36. Discussions

Pdv Izuku


L'alcool m'a permis de me désinhiber suffisamment pour aller sur la piste de danse, par contre, j'ai bien senti que le second verre ne suffirait pas à me décoincer une fois à la maison. 

Du coup, plutôt que d'essuyer un nouvel échec, j'ai décidé de le dire à Kacchan sur le chemin du retour.


Je pensais qu'il allait se foutre de moi, mais pas du tout. Au contraire, il a ouvert la discussion et il a réussi à me mettre à l'aise. 

Au final, j'ai réussi à lui expliquer ce qui me bloquait encore, mais surtout, le désir que je ressentais, ainsi que la frustration de ne pas être capable de l'exprimer ou de le lui montrer.


Ce que je ne savais pas, contrairement à mon petit ami, c'est qu'une fois dans la chaleur ambiante de la maison et avec quelques gestes bien placés, les effets de l'alcool allaient « s'activer ». 

En une poignée de minutes, je me suis retrouvé totalement à sa merci.


J'étais conscient, et consentant bien sûr, tout en me sentant un peu ailleurs, un peu comme si une partie de mon cerveau s'était mise en sommeil... celle qui réfléchit beaucoup trop. 

Évidemment, Kacchan n'en a pas tiré avantage pour aller plus loin que ce qu'on avait déjà expérimenté tous les deux, à un détail près.


Il savait que ce qui me bloquait le plus, c'était de me retrouver nu devant lui, alors il a profité de mon état second pour me déshabiller entièrement. 

Ensuite, il a parcouru chaque parcelle de mon corps du bout des doigts en me regardant avec envie, tout en me répétant à quel point il me trouvait beau et sexy.


Puis il a recommencé, sauf que cette fois, sa bouche était trop occupée pour parler, mais l'impression qu'il allait me dévorer était plus qu'éloquente. 

J'ai eu la sensation qu'il créait une bulle autour de nous, à l'intérieur de laquelle je me suis senti à la fois calme et euphorique.


Cette nuit a marqué un tournant dans notre couple. Notre discussion m'a montré que je pouvais tout lui dire sans détours et la suite, il est clair que ça m'a bien décoincé. 

J'en veux pour preuve le fait que je suis actuellement sur le point de le rejoindre sous la douche, sans aucune appréhension. 

Lorsque j'ouvre la porte, il ne se retourne pas, il se contente d'incliner la tête pour m'adresser un petit rictus amusé.


Katsuki : Tu viens me frotter le dos mon ange ?


Izuku : Et le reste aussi


Katsuki : Oh ! Woaw ! Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de mon petit ami tout gêné au moindre baiser trop fougueux ?


Izuku : Tu l'as fait fuir cette nuit. Bon, après, c'est pas dit qu'il ne se pointe pas de temps à autre, mais pas ce matin


Katsuki : Alors fais-toi plaisir


Il me tend le gel douche avec un petit sourire en coin tout en me faisant face. 

J'en mets un peu dans le creux de ma main, avant de badigeonner minutieusement son torse. 

Je prends bien le temps de profiter de chaque relief de son corps si parfait, sans pouvoir m'empêcher de zieuter vers le bas. 

Je le contourne et fait de même dans son dos.


Katsuki : Tu peux faire plus bas aussi si tu veux


Izuku : J'y viens, t'en fais pas


Bon, ok, j'hésitais, mais hors de question de l'admettre.


Katsuki : C'était ça que tu voulais faire hier ?


Izuku : Oui, mais pas que


Katsuki : Ah ! Quoi d'autre ?


Izuku : Je ne vais sûrement pas te faire un dessin Kacchan


Katsuki : C'est pas con comme idée ça


Izuku : De ?


Katsuki : Bah ça pourrait être un bon moyen de « désacraliser »


Izuku : Je t'ai déjà dessiné nu


Katsuki : Quand ? Hier soir, c'était la première fois que tu me voyais sans mon boxer


Izuku : J'ai l'imagination fertile, comme tu sais


Katsuki : T'es un pervers en fait


Izuku : N'en rajoute pas, cet aveu est déjà assez gênant comme ça


🍋 Il se retourne et m'embrasse avec passion. Ses mains commencent à se balader partout sur moi tandis que les miennes s'accrochent à son cou. 

Je commence à sentir la pression monter et je ne suis pas le seul.


Katsuki : J'avais envie de faire un truc hier quand je te massais, je peux ? ~


Izuku : Tout ce que tu voudras ~


Il vient se placer derrière moi et fait ce que j'espérais avoir compris en écartant mes fesses pour ensuite y caler son érection. 

L'un de ses bras glisse en travers de mon torse et me plaque contre lui. De son autre main, il saisit mon membre gorgé d'envie.


Même s'il me tient fermement, je prends appui sur l'une des parois de la douche. 

Tout doucement, il commence à onduler, provoquant des soupirs qui deviennent vite des gémissements. 

Je suis comme pris dans un étau, stimulé de toutes parts et au cas où ça ne suffise pas, il surenchérit en picorant mon épaule.


Sentir sa virilité coulisser au rythme de ses coups de reins me fait complètement perdre pied. 

L'eau chaude qui déferle sur nous et la buée ambiante s'ajoutent à mon impression de suffoquer d'extase.


Alors qu'il accélérait progressivement, il prend soudain un rythme beaucoup plus soutenu. 

Je comprends vite à ses grognements qu'il est proche de la délivrance. 

Après quelques secondes, nous venons dans un râle commun. 🍋


Kacchan me garde contre lui et couvre le haut de mon dos ainsi que ma nuque de petits baisers semblables à des caresses. 

Il soupire longuement dans mon cou, avant de desserrer l'étreinte et d'attraper le gel douche.


Il me savonne tout en me massant légèrement, c'est vraiment très apaisant. 

Après toute cette tension qui est redescendue, je crois qu'allongé sur le lit comme hier, je me serais endormi. 

En tout cas, je suis rassuré, j'arrive à être un minimum entreprenant et à lui dire les choses clairement, ou presque, sans avoir besoin de l'alcool.


Katsuki : Je pourrais voir les dessins que tu as faits de moi ?


Izuku : Je ne les ai pas gardés, j'avais trop peur que tu tombes dessus


Katsuki : Tu m'as mis à la poubelle ?!?


Izuku : J'ai paniqué, mais t'inquiètes, j'en referai maintenant que j'ai le modèle en chair et en os sous le nez


Katsuki : J'ai hâte de poser pour toi


Izuku : C'est pas pour tout de suite hein


Katsuki : Je me doute bien, mais je suis déjà très content que tu arrives à en parler. Honnêtement, je commençais à me demander si ce n'était pas de moi que tu avais peur


Izuku : N'importe quoi toi !


Katsuki : Ça va, je déconne


Izuku : J'avoue que ça me soulage aussi, mais je ne suis pas sûr de pouvoir te parler de tout non plus, ou alors, il me faudra du temps


Katsuki : Oui, ça c'est évident, puis c'est normal que pour certaines choses, tu aies surtout besoin d'en parler à quelqu'un d'extérieur plutôt qu'à moi


Izuku : Tu le fais toi ?


Katsuki : Bien sûr, à Eiji


Izuku : Ah !


Katsuki : Tu sais, j'ai peut-être de l'expérience comparé à toi, mais en réalité, j'ignore presque tout du sexe entre hommes. Je suis comme toi, j'ai besoin d'en parler à quelqu'un qui peut me conseiller et répondre à mes questions


Izuku : Je n'avais pas pensé à ça


Katsuki : J'essaye de me montrer le plus sûr de moi possible, parce que je sais que ça t'aide beaucoup, mais je me mets pas mal de pression là-dessus


Izuku : Tu le caches très bien, merci de prendre autant sur toi


Katsuki : Ne dis pas ça comme si tu étais un boulet ou je ne sais quoi, ce n'est absolument pas le cas


Izuku : Heureusement que je me décoince quand même


Katsuki : Et j'apprécie grandement


Après avoir terminé notre douche, nous nous sommes calés devant un animé. On n'a littéralement rien foutu de la journée et le soir, nous avons joué avec Eiji. 

Avec les semaines chargées que nous avons ces derniers temps, ça fait du bien de se poser. 

Les deux prochains mois vont être à peu près sur le même rythme, vivement les vacances d'été, que je puisse profiter de mon Kacchan.


Il est là depuis trois mois et il n'y a qu'à son arrivée où j'ai pu l'avoir rien que pour moi durant plusieurs jours. 

Au moins, surtout lorsqu'on sera en vadrouille au Japon, on sera tous les deux et même si on ne pourra pas se tenir la main ou autre, au moins, je n'aurai pas cette impression de devoir le partager sans arrêt.


Comme je lui ai dit hier alors qu'il travaillait un samedi après-midi, y'a dix ans d'absence à rattraper, sans compter que les cinq dernières années, nous étions en couple à distance. 

J'ai vraiment cette impression permanente d'avoir besoin de combler un manque et du coup, dès qu'il est dans les parages, je ne peux pas m'empêcher de vouloir ma dose.

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