🌸Jour 16🌸

مرحباً سيدي كيف حالك؟ مرحباً، مرحباً، كيف حالكم؟

Ouais je commence à manquer d'idée pour les langues bien qu'il y en ait une multitude dans le monde ! Non ce n'est pas de l'arabe "pur", c'est du libanais (c'est ce que dit Reverso en tout cas TvT). En vrai si vous avez des envies particulières de salutations, faites le moi savoir, je répondrais avec plaisir à vos requêtes !😉

Sinon un tonnerre de roulement de tambour pour (oui ça se dit pas mais chut😆) *🥁*

🪩SOMEONE I MISS🪩

Ouh, voilà un sujet particulièrement sensible. J'aurais pu faire un OS mais j'ai une autre idée: je vais faire un hommage à une personne de famille morte il y'a peu🌹🩷.

Enjoy !

★☆*: .。.🍂ᓚᘏᗢ🍂 .。.:*☆★

Avez-vous déjà ressenti ce sentiment de vide?

Pas celui qui naît de la perte d'un objet ou d'un lieu, non. Plutôt cette sensation étrange, comme un espace béant, une absence. Celle d'une présence. Celle d'un être cher, d'une voix familière, d'un regard que l'on ne croisera plus jamais.

Les souvenirs se dispersent comme des morceaux éparpillés apparaissant sans avertir. Une image ici, un mot là. C'est dans les petits détails que la perte se dissimule. La façon dont il m'appelait par mon surnom, la chaleur de ses mains, son sourire face à ma réticence à essayer de nouvelles choses. Comme la boxe, par exemple. Au début, je n'y croyais pas. L'idée de frapper, de me battre, de me faire battre me déplaisait au plus haut point. C'est vrai, je l'avoue j'avais une sacrée fierté. Mais il m'a encouragée patiemment, motiver à tenter, à persévérer. Il répétait souvent : "Tu verras, c'est en donnant le meilleur de soi-même qu'on découvre vraiment qui l'on est." Peut-être avait-il raison. Non, il avait raison.

Cet homme était un homme de la terre, un paysan certes mais pas n'importe lequel. Un homme de caractère, aussi robuste qu'un chêne, mais avec une douceur qui excluait toute cruauté. Il possédait l'esprit d'un combattant, non seulement dans la vie, mais aussi sur le ring. La boxe, il l'a découverte à un âge où beaucoup se contentaient de regarder. Il aimait sa terre, mais après avoir découvert ce sport, il s'entraînait avec détermination. Il a enfilé des gants et il n'a pas seulement participé à des matchs; il a remporté des championnats, finissant même en tête. Il me racontait ses combats, ses yeux pétillant de fierté, mais toujours avec humilité. C'était sa manière à lui de prouver qu'il était toujours possible de se battre peu importe les obstacles.

Et puis elle est arrivée. Sa tendre aimée. Mon arrière-grand-mère. Ils se sont rencontrés lors des bals d'été, ces soirées où les gens de la campagne se retrouvaient sous les étoiles, vêtus de leurs plus beaux habits, dansant sur des mélodies qui résonnaient dans l'air chaud. Il m'avait raconté une scène qui me restera toujours : "Je la voyais là, dans sa robe légère, ses cheveux flottant comme un nuage sous la lueur des lanternes. Elle dansait, un sourire éclatant sur le visage. Moi j'étais là, tout juste de retour d'un match de boxe et encore tout suant mais je n'ai pas hésité. Je suis allé la voir, l'ai prise par la main et je lui ai dit : "Tu veux danser ou tu préfères que je t'apprenne à boxer ?"

" Elle a ri. Et c'est comme ça qu'on a commencé à parler."  La danse et la boxe. Deux mondes opposés  mais pourtant ils se sont retrouvés dans le même pas, le même rythme.

Puis est venu le temps de la guerre. Il l'a vécue cette guerre et y a pris part volontairement. Il n'avait même pas 18 ans. Il a affronté les combats, les sacrifices, la douleur des pertes. Mais il a vite compris qu'il n'était pas fait pour être soldat alors il est revenu sur la terre qui lui été si chère. Il est retourné vers elle, vers sa bien-aimée, celle qu'il avait rencontrée lors de ce bal d'été. Ensemble, ils ont recommencé à vivre, à reconstruire. C'est à ce moment-là que mon grand-père paternel est né. Un nouveau chapitre de leur histoire. Un autre moment marquant de leur vie.

Oui je l'aimais profondément mais je sais aussi que je ne le lui disais pas assez souvent. Il était là à chaque étape, à chaque tournant grand ou petit de ma vie durant 15 printemps et pourtant, je me rends compte que je ne lui ai pas toujours montré à quel point sa présence était précieuse pour moi. Comme ce jour où il m'a convaincue de commencer la boxe. J'étais hésitante mais il savait mieux que quiconque ce dont j'avais besoin.

Alors voilà papi, si tu m'entends quelque part... je regrette. Je regrette de ne pas t'avoir dit plus souvent combien tu comptais pour moi. Je regrette les moments où je n'étais pas assez présente pour toi, et tous ces "je t'aime" que je n'ai pas exprimés. Mais je sais que tu me l'as dit sans avoir besoin de mots. Et tu sais quoi ? Tu avais raison, la boxe m'a appris bien plus que je n'aurais pu imaginer. Alors oui je n'en ai pas fait aussi longtemps que toi mais j'ai appris la persévérance, la force, la résilience... Mais surtout, j'ai appris à ne jamais oublier qui je suis réellement et ça c'est grâce à toi. 

Haru

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