Quelque part, dans une prairie, Jessica, âgée de 8 ans jouait.

Elle ne jouait pas avec des poupées. Elle jouait plus avec un avion avec lequel elle fait semblant de faire voler.

"Hey ! Jessica ! Tu es sûre d'être une fille ?" Un garçon de son âge demande.

"Bien sûr. Pourquoi ?" Elle demande en retour.

"Les filles, ça ne joue avec avec un avion. Ça joue avec des poupées." Le garçon lui repondit méchamment.

"Si c'était le cas, je jouerais avec une poupée. Mais je joue avec un avion. Ce n'est qu'un jouet. La loi n'a jamais dit que les filles n'ont pas le droit de jouer avec des jouets pour garçons." Jessica lui repondit.

"Mais c'est pas pour les filles." Le garçon répliqua.

"Et pourquoi ça ?" Elle lui demande.

"Parce que t'es une fille." Il lui répondit.

"Fille ou garçon, quel importance ? Ce n'est pas une excuse. Les filles peuvent faire tout ce que les garçons font, sauf faire pipi debout." Elle fit remarquer.

"Pas vrai ! Elles ne peuvent pas jouer au football !" Le garçon répliqua.

"Si. C'est juste que personne ne leur apprend à jouer au football. Toi et tes amis, vous apprenez à y jouer, non ?" Jessica lui demande, la remarque pertinente.

Cette fois, le garçon ne dit rien. Jessica a raison. Lui et les autres garçons ont apprit à jouer au football. Ce n'est pas inné.

"Si on encourageait plus les filles à jouer au football, elles aussi jouerait au football." Elle rajoute.

"C'est du grand n'importe quoi !" Le garçon la coupa.

"En as-tu la preuve ?" Elle lui demande.

Oui. Jessica est une jeune fille très perspicace. Même à un si jeune âge.

Jessica est une surdouée. Elle a déjà sauté de classe 2 fois. Ses parents s'en fiche. Ils veulent juste qu'elle ait ses règles.

Lili, la domestique de Jessica, chasse le garçon poliment et avec autorité.

Jessica profite de son temps seule pour explorer la prairie et finit par trouver un papillon.

"Lili ! Lili ! Regarde !!" Jessica appelle.

"C'est un magnifique papillon, mademoiselle. Il s'agit en ce moment même un papillon morpho. Il est beau, hein ?" Lili demande.

Jessica acquiesce, d'accord avec Lili. Les papillons sont magnifiques, elle ne peut pas en dire le contraire.

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"Jessica, qu'est-ce que tu fais dans les toilettes des filles ?" Une fille de son âge lui demande.

"Je viens ici pour faire mes besoins. Est-ce donc un problème ?" Jessica demande en retour.

"Tu n'as pas le droit de venir ici." Elle lui dit.

"Qui es-tu pour décider qui a le droit de venir ici ou non ? Tu n'es qu'uneélève, comme moi. Est-ce que par hasard, tu es la directrice de cette école ?" Jessica demande, pertinente.

"Mais tu n'es même pas une fille ! Les filles, ça ne porte pas de pantalon !" La fille de son âge réplique.

"Une fille, selon toi, suis un code vestimentaire et morale. Fille, pour moi, est un genre. Et ici, nous avons tous le même genre. Si tu veux vraiment que je ne vienne pas ici, tu n'as qu'à en parler au directeur." Jessica dit avant de partir des toilettes, laissant la petite fille de son âge seule.

A plusieurs reprises, les filles de son âge ont essayés de la chasser des toilettes des filles.

Mais Jessica avait placé une caméra cachée dans les toilettes des filles et avait des preuves suffisantes qu'elle se fait régulièrement harcelée.

Les filles qui essayaient de la chasser ont alors arrêtés de lui faire de mal verbalement et n'ont plus osé l'approcher.

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Dès son premier jour à l'école militaire, Jessica se faisait déjà remarquer.

Les rares filles de l'école en sont jalouse, l'accusant de coucher avec le commandant.

"En avez vous la preuve ?" Jessica leur a demandé.

"Hmpf. Tes bonnes notes et la manière dont le commandant te regarde. C'est évident." Elle lui répondit.

"Vous vous faites des idées parce que vous êtes jalouse. Vous passez votre temps à bavarder alors que moi, j'étudie. Si vous passiez plus de temps à étudier, vous aurez une bonne appréciation de la part des professeurs." Jessica explique, tenant tête aux filles jalouses.

Une des filles a essayé de l'attaquer, mais Jessica évite efficacement son attaque et la met rapidement à terre.

"Ceci est le résultat de mon entraînement. Si vous voulez vraiment me prouver que vous êtes forte, faites le en faisant avec des efforts. Pas avec des mots en l'air." Jessica dit avant de partir.

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La nuit est difficile pour tout le monde.

Tracy a essayé de dormir pendant un moment, mais fut réveillée à cause de son train de pensées.

Même dans son sommeil, Tracy ne peut pas arrêter de penser à tout ce qui se passe autour d'elle.

Elle regarde à côté d'elle et s'assure qu'Angel dort bien au chaud.

Elle sentis soudainement une main sur son épaule et pointe une arme sur le propriétaire, seulement pour croiser le regard de Valentino.

"Du calme." Il lui dit.

Valentino tenait actuellement dans une paire de main deux tasses. Un avec du café, et un autre avec du chocolat chaud.

Charlie, Vaggie, Cherri, Velvet et Vox dorment profondément à poing fermé, tout comme Angel.

Valentino lui fait signe de se mettre dans un endroit plus isolé pour parler.

Une fois un peu plus loin des autres, Valentino lui donne une tasse de chocolat chaud, permettant à Tracy de se détendre et de se réchauffer.

Elle doit l'admettre, cela lui semble étrange de voir Valentino habillé avec un t-shirt et un short pour dormir.

Et Valentino doit bien l'admettre, le pull noir et le pantalon gris qur Tracy porte lui va bien.

"Qu'est-ce que tu veux, le papillon pimp ??" Tracy lui demande, regarde rien en particulier.

Valentino prend une gorgée de son café, regardant la lune par la toute petite ouverture de la fenêtre.

"Je voulais te remercier." Il avoua.

Tracy faillit cracher son chocolat et briser la tasse de son point lorsqu'elle entendit la déclaration de Valentino.

"T'es sérieux ??" Elle lui demande.

"'C'est ça ta putain de réponse ?? Sache que je ne remercie presque personne, à part Voxxy et Velvet." Valentino fit remarquer.

"Je suis surprise. Ça te correspond pas." Tracy avoue, prenant une autre gorgée de son chocolat.

"Peu importe. J'avoue que j'éprouve...tu respect pour toi."

Cette fois là, Tracy se met à tousser de surprise. Valentino ne respecte personne, pas même son propre soit disant petit copain !

"Je suis sérieux. Tu nous a piratés pendant un long moment sans que nous ne le sachions. Tu m'as forcé à faire un contrat avec Alastor. Tu as défié une armée entière. Tu as trouvé ton oncle. Ta réputation est même allée jusqu'aux oreilles de Lucifer. Tu me défie sans cesse et je ne peux rien y faire." Valentino argumenta. "Il n'y a presque rien que tu ne puisse pas faire."

Tracy crut rêver. Valentino, admettre son respect pour un autre. Impossible.

"Mais dis moi...même une damnée comme toi peut faire un cauchemar. Dis moi...de quoi revait tu ??" Il demande, son sourire sadique.

Tracy ne répondit pas un moment, réfléchissant à ses options.

Elle n'a pas sommeil. Mais parler de son rêve l'aidera peut-être.

"Mon passé. Angel et les autres sont déjà au courant pour moi." Tracy commence.

Valentino s'installe, écoutant ce que Tracy dit.

Tracy remarque la lueur dans ses yeux et continue.

"Quand j'étais plus jeune, j'étais souvent isolée. Pas seulement pour mon intelligence, mais pour mon individualité. J'étais vu comme étant la meilleure et j'ai souvent fait des jaloux. Et je m'en sortais comme toujours." Elle raconte avec un sourire, fière d'elle-même.

"Es-tu sure de ne pas être une overlord ??" Valentino demande, sceptique.

"Tonton Alastor me dit souvent que j'en ai les compétences. Angel le pense également. Mais je n'ai pas de pouvoirs particulier." Tracy répondit.

Valentino observe attentivement Tracy, essayant de voir si elle dégage quelque chose de particulier.

"Si ton oncle dit que tu peux être une overlord, c'est qu'il a décelé quelque chose en toi." Il commente.

Il remarque également que Tracy de relâche. Elle se frotte les yeux, elle baille, et sa tasse est vide.

Tracy est clairement fatiguée, après avoir discuté autant.

Elle finit par s'assoupir, retournant dans les bras de Morphée.

Le lendemain, Tracy fut réveillée par une explosion.

Elle se relève rapidement, empêtré dans ses draps, et prend immédiatement une à plusieurs armes avec ses bras.

Les ombres d'Alastor ne sont pas suffisamment résistants pour parer des coups de feux.

Mais la fumée de Valentino fait un excellent travail.

Valentino est réveillé depuis un moment et avait déjà commencé à fumer il y a un moment, montant la garde.

Il était déjà paré pour une attaque pareille.

"Hey ! Donnez nous la fille araignée du nom de Tracy Bells !" Un damné cria dans les couloirs.

Angel, qui s'est réveillé avec Tracy, ne comprit pas pourquoi ils la veulent.

Valentino sourit alors qu'il se déchaine sur les damnés, les tuants un à un.

Charlie a légèrement peur, Vaggie la protégeant.

Velvet et Cherri ont hâte de passer à l'action.

Alastor est un peu secoué par ce qui se passe, mais envoie quand même des ombres dans les couloirs.

Xua se tient prêt au cas où il y aura des blessés.

Tracy réfléchit à un plan, se demandant quoi faire.

Et puis, elle eut une idée.

Elle fit rapidement parvenir son plan à ses amis, leur donnant à un chacun un ordre précis.

"Cessez le feu ! Je me rend !" Tracy leur cria.

Le feu cessa et la fumée de Valentino se dissipa.

Tracy sortis prudemment de la chambre les mains en l'air.

Les damnés se sont rapidement jetés sur elle et l'ont menottés, l'emmenant rapidement vers celui qui tire les ficelles.

Tracy fut rapidement conduite dans une salle sombre où se trouve une silhouette en plein milieu.

"Enfin, je te tiens, Tracy." Il dit.

"Heu...on se connait ?" Elle lui demande.

Le damné se tourna soudainement vers elle, l'effet de contre-jour dû à l'éclairage soudain derrière lui.

"Oh que oui, tu me connais ! Depuis ta naissance, même !!" Il lui répondit.

"Excusez moi, mais à part ma domestique Lili, je ne connais personne. Même pas mes parents biologiques. Bon je connais leur noms, mais pas eux." Tracy ajouta.

Le damné en face d'elle semblait craquer.

"Tu ne reconnais pas mon visage ?" Il demande.

"Comment voulez vous que je reconnaisse votre putain de visage avec cet effet de contre-jour merdique ?!?!" Elle lui demande en retour.

Le damné se rend compte de sa bêtise et allume la lumière de la salle, éteignant celle qui se trouve derrière lui.

"Ah mais je te connais ! Tu t'appelle comment, déjà ??" Elle demande.

"Espèce de sale petite salope ingrate ! Comment est-ce que tu fais pour ne pas reconnaître ton propre père ?! Tu le fais exprès ou quoi ?!" Melton lui demande.

"Justement, comment tu as fais pour survivre ??" Elle lui demande.

"Cela ne te concerne pas." Il lui répondit, se rapprochant de sa fille.

Melton avait commencé à se déchaîner sur sa fille, la frappant partout sur son corps.

Tracy se laissait faire si c'est la seule solution pour elle de protéger ses amis.

Sauf Valentino. Elle s'en fout de lui.

Melton s'arrête soudainement et se met à fixer sa propre fille dans des endroit où ses yeux ne devraient pas regarder.

"Tu sais...pour une ingrate de merde, tu semble plutôt bonne." Melton dit, laissant son désir parler.

"Je croyais que tu étais mieux éduqué que la crasse." Tracy fit remarquer.

"Personne ne le saura puisqu'après, je te tuerais." Il dit, coinçant sa fille contre le sol, lui déchirant son pantalon et écarta brutalement ses cuisses, sa prise laissant une marque.

Au moment où Melton allait enlever le haut de Tracy, cette dernière dit une formule étrange, des ombres venant soudainement d'en dessous de son haut.

Melton sortis rapidement une arme, mais Tracy fut immédiatement protégée par une fumée rouge qu'elle seule connaît.

Les ombres d'Alastor libèrent Tracy et lui donnent une arme. Tracy se sert de la fumée de Valentino pour se camoufler, se cachant de son père.

Elle se sert de ses sens pour le trouver et finit par trouver sa cible, tirant sur lui.

Elle tire encore une fois, encore et encore, sur le cou, à la tête, le torse, partout.

Au final, le cadavre de son paternel baigne dans un bain de sang.

Essoufflée, Tracy baisse ses bras, son arme toujours en main, son visage et ses bras, couverte de bleus.

Tracy a envoyé un message à ses amis, leur disant qu'elle va bien et que cette fois, Melton est mort pour de bon.

Charlie, Angel, et Xua arrivent dans la salle après avoir enfoncé la porte, découvrant une Tracy meurtrie, couverte de bleus, ses jambes nues, debout devant le cadavre de son père, ses pieds d'araignées dans le sang de son paternel.

Elle est clairement fatiguée physiquement et psychologiquement.

Angel se rapproche prudemment de Tracy qui se relâche dès qu'Angel la tiens dans ses bras.

Angel jete un coup d'oeil au cadavre de Melton tout en se dirigeant vers la sortie.

Xua a donné sa veste de médecin à Tracy, préservant sa dignité.

Une fois de retour dans l'intimité et la sécurité de la chambre de Tracy, Angel la dépose sur son lit, la laissant seule avec Xua.

Xua les fait tous sortir, allant dans leur chambre respectifs.

Angel est le dernier à sortir, Cherri le rassurant avant de le faire sortir.

On peut dire que...les vacances vont enfin pouvoirs commencer. Non ?

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Je ne m'attendais pas à ce que ça sorte aussi vite.

En tout cas, voici les anecdotes :

Valentino éprouve un grand respect pour Tracy, au point de penser qu'elle a toute ses chances pour être une overlord et créer sa propre empire.

Charlie est rassurée.

Melton est fou. Au point de laisser son désir s'étendre sur sa fille.

Et voici une photo de famille de la famille de Tracy quand elle était Jessica.

C fait exprès si les yeux des parents sont moches.