Chapitre 12.

Je me suis jamais senti aussi faible. Le simple fait d'entendre et d'ouvrir les yeux devenait une épreuve insurmontable. Mes muscles ne m'obéissaient plus du tout, alors que dans ma tête, c'était un terrible combat contre moi-même. J'étais comme morte. Je n'avais plus aucun contrôle sur mon corps. Cette sensation était nouvelle, mais je la haïssais déjà.

Enfin, au bout de quelques secondes, ou peut-être bien des minutes voire des heures, un léger changement avait eu lieu. Perpétuellement, un léger bruit de roue rouillé survient jusqu'à mes oreillers. Peu à peu, une lumière blanche défilait devant mes paupières fermaient. Puis, la douleur.

Mon rythme cardiaque s'accélérait. Mon cou commençait à me brûler à petit feu. Alors que, dans ma tête je me débattais, dans la réalité j'étais paralysée. Puis, une subite gêne dans le creux de mon bras. Quelque chose entrait dans mon corps. C'était froid et chaud à la fois. Je sentais le liquide parcourir mes bras, mes épaules, mes jambes. Je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait, je haletais. Je n'arrivais plus à garder mon esprit éveiller. Comme une impression qu'il partit dans un sommeil incontrôlable.

J'étais debout dans un vide obscur. Je marchais tout en observant cet environnement irréel. Tout à coup, une fine lumière blanche scintillait. Je courus. La lumière commençait à m'éblouir quand tout devenait d'un blanc pur et parfait. Je continuais de cherchais dans les alentours.

"Tu es sa fille, disait une voix masculine qui ne m'étais pas si inconnu que ça.

-Qui est là ? ! "

Aucune réponse. Cette voix venait de nulle part. Je courais maintenant dans tous les sens, comme si ma vie en dépendait. Cette voix..

"C'est bien toi. Tu as son sang."

Oui. J'ai déjà entendu cette voix. La voix de mes rêves. Pourquoi c'est toujours cette voix, avec toutes ces choses incompréhensible. Puis, cette blancheur parfaite est casser par une tache noir. Je m'approchais hésitante. Cela ressembler plutôt à une carrure. Mon cœur battait si fort quand j'étais face à son dos. Cet homme au cheveux noir ténébreux chuchotait:

"Tu es sa fille.."

J'avais de plus en plus du mal à respirer. Il tourna légèrement sa tête, avant de se retrouver face à moi. Ces yeux marron me contempler. Il avait une fine bouche et deux grains de beauté sur sa joue droite. Il me fixa encore droit dans les yeux avant d'enchaîner:

"Et je dois te protéger.."

J'ouvrais ma bouche, mais aucun mots sortaient. Je n'arrivais plus à penser. Il s'approchait de moi en penchant légèrement sa tête vers la droite. Je n'osais plus bouger, il m'intimider. Il approchait sa tête vers moi. Il m'embrassait tendrement le front puis il chuchotait dans mon oreille:

"Et ça.. Quoi qu'il arrive."

Il embrassait ma joue innocente, avant de me regarder une dernière fois. Il m'effleurait, alors je tournais ma tête pour voir qu'en réalité il s'éloigner. J'essayais de l'arrêter:

"Attends!"

Je courais et pourtant, quoi qu'il arrive, il s'éloignait toujours autant. Jusqu'au moment où, sa sombre carrure s'était fait avaler par ce blanc parfait. Je me retrouver seule. Encore une fois.

J'avais mal aux yeux mais j'arrivais à les ouvrir légèrement. J'essayais de regarder autour de moi mais il y avait personne. Puis, mon regard s'arrêtait sur un bouquet de rose rouge et d'une seule rose blanche. Il y avait un mot qui les accompagner. Je tendais la main pour essayer de l'attraper mais j'avais mal à cause d'une perfusion à mon bras. Je prenais sur moi et attrapa ce papier. Son odeur. C'était celle de Paige. "J'espère que tu te rétablira vite. Je tiens à toi, Faith." C'était ce qu'il était écris. Je tentais de le remettre à côté des fleurs, mais il tomba.

Des pas s'approchaient, pour ramasser le mot afin de le remettre à côtés des fleurs. En chuchotant, je remerciais sans même regarder qui étais celui qui avait ramassé ce bout de papier. Je levais légèrement la tête et regardais la silhouette sombre tel un démon. Mais tout étais flou. J'avais beau essayer de me concentrer je n'y voyais rien. La seule chose que je peux essayer de deviner c'est que c'était peut-être un homme. Un autre homme vêtu de blanc, qui était semblable à un ange s'approchait. Sa voix m'était inconnue:

"Sa guérison pourrait être totalement aboutie. Mais, il semblerait qu'il pourrait avoir quelques difficultés. En effet, l'anémie ronge ces globules rouges et en cas de transfusion, normalement, son taux de température est censé s'accroître. Mais ce n'est pas le cas. Sa température stagne et chaque transfusion est inutile. Elle est devenue une chose que nous devons approvisionner en continue.

-Vous êtes en train d'insinuer qu'il n'y a vraiment rien à faire?

-En autre. Nous pensions que son état était convaincant, mais ce n'est pas le cas. Nous avons jamais rencontré de cas similaire. Si vous voulez que je sois franc, je vous conseilles de prévenir son entourage d'un potentiel décès imminent."

J'avais bien raison, ça pouvait me guérir comme tuer. C'était ce qui m'était destinée: la mort, assis sur son trône, n'attendais plus que je sois à ces pieds. Sauf que la mort n'a pas l'air de comprendre que personne ne peut me vaincre, ne serait-ce de tenter de me surpasser. Peu ont échoués. Alors personne ne réussiras. Personne. Et la mort en fait partie.

Puis, l'homme s'approchait violemment de l'ange pour attraper son visage:

"Je pense que tu devrais partir et nous laisser seul, non?

-Non. Nous devons la surveiller constamment en cas d'évolution."

Pourtant, à ces mots on pouvait s'attendre à ce qu'il reste. Mais, il quitta la pièce, comme si son corps était contraint. Cette sombre carrure se trouvait face à moi. Je ne bougeai pas et n'osai plus respirer. Je savais parfaitement que je serai incapable de répliquer en cas de complication. Je crûs voir ces lèvres bougeaient:

-Je vois que tu ne sais toujours pas malaxer ton âme pour guérir, il attendait que je réponde puis continua, ça fait pas longtemps que tu es une vamgaciène n'est-ce pas?"

Vamgaciène? Encore ce mot sans signification. Je suis sûre même le plus gros dictionnaire du monde ne connaît pas ce terme. Puis, l'inconnu poursuivit:

"En réalité, tu n'as pas besoin de répondre. Ton tatouage te trahit, il souleva sa manche mais je n'arrivai qu'à percevoir une tâche, tout comme le mien. Nous sommes des proies faciles mais j'imagine que je ne t'apprends rien. Je pourrai te guérir en un rien de temps pour la survie de notre espèce. Mais, c'est donnant-donnant. Alors n'oublie pas que tu auras une dette envers moi."

Il posa sa main au niveau de mon cœur, et il fermait peut-être les yeux. Une lumière bleu azur sortait de mon tatouage et traversait sa main. Quand je levai les yeux, je crûs percevoir son tatouage qui, lui aussi, étinceler. J'avais l'impression que l'air commençait à manquer dans la pièce. Un courant tranchait ma trachée avant d'atteindre ma mâchoire. Un fluide verdâtre s'évadait. Mes muscles s'enflammait avant de se mettre à convulser. L'homme posa sa main terriblement froide sur mon front. Puis, il partit. Pendant ce temps, j'essayais de contrôler mes muscles et de me retenir de cracher ce liquide écœurant. Mais il revient accompagner de quelque chose de rouge. Il prit de l'élan: c'était un extincteur. Il frappa.

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