Feeling Good - Calum [OS] {Lemon}
Et c'est partit pour le grand départ ! Mon sac sur le dos, je fais un bisou sur la joue de mes parents et monte dans la voiture aux côtés de Michael, un grand sourire sur les lèvres. Je dois avouer que moi aussi j'étais plutôt contente, j'allais passer une semaine avec mon cousin, on allait trop s'éclater, en plus, on va faire le tour de l'Angleterre ! Ça a des avantages d'avoir un cousin célèbre quand même, surtout quand ses potes sont sympa comme Luke, Calum et Ash. Mais Mike et moi on n'est pas que cousins, on est beaucoup plus que ça. On a tout juste un mois d'écart, c'est comme si on avait vécus ensemble.
-Alors prête pour le voyage ? Me demanda mon cousin, son sourire ne s'enlevant jamais de son visage.
-Et comment. Fis-je surexcité en lui donnant un coup d'épaule.
-Haha j'en doute pas.
Nous continuâmes à parler de tout et de rien, jusqu'à ce qu'on arrive devant leur 'maison de Londres' comme ils aiment bien l'appeler. Je dois avouer qu'elle est plutôt classe. Peut-être un peu trop moderne à mon goût mais y'a toujours eu un truc qui me plaisais dans cette maison.
-Bon tu connais ta chambre. Me dit Michael me laissant monter à l'étage.
J'avais la chambre du fond, celle où ils invitaient leurs amis et la famille comme moi. J'essayai de ne pas étaler trop mes affaires en sachant que l'on repartirait dés le lendemain soir dans les bus – qui ont, eux aussi, la classe. En fait, tout à la classe dans le monde de Michael. J'aimais bien dire 'son monde' même si finalement il n'a pas changé. Je le remercie pour ça d'ailleurs, parce qu'il est vraiment celui avec qui je parle de tout et la célébrité ne l'a pas changé d'un pouce, on rigole toujours autant quand on est avec lui et quand ils sont tous les quatre ensemble, ça devient carrément n'importe quoi mais on se marre bien.
Dix minutes plus tard, alors que je descendais les escaliers, quelqu'un ouvrit la porte d'entrée.
-Salut tous le monde !!
-Salut tout seul. Ne pus-je m'empêcher de dire avant d'aider celui qui venait d'arriver qui n'était autre que Calum.
-Haha très drôle. Dit-il alors que nous montions les escaliers.
-Ben tu me connais non ? Répondis-je rigolant avec lui.
Nous posâmes ses affaires puis descendîmes pour rejoindre Michael qui avait mis des céréales dans un bol.
-Cal', t'en veux? Proposais-je en sortant un bol.
-Ouaip je veux bien s'te plaît. Il m'a donné envie ton cousin. Répondit-il laissant échapper un petit rire.
Je rigolai à mon tour alors que Michael levait les yeux aux ciel et que les gars - qui venaient d'arriver - montaient leurs affaires.
La fin de journée se passa plutôt rapidement sachant qu'avec ces gars là y'avait toujours quelque chose à faire - et pas que des jeux vidéos je vous assure - ils aimaient beaucoup se faire des blagues entre eux.
On n'avait pas fait grand chose mais je sentais que mon lit m'appelait. Il m'aime et je l'aime, si c'est pas le grand amour ça. Pourtant une fois sous les couvertures, impossible de m'endormir. Je me tourne et retourne - gauche, droite, sur le ventre - j'essaie toutes les positions - en boule, une jambe plié et pas l'autre, une jambe à l'extérieur, rien ne marche. Et les heures défile: 23h, 00h, 1h. Je soupire un grand coup et décide de me lever avant que je m'énerve.
Sauf que maintenant que je suis debout, je fais quoi? Je restai au moins dix minutes, debout comme une idiote dans ma chambre à regarder autour de moi - alors que je ne voyais rien vu qu'il faisait noir - cherchant en vain quelque chose à faire pour m'occuper puis ne trouvant rien, je décidai de descendre dans la cuisine sans vraiment savoir ce que j'y ferais.
Je descendais les escaliers - doucement pour ne réveiller personne - et m'asseyais sur un des hauts tabourets près du comptoir. Mes mains et bras soutenaient mon menton et je regardais droit devant moi, dans le vide. Et si je faisais comme dans les films? Je me relève et prend un grand verre d'eau. Ben quoi, ils font tous ça dans les films américain quand ils peuvent pas dormir. On verra bien si ça marche, pensais-je en haussant les épaules. En me retournant j'ai cru que j'allai faire une crise cardiaque, quelque chose - ou plutôt quelqu'un - se tenait droit devant moi. Et quand je dis droit, c'est vraiment tout droit, on dirait presque un zombie. Alors que je reprenais doucement mes esprits, une main sur le cœur, comme si ça pouvait le faire ralentir, je vis que cette personne - qui d'après moi serait Calum - se servit lui aussi un verre d'eau. Je le regardai boire puis après qu'il est reposé son verre, nous continuâmes à nous regarder et malgré l'obscurité, je savais qu'il me regardait dans les yeux. C'était légèrement bizarre quand même.
-Toi non plus t'arrive pas à dormir. Me demanda-t-il - finalement - après avoir posé ses coudes sur le bord de l'évier.
-Non. Fis-je simplement ne sachant que dire d'autre.
Nous nous retrouvâmes à nouveau entourés de silence quand Calum bougea. Sans savoir pourquoi je le suivis jusqu'au frigo d'où il sortit un bout de carotte qu'il mangea d'une bouché. Il a du être surpris de me voir ici car en se retournant son dos tapa contre la porte du frigo. C'est vrai que j'étais peut-être un peu trop près de lui. Peut-être. Pensant qu'il voulait partir, je reculai de quelques pas, jusqu'à ce que mon dos heurte les meubles de derrière. Mais il n'avait pas changer de trajectoire, il m'avait suivit et continuait malgré que je me sois arrêter. Et il continuait. Mais il fait quoi là? Il veut un truc dans un des meubles? Mais il est vraiment tout près là. Pourquoi? Voilà une bonne question. Une question qui en cache plusieurs d'ailleurs. Mais qu'est-ce que je raconte? Je débloque complètement moi. Pourquoi je vois ses lèvres maintenant? Je secouai la tête - on sait jamais peut-être que je m'imagine tout ça - mais la légère pression de son corps contre le mien ne s'en allait pas et ma tête - ou plutôt mes lèvres - se dirigeaient vers les siennes et s'écrasèrent les unes contre les autres. Sans que je ne puisse rien contrôler, nous continuâmes à nous embrasser, sa main glissant contre ma nuque, le pouce sur ma joue. Puis il s'arrêta d'un coup. Je ne sais pas pourquoi mais moi j'avais aimé ce qu'il venait de se passer alors, mes lèvres se redirigèrent vers les siennes et, cette fois nos langues dansèrent ensembles. Nous nous arrêtâmes, tout deux à bout de souffle alors que Calum posait son front contre le mien. Je ne pouvais m'empêcher de sourire et de me mordre la lèvre en même temps. Non seulement je comprenais pas ce qui se passait - d'où le sourire - mais encore plus bizarre j'avais apprécier - d'où la lèvre mordue. Mais le plus bizarre de tout c'était que je n'éprouvais rien envers Calum. Enfin, on va dire qu'il ne ma jamais vraiment attiré ou 'taper dans l'œil' pour ceux qui préfère. Mais là...
-On euh n'aurait pas du faire ça. Dit finalement Calum en rompant le silence.
-Et pourquoi ça? Oui pourquoi?
-Ça marchera pas entre nous. Dit-il éloignant sa tête de la mienne.
-Et pourquoi ça? Répétais-je. La curiosité est un vilain défaut.
-Parce que je cherche rien de sérieux. Et, s'il te plaît ne me demande pas 'et pourquoi ça?' Dit-il laissant s'échapper quelque chose entre le rire et le soupir.
-A vrai dire je crois que moi non plus.
-Quoi toi non plus? Demanda-t-il comme s'il n'avait pas entendu ce que j'avais dit.
-Moi non plus je ne recherche rien de sérieux. Ah ouais?
-Et comment tu sais que tu veux rien de sérieux?
Ne sachant que dire, je haussai simplement les épaules et avant que je puisse lui demander comment lui savait qu'il ne voulait rien de sérieux, il me plaqua contre les meubles de derrière, m'embrassant avec plus de fougue que la fois précédente, nos têtes allant d'avant en arrière, chacun voulant montrer qui était le plus fort. Puis, doucement, sans que je ne me rende compte - enfin presque - son corps commençait à onduler contre le mien. Ça me faisait un je ne sais quoi dans le bas du ventre et je ne pus m'empêcher de lui mordre la lèvre. Alors que j'allai m'excuser de lui avoir fait mal il m'embrassa le long de la joue et cela me stoppa de parler. Il me souleva légèrement avant de me poser sur les meubles et embrasser le dessous de mon oreille gauche. Je le rapprochai de moi et entourai mes jambes autour de sa taille - remarquant au passage qu'il n'avait pas de pantalon de pyjama - puis il posa ses mains sous mes fesses afin de me soutenir alors que je passai mes mains dans ses cheveux, faisant pencher sa tête en arrière, ce qui m'autorisai à l'embrasser. Je ne sais pas vraiment pas où mes jambes prenaient appuis mais mon bassin se frottait contre son corps, contre le bas de son ventre, ce qui faisait s'échapper un grognement - plus que sexy - de sa gorge. Nous nous retrouvâmes près du frigo à nouveau, mais plus rien autour de nous n'avais d'importance. Mes jambes glissèrent doucement le long de son corps avant de ne retoucher la terre ferme et, étant debout devant lui, je ne pus m'empêcher de poser mes deux mains sur son torse qui descendirent jusqu'aux bords de son t-shirt avant de se faufiler en dessous et de passer le bout de tissu par dessus sa tête. Mes mains caressèrent son torse - musclé, on pouvait le dire - alors qu'il empoignait le dessous de mes fesses pour rapprocher mon corps du sien. Il m'embrassa avant d'enlever mon large t-shirt, dévoilant a nu le haut de mon corps. Il fut surpris car il s'arrêta - seulement pour quelques secondes - avant de caresser mon corps du revers de la main, m'envoyant des frissons partout. Ma main glissa le long de sa mâchoire avant que nos têtes ne se rapprochent et que je ne demande l'accès à ses lèvres à nouveau puis à sa bouche en lui mordant la lèvre - maintenant que je savais ce que ça lui faisait, j'allai en profiter. Mais, à ma grande surprise, il passa ses mains a l'arrière de mon bas de pyjama où ses doigts glissèrent contre la peau de mes fesses nues, elles aussi. Il en profita pour me rapprocher encore plus de lui que je ne l'aurai pensé possible et je sentis quelque chose se pressé contre le bas de mon ventre - physiquement cette fois - ce qui me fit sourire et mordre la lèvre à la fois. Je décidai alors de m'amuser un peu et me frottai contre lui. Mon sourire s'agrandit quand je le vis pencher la tête et se mordre la lèvre, ce qui, ne suffit pas à retenir un petit 'putain' de sortir de sa bouche. Ça m'excitait toujours quand un mec parlait vulgairement - allez savoir pourquoi. J'aimais rendre un homme comme ça, hors de contrôle pendant que moi je l'avais sur lui.
Mais cela changea rapidement lorsqu'il décida de mettre mon dos contre la fraîcheur du frigo alors que sa main passais au travers de mon bas de pyjama s'approchant doucement de ma partie intime, me faisant retenir ma respiration. Puis me regardant, un air de malice dans les yeux, un sourire moqueur sur le visage, il commença a me chatouiller - ou plutôt me caresser - ça faisait longtemps que j'avais pas ressentit ça. Je me mordis la lèvre et penchai la tête en arrière puis sentit sa respiration se rapprocher de mon cou faisant accélérer la mienne pendant qu'il introduisait doucement un doigt en moi, me faisant me mordre la lèvre encore plus fort pour essayer de retenir un gémissement. Un doigt en moi il continuais de jouer avec son pouce contre mon endroit le plus sensible puis sa respiration monta doucement vers mon oreille droite puis il me chuchota: 'laisse toi aller, ne te retiens pas'. Il me m'en fallu pas plus pour laisser s'échapper un énorme soupir qui sonnait plus comme un gémissement alors qu'il me mordait le lobe de l'oreille. Mais je préfère contrôler qu'être hors de contrôle. Alors, quand ses doigts se retirèrent, je me décidai à prendre le contrôle de la situation. Nous échangeâmes à nouveau notre position et, alors que j'embrassai sa mâchoire, ma main droite glissa le long de son torse pour atteindre la bordure de son boxer. Ma main continua son chemin jusqu'à sa 'bosse' et en la touchant, je sus que j'avais le contrôle sur lui.
-T'as l'air bien à l'étroit là dedans. Lui murmurai-je un sourire narquois sur les lèvres.
-Putain Océane, me fait pas attendre comme ça. Répondit-il comme s'il était à bout de souffle.
Juste ce qu'il fallait. Pensais-je. Pour le faire rager, je pris son engin dans ma main et commençais à faire des va et viens. Ce n'était pas la première fois que je faisais ça et je savais que ça l'énerverai. Il ne tarda pas à répéter des 'plus vite' auquel je m'exécutais. Je le vis se mordre la lèvre - plus fort que d'habitude d'après moi - et sentis qu'un liquide glissait entre mes doigts et compris qu'il avait éjaculé. Il passa une main dans mes cheveux et m'embrassa. Je l'embrassa à mon tour et, sans savoir d'où cela me venait, je lui dit:
-Ce n'est que le début.
Je repris mon haut de pyjama puis remonta les escaliers pour retourner dans ma chambre comme si rien ne s'était passé. Une fois dans mon lit, le sommeil vint rapidement et je dormis profondément.
Le lendemain, la première chose qui me vient en me réveillant c'est de me dire que j'avais fait un rêve bizarre mais très agréable. Mais après être bien réveillé, je réalisai que ce n'était pas un rêve et le rouge me monta très vite aux joues. Comment je vais faire pour regarder Calum en face maintenant ? Putain, c'est gênant, comment est-ce que je dois me comporter avec lui ou avec les gars ? Bon, du calme. D'abord tu vas descendre, prendre ton petit dej' et tu verras bien.
Une fois en bas, je vis que tous les gars étaient levés. Ouf, pas toute seule avec Calum. J'évitais le regard de Calum malgré moi, c'était trop bizarre. Je me préparai de quoi manger et faillit m'étouffer quand je m'approchais du frigo en repensant à ce qu'il s'était passé. Je pris mon petit déjeuner en silence, regardant simplement la télévision.
Au bout de quelques heures à rien faire, Ashton proposa qu'on aille se balader un peu avant de partir. Nous acceptâmes tous puis partîmes dans les rues de Londres. Je n'avais toujours pas parlé ou regardé Calum tellement je trouvais ça gênant. En plus, je savais que si il me regardait, il aurait un sourire débile et que je ne pourrais pas m'empêcher de rougir.
J'étais un peu à l'arrière du groupe et je vis Calum ralentir lui aussi et s'approcher de moi. Bizarrement, je ne fis rien, je ne cherchais pas d'échappatoire et attendis de voir ce qui allait se passer. Juste quand on passait à côté d'un ruelle, Cal' me pris par le poignet et m'entraîna dans la ruelle avant de me plaquer contre le mur.
-Alors, on m'évite ? Fit-il tout près de moi, un sourire malicieux sur le visage.
-Euh.. Non. Répondis-je. Je n'aurai pas du le regarder dans les yeux.
Au lieu de répondre, au lieu de me dire que je mentais ou que j'avais la respiration difficile, il m'embrassa. Violemment, comme une pulsion mais ça ne m'envoyait que des décharges à travers tout le corps. Peu de temps après, nos langues se mélangèrent et je passais mes mains dans ses cheveux. A bout de souffle, nous nous arrêtâmes, tous deux arborant le même sourire – sourire débile évidement.
-Faudrait peut-être rejoindre les gars. Dis-je malgré mon envie à rester ici.
-Ouaip.
Les gars n'étaient pas très loin et nous les rejoignîmes en courant légèrement.
-Ben alors, qu'est-ce que vous faisiez tous les deux ? Fit Luke avec un sourire malin.
-On s'est juste arrêtés devant un magasin pour regarder la vitrine. Répondit normalement Calum.
Comment est-ce qu'il peut réussir à mentir comme ça ? Moi ça se voit tout de suite. Mais je lui revaudrait ça parce que j'aurai pas su quoi dire.
Une demi heure plus tard, nous nous arrêtâmes prendre une glace puis rentrâmes à la maison, nous préparer pour le départ.
Je pensais que ça allait être la totale panique que les gars en aurait mis partout et qu'il aurait fallu je ne sais combien de temps pour tout ranger mais finalement en deux heures tout était rangé et les valises devant l'entrée, on était près à partir. A ma plus grande surprise Calum était le premier prêt, assis sur le canapé, j'avais toujours pensé qu'il était le plus bordélique – aller savoir pourquoi.
Je m'assoie – ou plutôt m'affale - à côté de lui en poussant un gros soupir. Je n'ose pas le regarder, c'est toujours bizarre pour moi mais, je sens qu'il se rapproche, je sais qu'il vient vers moi. Je sens son souffle contre mon cou et me retourne. J'ai un mouvement de recul qui me fait presque m'allonger. Il commence à se pencher lui aussi. Je ne peux pas parler, j'essaie de lui faire comprendre par le regard que l'on ne peut pas faire ça là, ici, les gars peuvent descendre d'une minute à l'autre mais il n'a pas du comprendre car ses lèvres se pose sous mon oreille puis atteignent mon cou. J'aimerai le repousser, il faudrait le repousser mais je ne peux pas, c'est comme si j'en avais besoin. C'est pour ça que je ne veux pas le regarder, pour que ça n'arrive pas. On peut pas faire ça comme ça.
J'arrive finalement à le repousser et à me relever, les joues en feu et les mains légèrement tremblante d'émotions. Calum se racle la gorge et comme aucun de nous ne se décide à faire quelque chose, je me lève et, sans le regarder dans les yeux, dit :
-Je vais voir si les gars ont besoin d'aide.
Je monte mais reste un peu en haut des escaliers pour reprendre mon souffle, il va falloir qu'on s'explique ou qu'on mette des règles. Bref, je sais pas un truc quoi. Ou là là, faut que je me calme. Respire.
J'entre dans la première chambre que je vois et demande à Michael si il a besoin d'aide.
-Comment va ma cousine adoré ? Demande-t-il avec un grand sourire sur le visage.
-Je suis vraiment ta préféré ? Ou tu dis ça parce que je suis la seule ici ?
-Peut-être les deux. Répondit-il en rigolant.
-Bref, t'as besoin d'aide ?
-Ça dépend pourquoi. Fit-il un sourire malicieux sur les lèvres.
-Michael ! M'exclamais-je avant qu'il ne se mette à rigoler.
-Je rigole, je rigole. En fait j'aimerais bien que tu descende ce sac. Ça ira ?
-Oui, oui t'en fais pas.
Nous descendîmes donc et je vis que Calum n'était plus dans le salon. Il est peut-être partit parler avec les gars. Une dizaine de minutes plus tard, tout le monde était prêt et le bus arriva.
Au bout d'environ deux heures, nous nous arrêtâmes et nous retrouvâmes devant la salle de concert. Avant que l'on entre le manager vint à notre rencontre.
-J'espère que vous avez fait bon voyage. On acquiesce tous. Bien, je viens vous demandez qui veut dormir à l'hôtel ce soir ou qui veut rester dans le bus.
-Hôtel. Répondit Calum
-Hôtel ! M'exclamais-je avant que les gars ne puissent dire quelque chose. Si ça ne pose pas de problème évidemment. Dis-je plus bas, reprenant mon calme.
-Non, y'a pas de problème. Um, et vous les gars ?
-Bus pour moi. Fit Ashton.
-Pareil. Firent Luke et Michael en même temps.
-Okay, donc je réserve deux chambres pour ce soir. On se voit pendant la répet'.
Après quelques heures de répétition, les gars eurent le droit à une pause avant que le concert ne commence. Elle ne dura pas plus d'une heure et les gars se dirigeaient déjà vers la scène. Calum monta en dernier me chuchotant un : 'Souhaite moi bonne chance' tout en frôlant ma joue avec ses lèvres.
Mon cœur fit un bond et je ne pus décrocher mon regard de son corps. Si musclé. Ses yeux, luisant de bonheur. Bordel, qu'il est sexy. Wow. On se calme. Comment je suis supposé me calmer alors qu'il arrête pas de m'envoyer des regards en coin et de me sourire comme ça ?
A la fin du concert, je n'avais plus qu'une envie : Être avec Calum. J'avais besoin de le sentir près de moi comme l'autre nuit. Après tous ses clins d'œil c'est normal non ? Alors que je pensais qu'on allait aller se coucher – et que je pourrais être avec Calum – les gars décidèrent d'aller faire une fête pour 'inaugurer le départ de la tournée'. Calum avait dû voir ma tête puisqu'il me murmura :
-T'inquiète pas on aura tout le reste de la nuit. J'ai bien vu comment tu tenais à avoir une chambre d'hôtel. Je ne fis que rougir alors qu'il venait de dire exactement ce que j'avais envie qu'il dise. Et j'en ai tout aussi envie que toi. Continua-t-il accompagnant ses paroles d'un clin d'œil.
La soirée passa lentement. Pas que je ne m'amusais pas, au contraire, mais après ce que m'avais dit Calum, je n'avais qu'une seule envie : Rentré. Pour me changer les idées je buvais avec les gars et comme ils ne voulaient pas danser, j'y allai, me défoulant comme je l'ai rarement fais. Je dansais avec des inconnus, fille ou garçon, mais ça ne me dérangeais pas, au contraire, je pouvais penser à autre chose. Autre chose que Calum. Vers je ne sais qu'elle heure, je ne tenais plus. Je m'affalai à côté des gars puis, après m'être calmé :
-Bon je crois que je vais aller me coucher. Dis-je, faisant semblant de bailler.
-Attend moi, je viens avec toi. Fit Calum. Vu qu'on est dans le même hôtel. A plus les gars.
-Ouais, faîtes attention hein ?
-Pareil pour vous. Répondis-je me dirigeant vers la sortie.
Avant même que je ne puisse respirer l'air frais de l'extérieur, Calum me plaqua contre le mur de la discothèque mais au lieu de m'embrasser comme j'avais pensé qu'il le ferait – comme je voulais qu'il le fasse – il me regarda dans les yeux, plaça sa main dans ma nuque et son pouce sur ma joue et ne m'embrassa qu'à ce moment là. Au moment où mon cœur aurait pu exploser, au moment où j'aurai pu lui sauter dessus, au moment où j'avais besoin de lui. Je l'embrassai à mon tour, avec toute la force que je pouvais y mettre. J'en avais tellement besoin. Pourtant il brisa vite le moment, me regardant à nouveau dans les yeux. Quelque chose n'allait pas. Je ne sais pas quoi mais c'est comme si je le sentais.
-Qu'est-ce qu'il y a ? Lui demandais-je.
-Rien. Dit-il s'éloignant.
-Calum. L'appelais-je le retenant par le bras.
-Tu es sûre que tu veux de moi ? Quoi ?
-Cal', c'est quoi cette question ?
-C'est bien ce que je pensais. Dit-il au lieu de me répondre.
-Calum. Fis-je me mettant juste devant lui. Dit moi ce qu'il y a.
-Il y a que tu me fais croire des choses, j'ai même l'impression que tu me fais des avances et là, je te vois danser, plutôt bien collé d'ailleurs, avec des inconnus, avec des gars que tu connais même pas. Et moi je suis là, à te regarder, et avoir qu'une seule envie être à leur place. Depuis ce qu'il s'est passé l'autre nuit, j'arrête pas d'y penser. Et je sais que tous les deux on veut rien de sérieux mais ça empêche pas que je te veux. Je te veux toi, rien qu'à moi. Et je sais qu'on a dit pas de sentiments mais on sait tous comment ce genre de relations fini. Je sais que je devrais pas m'attacher à toi et que toi tu devrais pas t'attacher à moi mais.. j'ai pas pu m'empêcher d'être jaloux quand je t'ai vu danser. Voilà ce qu'il y a. Il y a que je commence à m'attacher à toi alors que je devrais pas, que je pense à toi alors que je devrais pas et je sais pas où ça va nous mener.
Il ne m'en fallu pas plus pour l'arrêter et l'embrasser. Il m'embrassa lui aussi alors que nous nous rapprochions du mur à nouveau. Il a dit exactement ce à quoi je pensais. A chaque phrases, chaque mots, c'était comme si il pouvait lire dans mes pensées. Comme si il savait ce que je ressentais. Moi aussi depuis l'autre nuit je ne fait que de penser à lui, moi aussi je ne veux pas m'attacher à lui. On a bien dit qu'on cherchait rien de sérieux et je sais qu'il est comme ça, après tout c'est lui qui à dit en premier qu'il ne cherchait rien de sérieux. Après avoir arrêter, à bout de souffle. Calum me pris simplement la main et nous marchâmes jusqu'à l'hôtel, en silence.
Une fois à l'accueil, nous prîmes nos clefs, prîmes l'ascenseur et montâmes. Nous ne nous préoccupâmes pas d'aller chercher nos affaires dans le bus et entrâmes dans la première chambre. Celle réservée pour Calum. Je ne perdis pas de temps et l'embrassai alors que la porte venait à peine de claquer. J'avais attendu d'être seule avec lui depuis ce matin. Depuis la dernière fois en fait. Moi non plus je ne sais pas où tout ça va nous mener. Moi non plus je ne suis sûre de rien. Peut-être qu'il y a plus que ça. Peut-être que je veux plus que ça.
Sans vraiment le contrôler nous retrouvâmes dans la chambre, Calum déjà torse nu alors qu'il se plaçait derrière moi. Je mis mes cheveux sur le côté attendant qu'il dézippe ma robe. Il embrassa d'abord le haut de ma colonne vertébrale puis descendis, doucement. La robe glissa le long de mon corps jusqu'à atteindre le sol. Je ne bougeai pas, attendant que lui continue. Mon corps ne s'arrête pas de frissonner, comme si il vibrait. Comme si je ne pouvais rien contrôler. Calum se mit face à moi, déplaça mes cheveux pour laisser ma nuque à découvert et l'embrasser. Je posai mes mains sur son torse musclé, sentant son cœur battre au travers. Mes lèvres trouvèrent sa mâchoire jusqu'à trouver ses lèvres. Ses mains longèrent mon dos jusqu'à se retrouver juste au dessus de mes fesses, me rapprochant de lui au passage. Je ne pu m'empêcher de rigoler et mes mains se retrouvèrent dans ses cheveux pendant que nos langues dansaient ensemble. Je baissai la tête, cachant mon sourire, en profitant pour lui enlever son pantalon, le laissant en caleçon. Il mit ses mains sous mes fesses et mes jambes s'enroulèrent autour de sa taille alors que nous nous allongions sur le lit. Je rigolai à nouveau alors que Calum s'arrêta, me regardant dans les yeux.
-Tu sais que tu es magnifique quand tu souris ?
Sans que je ne puisse lui répondre il m'embrassa, avec toute la passion qu'il pouvait, et longea ma mâchoire, ma nuque jusqu'à atteindre ma poitrine. Mon corps ondulait sous le sien, voulant rompre l'espace entre nous. J'en voulais plus, toujours plus. J'en avais besoin. J'avais besoin de ça. Ou plutôt de lui. Il fit glisser mes bretelles de soutien-gorge, embrassant mes épaules. Il me le retira entièrement et les observa. Ça me gênait un peu alors je décidai de poser ma main sur sa joue et de l'embrasser, en essayant de lui montrer ce que je ressentais. Il répondit au baiser tout en abaissant sa main sur mon ventre jusqu'à la couture de ma culotte. Je frissonnais et tremblait de partout, par réflexe ma main atteignit son poignet comme pour le stopper avant que je ne me mette à califourchon sur lui. Il fut surpris mais ses yeux se fermèrent rapidement que je commençai à bouger mes hanches contre son bas ventre. J'enlevai lentement son boxer alors qu'il se mordait la lèvre et je pris son engin entre mes mains, un sourire en coin sur le visage. Il ne pu retenir ses gémissement plus longtemps pendant que mes mains faisaient des vas et viens mais il reprit vite le dessus en nous basculant à nouveau cette fois, lui, assis entre mes jambes. Il retira, comme je l'avais fait avec lui, doucement, ma culotte – trop doucement – ce qui me faisait me tortiller dans tous les sens.
-Il faut t'apprendre la patience à toi. Murmura Calum d'une voix semi-rauque. Plus que sexy.
Je ne répondis que par un gémissement lorsque ses pouces caressèrent le point sensible entre mon ventre et ma partie intime. Très vite, deux de ses doigts entrèrent en moi et ses lèvres s'écrasèrent sur les miennes après avoir crier son nom. Alors que je commençai à ne plus en pouvoir, il s'arrêta, je le regardai bizarrement, me demandant pourquoi il s'était brusquement arrêter alors qu'il descendait du lit pour chercher un truc dans son jean. Il en sortit un préservatif – j'aurai du m'en douter – ce qui ne m'empêchai pas de dire :
-Je vois que monsieur avait tout prévu.
-En même temps quand madame se décide à prendre une chambre d'hôtel alors que je venais de dire que j'en prenais une, j'ai préféré prendre mes précautions. Il fit une petite pause, enfilant son préservatif. Surtout avec ce qu'il s'est passé l'autre soir. Ajouta-t-il plus bas, un sourire moqueur sur les lèvres alors qu'il remontait sur le lit.
Il se plaça à mon entrée et me regarda dans les yeux pour me demander si j'étais prête. Je n'attendais que ça alors j'acquiesçai puis il m'embrassa, comme pour rendre le contact moins difficile. Ce n'était pas ma première fois, loin de là, mais aujourd'hui il y avait quelque chose de différent, ce n'était pas comme d'habitude. Il y allait tout en douceur, prenant son temps mais en allant toujours un peu plus vite à chaque fois que je criais son nom. Une fois avoir atteint l'extase, il s'allongea à mes côtés, tout deux essayant de reprendre une respiration normale. Au bout d'un moment, il tapota sur sa poitrine, montrant que je pouvais y mettre ma tête alors qu'il passa un bras derrière celle-ci. Il ne m'en fallut pas plus pour m'endormir.
La tournée était déjà finie et nous étions de retour dans 'la maison de Londres'. Je repartirais dés le lendemain mais je savais que je pourrais aller voir les gars quand je le voulais et que eux aussi pourrait venir.
Avec Calum on a continué à faire ce qu'on faisait, réservant des chambres d'hôtels à chaque étape. Les gars devait bien se douter de quelque chose, ils faisaient beaucoup de petites allusions et Michael me connaissait assez bien pour voir que quelque chose se tramait entre moi et Calum. Malgré ça, ils n'en disaient rien et c'était pas plus mal.
Je savais que c'était pas très bien de faire ça. Comme l'avais dit Calum, il y en a toujours qui finit par s'attacher à l'autre et je crois que c'est moi. Plus ça va, plus je pense à lui, je rêve de lui, je veux être avec lui, tout le temps. Je veux sentir le contact de sa peau contre la mienne, de sa main contre ma joue, des ses lèvres sur les miennes. Mais je continue me disant que peut-être lui aussi se dit ça. On ne sait jamais, peut-être qu'un jour il me dira 'Je t'aime'.
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