35. Sortie

Pdv Katsuki


Pendant que je tressais les cheveux de Deku, j'ai remarqué qu'il gigotait pas mal les épaules, du coup, j'ai fini par lui demander s'il avait mal dans le haut du dos. 

Effectivement, entre les examens et le dessin, ces dernières semaines lui ont laissé quelques séquelles, donc je lui ai proposé mes services.


Quelle brillantissime idée, puisque je suis désormais en train de le masser et je me régale. 

Il est en caleçon, allongé à plat ventre sur le lit et moi à califourchon sur lui, de quoi nourrir mes fantasmes...


Pour une fois, j'ai tout le temps d'observer la myriade de taches café au lait qui parsème sa peau. 

À mesure qu'on descend, elles sont plus éparses, laissant la place à quelques grains de beauté, puis commencent à revenir en force sur ses hanches.


Katsuki : Je serais curieux de savoir si tu as des taches de rousseur sur les fesses


Izuku : J'en ai quasiment partout, y'a juste des endroits où il y en a moins


Katsuki : Intéressant ~ Et donc ?


Izuku : Bah regarde, et tu sauras


Katsuki : Sérieux ?!?


Au lieu de me répondre, il se décale légèrement, me pousse à reculer un peu et baisse son boxer, découvrant dans son intégralité ce magnifique cul.


Izuku : Alors ?


Katsuki : Heu... Bah t'en as


Izuku : Je rêve ou tu bug ?


Katsuki : Mais c'est toi aussi ! Tu me prends par surprise, j'étais pas prêt


Izuku : N'exagère pas non plus


Katsuki : Mon ange, je crois que tu ne mesures pas le self-control qui me faut pour ne pas te bouffer tout cru quand tu fais des trucs comme ça


Izuku : Sans aller jusque-là, je ne suis pas contre un petit massage


Katsuki : Bordel Deku, tu veux ma mort


Izuku : Les sièges de l'amphi du cours de traditions japonaises sont raides et j'aime sentir tes mains sur moi, c'est pas ma faute


Il me dit ça en se cachant le visage dans l'oreiller, il n'assume pas du tout, c'est mignon. 

En fait, je crois que depuis tout à l'heure que je le masse, il crève d'envie que je finisse par en profiter pour le tripoter. 

J'avais déjà cette impression lorsqu'il est venu dans mon bureau, qu'il voulait me demander quelque chose, mais qu'il n'a pas osé.


Katsuki : Tu pourrais me redire ça en me regardant dans les yeux ?


Izuku : Jamais de la vie


Katsuki : Et si c'est ma condition ?


Izuku : Alors tant pis


Katsuki : De toute façon, tu sais que je ne peux pas te résister


Izuku : Disons que j'espérais très fort


Trêve de négociations, je voulais seulement le taquiner, il est hors de question que je me prive de mon premier malaxage en règle de ses divines fesses nues. 

Je m'en délectais déjà dès que j'en avais l'occasion, mais là, sentir la douceur de sa peau sous mes doigts, c'est juste incroyable.


Je m'applique, dans l'espoir qu'il me redemande de faire ça souvent, même si je doute de réussir à garder mon calme la prochaine fois. 

Actuellement, je lutte, mais si je le brusque en essayant d'obtenir plus, je risque de le braquer, ce serait très dommage...


Au bout de quelques minutes, je m'arrête et remonte le long de sa colonne vertébrale afin de revenir à ses épaules. 

Je finis par me pencher complètement et commence à déposer mes lèvres un peu partout dans le haut de son dos, le faisant soupirer d'aise.


Depuis un peu plus de deux semaines, il vient se coucher seulement vêtu de son boxer et jusqu'ici, je n'avais pas encore osé faire plus que de simples caresses. 

Ça ne m'a empêché de trouver de nouvelles zones sensibles au passage, parce que même en passant les mains sous son haut, je n'avais pas pu tout explorer.


Ce que j'espère surtout, c'est que je vais bientôt avoir une ouverture pour refaire comme ce fameux jour dans la piscine. 

J'ai pu faire courir mes lèvres sur cette partie de son anatomie qui m'attire autant que son postérieur, son ventre, et ce n'était pas pour lui déplaire, loin de là.


Pour être totalement honnête, me retenir, y aller doucement, je le fais pour lui, mais aussi pour moi. J'ai cette peur de me laisser envahir par ce désir que j'ai pour lui et d'en oublier qu'avec lui, je veux faire les choses bien.


À mes yeux, c'est plus que mon petit ami ou encore l'amour de ma vie, il est littéralement l'être le plus précieux au monde pour moi. 

Alors faire la moindre erreur de jugement, me précipiter ou être dominé par mes envies plutôt que par mes sentiments, c'est hors de question.


Izuku : Si tu continues comme ça, on va être en retard


Katsuki : C'est quelle heure à la coloc ?


Izuku : Dans trente minutes


Katsuki : Ouais, bon, en effet, faut qu'on s'habille. J'aurais préféré l'inverse


Il ricane, pour ne pas dire glousse, le visage à nouveau planqué et ne bouge pas après que je me sois levé... 

J'en conclus donc qu'il a « apprécié » mes bons soins... Il attend carrément que je ressorte du dressing et que je quitte la chambre pour aller s'habiller. 

Je l'aurais volontiers taquiné sur sa pudeur à deux vitesses, mais on va vraiment finir par être à la bourre.


Après un début de soirée à la coloc, nous avons marché jusqu'à la boîte. 

Vu de l'extérieur, on pourrait croire qu'elle est plutôt petite, mais en réalité, il y a deux grandes salles en sous-sol et le rez-de-chaussée ne sert que pour filtrer les entrées, avec aussi les toilettes et le vestiaire. 

Je vois du coin de l'œil que Deku flippe un peu, car il y a déjà pas mal de monde.


Shoto : Quentin nous a réservé un carré dans cette partie


Katsuki : Dans l'autre, c'est plutôt électro, c'est ça ?


Shoto : Ouais, il a pensé qu'on préfèrerait cette salle


Ochaco : Et il a eu entièrement raison, c'est vraiment sympa ici


En effet, je pense que les sons de type pop, reggae, samba... sont ceux qui vont nous donner le plus envie de danser. 

Je sais que Deku adore ça, dès qu'il y a de la musique, il ne peut pas s'empêcher de s'agiter. Il serait donc logique qu'il file tout de suite sur la piste, sauf que non, bien évidemment, le fait qu'il y ait plein de gens autour le bloque complètement.


Toute la bande prend place sur les banquettes et commande une boisson. 

Je ne suis pas étonné que Deku en demande une sans trop d'alcool, mais ne la prend pas non plus en virgin. 

À mon avis, il cherche à se détendre un peu, ce qui n'est pas une mauvaise idée, surtout s'il fait gaffe à ne pas se murger non plus.


Bon, par contre, c'est comme au Japon, dès que tu vas dans un endroit avec de la musique, tu ne t'entends plus causer. 

Heureusement, les enceintes sont assez loin, sinon je pense que je sentirais mes os vibrer tellement y'a de basses. 

Loué soit ce Quentin qui ne nous a pas réservé un carré dans l'autre salle.


L'odeur est aussi très représentative de ce genre d'endroit. Un mélange de parfums en tout genre dont les gens se sont aspergés avant de venir, de transpiration et de la fumée qui sort par moments pour embrumer la piste.


Mina : Bon, allez, finissez vite vos verres et on va danser !


Elle joint le geste à la parole en avalant la dernière gorgée de son mojito tout en se levant. Plusieurs autres l'imitent et la suivent, il ne reste que Denki, Hanta, Fumikage, Deku et moi.


Je sais déjà qu'il en a un qui ne bougera pas d'ici tant qu'Eiji n'aura pas pointé le bout de son nez, et à mon avis, les deux autres vont vite vouloir rejoindre leur moitié. 

Y'a un groupe de trois mecs qui se rapproche doucement, mais sûrement de Tsuyu, et pour ce qui est de Shoto, à danser seul, avec ses cheveux bicolores, il attire les regards.


Katsuki : Allez-y les gars, au lieu de les fusiller du regard


Izuku : Moi, je reste avec Denki en attendant Eiji. Vas-y si tu veux Kacchan


Katsuki : Ok, mais dès qu'il est là, tu viens danser avec moi


Izuku : Oui, promis


Alors qu'il a certainement l'impression que tout le monde nous regarde, il s'avance vers moi, passe une main dans ma nuque et m'embrasse. 

Comme souvent, c'est une impulsion qu'il ne contrôle pas, mais ce sont ces petites choses qui le font avancer.


À mesure qu'il ose, même difficilement, ça devient plus simple, jusqu'à être complètement naturel, comme de me tenir la main dans la rue, par exemple. 

Au bout de quelques semaines à rougir systématiquement jusqu'aux oreilles, c'est lui qui venait entrelacer nos doigts.


Fort heureusement, Eiji est arrivé peu de temps après que j'ai quitté notre carré, car depuis un bon quart d'heure, j'ai des nanas qui me tournent autour et ça ne plaît pas du tout à Deku. 

Du coup, il se lève pour saluer Eiji et fonce littéralement sur la piste.


Il se met à danser non loin de moi, il fait mine de ne pas avoir envie de venir se coller à moi. Je crois qu'il m'en veut un peu d'avoir rendu leurs sourires aux quelques filles qui se trémoussent juste à côté. 

Honnêtement, oui, je le fais exprès pour qu'il n'ait pas d'autre choix que de se mettre un pied au cul, et ça marche plutôt bien !


Le truc, c'est que je me fais prendre à mon propre jeu, parce que Deku danse incroyablement bien et ne passe pas du tout inaperçu. 

Mais bon, je le laisse faire encore un peu avant d'intervenir.


Je choisis le moment où une gonzesse, qui va sûrement devoir retirer son maquillage à la truelle tellement elle en a plein la tronche, s'approche un peu trop près. 

Il ne la remarque que lorsque je m'approche pour l'empêcher de poser la main sur son épaule.


Katsuki : Désolé, mais il est déjà pris


Elle me jette un regard rageux et se barre sans demander son reste, bon débarras.


Katsuki : Tu vois, il n'y a pas que moi qui me fais remarquer. Tu veux bien arrêter de bouder ?


Izuku : Moi, je n'ai rien fait pour


Katsuki : Moi non plus


Izuku : Tu leur souris de toutes tes dents


Katsuki : C'est très exagéré, et je ne fais que répondre


Izuku : Mouais


Il fait le mec pas du tout convaincu, mais à côté de ça, mes mains n'ont même pas le temps de prendre place sur ses hanches, qu'il est déjà pendu à mon cou.


Nous avons passé tout le reste de la soirée à danser l'un contre l'autre, c'était franchement très agréable. Ce qui l'est encore bien plus, c'est de découvrir la raison pour laquelle il a voulu boire un autre verre peu de temps avant de quitter la boîte...


NDA : Demain, j'ai 40 ans 🥳

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