je dois le partager avec quelqu'un d'important. Et là je sais ce que dirai ma maman "Et ton futur mari? Tes futurs enfants?" Elle aurait pas tort mais il faudrait déjà qu'ils existent. Pour l'instant j'ai plutôt l'impression d'être seule. Seule au monde. Devant cette lune qui se cache pour que je ne l'aperçoit pas complètement, mais qui me surveille toujours autant. Elle est si loin de moi. Comme ma maman. Une larme m'échappe. Je décida que s'en était assez et que je devais rentrer chez moi, pour dormir. J'irai mieux demain. Je courus. Puis je dois surtout être en forme pour mes amis qui doivent me détester. J'ouvris ma fenêtre et m'écroulai sur mon berceau qui m'attendais.

Tout était sombre. Plus aucun de mes sens étaient réellement en éveil. Je n'avais plus de force. Je commençais à entendre un son incompréhensible. Plus tard, une voix d'homme apparut en chuchotant un peu plus fort. Elle répétait "C'est elle! Tu es différente". Je ne compris pas ce que qu'il voulait dire. Cette voix continuait encore à répéter cette même phrase. Mais c'était différent: le son était de plus en plus fort. Cette phrase résonnait dans ma tête. Il n'y avait que ça, c'était toujours aussi noir. Je voulais savoir qui me parlais. Mais cette voix m'était inconnue. Elle cria "C'est elle! Tu es différente!". Puis. Plus rien. C'était noir. C'était silencieux. J'entendis des bruits de pas s'éloignaient doucement de moi. Je n'osais plus bouger. Par peur qu'il revient. J'ouvris mes yeux brusquement pendant que je me redressa: c'était un rêve. Ce n'étais qu'un simple rêve. Ce n'était pas réel.

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