Ce n'est pas grave
《 L'avenir d'un enfant est l'œuvre de sa mère 》
Napoléon Bonaparte
PDV Jimin
Mam's: Jimin, ne reste pas dehors tout seul, tu vas prendre froid...
Jimin: Maman...
Je regardais les étoiles en espérant trouver une réponse à tout ce qui m'arrivait. J'étais rempli de regrets et de remords...
Je n'aurai jamais dû reprendre cette enquête, Tomoe serait encore avec moi. J'en étais persuadé. Je me sentais plus triste que jamais.
J'aimais réellement cette femme...
Buvant ma tasse de café avachi sur une chaise de jardin, ma mère se posa en face de moi, inquiète de mon état.
Mam's: Tu as signalé sa disparition ?
Comme si je pouvais faire ça. Si elle était recherchée par l'autre folle, ça serait mauvais de signaler ça...
Jimin: Il faut juste attendre maintenant...
Mam's: Ne t'en fais pas, vous allez la retrouver. Ne tombe pas malade, il faut que tu garde toutes tes forces pour la retrouver, mon fils !
Jimin: ...
Mam's: Jimin, elle doit être apeurée quelque part. Elle doit être triste et a besoin d'aide. Tu n'as pas le droit de te laisser abattre, elle compte sur toi !
Jimin: ?!
Mam's: Il est certain qu'elle veut revenir vers toi, vous vous aimez, mon fils ! Si tu reste comme ça, c'est comme si tu la laissais tomber. Tu n'as pas le droit de l'abandonner, ce n'est pas mon fils que j'ai en face de moi en ce moment. Où est passé le petit garçon qui rêvait d'être un super-héros ?
Jimin: Maman... J'étais gamin... Je n'imaginais pas que ça serait si compliqué de vouloir sauver tout le monde et de rendre ce monde meilleur...
Mam's: Tu pensais qu'en un claquement de doigt tu y arriverais ? Chéri... Si c'était si facile, le monde serait un havre de paix depuis un moment. Tu ne peux pas sauver tout le monde. Il y a des personnes qui ne sont pas destinées à être sauvées, alors que d'autres si, c'est un fait. Ce n'est pas grave, l'important c'est d'avoir essayé de toutes ses forces. Mais, si tu reste fort, que tu continue de croire en un monde meilleur, tu pourras accomplir bien des choses, seulement en gardant ton rêve en tête. Le plus important c'est de te rendre compte de ce que tu as réussi à accomplir depuis que tu es dans la Police, toujours en faisant de ton mieux.
Jimin: Hm... Je ne sais pas...
Mam's: Je me rappelle d'un petit garçon plein d'ambition qui faisait la fierté de ses parents. Ce petit garçon si mignon criait dès ses 5 ans qu'il allait devenir le plus grand policier de tout les temps et qu'il arrêterait tous les méchants. Avec son petit uniforme acheté au supermarché et sa médaille qu'il avait fait de ses propres petites mains avec un bout de tissue et un bouchon de bière, il montrait à tous les passants sa fierté : sa jolie médaille qu'il avait peint à la main. Si fier... Être policier était le rêve de mon fils. J'ai fait mon possible pour l'encourager et le pousser jusqu'à ce qu'il atteigne son rêve.
Je souris bêtement à ces paroles, alors que je lançais un regard complice et légèrement amusé à ma mère qui me souriait de toutes ses dents. Je m'en rappelais très bien. J'étais si fier de ma médaille en bouchon. C'était de bons souvenirs. Ce petit bibelot était mon porte-bonheur.
Je commençais à me sentir légèrement plus léger grâce aux paroles bienveillantes de ma mère. Elle me remontait peu à peu le moral. Finalement, c'était bien que mes parents soient venus me voir. Au fond de moi, j'étais encore un petit garçon qui, de temps en temps, avait encore besoin de sa mère pour regagner le droit chemin. Si elle n'avait pas était là, j'aurais broyé du noir encore longtemps... Ce comportement ne me ressemblait pas, mes sentiments et mon désarroi m'avaient complètement submergé...
Mon courage et mon soutien je les avais toujours trouvé auprès de ma famille.
Mam's: Tu aurais dû voir son regard brillant lorsqu'il est rentré dans cette académie, je m'en souviens comme si c'était hier, hahah. Les yeux brillants, un grand sourire et un air déterminé. Tu es né pour ça, tu l'as toujours su. J'ai toujours su que tu serais un homme vaillant et fort, que ta vie ne serait qu'une simple réussite. J'ai toujours été très fière de toi.
Jimin: J'étais encore plein d'espoir, sérieux et rempli de vigueur. Tout me semblait si simple.
Mam's: Mon fils à moi n'est pas du genre à reculer devant la difficulté, surtout lorsqu'une personne si importante a besoin de lui. Tu as travaillé si dur, regarde-toi maintenant : tu es un chef d'équipe d'une unité de Police Judiciaire. A ton âge, encore bien des jeunes n'ont encore aucune ambition. Tu peux être fier, mon chéri.
Jimin: Merci maman... Tomoe compte sur moi... Je n'ai pas le droit de rester là, à déprimer.
Mam's: Le Jimin que j'ai connu, mon Jimin et son petit bouchon, n'aurait jamais eu cette pensée.
Jimin: Tu as raison. Dès demain, je m'y remet d'arrache-pied.
Mam's: Voilà ce que je voulais entendre. Ramène-nous notre belle-fille Jimin, j'aimerai la rencontrer.
Jimin: Tu la rencontreras et tu verras à quel point elle est merveilleuse.
Mam's: Pour qu'elle est rendue mon fils si vaillant complètement dingue d'elle, j'imagine que, oui, elle est unique.
Pour être unique... Ça c'est sûr qu'elle l'était...
Je pris une dernière gorgée de café en levant ma tasse pour que tout le liquide amer pénètre dans ma bouche.
Mam's: Et peut-être que tu me donneras enfin des petits-enfants. Je commence à être vieille, Jimin. J'aimerai en profiter et les chouchouter.
Jimin: ?!
Je me mis à tousser, avalant mon café de travers. J'observais ma mère alors qu'elle se mit à rire, attirant l'attention de mon père qui nous rejoignit.
Des petits-enfants ?
Un fils ou une fille...
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