Partie 5 : La déception de Melton
Depuis quelque temps, Elizabeth est tombée enceinte.
Cela fait maintenant entre 5 et 6 mois et il serait temps de découvrir le sexe de leur enfant.
Alors que la sage femme passait le gel sur le ventre d'Elizabeth, cette dernière se posait des questions.
"Frederic, très cher...vous attendez vous à un sexe en particulier ?" Elle lui demande.
"Je m'attends à un fils. Un fils capable de reprendre la compagnie." Celui ci répondit.
"Et si ce n'est point un fils ?" Elizabeth demande, sceptique.
"Deux solutions : ou vous avorter, ou vous éduquer cette enfant seule, et lui apprendrez à se comporter comme une femme soumise et dépendante." Frederic demande.
La sage femme passe la sonde sur le ventre de la femme, observant l'écran de son ordinateur.
La pression est insoutenable pour Frédéric, attendant clairement un fils avec impatience.
"Voulez vous connaitre le sexe de votre enfant ?" La sage femme demande.
"Oui. Fils ou fille ?" Frederic demande.
"Félicitations. Vous avez une fille." La sage femme annonce.
"C'est une erreur ! Vérifiez encore !!" Frederic s'écria.
"Malheureusement non. Je pourrais me tromper maintenant. Mais il faudra attendre la naissance de votre enfant pour en être sûr et certain, monsieur. Les échographies ne sont pas forcément exacts."
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Le 5 octobre 1990, Elizabeth était en plein travail.
Frederic attendait en dehors de la chambre, attendant que son fils tant désiré soit né en bonne santé.
Lorsqu'il entendit les cris d'un bébé, il décida qu'il est maintenant temps pour lui d'entrer.
Il fut en colère de voir que sa femme tient dans ses bras un paquet rose, confirmant ses peurs.
Il se dirigea avec colère vers sa femme, arrachant l'enfant tellement subitement des bras de sa mère que l'enfant en pleure.
Il découvrit l'enfant, découvrant des lèvres délicates à la place d'un petit pénis et d'une paire de testicules.
Frederic en fut enragé et se retiens d!écraser la tête de sa fille au risque de se faire arrêter pour infanticide.
"Monsieurs, j'ai besoin de vous dire quelque chose..." L'infirmière s'approcha de lui.
Une fois un peu isolé et hors de portée, l'infirmière se tint devant l'homme en costume.
"Il eut des complications lors de l'accouchement. De ce fait, elle est maintenant stérile."
Cela envoya un choc dans le dos de Frederic. Il ne pourra jamais avoir de fils.
Frédéric se rapproche de sa femme, et lorsque les infirmiers furent partis, il donna une claque à sa femme.
"Comment ai-je pus épouser une femme aussi inutile ! Incapable de me donner correctement un héritier en plus d'être faible !!"
"Excusez moi, je n'ai jamais dit que j'aurais des complications pour mon tout premier accouchement !! Tout est un jeu de hasard !!"
"Ferme la, salope ! J'aurais dû te buter quand je le pouvais ! Tu as de la chance que cette sale chienne ait encore une utilité ! Tu as intérêt à rattraper ton erreur et à faire de ta fille une femme respectable ! Compris, salope ?!"
Elizabeth baisse des yeux, se faisant toute petite, avant de répondre "oui, Frederic."
"Bonne fille."
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Jessica était souvent laissée avec des domestiques, ne pouvant se lier avec ses parents.
Dès son plus jeune âge, les domestiques ont remarqués que leur petite maîtresse est très attentive.
Et dès son plus jeune âge, Jessica a toujours eut peur de ses parents.
Elle n'a jamais cherché à se lier avec eux, et même si une partie d'elle veut leur amour, elle avait les domestiques.
Au fil du temps, le rôle des domestiques a toujours été de faire en sorte que Tracy soit jolie.
Mais à un moment donné, lors de ses 6 ans, Jessica a remarqué comment les filles et les garçons de son rang et de son âge s'habillent.
Les filles ont très souvent portés des robes délicates en dentelles, en soie ou avec des rubans, tandis que les garçons portaient souvent des costumes.
Jessica ne comprenait pas pourquoi les filles et les garçons s'habillaient de manière si différente. Et elle savait quelque chose n'allait pas.
Jessica est très vive. Elle lit énormément de livre et la plupart d'entre eux sont des livres philosophiques.
Les domestiques ont souvent essayé de la faire lire des contes de fées, mais Jessica s'est plaint, se plaignant que ce soit toujours la princesse qui soit sauvée et jamais le prince.
Elle se posait toujours des questions.
Pourquoi les filles font ceci, pourquoi les garçons sont plus valorisés.
Pourquoi les femmes ne sont jamais répertoriées dans les livres d'histoires, ou pourquoi peu d'hommes sont sages-femmes.
Jessica s'en souvient clairement. Les premiers mots que sa mère lui a dit sont "Une femme doit toujours obéir à son mari, même si il a tord."
Jessica n'était pas d'accord. Elle a demandé "pourquoi ? Pourquoi une femme qui est plus intelligente que son mari doit toujours lui obéir ? Si c'était entre homme, le plus intelligent se ferait obéir. Pourquoi chez les femmes, c'est différent ?"
"Parce que, ma chérie, notre seul et unique rôle est de faire en sorte que les hommes soient dominants."
Jessica ne comprenait pas le point de vue de sa mère. Elle ne comprenait rien du tout.
Elle a juste continué comme si elle n'avait jamais rien entendu comme sottise.
Ses parents lui adressent très peu la parole, et les seuls mots qu'ils lui disent sont "sois jolie", "sois belle", "tais-toi", "laisse les t'admirer".
Jessica avait du mal à supporter les regards. Quand une domestique lui présentait une robe à rubans, Jessica voulait porter un pantalon en jean et un pull en coton, surprenant souvent les domestiques.
Et peu importe à quel point on lui force à mettre une robe, elle finissait toujours par la déchirer.
"Espèce de sale petite ingrate ! Tu sais combien elle coûte, cette robe ?! C'est la dixième que tu détruis !" Elizabeth hurle à sa fille.
"Je n'ai jamais voulus porter cette robe ! Elle est moche !!"
"Ne me répond pas ! C'est moi, la mère ici !!"
"Ce n'est même pas toi ma maman ! C'est Lilie !"
"Lilie n'est qu'une bonne à tout faire ! C'est moi qui t'ai mise au monde !"
"Mais c'est elle qui a toujours été là pour moi ! Alors que tu étais en train de boire et de fumer dans ton jardin, elle s'occupait de moi !!"
"Car c'est à ça que ça sert, une domestique !!" Elle cria, frappant sa fille au visage.
Jessica fut assez surprise pour ne pas répondre, portant sa main à sa joue enflée.
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Jessica n'aime pas les robes, c'est un fait. Cela lui rappelle trop sa mère froide et cruelle. Elle préfère des vêtements confortables et pratique, facilement salissante.
Au début, ça n'a pas trop plus à ses parents. Mais ils se sont rendus compte que ses goûts pourront changer.
Le second changement dans la vie de Jessica furent lors de ses règles.
Ses parents se sont soudainement intéressés à elle, lui achetant tout ce qu'elle désire sans protester, même des choses qui ne lui plaisent pas.
Jessica remarque également que sa mère surveille de très près son alimentation, la faisant parfois mourir de faim. Sa mère lui répétait "il faut souffrir pour être belle."
Jessica ne l'a jamais écouté et a toujours mangé en plus, même si sa mère est là, la faisant souvent bouillir de rage.
Un jour, sa mère a grandement insisté pour qu'elle porte une très belle robe en dentelle.
Jessica a accepté, seulement pour l'enlever et porter des vêtements différents quelques minutes plus tard, "Je l'ai porté comme tu me l'as demandé, n'en rajoute pas." comme prétexte qu'elle a obéit sagement.
Ce jour là, elle allait sortir.
Et elle est tombée sur un homme, ayant au moins 25 ans, alors qu'elle n'en avait que 14.
"Ah monsieur ! Je suis désolée, j'étais certaine qu'elle avait mise sa robe !!" Elizabeth dit.
"Ce n'est rien. J'aime beaucoup les adolescentes modernes. Une petite femme comme elle me plairait bien." Il admit, ne cachant pas son côté pervers.
Jessica a immédiatement deviné que ses parents voulait la présenter à ce monsieur plus vieux qu'elle, essayant de savoir si elle oui plaire dans cette robe en dentelle. "Vous voulez que je l'épouse, pas vrai ?" Elle a demandé.
Personne ne lui a répondu, confirmant ses doutes.
"Je vous hais tous." Elle dit, avant de sortir."
Malgré tout, l'homme entre quand même dans la maison, prêt à entamer les négociations.
Jessica sait que cela ne s'arrêtera que quand elle s'en serait occupée.
Elle s'est changée dans les buissons, cachant son visage et ses mains avec des gants, se dirigeant vers la voiture de son "futur époux". Elle soulève le capot de la voiture et modifie le moteur, s'assurant de bien le trafiquer.
Lorsqu'elle eut finit, Jessica s'en éloigna, effaçant chaque trace de son passage.
Plus tard, après les négociations, le dit futur époux en sortis, entrant dans sa voiture avec son chauffeur sans se méfier.
Ce n'est que le lendemain matin que la nouvelle de sa mort atteignit les oreilles de ses parents.
Au final, elle ne se mariera pas...pour le moment.
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Cela fit un an que cela dure. Des prétendants viennent, et disparaissent sans prévenir.
Soit ils meurent, soit ils disparaissent.
Au bout d'un moment, la police finit par suspecter un meurtre.
Depuis plusieurs mois, Elizabeth essaie de convaincre sa fille de se maquiller au moins une fois dans sa vie, juste pour qu'elle sache à quelle point elle est plus belle avec du maquillage.
Jessica s'en fiche. Elle est très bien comme ça.
Elle a déjà 16 ans et elle connait la prochaine étape de sa vie : partir pour l'armée avant que la police n'ouvre une enquête sur elle.
Tout ces meurtres ressemblent tellement à des accidents qu'ils ne suspectent toujours pas qu'il s'agit de meurtre.
Après avoir rencontré un autre prétendant, Jessica sut qu'il est temps pour elle de partir pour l'école militaire.
En secret, elle vola assez d'argents pour payer ses études.
Elle fit son dernier meurtre, cette fois, laissant une marque évidente qu'il s'agit d'un meurtre.
Après, tout ne sera qu'une question de temps avant que quelqu'un ne sache que quelqu'un s'est fait attaqué.
Après avoir drogué son dernier prétendant, elle décide cette fois là de le tuer avec une arme à feu, tirant dans son œil droit.
Jessica a ensuite laissé les preuves dans l'une des chambres des bonnes.
Lorsque Lilie s'est faite virée, Jessica a construit une cachette presque invisible, ayant déjà prévu de faire ce coup.
Elle cache les preuves dedans et s'en alla. Seul un détective pro pourra le trouver.
Le lendemain, un bus passa devant la maison des Adams, prêt à récupérer leur nouvelle recrue.
Jessica avait tout eu de ses parents sans qu'ils en soient au courant.
Elle était partie avant que ses parents ne se posent des questions. Ce n'est que plusieurs mois plus tard que la nouvelle domestique fut arrêtée, accusée de meurtres diverses.
Alors que Jessica travaillait dure, certains ont remarqués qu'elle a une intelligence incroyable. Frederic eut énormément d'éloges à propos de sa fille. Mais il aurait quand même aimé que ce soit un fils qui reçoit de telles éloges, pas sa fille.
Néanmoins, sa fille n'est pas tellement un échec.
Mais sa déception ne s'arrête pas là.
Un soir, Jessica était de retour à la maison. Elle disait vouloir affronter ses peurs, ainsi que son passé.
Lors du dîner, tout se passait bien. Jessica semblait avoir changé. Elle avait le diner et s'était habillé de façon raisonnable, un maquillage léger et chic sur le visage.
Jessica parlait de choses diverses comme la mode, et de ses projets de mariage.
Et la seconde d'après, elle était armée d'une arme à feu, tirant sur ses parents.
Ses parents se sont réveillés quelque part, dans l'apres vie, se souvenant à peine de ce que leur fille a fait juste avant.
Ce n'est que quelques années après que sa femme et lui découvrent que leur fille est également ici. Mais ils ne la reconnurent pas immédiatement. Ce n'est que lorsqu'ils ont entendu dire que Tracy Bells est la nièce d'Alastor qu'ils ont comprit que leur fille est également morte.
Et voilà ce qu'elle est devenue : une criminelle qui a tué sa famille.
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Fumant sa cigarette, à moitié nu sur son balcon, Melton regarde la vue qu'offre son appartement.
Il put voir, de là où il est, Tracy, en train de faire la pitre avec Angel, des blagues salaces par ci, par là...
"Tu n'as rien d'un père." Il se souvient.
A ses yeux, Tracy n'est autre qu'un ratage.
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Angel et Tracy étaient sur le chemin de l'hôtel, faisant des jeux de mots.
"Hey, franchement, c'était une belle soirée, hein poupée ?" Angel dit.
"Poupée ?" Tracy demande.
"Bah oui. Je donne toujours un surnom à mes meilleurs amis."
"Ne me donne pas de surnoms comme ça...je risque de me faire de fausses idées..." Tracy demande.
Angel la regarde, se rendant compte qu'il avait oublié que Tracy est amoureuse de lui.
Angel tendit son bras à Tracy, utilisant ses bras supplémentaires pour guider les bras de Tracy autour du bras qu'il tend.
"Aller, ma grande. On y est presque." Il encourage.
Une fois à l'intérieur de l'hôtel, Angel et Tracy doivent se séparer pour aller dans leur chambre.
Ils se disent un rapide "'bonne nuit", Angel faisait à une bise sur le front de Tracy, avant d'aller dans sa chambre.
Lorsque Tracy fut seule dans sa chambre, elle touche délicatement là où Angel l'a embrassé.
Elle se répète plusieurs fois que c'est impossible avant de retourner se coucher.
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J'espère que vous avez aimé ce chapitre ! N'hésitez pas à le partager, commenter et...arf, vous connaissez la chanson !
Petite annonce : si le nombre d'étoiles atteint 100, peut-être que j'ouvrirais un livre ou je poste des commandes de dessins.
J'explore encore les facettes du dessin, et parfois je manque d'inspiration et c'est souvent répétitif. Du coup, quand le livre sera publié, je pourrais passer des commandes.
Attention : je suis quelqu'un de très occupée ( cours, repos, révision, week-end ), de coup, ce sera chacun son tour. Si quelqu'un passe commande en premier, bah les autres devront attendre. ( non je ne me prend pas la tête...je suis paresseuse, c'est tout )
C'est partis pour le bilan :
Angel se demande si c'est possible pour un gay de tomber amoureux d'une femme...il ira chercher ses réponses plus tard.
Tracy se sent émoustillée par le bisous soudain d'Angel. Si Alastor l'apprend, le compteur va passer à 4.
Melton pense que sa fille est un échec. Il est sexiste et pense que les hommes doivent toujours êtres supérieurs, même si ils sont handicapés. Pour lui, la femme soit toujours servies l'homme, jamais l'inverse.
Ashley est une pute. Pour elle, se marier à un homme, c'est avant tout avoir de l'argent. Pour elle, marier sa fille signifie vendre sa fille contre de l'argent...beaucoup d'argent. Surtout si elle est jeune et vierge. Elle espérait marier sa fille à 11 ans, même si une pénétration la déchirait.
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