Qu'est-ce qui se serait passé si...? [01]
Si elle finit avec Yixing ?
Dans une autre réalité parallèle.
N'étant plus en état pour réfléchir et penser les choses correctement, je décida d'appeler celui qui occupait toutes mes pensées. Plusieurs tonalités sonna avant d'entendre la voix de quelqu'un à l'autre bout du fil. Cependant, ce n'était pas sa voix, ce qui me déboussola encore plus.
— 喂?誰給張先生打電話?(Allô ? Qui est-ce qui veut téléphoner à Monsieur Zhang ?)
La personne à l'autre bout du fil était une femme, pourquoi est-ce que ce serait une femme qui décrocherait à sa place et ce n'est ni Kyulkyung ni Cheng Xiao au timbre de la voix. J'essayais de rester calme et impartial pour ne pas montrer mon désarroi.
— 我是一位同事,我想問你,你是誰?張藝興沒有告訴我他有一個新助手。(Je suis une collègue. J'ai une question à vous demander, vous êtes qui ? Zhang Yixing ne m'a pas informée qu'il avait une nouvelle assistante)
— 哦!你是那位同事?因為張藝興有怎麼多同事,所以要你說清楚。我是漢年真,張藝興的助手。(Oh ! Tu es quel collègue ? Comme Zhang Yixing a énormément de collègue, il faut que tu le dis clairement. Je suis Han Nianzhen, l'assistance de Zhang Yixing.)
— 我是一位Exo的助手。我請你給張藝興聽電話。(Je suis une des assistantes d'EXO. Je te prie de donner le téléphone à Zhang Yixing.)
— 你...!為什麽你要跟他談?! 你不能跟我告訴東西,我是他的助手!(Toi... ! Pourquoi tu dois lui parler ?! Tu ne peux pas m'annoncer les choses, je suis son assistante !)
— 我請你安靜一下。我是跟張藝興要説話的,不是跟你的。如果你不給他電話,我跟中國公司請你趕出去。(Je te prie de calmer un peu. Si tu ne lui donnes pas le téléphone, je vais demander à l'entreprise en Chine de te chasser.)
Cette dernière ne répondit plus et je m'avouais que je ne devais pas abuser du pouvoir de la SM pour un profit personnel, mais actuellement, j'avais besoin de mon balance et sans Yixing, il s'agirait d'une mission impossible.
Je les entendais converser un moment avant d'entendre le propriétaire du numéro à l'autre bout du fil.
— Allô ? Est-ce que c'est toi Foyinmiao ?
— Ha... Tu t'en souviens... merci... Yixing...
— Tout va bien ? J'ai le sentiment que c'est le contraire.
— Je... suis finie...
— Pourquoi ?! S'écria-t-il, inquiet.
— Je vais bientôt retrouver mon pire ennemi. J'ai besoin d'entendre ta voix... J'ai vraiment envie de te rejoindre mais j'ai encore du travail à faire en Corée.
— Je comprends, ne t'inquiète pas pour ça, d'accord ? Tout va bien se passer, je te le promets. Je ne le laisserais plus jamais te faire du mal.
— Comment ? Je veux dire, tu n'es plus à mes côtés et EXO est occupé avec leur collaboration avec BTS... J'ai été relégué à NCT. Tu ne peux rien faire...
— Aie confiance en moi, d'accord ? Tiens encore le coup. J'aimerais rester encore au téléphone mais...
— Ne t'inquiète pas pour moi, retourne entraîner les trainees. J'espère ne jamais entendre de nouveau ta nouvelle assistante. Murmurais-je dans ma barbe.
— Qu'est-ce que tu as dit ? Je n'ai pas entendu.
— Rien du tout ! Disais-je d'un ton paniqué.
— Ah... Je vois. Je vais essayer de te rappeler le plus vite possible, d'accord ?
— Oui...
Je pouvais l'entendre esquisser un sourire devant ma petite affirmation avant de me lâcher un mot doux et de raccrocher tout de suite après. Je respirais un bon coup avant de, enfin d'essayer de reprendre le travail bien que c'était trop dur pour moi. Au final, je ne suis restée qu'une heure avant de repartir chez moi.
Le fait de rentrer chez moi en pleine journée, sans aller me dormir jusqu'au lendemain me fit bizarre. Au début, mon habitat me rongeait de l'intérieur avec tous les souvenirs que j'ai pu avoir avec BTS, mais maintenant, je souffrais étrangement moins qu'avant, peut-être que c'était à cause ou grâce au retour des souvenirs que j'avais voulu garder enfoui au plus profond de moi.
Je me dirigeais dans la cuisine pour regarder dans le frigo s'il n'y avait pas quelque chose que je pourrais utiliser pour faire un dîner copieux. Si seulement j'avais le talent de Hyukin en cuisine, je ne me casserais pas autant la tête !
Actuellement, je suis complètement perdue, tous les événements qui se déroulent me dépasse énormément, je ne sais plus quoi faire, j'ai besoin d'une pause, de quelque chose qui puisse m'aider à prendre du recul devant tout ce qui m'arrive, sinon, je serais bonne pour l'asile psychiatrique !
Au moment où je pensais sauter le dîner pour aller dans les bras de Morphée, on sonna à ma porte. Parfois, je maudis le timing... Je me leva de mon canapé pour aller ouvrir la porte. Je me retrouvais face à un homme qui avait des valises à ses côtés, j'écarquillais les yeux puis je m'écriais.
— Mais qu'est-ce que tu fais ici bordel ?!
— Ah... Je crois que t'es pas d'humeur...
— Nan sérieux, Copernic ! T'as cru que t'étais devin ou quoi ?!
— Euh... Calme-toi déjà... Est-ce que t'as mangé ?
— Nan abruti, j'allais dormir avant. Qu'est-ce que tu me veux à la fin, frérot ? Tu ne préviens jamais quand tu débarques, à la fin, je vais te laisser dormir dehors si tu continues ici ! Disais-je, énervée.
— J'avais prévu de te dire quelque chose qui pourrait changer ta vie, mais il semblerait que ce ne soit pas réellement le moment. Tu veux que je te fasse quelque chose à manger ou bien...
— Toi ? Me faire à manger, celle-là c'est la meilleure...
— Hé ! Ne sous-estime pas mes capacités ! Je sais très bien cuisiner !
— Et l'omelette que t'as voulu fusionner avec des pâtes crues avec de la soupe miso quand on était petit, on en parle de ça ?
— Euh... J'ai voulu faire une tortilla !
Je le regardais avec un regard qui voulait dire « Je ne te crois pas, tu t'enfonces profondément que personne ne pourra t'aider. ». Je soupirais, fatiguée et exaspérée de son comportement, puis, je me dirigeais dans la cuisine pour préparer rapidement quelque chose à manger pour le ventre sur patte de mon frère. Je lui faisais simplement des œufs brouillées, des légumes sautés et du kimchi en accompagnement.
— C'est prêt, tu peux manger.
— Je ne suis pas devenu végétarien entre temps.
— Ça te fait si mal au cœur de manger pour une fois un repas végétarien ? Je ne suis pas réellement d'humeur pour te faire autre chose, c'est déjà un miracle que je te fais à manger pour que ma cuisine ne subit pas les dégâts que t'aurais pu lui infliger.
— Je plaisante, je te taquine, je vais manger avec joie.
— Tu es là depuis quand ?
— Seulement quelques heures, mon avion s'est posé cette après-midi. Et toi, si tu me disais plutôt pourquoi tu as le moral dans les chaussettes ?
— Pas grand chose, c'est juste qu'il s'est passé beaucoup de choses au travail.
— Quoi donc ?
— Pourquoi t'es si curieux ?
— Je veux juste savoir ! Je sais que tu as une grande patience et que tu gardes tout pour toi, pour être capable que du bon et donc c'est rare que tu exposes ta mauvaise humeur avec quelqu'un.
— Et bien c'est simple, on m'a muté pour un autre groupe de mon agence car le groupe que j'avais va faire une collaboration avec BTS et comme j'ai eu des antécédents avec eux, ce qui fait que, pour le bon déroulement de la collaboration des deux groupes, il faut que j'évite contact avec eux tant qu'il y a un membre de BTS pas très loin. Ensuite, il y a la nouvelle que Moonsik va venir visiter les locaux de mon entreprise pour inspecter les lieux pour une éventuelle collaboration avec des artistes de son agence avec la SM Entertainment... Étrangement, j'ai plus l'impression qu'il va essayer de remettre la main sur moi pour me faire souffrir une nouvelle fois, et cette fois-ci, j'ai l'impression d'être acculée, je ne sais pas ce que je dois et je vais faire. Disais-je en enfouissant mon visage dans mes mains.
— J'ai peut-être une éventuelle idée qui pourrait t'aider à te sentir mieux, mais elle ne résoudra pas réellement ton problème. J'ignore si tu vas accepter ce que je souhaite te proposer ou non.
— Qu'est-ce donc ? C'est la fameuse chose dont tu voulais me parler, mais à cause de ma mauvaise humeur, tu as préféré te taire ?
— Oui.
— Dis-le moi, si ça peut m'aider mentalement.
— Est-ce que tu peux me chanter une chanson avant que je t'en parle ?
— Euh... Ok... en accapella ?
— Si tu te sens à l'aise avec. Sinon on peut te trouver une instrumentale sur le net.
— Est-ce que j'ai une contrainte ou pas ?
— Est-ce que tu en veux une ou tu veux la faire en freestyle ?
— C'est toujours marrant d'avoir des défis. Riais-je en affichant un rictus.
— Hum... Que dirais-tu de chanter en espagnol ?
— Si si... Déjarme pensar, hermano mayor...
— J'ai rien compris de ce que tu as dit... Parle coréen s'il te plaît...
— J'ai dit « Laisse-moi réfléchir, grand-frère ». Faut bosser ses langues dis donc !
— Je n'ai pas envie de devenir polyglotte... L'anglais et moi sommes mariés, je n'ai pas envie de la tromper avec une autre langue sinon elle va me faire dormir sur le canapé...
— Euh... Je sais pas ce que tu prends aux States, mais c'est puissant en tout cas ! J'ai trouvé ma chanson.
— Ah, je suis toute ouïe.
Je cherchais la version instrumentale d'une chanson espagnole dont j'aimais bien la mélodie car elle me donnait l'impression de planer, ou bien, d'être sur un petit nuage sans être déranger par quelqu'un. Les paroles me font un peu mal au cœur : c'est un homme qui aime une femme et qui essaie de relever la pente quand il sait que la femme a refait sa vie à côté avec un autre homme. Il essaie de s'encourager pour ne pas gâcher sa vie. C'est assez beau comme message, et parfois, j'ai l'impression que c'est mon cas, normal ou inversé.
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Lorsque j'ai fini de chanter, mon frère se mit à applaudir alors qu'il n'avait pas encore fini de manger. Il ne dit rien et il se dirigea vers ses affaires. Il semblait chercher quelque chose dans son sac à dos avant de revenir avec une pochette.
— Qu'est-ce que c'est ?
Il ne me répondit pas et il continua ses mouvements comme s'il était dans son monde. Il sortit des feuilles qu'il plaça devant moi. Il s'assit de nouveau puis me sourit.
— Est-ce que ça te plairait ? Disait-il en ayant les étoiles dans les yeux.
— Qu'est-ce que c'est que ça... ? Disais-je en feuilletant les pages qu'il venait de sortir. C'est un contrat... Attends, c'est quoi ça ?!
— Tu n'aimes pas ? J'aurais pensé l'inverse...
— Attends, c'est quoi ces papiers ?! Pourquoi... ? Pourquoi maintenant...? Je ne sais plus si je serais encore à la hauteur...
— Écoute, je sais que ça risque de faire revenir quelques mauvais souvenirs...
— « Quelques » ?! Luis, dis-moi que tu plaisantes là ?! Ce n'est pas « quelques mauvais souvenirs », c'est presque toute ma vie entière, c'est un putain de traumatisme que j'ai vécu ! Lui hurlais-je.
— Je sais...
— Non, tu ne sais rien !
— Écoute. Je te laisse méditer sur cette offre là. Tu as deux jours pour y réfléchir.
— Pourquoi deux jours ?
— Parce que je repars dans deux jours ?
— Pourquoi es-tu si chargé si tu repars dans deux jours ?
— Les cadeaux sis, on dirait que tu as oublié tout ça, puis faut que je rends visite maman, ça fait longtemps que je ne suis pas allée voir. Je vais te laisser te reposer, il semblerait que tu en as besoin. Je vais récupérer un coussin et une couverture.
Mon frère débarrassa la table et fit la vaisselle tandis que j'étais partie lui chercher de quoi dormir pour les déposer sur le canapé. Une fois la tâche terminée, je décidai de suivre le conseil de mon frère et lui souhaita une bonne nuit avant de retourner dans mon antre. Je me regardais un coup dans le miroir et je vis un ancien Polaroïd qui datait d'il y a quelques années, la bonne vieille photo de groupe avec BTS quand ils n'avaient pas encore piétiné mon pauvre cœur. J'en avais marre de souffrir à cause de ça, je décidai alors de la retirer de mon miroir puis je me dirigeais vers la cuisine pour brûler cette photo. Je me demandais intérieurement comment le maknae pouvait être ami avec Moonsik et depuis combien de temps, que je puisse juger les dommages moraux que je pouvais ressentir.
Luis m'observa faire sans rien dire, quand le souvenir prit feu et que je l'ai mis dans le lavabo, je ne bougeais pas, j'étais plantée là à regarder la chose se décomposer. Mon frère posa ma tête contre son torse sans que nous quittions des yeux les flammes. Il me chuchota que j'avais bien fait et il déposa un petit bisou sur ma tête en caressant mes cheveux. Ensuite, il me raccompagna dans ma chambre et me souhaita de nouveau bonne nuit. Je me changeai rapidement pour ensuite, plonger dans mon lit, tombant dans les bras de Morphée, sans rêve.
Le surlendemain, je retournais au travail avec une boule au ventre à cause de la venue de Moonsik dans les locaux de la SM Entertainment. Moi qui souhaitait l'éviter en demandant un jour de congé auprès de mon patron, mais bien évidemment, refusée sur le coup. Cependant, il m'a accordé qu'après sa visite, je pouvais avoir mon après-midi de libre, ce qui, techniquement, ne va pas me servir. Aujourd'hui, les membres d'EXO et de BTS étaient enfermés dans une salle de conférence pour discuter du thème de la chanson pour leur collaboration, je passais brièvement devant la salle, et EXO... que dire d'exo... ils faisaient les clowns quand ils me voyaient, ce qui apportait un peu de joie dans ma terrible journée.
Je partais en direction dans la salle d'entraînement de NCT je ne sais plus quelle unité, mais ce n'était pas les Dream, peut-être NCT127, étant donné qu'ils étaient en train de préparer un comeback. Je passais légèrement la tête pour voir comment se passe leur entraînement, ça se passe plutôt bien. Je me retrouvais, pour la première fois, à ne rien faire, ce qui m'étonnait quand même. Je soupirais, puis je me dirigeais vers la salle de pause des membres du staff pour prendre un café et profiter du calme avant la tempête.
Sur le trajet, j'entendis le bruit d'un des ascenseurs, annonçant qu'il s'est arrêté à cette étage. Au début, je pensais qu'il s'agissait d'un autre groupe de l'agence et que je n'avais pas besoin de me méfier, mais c'était une grossière erreur. Il s'agissait de mon pire cauchemar, la peur et l'angoisse envahissaient mon corps et me paralysa devant lui. Lorsque ce dernier posa son regard sur moi, il afficha un sourire les plus sadiques et je voyais défiler ce que j'ai pu vivre auparavant.
— Sukhee. Quelle plaisir de te voir enfin à nouveau... Chuchotait-il à mon oreille d'une voix suave.
Je tentai de m'éloigner immédiatement après ses dires, cependant, ce dernier me retint en tenant le bas de mon dos. Il commença à passer sa main baladeuse en derrière mes vêtements ; ce contact glaça mon sang et lui donna un coup de genou dans son entre-jambe pour me libérer de son emprise. Il eut la réaction attendue, mais, au lieu d'afficher un visage tordu de douleur, il afficha un sourire de satisfaction, comme s'il s'attendait à ça.
— Ne t'approche surtout pas de moi Moonsik ! Disais-je d'une voix ferme après avoir ramassé tout mon courage.
— Je pense que tu le sais, mais... c'est toujours et seulement toi qui est capable d'assouvir mes désirs les plus sombres. Surtout quand tu as « ce » regard... Ce regard capable de me mettre à nu et que tous mes envie sadiques remontent immédiatement à la surface... Fais-moi... le plaisir de me sortir... « ma reine »... Je meurs d'envie de revoir son regard... de me faire fusiller... j'en ai des frissons rien que de m'en souvenir...
— Vous me dites Monsieur si je vous gêne dans vos plans. Déclarait une voix féminine qui m'était étrangement familière.
— Oui. Tu me gênes complètement dans mes plans Yoonho.
J'écarquillais les yeux en entendant ce prénom. Ce nom ne m'était pas inconnu, au contraire, je ne pensais pas l'entendre une nouvelle fois. Si ce nom et ce timbre me sont familiers, cela voudrait dire qu'elle est toujours vivante ! Et cette fois-ci, aux côtés de cet animal ! En réalité, l'horreur que j'ai pu traverser lorsque j'étais encore jeune trainee, c'était à cause d'elle, c'était elle qui m'avait conseillé de me plaindre auprès de Moonsik, qui m'avait dit de l'impressionner avec une danse sexy.
Mais si on observe les choses d'un point de vue positive, elle m'a fait ouvrir les yeux plus tôt car, si j'avais débuté dans son agence, j'aurais été amené à le rencontrer et donc, vivre quand bien même tout ce que j'ai pu vivre, peut-être que Sanae n'aurait pas été tué cette fois-ci, mais que cela aurait été compliqué de revenir en arrière...
— Yoonho... Alors depuis tout ce temps... tu t'étais rangée de son côté...?!
Elle sortit de sa cachette derrière Moonsik pour m'afficher le même sourire que celui de Moonsik. Sa tenue vestimentaire dépassait les normes de l'ordinaire, elle ressemblait à une soumise, mais avide des choses matures. Cela me répugnait de voir que l'estime que j'avais pour sa personne auparavant vient de partir en fumier devant son apparence d'aujourd'hui.
— Ma chère Sukhee... c'est toi qui m'a transformée ainsi...
— Quoi ?! Je n'ai rien fait !
— Oh que si ! Quand tu as voulu ouvrir ta gueule pour dénoncer les actes adultères du Maître, j'aurais penser que tu aurais apprécié sa baise perverse vu la manière dont tu réclamais tellement les sentences du prof de danse !
— Mais tu as complètement perdu la raison, ma parole ! Le prof m'infligeait ça parce que j'avais d'énormes lacunes en danse !
— Tout ça, ce n'est que des excuses pour cacher tes vrais désirs... Regarde-moi... c'est le pied d'être son esclave, il me fait vivre des choses... que personne au monde pourrait te faire connaître...
— Tu es répugnante Yoonho ! T'entendre parler me donne la nausée et te donner une bonne correction ! Disais-je en lui lançant un regard glacial.
— Oh... J'attends de voir ce que tu me réserves...
— Ta gueule, sale chienne ! Si tu veux infliger une bonne correction, fais-le moi... Fais-moi souffrir Sukhee... Réclamait-il en me léchant les pieds. Refais sortir ta vraie personnalité...
Je dégageais mes jambes et me tenta de fuir la conversation avec eux, il était clair que leur parler n'aurait pas d'effet sur eux, ce qui est quand même regrettable. Je commençais à marcher dans la direction de la salle de pause avant de perdre l'équilibre à cause de quelque chose qui empêchait mes pieds de bouger. Je finis par tomber par terre et je me pris le sol en pleine figure. Je tentai de me redresser, mais Moonsik se mit au dessus de moi et commença à m'embrasser fougueusement en s'asseyant sur moi pour bloquer mes jambes et il tint mes mains au dessus de ma tête pour que je me retrouve sans défense contre cet être infâme.
Il vola mes lèvres innombrables fois en commençant à me déshabiller alors qu'on était sur le sol d'un étage du bâtiment de mon agence. Personne ne semblait passer pour me venir en aide, j'étais en train de revivre un cauchemar. Je tentai de me débattre avec mes jambes mais quelqu'un sembla les tenir, il n'y avait que Yoonho pour faire ça, pour suivre la volonté de cet être infâme. Je priais intérieurement pour obtenir de l'aide, je ne voulais pas me faire violer une nouvelle fois...
J'entendais l'ascenseur faire son bruit spécifique, annonçant qu'il était arrivé à cette étage. Les portes s'ouvrèrent et j'entendis une voix familière hurler mon nom. J'ouvris les yeux et vit la dernière personne que je pensais venir ici.
— Enfoiré ! Qu'est-ce que tu oses faire à ma sœur fumier ?! Lâchait mon frère en donnant un coup de poing puissant à Moonsik avant de se placer devant moi.
— Grand...frère...?! Qu'est-ce que...
Mon frère me releva et me tint fermement contre lui, en essayant de me consoler.
— Tout est fini... d'accord...? Tout est fini... Me chuchotait-il à l'oreille d'une faible voix.
— Rien n'est fini ! Sukhee, n'oublie pas que tu m'appartiens ! J'en resterai là avec toi pour aujourd'hui car c'est bientôt l'heure de mon rendez-vous. Déclarait-il en se faisant rhabiller par son esclave. Peu importe où tu iras, je te traquais, car tu m'appartiens.
Je ne disais rien, je tenais fermement mon frère en tremblant. Ce n'est pas une vie que je vais avoir... Mon frère me serra plus fort son étreinte contre moi puis rétorqua.
— Tu ne la toucheras plus Moonsik. Si tu crois que tu as encore une prise sur elle, tu te trompes complètement !
— Vous êtes tous bercés par des illusions, vous verrez quand la vérité vous tombera dessus. Yoonho, on y va.
— Oui, Maître.
Je les entendis marcher dans la direction d'où je venais. Mon frère me serra fermement contre lui, en caressant mes cheveux pour tenter de calmer les tremblements de mon corps.
— Tout est terminé maintenant... Chuchotait-il à mon oreille.
— Non... Lâchais-je entre deux sanglots. Tu... ne comprends pas... rien n'est terminé avec cet ordure... rien... J'accepte ton offre... je veux fuir ma vie...
— Mais... Et ton petit-ami ?
— Il est actuellement en Chine pour le tournage d'une émission. Pourquoi ?
— Il faut que je t'avoue quelque chose, si tu comptes réellement te laisser dessus, il faut que tu t'attendes de ne pas le voir pendant plusieurs années, est-ce qu'il sera capable de t'attendre ?
— Je...
— C'est bien ce que je pensais, tu ne sais pas n'est-ce pas ?
— ...
— Bien, on va préparer tes affaires ! J'ai tellement hâte de vivre de nouveau aux côtés de. Ma petite sœur chérie, je te promets que tu ne souffriras pas quand tu seras aux States.
— Mais... mon travail, ici ?
— Je m'occupe de tout. Laisse-moi tout m'occuper pour une fois, d'accord ?
Je hochais la tête pour lui répondre, je n'avais plus vraiment la force pour parler, et, à vrai dire, même pour bouger. Mon frère comprit immédiatement et me souleva en me portant comme une princesse jusqu'à mon domicile. À vrai dire, je ne comprenais rien des évènements qui se déroulaient, je voyais seulement, pour la première fois, mon frère travailler à toute allure, comme un fonctionnaire.
Mon frère a toujours été très mystérieux par rapport à sa carrière, tout ce que je savais c'était qu'il était avocat et que de temps en temps, je le voyais passer à la télé où l'on dit qu'il a innocenté ses clients ou bien réussi à réduire les peines.
Il me raccompagna jusqu'à chez moi, sur le trajet, il était, la plupart du temps, au téléphone à contacter beaucoup de personnes, mais dans mon état, je m'en foutais clairement. Une fois à la maison, je n'avais pas la force de préparer mes valises. J'étais tellement dévastée, traumatisée une nouvelle fois, qu'une fois mon frère me posa sur le canapé que je m'effondrai dessus.
Quelques instants plus tard, il revenait me voir en posant un verre de lait chaud sur la table basse, puis il me redressa et me posa contre son épaule. Il prit la tasse et me le tendit.
— Bois ça, ça va te réchauffer.
— Du lait chaud...? Je ne suis plus une gamine... Disais-je en esquissant un sourire.
Il reposa le récipient et il me fit un gros câlin. Il lâcha un grand soupir.
— Ma petite sœur, quelle triste vie que tu as vécu... Je vais m'occuper de toi maintenant en exauçant ce que tu as toujours travaillé pour. Je sais que papa ne le voudra pas, mais je ne veux pas que tous les efforts, les sacrifices que tu as fait soient inutiles. Tu devrais aller dans ta chambre, te reposer, demain, nous avons une grosse journée. Tu peux laisser ton téléphone ici, je viendrais te réveiller demain.
J'écoutais les paroles de mon frère, et je passais la nuit sans faire de rêve et de cauchemar. Comme promis, il vint me réveiller à 4h du matin, le réveil fut un peu dur, mais bon, c'était pour une bonne cause. Nous prenions l'avion à 8h30, nous avions une très longue escale en Chine, au moins 20h, ce qui était assez dur de rester sur place, à attendre le changement de vol. Je ne comprenais pas pourquoi nous avions fait un détour en Chine alors que nous aurions pu faire un vol direct. Mon frère me regarda, amusé, en train de faire les 100 pas devant lui, attendant la suite du voyage.
— Détends-toi un coup, sister ! L'avion ne va pas s'envoler sans toi ! On dirait un chien qui a besoin de se faire promener ! Riait-il.
— Ce n'est pas drôle ! Disais-je en faisant la moue. Pourquoi on a une si longue escale en Chine, on perd beaucoup de temps en faisant le tour du monde en passant du côté ouest que le côté est où on n'a juste à traverser les States.
— Tu te poses une bonne question, pour la peine, je t'emmène marcher dans l'aéroport. Si ça se trouve, on va trouver des choses intéressantes pour mes collègues ! Plaisantait-il.
Je le regardais avec des petits yeux avant de soupirer, exaspérée de son comportement, je haussais les épaules et le suivit.
— Tu ne changeras donc jamais, grand-frère, toujours un gamin dans ta tête même si tu portes un costume. J'abandonne toute résistance contre toi.
— Yeah sister ! Criait-il dans l'aéroport en me soulevant par surprise.
— Hé ! Lâche-moi ! On est à l'aéroport ! Déclarais-je en rougissant et en tapant sur ses mains pour me faire descendre.
— Je te taquine, sis.
Nous marchions dans l'aéroport et quand nous passions devant l'entrée de l'aéroport, je m'arrêtais et je jetais mon regard sur celle-ci en soupirant, me demandant si Yixing allait bien, espérant aussi qu'il puisse venir me voir, mais c'était impossible puisqu'il n'était pas au courant de mon départ. Le fait de penser à lui serra mon cœur, je ne pouvais m'empêcher de penser à cette peste de nouvelle assistante qui ne m'aimait clairement pas.
Mon frère, qui avait remarqué mon arrêt, me rejoignit et passa son bras sur mes épaules. Il posa un baiser sur ma chevelure et me regarda avec un air inquiet.
— Tout va bien ? Est-ce que tu penses encore à lui ?
J'affichais un sourire amère et baissa mon regard.
— Je rêve de l'impossible, c'est tout... Je pensais que je le verrai ici, mais... c'est impossible, il ne sait même pas que je suis sur le même territoire que lui... Continuons de marcher...
— Tu espérais qu'il allait débarquer ici en te prenant dans ses bras ?
— C'est impossible que cela se fasse. Je ne le verrai plus pendant un long moment...
Je vis beaucoup de monde arriver par cette porte ainsi que des personnes qui s'en allaient, après avoir fait leurs salutations auprès des personnes qui leur étaient chères. Certains baissaient la tête, d'autres étaient en pleurs. C'était une des raisons pour laquelle je n'accompagnais personne à leurs départs. Nous faisons quelques pas pour nous éloigner de cette triste porte pour nous poser à un endroit pour nous manger.
Nous atterrissions dans un Starbucks, car mon frère avait une envie de café, mais, pour le moi, ce n'était pas réellement du café qu'il faisait là-bas. Nous faisions la queue et je regardais ce qu'ils proposaient. Dès que j'ai vu l'Américano, je me suis demandée si Luis buvait ce genre de café, ou bien, le vrai café italien.
— Sis, pourquoi tu me regardes avec un air interrogateur ?
— Juste une question : Americano ou Ristretto ?
— Hein ?!
— Americano o Ristretto mi fratello ?
— Euh... Sis, je ne comprends pas l'italien... Parle-moi en coréen ! Ou en anglais !
— Americano ou Serré ?
— De quoi ?
— Le café.
— Ah ! Serré évidemment.
— Donc, pourquoi on est au Starbucks ?
— Bah, j'aime bien leur café.
Je l'observais avec des petits yeux, puis je lui tournais le dos.
— Mais boude pas !
— Je ne boude pas...
Nous passions enfin notre commande et mon frère me demanda de prendre une place en terrasse en attendant que nos boissons soient prêtes. J'attendais dans un coin en regardant l'heure sur mon téléphone avant de soupirer. Je me demande comment Hyukin va, si EXO s'en sort avec BTS. J'avais encore du mal à réaliser que je claquais toute ma vie en Corée pour suivre mon frère à l'étranger, et pourtant, c'est bien le cas.
Je levais la tête pour observer le ciel couvert par un dôme en verre avant de fermer les yeux. Yixing... tu me manques... Soudain, j'entendis toutes les filles autour de moi hurler dans les aigus, ce qui me fit réagir immédiatement : j'ouvris les yeux et j'observais où leurs regards s'étaient dirigés pour faire de même. Il y avait un attroupement de filles devant un homme assez grand, caché par une casquette noire, des lunettes de soleils et un masque noir. L'accoutrement typique de star. Mon frère arriva avec surprise avec nos boissons, ce qui me détourna l'attention de la star inconnue.
— C'est quoi tout ce monde ?! Xi Jinping nous fait l'honneur de sa présence ?!
Je pouffais de rire en buvant ma boisson froide.
— Ne dis pas n'importe quoi grand-frère !
— En tout cas, il se dirige dans notre direction.
— Et bien, je te conseille que nous partions ailleurs.
— Pourquoi ?
— Pauvre chou, tu ne connais vraiment pas le monde du divertissement.
— Ce n'est pas moi qui baigne dedans, c'est toi ! S'écria-t-il en me pinçant la joue.
— Hé mais ça va pas ! Je ne suis plus une gamine Luis !
— Mais c'est toujours aussi marrant de te le faire !
— Tss...
Je me levais de ma chaise puis je lui tirais également la joue avant de m'enfuir en riant, pourchassé par lui me criant de revenir ici. Au bout d'un moment, on était fatigué et on en avait marre de se courir après. Nous faisions une pause en nous asseyant sur un banc vide, où il y avait peu de personnes autour.
— Au faite, toi qui t'y connaît bien en star, tu penses que c'était qui tout à l'heure ?
— Je n'en sais rien, je n'ai pas fait très attention, mais je doute fortement que ce soit Lay...
— Et pourquoi pas ?
— Je doute fortement que ce soit lui...
— Et pourtant, c'est bien moi. Disait une voix masculine derrière moi.
J'écarquillais les yeux et je me retournais lentement derrière moi pour voir la personne. Je le vis en train de retirer son masque. Je l'arrêtais toute de suite, il me regarda avec surprise, que je pouvais voir à travers ses verres teintées.
— Ne le fais pas ici... C'est complètement idiot...
Je l'emmenais avec moi en le prenant par la main et nous nous cachions dans un couloir désert. Lorsque je m'étais assurée que personne ne nous avait suivi et que j'avais laissé mon frère en plan, je tournais mon regard vers mon petit-ami qui m'avait tant manqué. Il retira enfin sa casquette, ses lunettes et son masque. Je n'ai pas eu le temps de parler qu'il m'embrassa aussitôt. Un baiser passionné, avide de désir, nous restions ainsi pendant un moment avant de s'éloigner pour reprendre notre souffle.
— Qu'est-ce que tu fais ici ?!
— Tu n'es pas heureuse de me voir ?
— Bien sûr que si ! Mais...
— Alors il n'y a pas de mais qui tiennent.
Il s'apprêta à m'embrasser de nouveau, mais je posais ma main devant sa bouche.
— Laisse-moi finir de parler ! Ton émission ?! As-tu le droit d'être ici ?! Et aussi, comment tu sais que j'étais ici ?!
— Sukhee. Dit-il d'un ton sérieux en me prenant dans ses bras. Tu m'as horriblement manqué, tu n'as pas idée combien c'est difficile de vivre aussi éloigné de toi, de ne pas pouvoir te contacter comme je le souhaiterais. Je veux tellement être à tes côtés, mêmes quand tu vis de mauvaises passes. Ce jour-là, quand nous avions parlé brièvement, je n'ai pas arrêté de penser à toi... Ton frère m'a appelé hier soir avec ton téléphone, me prévenant que tu serais là aujourd'hui, avant de partir à New York. Je n'ai pas hésité une seule seconde à venir. J'ai eu du mal à te trouver et quand je t'ai vu tout à l'heure au Starbucks avec cet homme, mon cœur s'est serré bien que je me disais qu'il ne pouvait s'agir que de ton frère pour que tu puisses être aussi heureuse et complice avec lui... mais je ne peux m'empêcher d'être jaloux de lui. Déclarait-il en me serrant dans ses bras et en se frottant le visage dans mon cou.
Je pris sa tête avec mes deux mains et je lui déposai de doux baisers partout sur son visage avant que mes larmes coulèrent sur mon visage.
— Yixing... Tu n'imagines même pas comment j'ai espéré te revoir avant de partir pour une nouvelle vie que m'offre mon frère... J'ignore ce que mon frère a pu te dire, mais aujourd'hui était la seule chance pour moi de te voir avant de nombreuses années. Je veux rester avec toi, mais je sais qu'il y aura toujours des obstacles devant nous. Lorsque je t'ai appelé l'autre jour, j'étais tombée sur la nouvelle assistante qui refusait catégoriquement de me laisser une chance de te parler, j'étais dans une jalousie extrême, mais également dans une rage que j'ai osé abusé de mon pouvoir... Je voudrais seulement rester plus longtemps avec toi Yixing..., mais lorsque j'aurais commencé ma carrière, je ne pourrais plus te voir comme maintenant... Je voudrais te poser une question.
— Tout ce que tu veux Sukhee ! S'écria-t-il en essuyant mes larmes.
— Seras-tu capable de m'attendre dans quelques années...? Lorsque j'aurais éclot complètement dans le monde du divertissement.
— Absolument ! Je me fiche combien d'années cela doit nous prendre, du moment qu'à la fin, nous puissions enfin être ensemble, sans nous cacher !
— Yixing...
— Mais allez baiser putain !
J'écarquillais les yeux puis je me retournais vers la voix qui m'était étrangement familière. Il s'agissait de Luis qui était nous regardait en sirotant son café. Il lui manquerait plus que du popcorn et il aura toute la panoplie, nan mais qu'est-ce qu'il fait ici ?! Il n'était pas censé être assis sur un banc ?! Et puis ce qu'il vient dire est extrêmement gênant... Parfois, je me demande réellement si nous avons les mêmes parents... Je voyais très clairement que Yixing était également très gêné des paroles de mon stupide grand-frère. Il vient de plomber l'ambiance... Merci grand-frère... Je me raclais la gorge puis je pris la parole.
— Luis, où sont passés tes manières de parler...?!
— Nan mais ça crève les yeux que vous en avez envie !
— Grand-frère !
— C'est bon, j'arrête de te taquiner... pour le moment ! N'oublie pas que c'est bientôt l'heure d'enregistrer.
— Ça va, je te rejoindrais. Pars devant.
— Ça marche.
Il s'en alla, tout content de lui, tandis que je riais devant son attitude. Quel imbécile celui-là... Yixing me regarda, les joues toujours empourprées.
— C'était bien ton frère...
— Un sacré personnage. On pourrait se demander si on provient de la même famille, et bien oui. Ce n'est pas mon demi-frère, mais bien mon frère.
— La différence est flagrante.
— Haha, je sais. J'aimerai rester encore avec toi ici, mais il faut que j'aille me faire enregistrer.
— Je t'accompagne.
— Quoi ?! Mais il y a plus de monde là-bas ! On risque de te reconnaître et tu vas avoir des problèmes !
— Je n'ai pas envie de te quitter...
— Moi aussi... mais il le faut. Quand on se reverra, on mettra les bouchées doubles ! Disais-je en riant.
— J'aime quand tu ris... très bien, mais ce ne sera pas bouchées doubles la prochaine fois.
— Ah ?
— Ce sera bouchées milles ! Riait-il.
Il m'accompagna à mi-chemin, puis il m'embrassa avant de partir dans la direction opposé de ma route. Je rejoignis mon frère, le sourire aux lèvres, ce qui lui fit également sourire.
— On dirait que c'est devenu une bonne journée pour une mademoiselle Kwon Sukhee.
— Absolument !
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6 ans se sont écoulés depuis la dernière fois que j'ai vu Yixing, les évènements de ma vie qui, auparavant étaient catastrophiques, se sont améliorés avec l'énorme aide de mon frère qui m'a aidé à surmonter mon traumatisme et qui a réussit à envoyer Moonsik en prison. Hyukin vient me voir de temps en temps à New York, lorsque je lui envoie des places VIP pour mes concerts. J'ai gardé contact avec les gros poissons de l'industrie de la Kpop où je m'étais dit dans une éventuelle collaboration avec un de leurs groupes pour essayer de me promouvoir, au final, c'était l'effet inverse, ce qui fait que pendant un moment, je recevais beaucoup d'appels et de messages d'eux pour les aider à promouvoir leurs artistes sur le territoire américain.
Mon arrivée dans l'industrie du divertissement a été très chaleureux, ma popularité a grimpé dès mes débuts. J'ai pu rencontrer de nombreux artistes célèbres, j'ai mis au profit mes connaissances pour aider les autres, que ce soit artistes, ingénieurs sons. Mon agent, Nate, m'aide beaucoup pour ce qui est de la gestion et de l'interaction avec mes fans qui, parfois, peuvent m'empêcher de travailler. Lay et moi avions fait une collaboration récemment, cependant, nous ne sommes jamais vu pour travailler ensemble, c'était seulement par message qui étaient envoyé entre nos managers car je savais que si nous communiquions juste nous deux, le travail allait s'éterniser. Le rendu de la chanson était magnifique. Je l'ai chantée plusieurs fois durant ma tournée américaine, bien évidemment, sans Yixing.
Aujourd'hui, je suis à ma dernière date de concert à Los Angeles. Il faisait une chaleur pas possible, bien que j'étais dan la voiture, avec la clim, je ne pouvais m'empêcher la chaleur que j'allais ressentir lorsque je mettrais un pied dehors. Je devais aller dans la salle de concert pour répéter. Je savais que de nombreux fans avaient payés chers leur place pour pouvoir venir à ma répétition.
- Sukhee. Tout va bien ? Tu m'as l'air préoccupée. Me demanda Nate.
- Ce n'est rien, j'ai juste peur de la chaleur et de la santé de mes fans.
- Toujours aussi attentionnée. Nous voilà arrivés. Enfile ta casquette et tes lunettes de soleils.
Je m'exécutai, puis je sortis rapidement de la voiture noire, les fans se mirent à crier mon nom de scène, à me demander à signer leur autographe, de prendre une photo avec eux. J'exauçais le vœu de chacun, puis je me dirigeais vers l'entrée quand j'entendis une fille tomber de l'autre côté du sol, se trouvant dos aux gens de la sécurité, qui avaient également remarqué sa présence et qui allait la jeter dehors. Je fis marche arrière, puis je l'aidais à se relever.
- Ça va ? Tu n'as rien de cassé ?
La jeune fille me regarda avec des étoiles dans les yeux avant de les baisser, puis elle prit une petite voix.
- Je... Je vais bien... Je vous demande pardon.
J'esquissais un sourire puis je lui ébouriffais les cheveux, puis je me mis à son niveau.
- Pourquoi tu t'excuses ? Ce n'est pas de ta faute si tu t'es retrouvée ici. Nate, peux-tu l'emmener dans ma loge et demander à ce qu'on vérifie qu'elle n'a rien de cassé. Ce serait dommage qu'elle ne puisse pas profiter de la répétition comme tout le monde alors qu'elle a dû payer sa place.
- Ça marche Shen.
- Tu es venue toute seule ? Quelle âge as-tu ?
- Je suis venue avec des amies, j'ai 16 ans.
- Dis-leur de venir avec toi, comme ça, tu te sentiras moins intimidée par moi.
Je me redressais puis je m'adressais aux fans présents.
- Faîtes attention à vous quand vous venez à ce genre de rencontre, d'accord ? Vous êtes tous précieux à mes yeux. Je vous revois tout de suite après.
Les fans se mirent à crier de plus fort possible, puis j'aidais cette petite à avancer avant que Nate s'en occupe et qu'il me dit de me dépêcher de me rendre dans les coulisses pour enfiler le matériel nécessaire. J'avançais à pas de course, mais je me faisais réprimander par les membres du staff. La salle s'ouvrit pour les fans que je venais de rencontrer. J'interprétais quelques chansons, demandant des modifications à faire, ou bien, de mettre des stickers aux danseurs pour leur position pour qu'ils ne se cognent pas entre eux. Nate me balança une bouteille d'eau dont je pris une bonne gorgée après l'avoir réceptionné avec brio, faisant crier de nouveau mes fans. Je les saluais de la main, puis je descendis de la scène car on devait m'expliquer le fonctionnement des plateformes.
Au bout de quelques heures, je retournais dans ma loge où se trouvaient quelques fans ainsi qu'un infirmier. Je lui demandais aussitôt.
- Alors, comment va-t-elle ?
- Bien. Ne vous inquiétez pas, elle n'a rien de cassé.
- Tant mieux. Merci.
- Toujours là pour aider les autres, mademoiselle.
Il quitta la pièce et Nate arriva aussitôt pour me dire de me préparer immédiatement. Il aida les fans à retrouver leurs places, je n'ai pas eu le temps de discuter avec elles, enfin, bon, c'est dommage. Je me changeais rapidement et on me coiffa et maquilla un bon moment. Nate débarqua de nouveau pour m'annoncer que j'aurais droit à une surprise sur scène. Je le regardais perplexe, me demandant ce que cela pourrait être.
L'heure du concert arriva, je me dirigeais vers une plateforme qui se trouvait au centre de la scène. J'interprétai plusieurs chansons, dansant sur scène, m'amusant avec mon public. Au milieu du spectacle, je fis une pause, essoufflée. La chanson suivante que je devais interpréter était celle avec Lay, et j'avais besoin de me concentrer encore plus pour ne pas me retrouver déstabiliser par sa voix. Je décidais donc de parler avec le public.
- Bonsoir L.A. ! Comment vous allez ?!
Tout le monde hurlait pour me répondre la même chose : bien.
- C'est parfait si vous allez bien ! Extrêmement heureuse de vous voir ! Dernière date de ma tournée, j'espère que vous n'êtes pas trop déçus !
- Si !!!! Hurlait le public.
- Ah mince ! Je ne peux pas rajouter de nouvelles dates, ce n'est pas moi qui m'occupe de ça, c'est mon agent. Mais faut pas le dire. Disais-je en plaisantant. Nan plus sérieusement, je suis sincèrement désolée de ne pas pouvoir faire plus, mais je vous promets de ne pas vous décevoir pour mon prochain comeback. Oups, j'ai trop dit.
Le public se mit à hurler de plus belle, ce qui me fit rire.
- Est-ce que vous savez qu'aujourd'hui, vous êtes chanceux ?
- Pourquoi ?! Criait l'assemblée.
- Bah je ne sais pas ! Pendant qu'on me préparait à vous voir, mon agent m'a dit qu'une surprise m'attendait ! Il ne m'en a pas dit plus, je suis donc dans l'ignorance la plus totale ! Vous et moi sommes sur le même bateau !
Je me tournais vers ma gauche, regardant Nate pour en savoir plus, mais il me fit signe qu'il ne dira rien.
- Nate, je suis censée à m'attendre à quoi ? Demandais-je, riant à moitié.
J'entendais le public s'écrier, je me tournais vers eux.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi vous êtes tous surpris ?
- Derrière toi ! Hurlait-il.
Je me retournais, puis je lâchais mon micro pour me couvrir la bouche. J'écarquillais les yeux et je me retenais de pleurer, c'était donc lui la surprise ? Il m'adressa un sourire angélique, puis il ramassa mon micro pour me le tendre.
- C'est moi, ta surprise.
Je restais figée devant lui, ce n'était pas possible. Comment ça se fait qu'il est ici ? A L.A.? Avec moi, à mon concert ? Voyant que je ne répondis pas, il s'adressa au public.
- Euh... Je crois qu'elle a arrêté de fonctionner.
Je récupérais le micro puis je lui sautais au cou en pleurant. Je lui chuchotais à l'oreille.
- Qu'est-ce que tu fais ici...?!
- Je suis venue te faire une surprise. Tu m'as terriblement manqué.
- Tu aurais dû me prévenir... Je ne m'attendais pas à te voir... idiot.
- Tu pourras m'insulter de tous les noms plus tard. On a une chanson à faire.
Je m'éloignais de lui, puis je me tournais vers Nate.
- Nate, tu me le payeras ! Disais-je en reniflant.
- Haha, bonsoir à tous et à toutes, je suis Lay des EXO. Je suis venue lui faire une surprise, et je pense que ça a plutôt bien marché ! Je suis plutôt fier de moi, haha !
- Ce n'est pas drôle ! C'était la dernière chose à laquelle je pouvais m'y attendre ! Partons sur la deuxième partie du concert !
Nous entamons la deuxième partie du concert et étrangement, je m'adaptais facilement aux reprises de mes chansons avec la présence de Yixing. Nous arrivions rapidement à la fin du concert, j'allais clôturer le show, mais mon partenaire me devança.
- Alors, avant de conclure le spectacle, il y a quelque chose que j'aimerais que vous soyez témoins.
Je le regardais, perdue et perplexe à la fois, puis je me tournais vers Nate qui ne semblait pas comprendre non plus. Lay reprit.
- Il faut que vous sachiez que Shen et moi, nous nous connaissions depuis 7-8 ans déjà. Oui, nous nous sommes connus avant qu' elle ne débute car elle travaillait auparavant dans l'agence où je suis en Corée, la SM Entertainment. Le courant passa bien entre nous, même plutôt bien, nous étions sortis ensemble, cependant, je perdis contact avec elle avant qu'elle ne débute. Lorsqu'on m'a proposé une collaboration avec elle, vous n'imaginez pas à quelle point j'étais heureux. Mais ! Nous ne sommes jamais rencontrés pour travailler notre chanson, tout se faisait par mail entre nos managers respectifs car nous savions tous les deux que si nous nous parlions, notre travail allait en être affecté. Lorsque Nate, son agent, m'avait proposé de lui faire une surprise pour la dernière date de sa tournée, je n'ai pas hésité, j'ai tout de suite dit oui.
Beaucoup de filles lâchaient des oh, ce qui me touchait énormément, tandis que d'autres disaient que c'était mignon.
- Ce soir, j'ai quelque chose à lui demander.
Il me prit les mains et me tournait de profil au public pour ne regarder que lui. Il posa son genou devant moi, je crois que j'ai compris ce qu'il veut me demander.
- Kwon Sukhee,veux-tu m'épouser ?
Tout le monde dans la pièce poussa un cri d'étonnement avant d'entendre le public me crier oui. Pour ma part, je fus tellement choquée que je perdis l'équilibre et tombai par terre, pleurant à chaudes larmes. Lay s'approcha de moi, je récupérais mon micro pour donner ma réponse.
- Oui, je te veux...
Il me prit immédiatement dans ses bras, passant la bague à mon doigt, le public qui applaudissait chaleureusement. Il m'embrassa fougueusement sur le sol de la scène, puis il me chuchota.
- Merci Sukhee... de réaliser mon vœu le plus cher.
Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.
The End
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