chapitre 3.
Deux long mois ce sont écoulés, j'ai encore des flash qui me reviennent...
Et puis cette voiture, je me souviens du son, des pneus qui grincent... elle m'a foncé dessus, mais personne ne me crois, personne ! Et si j'avais rêvé ?
En tout cas ce dont je suis sûr c'est qu'il ne s'est pas arrêté... heureusement qu'elle était là, je ne l'ai pas vu, je ne m'en souvenais pas, mais maintenant si. Cette douce voix tremblante, terrifié, j'aimerai lui dire merci... simplement merci. Sans elle je serai mort.
Bruno a eu très peur pour moi, mais il n'a pas pu me garder, ce qui est normal. Ça a été compliqué mais il y a deux semaines il a trouvé un nouvel employé.
De son côté, mon pote Maxime vient me voir souvent, il essai de m'aider un maximum même si parfois il est très maladroit.
Et moi disons que ça peut être pire, j'apprends à utiliser un fauteuil, les médecins disent qu'il y a une infime chance pour que je puisse remarcher un jour... j'y crois, il faut y croire.
En attendant j'ai fait la connaissance de deux personnes extraordinaires, je me souvient encore du jours où l'on c'est rencontrés.
C'était une semaine après mon réveil, j'ai été à la salle commune, sous les ordres d'une infirmière. C'est un endroit où l'on peut ce rencontrer, discuter, manger, jouer,...
L'infirmière m'avait installé à une table, elle m'avait glissé cette phrase que j'ai trouvé ironique :
- Fait un pas vers eux et il en feront un vers toi.
Lorsqu'elle fût parti j'ai été à la fenêtre, je regardais le paysage qui me faisait face, ce jardin public avec ce petit chemin semblant mener à Narnia.
Des larmes coulent sur mes joues, quand pourrais-je retrouver ma vie ? Être libre.
Une fille est arrivé avec une chaise, elle c'est installé à côté de moi.
- ça va ?
Je tourna la tête et l'observait quelques secondes, le soleil tapait sur ces beaux cheveux brun, elle ressemblait à un ange.
- on va dire ça.
- tu t'appel comment ?
- moi c'est Paulin et toi ?
- Enchanté, je m'appel Rose.
- et tu es la pourquoi Rose ? Si c'est pas trop direct et indiscret.
- Moi j'ai un cancer, normalement je vais faire de la chimio,...
- ah je vois, t'a pas envie de partir d'ici des fois ?
- tu n'est là que depuis quelques jours toi.
- disons que je me suis réveillé ici la semaine dernière.
- et tu es là pour quoi toi ?
- j'ai eu un accident, le choque a été si violent que j'ai une lesion la moelle épinière donc comme tu peux le voir je suis paraplégique.
- ah d'accord... tu sais une fois qu'on est ici on s'y sent pas si mal, personnellement je n'ai pas mes parents sur le dos. Ils sont trop relou, Rose fait attention a ceci, et fait pas ça, et cetera.
On avait longuement parlé de jour là.
Mais depuis ce jour Rose a subit une opération, ils lui ont retiré une jambe.
Elle m'a également présenté son meilleur ami, Jean.
Jean lui est la pour tout autre chose, il souffre du syndrome Gille de la Tourette.
Aujourd'hui, comme tout les jours on doit ce retrouver dans la salle commune.
Je monte dans mon fauteuil lorsque la porte s'ouvre, c'est une fille, et elle je ne la connait pas.
- Bonjour, dis-je naïvement.
Ma fille me regarde de haut en bas.
- Vous voulez ? Demandé-je.
- Tu es Paulin ? Me questionne-t-elle.
- Oui, t'es qui ? On se connaît ?
- Oui ! Enfin... je te connais.
Elle fait tomber la boite qu'elle avait dans les mains, il y a des chocolats un peu partout.
- Merde.. euh zut, pardons, j'suis vraiment désolé !
Elle se baisse pour les ramasser, je m'avance et l'aide.
- T'inquiète, c'est pas vraiment bon pour ma santé physique.
Elle rit.
- Excuse-moi, comme entrée on aura fait mieux... Je m'appel Élise, c'est moi qui t'ai retrouvé.
Je la dévisage. Son regard, je l'ai déjà vu...
- Ça va ? Me demande-t-elle.
- Ça roule, ouais ! Lancé-je.
- Je suis désolé j'suis vraiment trop maladroite.
- Non ne t'inquiète pas, mais dis-moi, tu as vu quelque chose ce soir là ?
- justement... c'est aussi pour ça que je viens te voir.
- La voiture a accéléré oui ou non ?
- Disons que j'étais dans la rue d'à côté, j'ai entendu une voiture rouler vite. J'ai cru que des jeunes faisaient les imbéciles. Mais quand je suis arrivé il était là, de dos. Il t'avait déjà percuté, il était à côté de toi, il c'est relevé, il est remonté dans sa voiture et il est parti sans stresse.
- Tu l'a vu ?!
- de dos, et tu sais reconnaître une personne de dos...
- Mais il était comment ?
- il avait un grand imper, il n'a pas fait grand chose, il ne pleurait pas, il ne semblait pas désespéré, ni même soulagé.
- Alors on a tenté de me tuer ! J'y crois pas... moi que personne ne crois.
- je pense que tu t'emballe.
- il m'a foncé dessus ! Il n'est pas resté.
- Si il a accéléré je ne peux absolument pas te le dire, il allait vite, certe.
- On a voulu me tuer !
La porte s'ouvre.
- Bah Paulin ! S'exclame Rose. Oups tu n'est pas seul. On repassera.
- Non non venez.
Rose et Jean entrent.
- Voici... excuse-moi, je ne me souvient plus.
- Élise.
- Ah oui, elle c'est Élise, celle qui m'a retrouvée après l'accident, et Élise je te présente Rose et Jean qui sont mes deux potes.
Jean bouge dans tout les sens, son bras se tend, son visage se contracte. Il ne peut pas se retenir, si il le fait ce sera pire...
- ah oui et... Jean a le Syndrome Gilles de la tourette.
- ah d'accord, ça ne dois pas être évident
- ça.... c'est sûr, dit-il en essayant de contrôler ses gestes.
- je ne vais pas vous déranger plus longtemps alors. Je peux repasser vendredi ?
- oui oui bien sûr.
- oh super... a vendredi.
Elle sort de la chambre en nous saluant de la tête.
- elle est bizarre non ? Demande Rose.
- j'trouve p-p-pas ! Repond Jean
- Il faut apprendre à la connaître, enfin je veux surtout la remercier, c'est grâce à elle que je suis en vie.
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Merci d'avoir lu ce chapitre qui a mis du temps à venir ^^
J'espere ne pas avoir perdu la main et que l'histoire vous plaît toujours autant
A bientôt pour la suite
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