Ce n'est pas la première fois que Valentino et Tracy se rencontrent.

En fait, cela est arrivé une fois. Avant même que Tracy ne commence à travailler comme merc.

Elle était là, au beau milieu de la nuit, sa capuche de son sweatshirt sur sa tête, les mains dans les poches, observant le ciel rouge de Pentagramme city.

Elle venait d'arriver et se posait trop de questions sur le fonctionnement du monde dans lequel elle a atterrit.

Et le tout dans ce même parc.

Au même moment, Valentino avait du mal à dormir, même après avoir baisé Vox toute la nuit.

Pourtant, il était fatigué, et seul l'air calme de la nuit pouvait l'aider.

Seulement, voilà.

Dans la pénombre, il a remarqué une silhouette. Cette silhouette l'a remarqué et l'a immédiatement attaqué.

Valentino était presque sans défense, si il n'avait pas d'armes sur lui.

Au moment où son mystérieux agresseurs était sur lui et pointait son arme sur lui, il avait pointé son arme sur son agresseur.

Evidement, son agresseur est également armé.

Mais il ne s'attendait pas à ce que ce soit une araignée qui pointe 5 armes à feu sur sa tête, et l'une visant sa bite.

5 contre 1, Valentino baisse son arme.

Malgré tout, grâce à sa vision nocturne, il ne voit pas que l'oeil brillant de son agresseur. Il voit également une frange.

Son agresseur s'est rendu compte de sa vision nocturne avant de l'assommer avec le manche de l'une de ses armes.

Il s'est réveillé, le lendemain, devant le studio, avec un mal de tête et un rhume.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

C'était un soir, dans une de ses boîtes.

Il était là, buvant un verre au bar, cherchant une cible.

Et puis, il a remarqué cette magnifique créature. Petite et simple, certes. Mais il peut déjà la voir avec un robe très courte, un maquillage digne d'une pute et du sperme sur la poitrine, suppliant pour plus.

Son instinct animal s'est réveillé.

Cette pauvre fille, sûrement à la rue, en vue de son sweatshirt gris et son pantalon vert couverts de poussières, déchirés et...avec quelques taches de sang ?...semblait presque le supplier pour tomber dans son cercle vicieux.

Par contre...est-ce normal qu'elle ne le remarque toujours pas ?

Elle l'a à peine fixé du regard pendant 2 secondes grand max. Comme si il était quelqu'un de lambda.

Valentino sait que la technique du "je vais la laisser venir en premier" ne marchera pas. Il a sûrement affaire à quelqu'un qui a soit un manque de confiance en soit, soit un grand "t'es sexy, je m'en balec". Il a sûrement affaire à la deuxième option.

Valentino décide donc de s'asseoir juste à côté d'elle, espérant qu'elle le remarque. Et pour une raison quelconque, elle fait comme si il était invisible.

"Bonsoir~..." Il salua de sa voix sensuelle.

La jeune damnée l'ignore toujours.

"Est-ce que tes parents ton toujours appris à répondre quand on te parle ?" Il lui demande.

La jeune damnée la fixe enfin, le regardant de la tête aux pieds d'un air blasé, et peut-être un peu dégoûté.

"Tu es pansexuel, non ?" Elle demande.

"Oh~...je vois que nous avons une experte. Laisse moi deviner. Bisexuelle ?"

"Nah. Je lis juste le mouvement corporel et tu me dis tout, c'est tout." Elle dit, regardant de nouveau la piste de dance.

"Je crois que nous allons nous entendre. Je te paye un verre ?" Il lui demande.

"Non merci. Ta technique de drague est foireuse est cliché. Combien de gars m'ont posé cette question ? 7. Je dirais même pas que tu es le 8 ème puisque tu t'habille comme une salope. D'ailleurs t'es un pimp ou une prostituée ?" Elle enchaîne, brisant la fine estime de soit du papillon de nuit.

D'accord...il porte actuellement un top sans épaules qui va jusqu'à ces cuisses, et donc, donne une vue sensuelle sur ses filets et ses bottes, en dessous de son manteau habituel qu'il a ouvert...et ses lunettes en forme de cœurs...au secours...

"Je pense que j'ai affaire à une dure de la tête. Néanmoins, es-tu intéressée à devenir une star ? Je vois parfaitement que tu es nouvelle. Je pourrais te donner de nouveau vêtements et un toit où tu pourra manger à ta guise." Il propose, sa voix de serpent tombant dans les oreilles d'une sourde.

Il attend une réaction de la part de la nouvelle damnée et se rend compte qu'elle ne l'a pas écouté. Sûrement à cause de la forte musique.

Il allait dire quelque chose jusqu'à ce qu'elle se lève subitement, marchant comme un prédateur.

Sa démarche presque féline donna un mauvais pressentiment à Valentino et se rendit compte qu'il a peut-être affaire à un assassin.

Il ne veut surtout pas de problèmes, mais est très curieux de savoir de quoi elle est capable avant de continuer.

Alors il se mit à suivre le plus discrètement que possible la nouvelle arrivée, jusqu'à l'arrière du club.

Plus ils allèrent plus profondément dans une zone moins occupée par les damnés, plus il se rendit compte des tâches de sangs sur les murs et sur le sol.

Quelqu'un a saigné. Quelqu'un saigne actuellement. Et ce n'est sûrement pas le sang de la nouvelle.

Il sentis son cœur battre mille à l'heure, excité de connaître le fin mot de l'histoire.

Et plus il se rapprocha de la sortie, plus il entendit des coups de feu, du sang qui gicle et des cris. Et sûrement pas des cris de damnée en danger.

Lorsqu'il ouvrit la porte, le spectacle sous ses yeux l'hebahit.

Elle était là, avec seulement un couteau et un pistolet, en train d'égorger ses ennemis.

Et tout le sang sur elle n'est sûrement pas d'elle.

Elle a sûrement tué quelqu'un de très près ou s'est servie d'un corps comme bouclier.

Alors qu'elle tua un de ses adversaires dans son dos, plantant un couteau dans sa tête, les jambes et sa paire de bras autour de son torse et de ses hanches, le démon tomba alors qu'elle descendant docilement de lui.

Elle est fatiguée.

Elle essuie le sang sur sa bouche et lève les yeux vers le pimp.

"Et bien et bien...je comprend, maintenant, pourquoi un tel regard. Tu n'as clairement pas besoin de mon aide. En fait, tu es payée pour tuer, pas vrai ?"

Elle est essoufflé. Elle prend de grande respiration et se redresse, gonfle sa poitrine et expire.

"Ça ne servirais à rien de te le cacher. Oui. Je suis payée pour tuer." Elle avoua franchement.

Sa posture ne cache pas non plus le fait qu'elle est blessée à la jambe droite.

"La nuit n'est pas sure pour une frêle damnée comme toi." Il dit.

"Je sais me défendre." Elle lui répondit.

Valentino regarde un peu autour de lui. Et remarque un tout petit détail. Voir 3.

Une frange avec un œil rouge à la pupille blanche visible.

Check.

6 bras.

Check.

Et une arme a feu très familière avec le symbole d'une araignée et sa toile.

Check.

La damnée devant lui est celle de l'autre soir.

"Oh putain de merde...encore toi ?"

"C'est maintenant que tu comprend ?"

Valentino sait que cette fille est étrange.

Elle n'a clairement rien de désespérée.

Et il saurait si elle a toujours été morte.

Elle est récente, il le sait.

Et pourtant, rien qu'avec ce regard, il sait qu'elle a toute les chances, ici et maintenant de le tuer, si elle le désirait, blessée ou non, overlord ou non.

"Tu ferais mieux de partir avant que je n'appelle les gardes."

"Comme c'est lache de ta part, pour un overlord. C'est dommage." Elle dit, boitant vers ses armes et les récupérant avant de partir en boitant.

"Si tu veux rejoindre ma petite entreprise, tu peux toujours venir."

"Va te faire foutre !" Elle lui dit, lui faisant un doigt d'honneur sans se retourner.

_______________________________

C'était sensé être un tout nouveau jour d'entraînement.

A quel moment cette journée d'entraînement a viré en journée shopping ?!

Un peu plus tôt...

"S'il te plait, prof !!"

"Hugh...non."

Valentino et Angel s'entraînent depuis plusieurs jours avec Tracy. Et franchement, ça leur manque terriblement de faire du shopping.

Alors ils étaient là, à genoux, suppliant pour un jour de repos.

"S'il te plait, Cye..." Angel gémit.

"Combien de fois je dois le répéter ? Non ! Nous n'avons pas beaucoup de temps avant que notre mystérieux ennemi ne face son apparition avec je ne sais quel armée !!" Tracy gronda.

"Mais...on s'entraîne depuis plusieurs semaines ! On devrait être capable de nous défendre au corps à corps facilement !!" Valentino conteste.

"Vous vous surestimez. Vous savez vous défendre, on est d'accord. Mais nous devons encore voir quelles seront vos positions en combat réel. Il faut absolument en discuter et mettre en pratique."

"Mais...mais...mais..." Ils gemirent, de petites larmes dans les yeux.

"Je me demande si vous aviez oublié que je suis insensible aux larmes de crocodile ?" Tracy leur rappela.

Ils décidèrent donc de changer de tactique et décident de s'accrocher à chacun une des jambes de Tracy, la regardant avec des yeux mignons.

"S'il te plait..." Ils essayèrent encore.

"Bien essayé mais ça ne marche pas."

"Et si je t'offre un bateau ?" Valentino demande.

"Même pas en rêve." Elle lui répondit.

"S'il-te-plait ! Juste pour aujourd'hui ??"

"Non."

"Et si je laisse 30 personnes me baiser ?" Valentino re essaye.

"Très tentant, mais non."

"Et si fais tout ce que tu veux pendant 3 jours ?"

"Déjà en ma possession."

"Il n'y a vraiment rien qui puisse te faire changer d'avis ?" Angel demande.

"Pas vraiment, non."

"Mais tu sais...faire du shopping pourrait nous motiver à travailler encore plus dur."

Et c'est avec cette argument que Tracy accepte de faire du shopping avec les garçons.

Alors les voilà, au centre commercial, faisant du lèche vitrine.

Les garçons bavent face au vêtements les plus coûteux du marché.

Alors qu'ils contemplaient chaque vêtements, Tracy aperçu l'une des ombres d'Alastor.

Elle trouvait cela étrange que son oncle lui envoie une ombre.

"Val, Angel...je crois que j'ai un mauvais pressentiment..." Tracy les appels.

"Allez, Tracy. Qu'est-ce qui peut mal se pas-" Angel demande, mais perdit sa voix quand il remarque l'ombre d'Alastor.

Effectivement, le fait de voir l'une des ombres au service d'Alastor est de mauvaise augure, et ils le savent.

Ayant un mauvais présage, les garçons durent renoncer à leur journée de congé et se mirent à suivre Tracy à travers le centre commercial de Pentagramme city.

Durant leur course, un vaisseau volant familier vole au dessus de leur tête.

Ils eurent tout les trois un mauvais pressentiment alors que le vaisseau passait au dessus de leur tête.

"Hé hé hé ! Chers habitants de Pentagramme City, moi, le grand Sir Pentious va maintenant détruire le centre commercial de Pentagramme city !" Sir Pentious dit, sûr de lui.

Tout à coup, des bombes sont lâchés sur le centre commercial et notre trio du esquiver les débris et s'éloigner des bombes afin d'assurer leur survie.

Alors que le bâtiment à présent fragilisé s'effondre, Valentino attrape Angel et Tracy et les protègent alors qu'une boule de fumée rouge tourne autour d'eux dans une maigre tentative de les protéger.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Elle était là, encore une fois, dans son bar. Cette fois, il a décidé de l'observer de loin.

Il remarque qu'elle n'a d'yeux que pour Angel, après tout, qui ne l'aurait pas ?

...c'est ce qu'il se serait demander si elle avait un regard lubrique et un sourire pervers sur les lèvres.

En fait...les yeux de Tracy ne montrait aucune méchanceté. Plutôt un regard...compatissant...ouais...de la compassion pour lui.

Et elle est encore une fois venue avec ces mêmes vêtements dégoûtants. Mais cette fois, avec un peu plus de sang.

Et elle a un patch sur la joue...ainsi que de la poussière partout sur son corps.

Elle s'est sûrement battue.

Elle s'est tout à coup levée et est allée au toilettes.

Curieux, Valentino y a envoyé une de ses putes l'espionner et elle découvrit très rapidement que Tracy est blessée, couverte de bleus et de bandage sous son débardeur, cachés par son sweatshirt.

Elle est allée aux toilettes pour les changer.

Alors qu'elle est allée aux toilettes pour observer Tracy, elle s'est soudainement retournée vers elle et a pointé son arme vers elle.

La pute a crut que Tracy visait elle, mais lorsqu'elle tira, la balle atterrit dans la tête d'un damné derrière elle.

Un autre entra dans les toilettes des femmes, poussant son camarade mort.

"Putain...je pensais qu'elle serait assez faible, mais elle est plus forte que ce que je crois." Il se plaignit.

"S-s'il vous plaît...ne me faite pas de mal..." Elle gémit de peur, pensant que les damnés sont venus pour elle.

"Nous ne sommes pas venus pour toi, sale pute ! Nous sommes venus ici pour la salope avec son flingue !" Il grogna.

"Q-quoi ? M-mais...pourquoi ?"

"Tu n'as toujours pas pigé ? Ils s'en prennent à moi car je suis blessée et affaiblie. Toi, tu as une immunité pour être la salope de Valentino." Tracy lui fit remarquer.

"Voilà une gueule plutôt intelligente. Voyons si elle est aussi bonne pour sucer que pour parler." Un autre damné entra, se léchant les lèvres.

Tracy n'a presque plus de balles, mais fut malgré tout reste dangereuse. Alors que les damnés entrait dans les toilettes, la salope en a profité pour aller dire à son maître ce qu'il se passe.

Au début, Valentino en avait rien à foutre. Mais quand il apprit que Tracy lui a sauvé la vie, il se dit qu'il pourrait s'en servir comme faveur.

Il accepta, se dirigeant par la suite dans les toilettes des femmes, seulement pour trouver une Tracy haletante, couverte de sang.

Elle tenait fermement son couteau, fixant le cadavre de son agresseur.

On dirait que la seule chose qu'il peut faire, c'est lui donner un toit où dormir, ce soir...

_________________________________

Plus tard, Valentino se réveille avec une migraine à la tête.

Il se souvient juste avoir tenté de protéger Angel et Tracy, puis, plus rien.

Malgré le fait que sa tête tourne, il observe autour de lui.

Il n'est pas au studio, ça c'est sur.

Et même l'hôtel de Charlie n'est pas si délabré comme ça.

Et Tracy a de meilleurs goût que ça.

Il sait juste qu'il est dans une pièce.

Il s'asseoit doucement mais ne trouve pas Tracy ou Angel. Juste une pièce vide.

Valentino sentis également que son corps est endolori. Il remarque des bandages sur ses bras et sur son torse.

Il ne sait pas vraiment comment il a put se blesser, mais une chose est sûre, il doit trouver Angel et Tracy au cas où ils sont en territoire ennemis.

"Je vois que tu es enfin réveillé, fils." Une voix masculine dit.

Valentino tourne sa tête vers la porte, croisant le regard d'un damné ayant la forme d'un regard.

Puis, il sentis une résonance familiale avec lui.

Ses yeux s'ecarquillent de choc et de surprise face au damné en face de lui.

"Papa...?"

_________________________________

Angel a peur. Mais vraiment, très très peur.

Son père est là, face à lui, le regardant avec un visage qui lui dit "je te juge. Et je déciderais si tu vivra ou non".

Alors que son père bougeait sa main, Angel crut qu'il allait le frapper. Mais pendant plusieurs secondes, il ne sentis rien.

Il ouvrit les yeux et vit que son père lui tendait une gélule.

"Avale." Il ordonne.

Angel tremble tellement il a peur, mais obéit.

Angel avale la gélule alors que son père venait à côté de lui avant de le prendre par le bras et de le soulever.

"Heu...papa...? Qu'est-ce que tu fais ?" Il demande incertain.

Henroin ne lui répond pas et l'emmène tout droit vers une autre salle.

Après un moment, Henroin finit par conduire Angel dans une sorte de salon où il y trouve la forme familière de Tracy, vivante. Une jambe dans un plâtre, mais vivante.

Après quelques instant à attendre, Valentino, Angel et Tracy se retrouve tout les trois assis dans le même canapé.

"Tu ne pense pas que tu nous dois des explications, le vieux ?" Valentino demande à son père.

Le renard regarde son fils un instant, fumant sa cigarette avant de l'écraser contre le meuble le plus proche.

"J'etais au centre commercial quand Sir Pentious nous a tous attaqués. Alors que vous étiez en train de courir tout les trois vers la sortie, j'ai sentis la résonance familiale entre toi et moi. Tu étais tellement occupé avec Tracy et Angel que tu ne t'en es même pas préoccupé. Et pire encore, nous vous avons trouvé ensevelit sous les débris." Il explique.

"Cela n'explique en rien pourquoi tu as décidé de prendre ton rôle de putain de daron après toute ces années." Valentino fit remarquer.

""Prendre son rôle de daron" ? Est-ce qu'il veut dire que son père l'abandonné ?" Tracy se demanda.

Angel n'est pas idiot. Bien que confus, il comprend en quelque sorte que Valentino n'a pas eut un père aussi tendre que le sien.

"Je ne fais que ce que nous ferions tous ici en enfer. Je me sers de vous." Le renard répondit.

"Bien essayé. Mais je pense que vous nous prenez tous pour des ânes. Vous le faites parce que vous regrettez amèrement quelque chose que vous avez fait il y a des centaines d'années." Tracy prit la parole.

"J'avais oublié ce détail...l'attaque surprise. Et dis moi. Qu'est-ce qui te fais dire ça, gamine ?" Il demande.

"Les bouteilles d'alcools. J'ai remarqué qu'il y en a partout au travers de...enfin, en chemin. Et entre vous et Henroin, vous êtes celui qui pu le plus l'alcool. Et souvent, l'alcool est utilisé comme facteur pour oublier quelque chose ou plonger ses peines temporairement." Elle explique, croisant ses bras et posant un de ses pieds sur son genoux en angle droit.

Le renard fixe attentivement la jeune damnée, la jugeant avec un regard calme et mesuré avant de se mettre à rire.

"Quelle petite futée ! Tu n'es pas une génie pour rien, Tracy Bells !"

"Pouvons nous juste arrêter de tourner autour du pot ? Que faisons nous ici ?" Angel coupa court à la discussion.

"On y vient. Nous allons tout vous expliquer pendant que nos éclaireurs arrivent par ici avec vos amis. Ils devraient êtres en train de tout leur expliquer à l'heure qu'il est." Henroin informa.

"Exact. Regardez ceci." Le renard se déplace et jeta des photos sur la table basse.

Les photos ont été prisent partout à Pentagramme City, ne montrant que des ruines...même l'hôtel, le studio et Vox Media ont été détruits.

"Putain ! Merde ! Fais chier !! Avez vous une idée de combien tout cela va me coûter ?!" Valentino éclata, voyant l'état de son studio.

"On a échappé à la double mort et c'est comme ça que tu réagis ?!" Tracy lui demande tout en lui donnant un coup de poing entre les jambes, cognant ses boules de plein fouet.

Valentino se plia de douleurs, se concentrant plus sur la douleurs de ses boules que sur la destruction de son studio.

"Vous pouvez continuer." Angel déclara.

"Bien...Herm...nous nous trouvons actuellement dans un bunker abandonné. Vous y êtes en sécurité. Pour le moment. Sir Pentious a, pour une raison quelconque, pu obtenir des améliorations futuristes. Il n'est pas un génie, ce qui est étonnant, car seuls des génies peuvent en avoir l'accès." Le père de Valentino explique.

"Dans ce cas là, une explication logique s'impose. Quelqu'un a sûrement fait un accord avec Sir Pentious, et cet accord inclut un échange, les matériaux futuri6y compris. Sir Pentious n'a put que faire un accord avec un génie." Tracy devina.

"Exact ! Whoa, Henroin, je ne savais pas que la petite amie de ton fils était si futée ! Les génies sont si intelligents que ça ?!" Le renard demande, clairement excités.

"De un, ce n'est pas sa petite amie. Et ne le sera probablement jamais puisque mon fils est gay. De deux, je n'en sais rien car c'est une perte de temps." Henroin répondit, pas intéressé par la question.

"Ah...ok...bref. On ne sait pas qui il est, mais ce qui est sûr, c'est que nous avons besoin d'un plan."

"Laissez moi deviner...c'est encore Tracy qui s'y colle ?" Angel demande, pas surpris.

"Et bien...oui."

"Donc si j'ai bien compris, monsieur...?"

"Alphonse."

"Monsieur Alphonse. Je suppose que vous savez que je ne rend pas de services gratuitement." Tracy fit remarquer.

"Mais je ne vous embauche pas. Je vous demande de l'aide." Alphonse lui répondit.

"Monsieurs. Pardonnez moi mais...nous sommes de purs inconnus."

"Mais l'overlord que vous connaissez sous le nom de Valentino est mon fils." Il fit remarquer.

"Que tu as vendu et abandonné avec des sales bâtards pédophiles et dépravés. On se voyait très rarement. Tu ne sais rien de moi, à part tout ce que tu sais actuellement. En fait, je suis sûr que si je te demandais qui est la personne que je déteste le plus au monde, tu ne saurais même pas y répondre, peux-tu ?" Valentino demanda, expliquant clairement son point de vu.

"Ah...heu...non...je ne saurais pas quoi y répondre."

"Alors nous sommes d'accord. Je ne te connais pas et tu ne me connais pas." Valentino dit, ayant le dernier mot.

Un silence inconfortable s'installa dans la pièce, Alphonse se sentant clairement coupable, et Tracy le voit clairement.

"Val, tu devrais peut-être donner une chance à ton paternel pour nous convaincre de l'aider." Tracy lui dit.

"Elle a raison, fils. Vous aurez peut-être besoin de notre aide à tous." Alphonse affirma.

Valentino pesa le pour et le contre.

Il ne connait ni les capacités de son père, ni les capacités du père d'Angel. Mais jusqu'à, ils ont été plutôt utiles.

Par contre, ce qu'il a le plus remarqué dans toute cette histoire, c'est le regard méfiant de Tracy envers les deux damnés.

Pourtant, il peut voir dans son regard que Tracy a des plans pour eux. Elle pense tellement vite que plusieurs idée se forment dans sa tête.

Tout à coup, la porte s'ouvre, suivit de plusieurs pas après.

Et une très mauvais surprise arriva.

"Melton ?! Ashley ?!" Tracy demanda, surprise, de l'électricité crépitant autour de ses mains, chauffant à de hautes températures.

"Du calme, Tracy ! Ils sont de notre côté !" Alphonse tenta de raisonner.

"Melton a faillit me violer et Ashley a voulut me buter !" Elle lui répondit.

"Ecoute ! Je sais que tu ne les aimes pas, mais ils ont des infos et peuvent nous servir de guides." Alphonse raisonna.

"Ah ouais ? Comment ?!" Elle demande avec du poison dans la bouche. "Ils peuvent à peine tenir debout sans armée ! Ils tomberont comme des insectes !"

"Sache que ces "insectes" ont du tromper plusieurs damnés pour amener vos chers amis ici." Ashley grogna, sentant que sa fille se moque d'elle.

"Pas comme si on...attendez...quoi ?!" Tracy demanda, avant que Charlie, Vox portant Vark sur son dos, Velvet, Husk tenant Fat Nugget et Mesky, Niffty, Alastor, Vaggie et Cherri n'entre avant de se jeter sur leur amis respectifs.

"Bordel ! Vox ! Dis à ton putain de requin de me laisser tranquille ! Velvet ! Calme toi !!" Valentino cria, se débattant contre les deux colosse des câlins...

Pendant ce temps là, Angel et Tracy étaient littéralement étouffés par leur amis, Mesky et Fat Nuggets tenus par leur propriétaire respectifs.

"Désolé d'interrompre ses retrouvailles émouvantes, mais le temps presse. Nous devons impérativement trouver un plan." Ashley leur rappela.

Tracy grogna lorsque sa mère ouvrit sa grande bouche juste pour jouer les petits chefs.

"Ta mère a raison, Tracy." Charlie lui dit, sa main sur son épaule. "Nous devons prendre des forces tout en échafaudant un plan. Et nous aurons besoin de toute l'aide possible."

Charlie marque un point. Il semblerait que le nouvel adversaire de nos héros semble plus intelligent que les autres.

"1, cette vieille peau n'a jamais été ma mère, pas une seule fois dans sa vie. Et de 2, je doute que son intention soit maternel."

"Tu as raison, ma chère. Je ne te sauve la vie que parce que je sais que tu as besoin de moi pour te débarrasser de lui. Et que j'ai besoin de toi pour me débarrasser de lui."

"Attend...tu le connais ? Tu sais qui est derrière tout ça ?" Tracy demanda, sentant que sa mère sait quelque chose.

"Evidement. Sinon je ne serais pas là à ramper à tes pieds pour demander ton aide." Ashley lui répondit, fumant une cigarette.

Tracy réfléchit à ses options, essayant d'assembler tout les éléments dont elle aura besoin.

"Est-ce que quelqu'un a prit ma mallette ?" Tracy demande a ses amis.

"Oui oui ! Je l'ai ! Comme vous l'aviez indiqué, mademoiselle Tracy !" Niffty dit, soulevant la mallette de Tracy.

Tracy prend sa mallette, dit rapidement "merci" et l'ouvre, dévoilant une tablette avec un stillet magnétique qui s'attache à l'arrière de la tablette.

Tracy l'allume et se connecte à internet grâce à Vox.

Avec cette tablette, Tracy arrive à pirater plusieurs appareils comme des caméras ou des téléphones, lui permettant de savoir ce qu'il se passe en ville.

Clairement, quelque chose ne vas pas. Alphonse a raison, Sir Pentious a bel et bien un équipement qui ne devrait même pas être en sa possession.

"Je ne comprend pas...c'est quoi cette histoire de technologie ?" Cherri demande.

"Il y a longtemps, quand j'ai rencontré le fondateur des génies, on a conclut un marché. Il voulait du matériel, je voulais son intelligence. Et il était mon petit-ami avant Val." Vox expliqua.

"Maintenant que j'y pense, Vox a été en couple avec 2 génies dans son après vie !" Velvet fit remarquer.

"2 génies et une pute." Tracy ajouta.

"Hey ! Qui te traite de pute, sale petite petocharde ?!" Valentino insulta, se sentant visé.

"Toi. Et je suis sûre que ton trou du cul est assez détendue pour qu'un buffle te baisse profondément." Tracy continua.

"Pourquoi espèce de sale..." Valentino murmura, sentant sa colère monter. Un regard désapprobateur de son père le fit se calmer et d'avoir honte de lui avant de se retirer ailleurs.

"Tracy...n'as tu pas été un peu dure avec lui ?" Charlie demande.

Tracy ne dit rien pendant un moment, tapant quelque chose sur sa tablette, Vox se tenant tranquillement assis.

"Il ne supportait pas la présence ou le regard de son père. Je n'ai fait que lui rendre service indirectement." Tracy lui répondit après un moment de silence.

"Mais-"

"Tu as raison, Charlie. Je lui ais fait du mal. J'irais m'excuser plus tard, promis." Elle ajouta, coupant Charlie de ce qu'elle allait dire.

Plus personne ne dit plus rien alors que Tracy continuait à taper des choses sur sa tablette, ce qui énervait le plus Vaggie.

"Non mais tu t'es écoutée ? D'accord, il est un salaud et mérite une bonne leçon ! Mais de là à l'insulter...Tracy, ce n'est pas toi !"

"On est en enfer, Vaggie. Ici, soit tu t'impose, soit ils s'imposent. De plus, je ne suis pas douée avec les sentiments. Je dis ce que je pense, point. Si tu as un problème avec ça, dis le. Ne perds pas ton temps à me faire la morale." Tracy dit, ne détournant pas du regard sa tablette.

Vaggie inspire profondément, la colère bouillonnante en elle.

"Très bien. Pour quelqu'un du rang de génie, je trouve que tu es une tarée complètement sans cœur ! Tu es tellement froide ! Je ne sais même pas pourquoi tu aide même Angel ou que tu as décidé de nous rejoindre ! Tu ne dis rien ! Ton oncle nous a à peine raconté une histoire sur toi et c'est tout ! On ne sait que dalle de toi ! Quels sont tes objectifs, d'ailleurs ?!" Elle lui lança toute ses questions à la figure, une partie d'elle espérant la blesser.

Tracy ne la regarde toujours pas et la laisse reprendre son souffle, réfléchissant.

"Vaggie, être un génie ne veut pas dire tout savoir. Nous avons juste une manière différente de penser. Je suis une génie équilibrée, ce qui veut dire que mes compétences en combat sont limites mais couverts par mon intelligence. Par contre." Ces mots semblent attirer l'attention de tout le monde dans la salle.

"Nous restons avant tout des individus dotés d'une conscience. Et souvent, nous ne changeons pas. En d'autre terme, "génie" est un titre. Et moi, je ne suis pas douée avec les émotions car même si j'ai 30 ans d'existence, j'ai encore du mal à m'y faire."

Vaggie fixe Tracy un moment, ne comprenant rien à son charabia. "Mais qu'est-ce que tu raconte ?!"

"Tu ne comprend pas ? Bien, laisse moi reformuler. Pour quel raison pense tu que je suis insensible, ou du moins, que j'en ai l'air ?" Tracy demande à Vaggie.

Vaggie regarde avec surprise Tracy, se posant la question. Pourquoi ? Pourquoi Tracy se montrerait elle insensible ? Elle ne l'est pas ?

Alors que Vaggie fixait Tracy, elle se rendit compte que Tracy la fixe. Et au moment où Tracy remarque son regard, elle lui sourit rapidement avant de retourner à ses affaires.

Vaggie fut surprise et confuse, ne comprenant en rien au comportement de Tracy.

Tout à coup, le ventre de quelqu'un dans la pièce se mit à gronder, réclamant à manger.

"Hm...les gars ? Quand est-ce qu'on mange ?" Angel demande, visiblement affamé.

Ashley soupire de frustration et prend un gros sac et le pose sur la table.

"En chemin, Melton et moi avons prit de quoi manger. Des choses rapides, comme de la malbouffe." Ashley expliqua.

"De la malbouffe ? Vous n'auriez pas de la viande par hasard ?" Alastor demande.

"Quoi ? T'as un problème avec les hamburgers, Bambi ?" Vox demande, moqueur, se levant pile au moment où Tracy débranche sa tablette.

"Exactement car la malbouffe ne peut-être qu'un déchet." Alastor insinua, la pression dans la salle devenant plus fort.

"Si l'un d'entre-vous deux ose continuer cette dispute, il aura affaire à moi." Tracy menace, clairement grognant, ce qui suffit amplement à calmer les deux rivaux.

"Alors ? Qu'as-tu trouvé ?" Alphonse demande, essayant de changer de sujet.

"Rien de vraiment nouveau ou d'important, nous verrons cela demain." Tracy lui répondit alors que tout le monde se servis à manger.

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5 023 mots ! J'ai battus mon record !

C partis pour les anecdotes :

On pourrait presque dire que Tracy est bipolaire : d'un coup, elle montre ses émotions et d'un autre, elle est aussi froid qu'un glaçon. Cela fait partie de son côté imprévisible. Ne vous en faites pas, c'est normal. Cela dit, cela rend plus difficile de comprendre ce qu'elle pense.

Elle a également comprit que Valentino et Alphonse ont une histoire assez compliquée, laissant même des séquelles psychologiques aux deux hautement perceptibles. Valentino tolère très mal la présence de son père, et encore moins sa voix.

Ashley et Melton ont beaucoup à expliquer.

Tout le monde a faim.

Sur ce, bye bye !!