🔥Jour 27🔥

Bonjour !! Comment allez-vous ? 

Et bien voilà le challenge touche à sa fin, aujourd'hui est le dernier texte que je publierai ici. J'espère que ce concept vous aura plu et que vous aurez passé un bon moment de lecture autant que moi d'écriture🩷

Je suis quand même curieuse de savoir quel jour vous avez préféré, j'ai essayé de varier mais je me rends bien compte que la plupart du temps, c'était des récits. Pour ma part, je pense que ceux qui m'ont le plus marqué sont le jour 6 (Althéa et Calypso), le jour 8 (Aris et sa quête sur Canor), le jour 12 (les recettes Saint Seiya), le jour 17 (les façons de gagner mon cœur), le jour 18 (Linh et Owen), le jour 20 (rêve et espoir), le jour 21 (le thème de la neige avec Camus, Hyoga et Issak) et les jours 24/25 (avec la famille démunie). Mais bien sûr, ils sont tous différents et je les apprécie tous !

Bref j'arrête de parler et passons à... *🥁*

🪩FIREPLACE/CHEMINEE🪩

Enjoy !

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La cheminée crépitait doucement, la lueur vacillante des flammes projetant des ombres dansantes sur les murs de la pièce. Le doux crépitement des bûches, chaque éclat qui s'échappait dans l'air frais de l'hiver, semblait lui parler. Elle se sentait apaisée, enveloppée par la chaleur qui montait du foyer. Le tricot entre ses mains, déjà bien entamé, avançait lentement. Les aiguilles s'entrechoquaient dans un rythme familier, presque hypnotique. Pourtant, son esprit n'était pas ici. Il était ailleurs, loin, dans les souvenirs d'un autre temps, d'un autre Noël.

Elle se souvenait du Noël de son enfance, ce Noël où la neige tombait en flocons épais, recouvrant tout le paysage d'un manteau blanc et scintillant. Le vent glacial hurlait à l'extérieur mais à l'intérieur, la chaleur de la cheminée était un cocon bienfaisant. Le bruit du feu, doux et rassurant, accompagnait les éclats de rire de sa famille. Elle se souvint de cette grande pièce où le sapin trônait, tout décoré de guirlandes dorées et d'étoiles en papier. Ses parents et ses frères et sœurs s'activaient autour du repas de Noël, l'odeur du pain d'épices et du vin chaud flottant dans l'air. Mais elle, elle était attirée par une chose : le sapin. Ses yeux brillaient, émerveillés, quand elle apercevait les paquets soigneusement disposés autour de lui.

Ah, ces moments-là ! Elle se revoyait courir, toute excitée, les pieds glacés dans ses petites bottes en laine, pour ouvrir son cadeau. Les papiers froissés s'éparpillaient sur le sol, les rubans se dénouaient sous ses petites mains tremblantes. Elle se souvenait de cette poupée en porcelaine, aux cheveux blonds et aux yeux bleus, qu'elle avait reçue un Noël. Elle l'avait serrée contre elle, la montrant fièrement à tout le monde. Ses frères se moquaient gentiment mais elle n'en avait que faire. Elle avait sa poupée et c'était tout ce qui comptait. Puis, plus tard, elle l'avait installée au pied de la cheminée, entre ses jouets en bois, des animaux qui trottaient sous ses doigts et des petites voitures qui roulaient tout autour du feu. Les flammes dansaient dans l'âtre, projetant une lumière douce qui éclairait son petit monde imaginaire. Elle était là, assise sur le tapis en laine, oubliant tout le reste, et jouait pendant des heures.

Les souvenirs d'enfance se mêlaient à l'odeur de la fumée et à la chaleur du feu. Elle ferma les yeux un instant. Un Noël en particulier lui revenait en mémoire. Un Noël où le ciel était plus bleu que jamais, où la neige avait recouvert les toits des maisons et les arbres étaient chargés de glace, brillant sous les rayons du soleil. Ce Noël-là, elle avait découvert un livre au pied du sapin, un grand livre aux pages épaisses et aux illustrations délicates. Elle se souvenait encore des heures passées dans son fauteuil préféré, près de la cheminée, plongée dans les aventures des chevaliers et des princesses. Les crépitements du feu semblaient se mêler à l'écho de ces histoires lointaines. Les pages du livre, une fois frémissantes de l'excitation d'être ouvertes, se collaient à ses doigts pleins de traces de chocolat chaud. Un monde à part, un monde de magie, elle l'avait trouvé dans ces histoires. Elle n'avait jamais oublié la sensation que lui donnait ce Noël-là, lorsque l'histoire et la chaleur du feu se mêlaient en un tout inséparable.

Puis les années passèrent. Elle grandit bien sûr mais la magie de Noël ne l'avait jamais quittée. La cheminée était toujours là, fidèle au rendez-vous, comme une complice silencieuse de ses souvenirs. Quand elle devenait trop vieille pour jouer avec les poupées ou les jouets en bois, elle se réfugiait près du feu pour savourer les récits de Noël, racontés par son père. Le soir, après le dîner, ils se rassemblaient autour de la cheminée, son père, ses frères et sœurs et lui racontaient des histoires de Noël. Son père, avec sa voix grave et chaleureuse, leur parlait de Noël d'antan, des Noëls d'antan où la neige tombait à gros flocons et où les villages étaient baignés d'une lumière dorée. Elle était tout ouïe, ses yeux brillants d'admiration. Le feu crépitait dans l'âtre, et dans ses rêves, elle se voyait elle aussi, enfant, attendant son tour de raconter des histoires au coin du feu.

Elle se souvenait aussi de ce Noël-là, celui où tout avait changé. C'était un soir comme les autres, la neige tombait en silence et la famille était réunie autour du feu, chantant des cantiques et riant de bon cœur. Mais ce Noël-là, il y avait quelque chose de différent. Ce soir-là, elle l'avait vu pour la première fois, lui. Il était venu chez sa sœur, un jeune homme timide au regard doux, presque perdu dans la chaleur de cette grande maison. Elle l'avait aperçu à travers les flammes qui dansaient dans l'âtre, ses yeux fixés sur elle, une lueur curieuse dans son regard. Ils s'étaient croisés, et comme un éclat de lumière, une étincelle avait jailli entre eux. Le temps semblait suspendu. Il s'était approché lentement, comme guidé par la magie de ce Noël. Ils avaient échangé quelques mots, maladroits au début, mais dès qu'il avait pris sa main, tout avait semblé évident. La chaleur de sa paume contre la sienne, la tendresse de son sourire, tout était parfait. Il lui avait dit qu'il adorait le crépitement du feu, et elle lui avait répondu qu'il n'y avait pas de meilleur endroit pour se perdre que près du foyer de Noël. La soirée s'était déroulée comme un rêve, le bruit des voix s'éteignant peu à peu au profit des murmures d'un amour naissant. Ce Noël-là, elle n'avait pas seulement découvert un autre homme. Elle avait trouvé son âme sœur, celle avec qui elle partagerait des Noëls à venir, autour de cette même cheminée, main dans la main. Et chaque année, alors qu'ils se retrouvaient ensemble au pied du feu, elle se souvenait de ce premier Noël, celui où l'étreinte du feu n'était rien en comparaison de celle de son cœur.

Le temps, implacable, filait. La maison avait changé, ses frères et sœurs avaient grandi, et elle était devenue la vieille dame qui tricotait doucement près du feu. Mais, malgré tout, la cheminée était toujours là, fidèle à son poste, gardienne de ses plus beaux souvenirs. Elle se souvenait encore des réveillons où toute la famille se retrouvait autour du grand sapin, de la chaleur humaine qui réchauffait les cœurs, plus que le feu lui-même. Les voix de ses enfants et petits-enfants emplissaient la maison, et, même si elle n'était plus cette petite fille toute excitée d'ouvrir ses cadeaux, elle ressentait toujours une lueur de cette joie d'antan. Aujourd'hui, ses petits-enfants venaient aussi s'asseoir près du feu, écoutaient ses histoires, et elle les observait, les yeux brillants de tendresse, comme si elle avait retrouvé un peu de cette magie perdue au fil des années.

Et alors que la nuit tombait, que les flammes se faisaient plus faibles, elle regardait son tricot avancer lentement. Ses doigts étaient plus lents qu'avant, mais l'ouvrage avançait malgré tout. Un dernier souvenir surgit alors. Un Noël particulier, celui où elle avait offert à sa fille son propre livre préféré, celui qu'elle avait trouvé près du feu, enfant. Elle sourit, repensant à ce moment, et un doux souffle de chaleur traversa la pièce, venant de la cheminée. Un souffle de Noël éternel, d'histoires partagées et de souvenirs inaltérables. Elle n'était plus cette petite fille, mais dans son cœur, Noël vivait toujours. Il vivrait tant qu'il y aurait une cheminée, tant qu'il y aurait une lumière dans l'âtre, une étoile dans le ciel et des souvenirs à chérir.

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Crépitements doux, la chaleur s'élève,
Histoires murmurées, la famille se relève.
Etoiles brillent, reflet dans l'âtre,
Magie du feu, qui jamais ne s'abat.
Illumine la nuit, une flamme secrète,
Nous réchauffe, dans sa danse discrète.
Échos de souvenirs, dans l'air suspendus,
Et Noël renaît, dans chaque instant attendu.

🔥🔥🔥🔥🔥

Sous le manteau d'hiver

Sous le manteau d'hiver, au coin du feu,
Les flammes dansent, éclatantes de bleu,
Un crépitement doux, une lueur d'or,
Réveille les souvenirs et les âmes une fois encore.

Dans la chaleur du foyer, les cœurs s'épanouissent,
Les rires d'autrefois, dans l'air pur se glissent.
Les cadeaux déballés, les yeux émerveillés,
Tout semblait magique, tout semblait enchanté.

Et parmi ces souvenirs, un Noël particulier,
Où, sous la neige, un amour est né.
Il s'était approché, timidement,
Sa main dans la sienne, un doux serment.

La cheminée, témoin des vœux murmurés,
Des promesses secrètes, des rêves à partager.
Dans la lumière du feu, il y avait tout,
Les rires, les joies, et un monde à nous.

Le temps a filé, emportant les années,
Mais chaque Noël, ces moments partagés,
Reviennent dans le crépitement du bois,
Un souvenir éternel, inscrit dans la foi.

Que l'on soit vieux ou jeune, peu importe l'âge,
Noël, c'est la chaleur, c'est le doux partage.
Sous le manteau d'hiver, au coin du feu,
L'amour et les souvenirs restent précieux,
Et, à chaque Noël, la magie renaît,
Dans le cœur, près du feu, où tout s'éclairait.

Haru

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