🩷Jour 24🩷
AHHHHH CA Y'EST C'EST LE REVEILLON DE NOËL !! *saute de joie, impatiente que le soir arrive*.
Ahem... Bonjour, comment allez-vous ? ^^' Je vous rassure, je ne suis pas folle enfin normalement. Rien n'a encore été prouvé mais si je suis folle, je le suis de manière positive😎
Je déraille ? Ouais c'est possible🤔. En tout cas, faisons du bruit pour *🥁*
🪩FAMILY/FAMILLE🪩
Alors... je sais que c'est le réveillon et que c'est censé être joyeux mais une idée me trotte en tête. Surtout depuis la lecture d'un des chapitres d'une auteure qui à accentuer cette idée (Shasei si tu passes par là je te remercie sinon j'aurai cogiter longtemps sur ce chapitre🩵)
Enjoy !
PS: c'est un peu comme sur le média que j'imagine la famille de cette histoire ;)
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Ce soir-là, la maison paraissait plus petite que d'habitude comme si l'étreinte des murs devenait plus serrée à mesure que la nuit tombait. Les murs, vieux et grisonnants, étaient marqués par les années d'usure et les intempéries. Ils semblaient se resserrer autour de la petite famille, non pas pour les étouffer mais pour les protéger, un abri de fortune face au froid hivernal extérieur. Les fenêtres mal isolées laissaient filtrer des courants d'air qui, malgré le vieux manteau de papier peint, venaient caresser les visages et rendre l'air plus froid. Mais à l'intérieur, il y avait quelque chose de plus chaud, une chaleur particulière qui flottait dans l'air, une chaleur que seul l'amour et la complicité peuvent offrir. La petite maison, pourtant modeste, était remplie de cette lumière douce et réconfortante qui naît quand les cœurs se serrent dans un même élan. Loin des grandes fêtes illuminées et des repas somptueux des autres, ce réveillon de Noël était un moment à part. Il n'y avait pas de luxes ni de décorations scintillantes, mais la simplicité des lieux apportait une touche de sincérité, une intimité profonde.
La famille n'avait pas grand-chose à offrir, à part leur présence, leur foi inébranlable et l'amour infini qu'ils se portaient. Ce soir-là, l'essentiel résidait dans les regards échangés autour de la table, dans les gestes tendres de la mère qui distribuait les assiettes, et dans les sourires discrets mais remplis de tendresse du père, qui, bien que fatigué, faisait tout pour que ses enfants se sentent aimés. Le repas était frugal : une soupe simple, préparée avec les restes de légumes, un peu de riz pour donner de la consistance. Ce n'était rien de plus qu'un plat de survie, mais pour eux, chaque cuillère semblait être un petit trésor. Les enfants, rassemblés autour de la table, avaient l'air de savourer chaque bouchée comme si c'était un festin. Pour eux, Noël n'était pas une question de richesses matérielles. Leur bonheur ne résidait pas dans les prix des cadeaux ou les décorations luxueuses des vitrines. Non, leur joie se trouvait dans les petites choses : un sourire échangé, un moment de complicité, une parole douce. Leur cœur battait à l'unisson, porté par l'esprit de Noël.
Les enfants, les yeux brillants d'espoir, n'étaient pas déçus par l'absence de cadeaux somptueux. Leur rêve à eux était bien plus grand que tout ce que l'argent pouvait acheter. Ils croyaient toujours au Père Noël. Cette croyance, aussi vieille que la tradition elle-même, restait intacte dans leurs cœurs. Ils s'imaginaient le Père Noël traversant les cieux dans son traîneau, tiré par huit majestueux rennes qui galopaient dans la nuit étoilée. Pour eux, tout était encore possible. La magie de Noël n'était pas un luxe, mais une promesse silencieuse que, même dans les moments les plus sombres, la magie existe quelque part, prête à illuminer leur vie. Leur foi, innocente et pure, était la seule richesse qu'ils possédaient. Un héritage précieux, transmis de génération en génération, qui transcendait les murs froids de la maison, les draps usés et les chaises bancales.
Chaque année, ils espéraient, sans jamais être déçus. Peut-être cette année, le Père Noël leur offrirait-il un petit cadeau, quelque chose de simple mais magique : un jouet, un livre, un morceau de chocolat. Ils ne cherchaient pas la richesse, mais la beauté des petits miracles du quotidien. C'était un riche héritage, celui de croire en l'impossible, même quand tout autour semblait dépourvu de confort matériel. Un héritage qui, bien que modeste, les rendait plus riches que bien d'autres, car il leur permettait de voir la beauté là où d'autres ne voyaient que l'ombre.
***
Le père, d'un air sérieux mais affectueux, leur souriait doucement. « Peut-être que ce soir, le Père Noël viendra, » disait-il, comme pour faire oublier, ne serait-ce qu'un instant, les réalités du quotidien. Ses yeux brillaient de tendresse, et bien que la vie fût rude, il n'avait jamais cessé de croire que, même dans la pauvreté, il était possible de garder la magie de Noël intacte. Les enfants, bien que conscients des manques, rêvaient encore. Ils se figuraient le traîneau volant à travers la nuit étoilée, un Père Noël jovial vêtu de son manteau rouge, portant avec lui des cadeaux par milliers, dévalant le ciel sombre pour venir leur apporter un peu de bonheur. C'était un rêve d'enfant, pur et innocent, qui défiant la pauvreté et les privations, ouvrait une fenêtre vers un monde meilleur, celui des merveilles et des possibles.
La mère, en ajustant doucement la couverture autour des plus jeunes, les caressant de sa main chaude, ajoutait avec un sourire plein de douceur : « Le Père Noël sait toujours où trouver les enfants sages, même s'il n'y a pas de cheminée. » Elle prononçait ces mots comme une promesse, un baume apaisant, tout en scrutant les visages des enfants. Son regard pétillait d'une lueur d'espoir. Elle savait bien que la magie de Noël ne résidait pas dans les objets matériels ou les festins opulents, mais dans les instants partagés, dans les gestes d'amour, de tendresse et de générosité. À ce moment précis, c'était tout ce dont ils avaient besoin. Elle tourna les yeux vers son mari. Fatigué, certes, mais le sourire aux lèvres, il semblait retrouver un peu de force dans cette scène qui réchauffait son cœur. Ils n'avaient pas tout ce qu'ils voulaient, ni tout ce qu'ils espéraient, mais l'essentiel était là. Ensemble, ils avaient construit un Noël à leur image : modeste, mais plein de sens. Ils s'étaient battus toute l'année, souvent contre vents et marées, mais ce soir-là, il n'y avait que l'essentiel : leur famille, leur amour et ce rêve partagé d'un Noël lumineux, où tout était encore possible.
Le sapin, tout petit, tout modeste, trônait dans un coin de la pièce, presque perdu dans la simplicité de l'espace. Il n'était pas comme ceux des voisins, décorés de guirlandes étincelantes et de boules brillantes, ni comme ceux des vitrines, où le luxe et la perfection semblaient être la règle. Non, ce sapin-là était fait maison, avec des branches soigneusement choisies dans le parc voisin, son tronc à peine droit, mais solidement planté dans une vieille boîte en carton. Les décorations, elles aussi simples, avaient été fabriquées avec soin : des morceaux de papier coloré découpés à la main, des guirlandes en perles de plastique récupérées des années précédentes, qui brillaient faiblement à la lueur de la bougie. C'était un sapin tout ce qu'il y avait de plus ordinaire, mais pour cette famille, il était aussi beau qu'un sapin d'or. Chaque branche était comme un souvenir d'un Noël passé, un moment d'amour et d'espoir. Il illuminait la pièce d'une lumière douce et chaleureuse, réchauffant l'âme de ceux qui le regardaient.
Les enfants, les yeux brillants de magie, se penchaient chaque soir devant le sapin. Ils regardaient les guirlandes tremblantes, les papiers colorés qui semblaient danser sous la lumière vacillante. Ils écoutaient attentivement les histoires que leurs parents leur racontaient : celles de lutins malicieux qui s'agitaient dans l'atelier du Père Noël, de rennes qui s'élançaient dans le ciel sombre, en direction des maisons endormies, prêts à déposer des cadeaux. Bien sûr, ils savaient que la réalité était différente. Ils avaient bien remarqué que, sous ce sapin, aucun paquet n'attendait, aucune boîte joliment emballée ne les attendait. Ils avaient vu les sacrifices des jours précédents, les moments où leurs parents se serraient la ceinture pour leur offrir un peu de confort. Mais peu importait. Ce soir-là, ils fermaient les yeux et se laissaient emporter par la magie. Ils se permettaient de rêver, de croire que tout était encore possible, que la magie existait vraiment quelque part, dans un coin caché de cette nuit étoilée.
Le plus jeune d'entre eux, un petit garçon de six ans, regarda sa sœur aînée, l'air un peu hésitant. Il se tourna vers elle, murmurant à l'oreille : « Et si on laissait une note pour le Père Noël, tu crois qu'il la verra ? » Sa voix tremblait d'excitation et de doute, comme s'il cherchait un peu de réconfort dans sa sœur. Elle lui répondit, les yeux remplis d'amour et de douceur: « Oui, il la verra, et il nous apportera quelque chose, je suis sûre. » Un petit mot fut écrit avec des lettres tremblantes, pleines de l'innocence propre aux enfants, et glissé précipitamment sous le sapin, comme un message lancé dans l'univers, plein d'espoir. Leurs cœurs battaient à l'unisson, pleins de rêves d'aventure, de lutins et de surprises.
Lorsque la nuit se fit plus profonde, les enfants s'endormirent, les yeux fermés mais l'imagination éveillée. Ils rêvaient de rennes dansant et de lutins s'activant dans l'atelier du Père Noël, du bruit des sabots frappant la neige, des étoiles filantes éclairant leur ciel intérieur. Leurs cœurs étaient légers, malgré les difficultés, portés par cette magie fragile mais intense qui ne cessait de briller, même dans l'obscurité.
***
Dans la cuisine, le père et la mère se retrouvaient après avoir couché les enfants. La pièce baignait dans une faible lumière orangée, les restes du repas du soir encore présents sur la table, mais leurs esprits étaient ailleurs, dans la douceur de ce moment volé. Ils échangèrent un regard plein de tendresse et de fatigue, un regard qui parlait de mois longs, de journées difficiles, de sacrifices et de luttes. Mais ce soir, tout cela semblait s'effacer. Ensemble, ils s'accordaient à croire que, quelque part, dans un coin du monde, un miracle se produisait, qu'il y avait encore de la magie dans l'air, une magie qui, peut-être, toucherait leur maison.
Ils se rapprochèrent l'un de l'autre, les mains se frôlant, et un silence complice s'installa entre eux, celui qui ne nécessite aucune parole. Dans ce regard échangé, tout était dit : l'épuisement, bien sûr, mais aussi l'amour inébranlable qu'ils se portaient, l'espoir d'un lendemain meilleur. Ils n'avaient pas de fortune à offrir à leurs enfants, aucun bien matériel pour combler leurs désirs, mais ils leur donnaient quelque chose de bien plus précieux : leur croyance en un monde meilleur, leur foi inébranlable dans la magie de Noël.
Puis, dans un geste spontané, le père prit la mère dans ses bras, l'attira doucement vers lui et déposa un baiser tendre et plein de douceur sur ses lèvres. Ce baiser, silencieux et intime, semblait dire tout ce qu'ils n'avaient pas besoin de formuler : leur amour était plus fort que la pauvreté, plus fort que la fatigue, plus fort que les obstacles. C'était un baiser qui portait des années d'histoires partagées, de rires et de larmes, de difficultés affrontées ensemble. Ce baiser, dans sa simplicité, symbolisait la force de leur amour, celui qui permettait de tenir bon, même dans les moments les plus sombres.
Et cette nuit-là, dans la pénombre de la pièce, alors que tout semblait calme et paisible, il y eut comme un souffle léger, une brise douce, comme si l'esprit de Noël effleurait les cœurs de cette famille. Peut-être que ce soir-là, dans leur petite maison modeste, la magie de Noël avait vraiment opéré, après tout. Car la véritable magie de Noël, c'est celle qui se trouve dans l'amour, la foi et l'espoir, et ces choses-là, personne ne peut les prendre.
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Waaaa je suis à deux doigts de pleurer et pourtant, j'ai l'habitude d'écrire sur des sujets pas très joyeux ! M'enfin pour ceux qui veulent, je veux bien faire des "free hug" virtuels. Pour demain, je vous réserve une petite surprise si on peut appeler ça comme ça ;)
En attendant, je vous souhaite à tous un très bon réveillon dans une joie intense, dans l'amour et le bonheur. Prenez soin de vous et de vos proches car au final, ils sont notre plus grande force contre les aléas de la vie.
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