Tu entras une nouvelle fois dans cette chambre, celle que vous partagiez tous les deux autrefois, quand il était toujours là avec toi. Tu regardas le grand cadre accroché au mur au dessus de votre lit, où toi et lui étiez dessus tout souriant.
Ce « lui » n'était autre que Calum. Ton petit-ami même dans les conditions d'aujourd'hui, il est toujours gravé dans ton cœur.

Tu te tournas vers ton bureau où tu avais posé quelques cadres photos de lui, tout souriant. Tu le pris avant de le balancer violemment et de crier ce que tu avais sur le cœur.

Toi- criant- POURQUOI CALUM POURQUOI ?!?! Tu n'avais pas le droit de me laisser, de partir sans rien me dire !!! j'aurais pu comprendre et si tu as crus ça de moi tu te trompes sur mon compte !!! Je ne t'aurais pas abandonner comme une personne sans sentiments moi !! -pleurant- pourquoi Calum !!

Que s'est-il passé ?

Flashback

Calum- debout la belle au bois dormant -t'embrassant la joue-

Chaque matin c'était comme ça. Lever 7h, coucher 2h au plus tard tout dépend. Même si ça ne te dérangeais pas de passer beaucoup de temps avec lui car personne ne sait ce qu'il se passera à l'avenir, tu veux aussi dormir et faire de bonne grasse matinée. Tu te levas, pas sans difficulté (comme chaque matin) et partis à la cuisine où ton petit-ami avait déjà préparé le petit déjeuné. Tu t'installas avant que celui-ci ne te déposas ton petit déjeuné sur la table devant toi avant de t'embrasser de tout son cœur et de te souhaiter le bonjour.

Toi- dis moi Calum j'ai pas eu l'occasion de te demander ... pourquoi tous les jours ce lever tôt ?
Calum- Mademoiselle Y/N veut dormir hein -rire- tu en auras;l'occasion dans pas longtemps ... on ne sait pas ce que la vie nous réserve.
Tu te souviens de ma cousine, Maya ? Elle et son fiancé se disputait sans arrêt malgré le fait qu'ils se réconciliais à chaque fois et ça finissait pas des bisous et des « je t'aime ».
Malheureusement  il est mort d'un cancer au cerveau qu'il ne savait pas alors qu'il aurait pu s'en sortir s'il le savait plus tôt mais non ... elle ne sait plus comment vivre et l'histoire dure depuis 2ans déjà ...
Je ne veux pas que ça nous arrive à nous, je ne veux pas me disputer avec toi, ni même perdre un seul instant de ma vie. Je veux utiliser ce temps avec toi. Tu es ma vie Y/N alors veux passer le max de temps avec toi et si c'était possible le reste de ma vie -te faisant un baise main-

cette déclaration et l'une des plus belles qu'il en t'ai jamais dite. Tu en avais la larme à l'oeil et celui-ci ce mit à lâcher un petit rire, CE petit rire qui te fait craquer, avant de te prendre dans ses bras musclés. Après ce discourt et ce câlin, il te dit de finir tranquillement de manger alors que Calum part s'habiller et te demande d'après manger d'aller toi aussi te préparer etc ...

/ 3 mois plus tard /

tu n'étais pas dans l'appartement que toi et Calum partagez, mais chez tes parents où se trouvait aussi ton frère grand frère, Eden. Vous souriez, riez et racontez ce qu'il se passe de neuf dans vos vies. Il est vrai qu'une partie de tes pensées était occupée à ce demander « où est Calum ? » car oui il était partit plus tôt pour partir tu ne sais où. Tu pensais qu'il allait venir aussi ou par surprise comme il le faisait précédemment mais non ! Ça fait plus de trois heures que tu es là et aucune nouvelle de lui ce qui commence à t'inquiéter.

Maman- et bien alors Y/N, où est ton petit-ami ?
Toi- je ne sais pas ...
Père- baaaah ! C'est pas grave il n'est pas obligé de venir ! C'est un brave garçon, PAR-FAIT pour ma fille !
Eden- et c'est un plaisir de jouer au foot avec lui ! Mais dis moi ... vous ne faites pas ce que je pense j'espère ?
Toi-rouge- EDEN !!
Eden- bah quoi je protège ma petite sœur !
Toi- raaaaaaaaah tu m'énerves ! -le frappant avec un coussin-
Eden- je t'aime aussi Y/N ! -rire- aïe tu fais mal même avec un coussin !
Toi- oh attends que j'utilise mes poings !
Maman- ah que c'est beau de les voir se disputer comme autre fois.

Tu sentis ton téléphone vibrer dans ta poche ce qui te fis sursauter. Tu ne pris même pas le temps de voir qui t'appelais que tu décroches, avec la pointe d'espoir que ce soit Calum.

Toi- allô ?? [...] oui c'est moi mais que [...] quoi m...mais ... mais c'est pas poss... [...] j'arrive ! -raccrochant-

tu t'étais lever et tu t'apprêtais à sortir quand ta famille t'interpellent pour te demander ce qu'il ce passe, tous inquiet surtout par les larmes qui viennent de dévaliser tes joues.

tu as seulement la force de prononcer ces quelques « mots » ...

Toi- c'est ... C ... Cal ... um ...

... avant de partir en courant. Tu sors du bâtiment pour arriver à ta voiture et conduire jusqu'à l'hôpital. Tu te garas et entra pour arriver en furie devant une femme à l'accueil, toujours en pleure, demandant la chambre de ton copain. Chambre 219 t'indiqua t-elle. Tu pris l'ascenseur, arrivas à l'étage et courras jusqu'à la chambre. Tu étais devant et la porte s'ouvre brusquement laissant des infirmières en train de sortir un corps. Un médecin s'avança vers toi et te lança un désolé. Tu pleurais ça c'est sur. Tu regardas le corps de la personne, couvert d'un drap blanc, sauf la tête. Te laissant vu à son visage tout pâle. Ils étaient déjà loin alors que tu voulais les suivre mais le médecin t'en empêcha. Tu criais son nom avant de t'effondrer en larme. Des larmes qui laissaient libérer toute la douleur de ton cœur, la douleur de l'avoir perdu. Ton homme, ta vie.

Médecin- toutes mes condoléances pour votre petit-ami. Ah ! Et tenez une lettre pour vous. Je suis navré. Je vous laisse excusez moi j'ai encore des choses à régler.

il te tend la « fameuse » lettre avant de partir. Tu retournas à l'appartement, le votre et qui le restera toujours. Tu t'installas sur le canapé du salon avant d'ouvrir la lettre et de la lire.

« Ma Y/N, Ma Princesse, Mon Rayon De Soleil, Ma Vie !

Si tu lis ceci c'est que je suis déjà partis. Crois moi si j'étais toujours là tu n'auras aucune idée de ce qui aurait pu se passer ou peut-être je ne sais pas.
Tu te demandes sûrement ce qu'il s'est passé pour en arriver là non ? De toute façon tu devras bien le savoir un jour. Je ne sais pas si je dois te le dire tac direct ou en douce ...tant pis je me lance.
J'ai une maladie au cœur. Je ne sais plus exactement comment ça s'est passé mais c'est dit. Quand je l'ai su, tu as remarqués que je voulais passer le maximum de temps avant ma fin. Les médecins m'ont dis qu'ils feront leur maximum pour trouver un moyen de guérir mais c'était trop tard.
Si tu savais comme je m'en veux de te laisser, mais je ne voulais pas que tu le saches. Je sais que tu n'es pas ce genre de fille mais ... je n'avais pas envie que tu t'en ailles, que tu me laisses à cause de ma maladie.comprends moi. J'avais peur.

Je ne sais pas ce que tu ressens en ce moment même mais ce que je ressens, moi, c'est une douleur insoutenable. Ce que j'espère c'est que j'ai réussi à te rendre heureuse tout ce temps. Je ne suis pas du genre de gars à me morfondre sur mon sort, c'est la vie, alors je profite à fond du temps qui me reste pour le passer à tes côtés.

D'un côté j'ai mal, de t'abandonner et de savoir que je ne pourrais plus te voir chaque matin, te prendre dans mes bras, te sentir contre moi. Mais de l'autre je peux veiller sur toi. Ne te fais pas de mal Emma je t'en supplie, jure le. Jure moi que tu ne te feras rien et que tu ne t'enterras rien pour mettre fin à tes jours. Juste, vie !

Trouves quelqu'un qui puisse prendre encore plus soin de toi, que vous fondiez une famille. Et je ne sais pourrais pas te dire ce que je ressentirais pour votre mariage vu que je pense m'y incruster comme tu connais ! Comme la dernière fois quand il y avait un anniversaire d'un gamin que je ne connaissais pas et que je t'y ai emmené et j'ai fais genre que je le connaissais, je l'ai traumatisé le pauvre ! Ah ah  je suis en train de rire derrière cette lettre (^.^) !

Je dois te laisser, il vont me faire une opération ou je ne sais pas quoi ça à coupé niveau écoute, alors ils vont devoir m'anesthésier ...

Je t'aime Y/N et je ne cesserai jamais de te le dire même si je ne serais plus là mais ce qui se trouve dans l'enveloppe te le diras ...

tu pris le petit objet s'y trouvant.

... je me suis enregistrer en train de te le dire et beaucoup d'autres et pour les surprises c'est pas fini ! Mais ça tu verras ;) !
Là je dois vraiment te laisser mais n'oublie pas :

Je t'aime Y/N "

tu pleurais à flots tout le long de sa lettre, tu avais un gros trou au niveau de la poitrine, tu avais un vide en toi.

Fin Du FlashBack

cela avais duré 4 mois déjà et tu n'avais pas finis de pleurer, et chaque jours durant 4 mois tu recevais des cadeaux de sa part qu'il avait payé exprès pour te donner l'impression qu'il est toujours là avec toi. Mais quand ces cadeaux prendront fin, que va t-il se passer ?
Tu pleurais non stop sauf devant ta famille et tes amis pour leur montrer ta fausse humeur mais quand personne n'était avec toi, tu te lâchais, tu criais. Ils étaient tous là pour toi et tu leurs remerciés du fond du cœur.

Tu ne t'es pas fais de mal même si la tentation commençait à rattraper tes envies, mais tu as résister, comme tu l'as jurer pour Calum.
Tu regardas les cadres de lui se trouvant sur ton bureau avant d'en prendre un et de le balancer contre le mur, contre ton plains gré avant de crier.

Toi- TU N'AVAIS PAS LE DROIT DE ME CACHER CA CALUM JE TE DÉTESTE !!!

mais tu tombas, les genoux aux sol et les mains sur ton visage le couvrant.

Toi- et pourtant je t'aime tellement.

Vas-tu survivre à cette douleur ? Tu te le demandes encore.