Chapitre 41
PDV CLARY
Le doux soleil me fait du bien petit à petit, mes pensées s'apaisent et je rigole soudainement.
Quelques personnes se retournent dans ma direction, et je dois bien avouée qu'on dirait une cinglée.
Mais j'ai quand même le droit de rigoler en remarquant qu'avec toutes ses crises, je suis partie de la maison sans penser à demander mon portable. Point positif à cette histoire, ça me détache de lui et c'est bien le seul point positif en ce moment.
Je tombe enfin dans la marée des étudiants qui se dirigent vers le campus. Et je souffle un bon coup pour que cette journée ne soit pas aussi pourris que ce week-end.
J'arrive devant l'immense bâtiment et sourit légèrement en voyant Alyssa me faire de grands signes.
Je m'approche et je n'ai le temps de rien qu'elle m'assène de questions.
"- Tu étais morte ? Je t'ai appelé 50milles fois !
-Alyssa tu exagères." Rigole Nathan.
Je la regarde presque énervée de mon silence et je ne peux que me dire qu'elle s'inquiétait pour moi, qu'il peut y avoir des gens qui se soucient de moi. C'est beau comme pensée et comme concept, ricane ma conscience.
"-Oh Clary ? Tu m'écoutes ?
-Oui" dis-je en souriant. " je suis désolé de n'avoir donné des nouvelles à personnes, mon père a piqué sa crise et il m'a prit mon portable.
-Ah Oui à ce point... merde."
Alyssa embraye sur un sujet un peu plus joyeux en voyant ma tête mais je suis déjà loin et cherche du regard Eden et pourtant je ne le trouve pas. Yanis me sourit et s'approche de moi.
"-Il va arriver, il est partit un peu plus tard de la maison, c'est tout."
Je me mord la lèvre inférieure devant sa gentillesse. Je le regarde se comporter le mieux possible avec moi, alors que moi, je lui ai fait du mal en un sens.
Nous continuons à parler quand d'un coup son portable sonne, il n'y fait pas attention, mais la sonnerie retentit à nouveau.
Je met toute ma force mentale pour ne pas regarder, mais mes yeux se penchent légèrement vers l'écran, le prénom qui s'y affiche me fait tout de suite reculer.
Est-ce une blague ? J'espère que c'est une blague...
"-Léna ?"
Il me fixe puis baisse légèrement les yeux.
"-Ouais... elle m'appelle souvent, on va dire.
-Et toi ça ne te déranges pas ?
-Ben tu vois bien que j'ai pas répondu." Dit-il en me fixant cette fois-ci.
"-Peut être que tu as fais ça parce que j'étais là.
-Et pourquoi j'aurai fait ça ?
-Je sais pas pour me le cacher."
Il me regarde amusé mais devant mon air sérieux, il se résigne et reprend un peu moins joyeux.
"-Tu dis vraiment n'importe quoi, je m'en fiche que tu le saches. Si tu veux tout savoir je m'en fiche d'elle.
-Oui d'accord, fait comme tu veux toute façon."
Il lève les yeux au ciel et part rejoindre Alex et Scott. Je vais péter un câble, je me renfrogne en croisant les bras. Ils me soûlent tous entre lui qui parle à cette salope et puis Eden qui n'est pas là.
Tu sais quoi il doit certainement en avoir rien à foutre de ta gueule, rétorque ma conscience. Regarde, il n'a même pas essayer de savoir si tu allais bien...
Mais quelle salope cette conscience aussi. Je ne dis plus rien jusqu'à ce que nous regagnons nos cours.
Mon portable me manque je dois l'avouer, je n'ai pas d'autre moyen de me distraire, c'est génial.
Les heures passent enfin et le soleil tape de plus en plus fort.
Il doit être 15h à tout casser et je n'ai qu'une demi heure à attendre jusqu'à ce que les autres aient finis.
Julia et Albin sont à côté de moi et parle du nouveau film qui va sortir, je crois. J'ai du leurs expliquer la provenance du massacre de mon visage et pour ne rien compliqué j'ai raconté le même bobard qu'à mon père.
Je les écoute rire de tout et ça me fait sortir de ma mini dépression dans laquelle je suis depuis ce matin.
Je décide alors de participer à la conversation jusqu'à ce que nous arrivons sur le parvis principal. Nous ralentissons pour finir notre discussion, jusqu'à ce que mon regard soit attiré par Arno qui ne me scrute, je soupire en le voyant arriver ce qui attire l'attention de Julia et Albin.
Comme rien ne pouvait être pire Robin suit Arno jusqu'à nous tout sourire. Je vais le tuer lui...
"-Tu ne m'as pas répondu de la journée !
-Tu dois avoir oublié que mon père à mon portable !
-Ah oui effectivement j'avais oublié ce détail." Dit-il en se frottant la nuque.
Il me détaille puis prend mon visage dans ses mains.
"-Ça te fait pas trop mal ?
-Que quand on me touche." Dis-je d'un ton cinglant.
Il retire vite ses mains d'un air désolé, je ne sais pas pourquoi je lui parle comme ça, mais il m'a soulé à la longue.
Avec l'autre connard qui me regarde avec amusement derrière, ma colère monte d'un cran.
Julia et Albin décident de s'éclipser et je les regrette déjà, Arno me regarde toujours puis dans soupire, il réplique.
"-J'imagine que tu ne veux pas rentrer à la maison ?
-Tu imagines bien... j'ai besoin de respirer un peu. A la maison tout m'étouffe.
-D'accord bon ben fait attention quand même.
-Oui Arno pour la 50ème fois..."
Il salut Robin avant de partir et je ne peux que me retourner moi aussi, je ne veux pas lui parler à lui et encore moins rester à proximité. Mais comme ci le monde entier me faisait une énorme blague, il me suit et même me dépasse pour pouvoir me parler.
"-Tu sais, tu es légèrement mal polie.
-Et toi tu es lourd et psychopathe. Donc s'il te plaît laisse moi tranquille."
Il sourit comme un abruti et réplique.
"-Tu sais les gens un peu tordu plaisent beaucoup.
-Ah Oui à des gens encore plus tordu alors."
J'essaie d'accélérer le pas mais rien y fait il ne me lâche pas.
Nous arrivons enfin au niveau du parking et je perd patience.
"-Robin casses toi, j'en peux plus.
-Non.
-Mais putain tu veux quoi à la fin ?
-Que tu t'énerves, j'adore ça.
-Tu sais, tu me fais flippé, donc retourne à ta vie pourrie et oublie moi."
Un sourire sarcastique et sadique se posent sur ses lèvres et il s'approche de moi.
"-Je peux pas chérie, tu le sais bien. Je dois garder un œil sur toi."
Je souffle de colère et cherche de l'aide. Je tombe enfin sur les voitures d'Alyssa et des autres et avec mon plus grand soulagement ils sont là.
Ils ne m'ont sûrement pas vu, mais je remarque bien vite qu'une petasse parle avec Eden. Enfin elle ne lui parle pas, elle le colle. La colère monte en moi de plus en plus, je vais complètement exploser. Mais j'essaye de la contenir pour me débarrasser de l'autre.
"-Tu sais quoi ? Tu veux me surveiller et continuer ton petit jeu, par contre si tu ne veux pas te faire griller, il vaudrait mieux que tu dégages tout de suite."
Un éclair de frustration passe dans ses yeux et il me rattrape en m'agrippant le bras.
"- Ne me prend pas de haut comme ça."
Je grimace face à sa poigne et ne peux qu'essayer de me défaire de son emprise.
"-Lâche moi connard ! Tu me fais mal merde !"
J'ai du crier un peu trop fort car quelques regards se tournent vers moi et surtout celui d'Eden. Il jette sa clope instantanément et laisse tomber la pimbêche pour se diriger vers nous.
"-Tu vas lui expliquer ça comment ?"dis-je en souriant.
Son regard se plante directement sur Eden, et dans un chuchotement, il rétorque.
"-Tu ne dis rien salope sinon tu peux dire adieu à certaines personnes."
Mes yeux se voilent directement d'un stresse immense mais je me fais bientôt tirer en arrière par une poigne puissante.
Il prend son air de mec protecteur et lance à Robin.
"-Y'a un problème ?"
Nous ne répondons pas, donc il plonge ses yeux dans les miens, je ne peux soutenir ce regard déstabilisateur et je détourne les miens bien vite.
"-T'inquiète pas, rien de grave."
Robin tape l'épaule d'Eden amicalement mais il le stoppe direct.
"-Rien de grave ? Je crois pas non. Pour qu'elle crie de la lâcher, il n'y a pas rien. Donc tu vas remettre tes petites mains là où je pense et tu vas très vite te casser.
-On parlait rien de plus."
Eden se passe une main dans les cheveux et reprend d'un air exaspéré.
"-Bon on va pas jouer à ça tous les deux. Donc tu dégages et tu ne la touche plus compris ?"
Robin soutient tout de même son regard et avant qu'il ne puisse répliquer autre chose, Eden me prend la main pour que l'on s'éloigne.
"-Il voulait quoi ce connards ?
-Rien d'important."
Il se fige et me retourne pour me scruter.
"-Clary, il voulait quoi ?"
J'essaie de soutenir son regard jusqu'au bout et réplique.
"-Rien, c'est rien.
-Tu me prends vraiment pour un con.
-C'est plutôt toi qui me prend pour une conne."
Son regard se fait interrogateur et le mien passe de lui à la petasse derrière nous. Il pensait que je ne l'avais pas remarquer, il pensait que ça passerait. Ben non, ça passe pas.
"-Aller retourne avec ta petasse, je comprend pas pourquoi tu es venu m'aider..."
Il est surpris puis reprend son masque d'indifférence pour me déstabiliser.
"-Arrête tes conneries, elle est juste venue me parler.
-Oh mais oui bien sûr, elle est venue te parler en te collant et toi tu ne dis rien !
-Mais...
-Il n'y a pas de mais bordel ! Maintenant j'en ai mare, je suis fatiguée."
Journée de merde, ville de merde... j'en ai mare putain.
Je fais un signe à Alyssa et elle sort directement ses clés.
"-Bon les gars on se retrouve à la maison c'est bon ?"lance-t-elle.
Tout le monde acquiesce mais Eden continue à me fixer avec colère cette fois-ci. Bien fait.
Je me retourne sans même lui dire un mot de plus et rentre dans la voiture à Alyssa.
Elle démarre aussitôt et plus nous nous éloignons du campus, plus je soupire un bon coup.
Alyssa me regarde par intermittence et ne peut s'empêcher de briser le silence.
"-Tu sais, il ne lui parlait pas vraiment."
Je ferme les yeux et repense à cette connasse collée à lui.
"-Il fait ce qu'il veut, je m'en fiche totalement. Je ne comprend simplement pas pourquoi il est venue faire son macho protecteur avec Robin.
-Clary... arrête de me mentir déjà.
-Je ne te mens pas !" Dis-je en tournant la tête vers elle.
"-Mais bien sûr, tu ne t'en fiches pas puisque tu es jalouse.
- Je ne suis...
-Si tu l'es. Et donc je te répètes qu'il ne lui prêtait pas plus attention que ça."
Je me tais quelques secondes et mon cerveau bouillonne encore, jusqu'à ce que je reprenne.
"-Il avait qu'à la virer dès le départ...
-C'est vrai, Mais tu sais qu'il est maladroit parfois, il ne fait pas ce qu'il faut.
-Ben alors tant pis pour lui."
Elle lève les yeux au ciel mais ne lache pas.
"-Bon pour changer de sujet, ce Robin il te voulait quoi ?"
Je me renfrogne directement. Putain, ils ne vont pas me lâcher avec ça.
"-Rien, t'inquiète.
-Clary...
-Alyssa, je te le jure que c'est mieux que tu ne saches rien."
Elle me scrute en fronçant les sourcils et rétorque.
"-Il y a un problème ? Si Oui, il faut que tu nous le dises, on peut t'aider.
-Là, je fais ça pour vous protéger vous et les autres.
-Mais de quoi ? C'est qui ce type ?
-Tu me fais confiance ?"
Elle serre le volant mais hoche quand même la tête.
"-Voila donc s'il te plaît laisse moi faire pour le moment, et je te promet que si ça commence à tourner mal, je viens t'en parler.
-Mouais d'accord, j'aime pas ça tu sais ?
-Je sais."
Elle reste méfiante jusqu'à ce que l'on se gare et que nous sortions de la voiture.
"-Au faite, on fait comment pour rentrer sans les clés ?"
Elle rigole et sort de sa poche un trousseau de clés.
"-Idiote, Yanis m'a donné son double avant qu'on parte du campus. "
Je rigole et nous pénétrons enfin dans la maison.
"-Tu veux un verre d'eau ?"
J'acquiesce et me dirige vers la salle de bain du rez de chaussée pour regarder ma plaie.
Elle est toujours aussi répugnante mais ça commence petit à petit à s'améliorer.
Alyssa revient avec les verres et nous nous installons dans le salon en nous mettant à discuter.
Une vingtaine de minutes plus tard, les autres arrivent et un Eden plus qu'énervé passe la porte en dernier.
Il ne m'adresse pas la parole et monte dans sa chambre.
Nathan commande alors des pizzas vers 21h et je ne peux que suivre les discussions qui animent la pièce.
Eden n'est toujours pas descendu et je souffle d'exaspération devant son comportement. Et comme ci il m'avait entendu, je le vois entrée dans le salon. Il refuse la part de pizza que Scott lui propose et il vient se poster devant moi avant de répliquer.
"-Viens.
-Non.
-Viens on va parler. "
Il essaye de se contenir mais je ne lui facilite pas la tâche.
Alyssa me pousse à me lever et je le fais à contre cœur.
Nous sortons sur la terrasse et il ferme la baie vitrée pour nous couper de l'agitation de l'intérieur.
Il prend alors bien vite la parole.
"-Tu m'expliques ce que tu as maintenant ?"
Je me retourne pour lui faire face.
"-Ce que j'ai ? Tu veux savoir ce que j'ai ? Ben écoute c'est très simple, tu n'es qu'un connard. Je ne te vois pas de tout le week-end, tu n'étais pas là ce matin et là, je te retrouve collé à l'une de tes petasses. Donc s'il te plaît, ne fait pas l'innocent.
-Et c'est peut être ma faute si ton père est un maniaque manipulateur et qu'il t'a interdit de sortir du weekend. En te confisquant en prime, ton portable.
-T'as gueule, mon père a cru faire ce qui était juste.
-Ah parce que maintenant tu le défends !
-N'essaie pas de changer de sujet merde ! Je te parle de la salope qui était pendu à ton cou, il y a à peine quelques heures.
-Mais je fais encore ce que je veux !"
Mon regard se remplit de haine et je ne me contiens pas.
"-D'accord fais ce que tu veux alors ! Mais ne viens plus me parler connard !"
Je le contourne et rentre dans la maison en furie. Les autres me regardent et ne sont même plus choqué tellement nos disputes avec Eden sont récurrente.
J'entend qu'il me suit alors j'accélère le pas et monte à l'étage.
Je ne sais pourquoi mais je me dirige dans la seule chambre que je connais très bien. La sienne.
Bravo Clary, très bonne idée.
"-Sors de ma chambre alors, si tu n'as plus envie que je ne t'adresse la parole !"
Je croise les bras et reste plantée au milieu de la pièce.
"-Non.
-Putain mais t'es complètement conne ! Tu veux que je te dise quoi merde !
-Mais tu comprends pas que j'en ai mare, entre tout ce qui se passe à la maison, ma mère, mon père, ce connard de Robin. Je voulais simplement passer une bonne soirée avec vous merde ! Et puis toi tu fais n'importe quoi ! Tu laisses cette salope s'approcher de toi, je déteste ça."
Sa colère descend alors d'un cran, et il se calme peu à peu.
"-Tu es jalouse !" Dit-il en souriant.
Il se fout de ma gueule ou quoi, je n'ai pas envie de rire.
"- Vas te faire foutre."
Je m'apprête à partir mais il me retient par le bras et me retourne vers lui.
"- Tu veux savoir pourquoi je n'étais pas là ce matin ? C'est parce que je m'inquiétais pour toi idiote ! Je suis d'abord passé chez toi, pour savoir où tu étais."
Je le regarde un peu stupéfaite et donc il continue.
"-Et je suis tombé sur ton connard de toutou qui m'a dit que tu étais déjà partis. Quand je suis arrivé sur le campus, les cours avaient déjà commencés et je n'ai pas pu te voir.
-Mais...
-Chut, laisse moi finir. Pour ce qui est d'Ashley qui c'est vrai me collait. Je ne lui adresse pas la parole et je ne sais pas comment la faire partir, j'ai tout essayé."
Il se rapproche alors de moi petit à petit jusqu'à ce que mon corps soit collé à lui.
"-Et une dernière chose, je me suis déjà fait trompé comme un connard par cette pétasse de Léna, donc je sais ce que ça fait. Tu penses vraiment que je ferais ça à quelqu'un, tu penses vraiment que je te ferais ça à toi ?"
Je me perd directement dans ses yeux et avant qu'il ne brise le peu de distance qu'il reste entre nous, j'essaye de chuchoter.
"-Mais on est pas ensemble."
Il ne relève pas et pose ses lèvres sur les miennes. D'abord doucement puis plus brutalement.
J'ai envie de le sentir tout près de moi, alors je passe directement mes mains dans sa nuque pour le rapprocher encore.
Il ne se fait pas désirer et me colle contre le mur tout en fermant la porte.
Je met automatiquement mes jambes autour de sa taille et il me soutient sans mal.
C'est tellement compliqué la relation que nous avons. Il y a à peine quelques minutes on n'en pouvait plus et là j'ai envie de lui.
Je laisse mon cerveau cette fois-ci de côté et me laisse aller.
Il nous fait pivoter et s'avance vers le lit. En moins de deux, nous atterrissons sur le matelas.
Il ne joue plus à me faire attendre et à me tester, il parcourt mon corps de ses mains et ne tarde pas à retirer mon t-shirt. J'en fais de même avec le sien, et laisse traîner mes mains sur son ventre.
Il laisse des millions de baiser sur mon corps brûlant et remonte vers ma bouche pour m'embrasser à nouveau.
J'ai chaud, tellement chaud que je ne pourrais pas l'arrêter même avec la meilleure volonté du monde. Je sais que c'est complètement fou, ça n'arrange en rien les problèmes mais je ne sais pas pourquoi, le sentir près de moi me fait tout oublier.
Tu l'aimes peut être... me souffle ma conscience.
Je ne lui répond pas et continuer d'apprécier ses gestes qui me brûlent la peau.
Il arrive enfin au bas de mon ventre, et un éclair de frisson me parcourt. Pourtant il ne continue pas, il touche mes cuisses et nos regards se croisent.
D'une voix un peu rauque et mal assuré, il chuchote.
"-Tu sais, si tu ne veux pas qu'on continue, tu peux me le dire sans problème."
C'est la première fois que je le vois comme ça et je le trouve plus que mignon.
Je l'embrasse à nouveau et déboutonne mon jeans.
Un sourire satisfait étire son visage et je reprend en passant mes mains dans sa nuque.
"-Je ne veux pas que tu arrêtes."
Nous nous retrouvons bien vite en sous vêtements et il parcourt le plus qu'il peut mon intimité. Il joue à s'aventurer vers mon bas ventre, et à revenir. Il joue avec mon corps et je le laisse faire, pourquoi je l'arrêterais en fin de compte.
Et bientôt il se lève en me laissant pantelante, allonger et en sueur.
Il sort de sa commode un préservatif et revient près de moi.
"-On peut tout arrêter encore."
Je le regarde puis pose mon regard sur le petit sachet dans sa main.
Un bout de moi me dit de ne pas aller trop vite, mais le regard attendrissant qu'il me lance tout en me caressant la joue me fait ceder bien plus vite.
"-Non c'est bon."
Il m'embrasse une nouvelle fois puis me détache le soutien gorge et fait glisser le reste de mes sous vêtements au sol.
Je me retrouve complètement nu devant lui, mais la gêne est vite remplacé par le désir et je souris en voyant la même ardeur dans ses yeux.
Il me détaille, me touche et je ne peux que fermer les yeux devant ce plaisir extrême.
Il continue de m'embrasser fougueusement et dans un mouvement, je peux sentir qu'il n'en peut plus d'attendre.
Il continue de toucher mes zones les plus sensibles, et ma respiration devient saccadée, jusqu'à ce qu'il vienne bien se placer entre mes jambes.
Son regard transperce le mien et mes mains agrippe son dos. Il y va doucement et je me crispe.
J'essaye de me détendre mais rien y fait, j'ai mal.
"-Hé ça va ?"
J'hoche la tête pour le faire continuer. Tout le monde le fait Clary, tu ne vas pas commencer à tout arrêter maintenant.
Il continue et au bout de quelques secondes cela devient légèrement moins douloureux.
Il m'embrasse dans le cou et essaye de me détendre le plus possible. Ses lèvres se posent une nouvelle fois sur les miennes et je ferme les yeux d'aise en sentant sa langue rencontrer la mienne, j'oublie la douleur et souris.
Ce qui est sur c'est que j'ai tout simplement envie d'être avec lui, dans ses bras, le garder pour moi et qu'il soit à moi. Me laisser aller comme je l'ai fait ce soir. Il est le seul avec qui je ressens ça et ça fait du bien.
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Et coucou !!
Nouveau chapitre et cette fois-ci pas de retard.
J'espère qui vous a plu, gros rapprochement si on peut dire ça entre Clary et Eden, comment va évoluer leur relation maintenant ?
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