Intro
《 L'avenir n'est jamais que du présent a mettre dans l'ordre, tu n'as pas à le prévoir mais à le permettre 》
Antoine de Saint-Exupéry
"Hé Jimin ! Quand tu auras fini ton service, rejoins-nous au bar habituel. On t'attendra là-bas ! "
Voilà ce qu'on venait de me dire alors que je partais faire une ronde d'inspection dans la ville pour y verbaliser quelques voitures en infraction. Ronde que je faisais avec ma voiture de service et qui m'emmena machinalement dans ma rue.
J'habitais une maison tout ce qu'il y avait de plus normal. Les maisons étaient assez proches les unes des autres. En soit, rien de très étonnant et c'était aussi pour ça que j'avais isolé les murs de ma maison pour ne déranger personne lorsque j'augmentais le son de la télé. Je passais en ce moment même devant elle et je venais de remarquer que j'avais oublié de fermer le portail ce matin. Ce qui était, chez moi, une habitude. Une mauvaise habitude.
Voilà ma petite maison.
Je pris le temps de me garer sur le côté et d'aller le fermer en tapant le code: " 5638". Si vous voulez venir, vous savez le code de mon portail.
Prêt à rentrer dans ma voiture pour continuer mon travail, j'entendis soudainement quelqu'un m'appeler. Une personne âgée m'appelait de sa vieille voix fatiguée. Automatiquement, je me retournais vers cette voix qui provenait de derrière moi.
...: Monsieur Park ! Monsieur Park ! Attendez !
Ma voisine âgée m'appelait comme en détresse tout en se précipitant vers moi. Je la voyais s'épuiser un peu plus en courant.
Jimin: Ne vous précipitez pas comme ça Madame. Que se passe t-il ?
...: J'avais peur que vous ne partiez.
Jimin: Que se passe t-il ?
...: Écoutez... Aujourd'hui et cette nuit encore, moi et mon mari avons entendu une femme crier dans la maison à côté de la notre... Toute la nuit à entendre ces horribles cris de douleur ou de peur était, et est toujours, insupportable. Nous n'avons pas pu dormir...
Jimin: La Police et moi-même avons déjà enregistré votre plainte et la maison de ce monsieur a déjà été fouillé par mes collègues. Il n'y a rien d'anormal.
...: Quand même... S'il vous plaît monsieur, ça devient insupportable. C'est de plus en plus souvent. Mon mari est malade et il a besoin de repos. De plus, ces cris sont vraiment effrayants à entendre.
Jimin: Entendu, je passerai refaire un tour chez ce monsieur.
La vieille femme, le sourire aux lèvres, prit mes mains dans les siennes et me donna un énorme sourire, enchantée par cette nouvelle.
...: Je vous remercie énormément, Monsieur Park.
Jimin: Je vous l'ai dit des dizaines de fois, appelez-moi Jimin.
Elle partit simplement après ça en me remerciant. Alors, je remontais dans ma voiture, reprenant ma ronde. Mais cette histoire me revint en tête. J'y pensais énormément. A chaque fois elle venait s'en plaindre et c'était étrange... Très étrange...
La Police, moi comme mes collègues, étions déjà allé voir cette fameuse maison. Nous avions reçu des plaintes, de multiples plaintes de diverses personnes, pas seulement de cette vieille femme.
Les ordres étaient d'aller voir cette maison, pour la cinquième fois... Une femme criait. Des cris d'agonie. Je savais que ma voisine n'était pas folle. Un soir où je sortais le chien de mes parents, un jour maudit où je le gardais, j'ai entendu cette femme crier et ce cri m'avait rendu terriblement mal. Dans ce simple cri, on pouvait comprendre tout son désarroi, c'était douloureux à entendre... Puis soudainement, plus rien, comme si ce cri n'avait jamais existé... Alors le jour suivant, moi et Kim Seokjin, mon collègue, étions allé sonner chez ce monsieur qui nous avait bien gentiment laissé rentrer, nous offrant même un thé que nous avions refusé.
Nous avions été terriblement surpris de voir...
Qu'aucune femme ne vivait dans cette maison.
Aucune trace.
Aucun vêtement, aucun objet personnel ou de la vie courante pouvant appartenir à une femme n'était présent dans cette maison. Puis il y avait un lourd silence, comme si cette maison avait toujours été d'un calme absolu... En fait, cette maison était plutôt vide. Il y avait le strict nécessaire pour en faire un foyer normal mais, ce n'était pas la décoration qui faisait le charme de cette maison puisqu'il n'y en avait que très peu. C'était une maison très simple, au final.
Et le résultat a été le même pour chaque venue de la Police, qui était à chaque fois à l'improviste.
C'était à ne plus rien y comprendre.
Mon service terminé, j'allais déposer ma voiture de fonction au parking du commissariat, avant d'aller enlever mon uniforme et de rejoindre les autres au bar où nous avions l'habitude d'aller... Je vis Seokjin installé à une table avec tous mes autre collègues, mais je parlais seulement à Jin.
Alors que les autres se bidonnaient de rire sur un sujet plus que dérisoire, Jin regardait un reportage à la télé du bar placée au dessus de la tête du serveur. Une émission qui semblait l'intéresser : l'affaire du laboratoire qui avait explosé subitement. Son équipe était chargée de cette affaire... Mais il n'avait jamais réussi à trouver le fin mot de l'histoire. Cette affaire avait fait énormément de morts et de malades avec les gaz que le laboratoire avait laissé filer dans l'air et se répandre grâce au vent. Posant son verre, il engagea la discussion.
Jin: Tu as vu ? Il parle du laboratoire qui a explosé il y a 1 an.
Jimin: Jin, tu n'y es pour rien si tu n'as pas trouvé. Tout a cramé, il n'y avait plus rien.
Jin: Il y a eu des morts Jimin... Je me sens responsable de ne pas avoir réussi mon travail.
Jimin: Je n'aurai pas réussi non plus.
Mon ami me fit un sourire léger mais triste, me remerciant de ce soutien.
Jimin: Ils y faisaient quel genre de recherche déjà ?
Jin: Ils expérimentaient et essayaient de créer des traitements pour les maladies comme le sida, il me semble.
Jimin: Oh.
Bien sûr, à ce moment là, Jin se sentait effroyablement mal et coupable de ne pas avoir réussi son enquête, et le patron n'avait fait qu'enfoncer le couteau dans la plaie, mais... Aucun de nous n'était au courant du secret bien sombre de ce laboratoire... Ni même que l'histoire allait continuer et que je serais au premier rang de cette affaire...
Mon nom est Park Jimin, j'ai déjà eu des affaires compliquées à gérer, mais celle qui arrivait allait être la plus compliquée de toutes pour moi...
PUTAIN, JE TENAIS PLUS ! JE DEVAIS COMMENCER A POSTER !
Ce chapitre est petit , mais c'est que l'introduction...
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