Chapitre 40

PDV CLARY

Je me réveille difficilement, je ne sais pas quelle heure il est, mais la maison est bien calme.
Je papillonne des yeux et en me redressant une vive douleur au dos ne peut que me faire grogner. La joie de dormir sur un canapé.

Je regarde autour de moi et ne vois personne. Je rigole face à l'évidence de la situation. À chaque fois que je m'endors avec Eden, vous pouvez être sûr qu'il ne sera pas là au réveil.
Je commence à parcourir doucement la maison pour le trouver, mais j'aperçois de la lumière provenant de la cuisine.
Je sors tant bien que mal mon portable et me concentre pour lire l'heure, d'un coup ma vision se brouille et je ne peux que tourner à droite et rentrer dans la salle de bain.

Je me mouille le visage et quand je relève le regard vers mon reflet, j'ai un petit mouvement de recul.

"-Oh putain..."

Je n'avais pas vu l'étendu des dégâts, mais ça fait peur à voir.
Des bleus recouvrent mon visage mais c'est surtout cette plaie recousu répugnante qui me fait grimacer.
Un mouvement dans le miroir me fait sursauter et je me retrouve nez à nez avec Sophia qui me regarde un petit air inquiet sur ses traits.

"-Ça va ? Je ne t'ai entendu te lever.

-Je me sens pas au top on va dire."dis-je en me regardant à nouveau dans le miroir.

Elle me contourne et fouille dans un tiroir, puis elle sort un médicament et me le tend.

"-Prend ça, ça va atténuer les douleurs."

Puis elle prend mon visage dans ses mains et m'inspecte. Est-ce que je peux prendre ce médicament par rapport aux autres à la maison ?

"-Tu as eu de la chance, les bleus partiront dans quelques jours. Par contre ta plaie il va falloir la désinfecter pendant 2semaines d'accord ?"

J'acquiesce et soudain la question qui ne m'était pas venu à l'esprit depuis hier soir me frappe de plein fouet et mon regard affolé cherche celui de Sophia.

"-Je vais expliquer ça comment à mes parents ?"

Je tremble un peu et m'appuie contre la baignoire en reculant.

"-Ils vont totalement flipper, aller voir la police ou autre..."

Sophia semble réfléchir un moment quand son regard se pose sur quelque chose derrière moi.
Je me retourne légèrement et croise le regard bleu intense de Yanis.

"-Je... je vous ai entendu parler, donc je passais juste voir si tout aller bien."

J'hoche la tête et il s'approche de moi. Je laisse tomber ma tête contre son épaule et soupire en pensant que tout cela m'épuise.

"- Il faut essayer de limiter les dégâts avec tes parents donc... il faut trouver une bonne idée." Réfléchit Yanis.

-Et si maman tu l'accompagnais et que tu leurs expliquais qu'elle est tombée ou une autre connerie comme ça, ça passerait mieux."

A l'entente de cette voix, je me redresse et tombe sur Eden appuyé contre l'encadrement de la porte. Son regard se pose sur la proximité entre moi et Yanis Mais il ne relève pas. Il est beau et à cette instant précis j'ai envie de me retrouver dans ses bras.
Putain Clary calme tes hormones... souffle ma conscience exaspérée.

Je passe mon regard de Sophia à ses fils et elle ne met pas plus longtemps à répondre.

"-Oui ce n'est pas une mauvaise idée. Et puis il vaut mieux qu'une adulte explique cela à tes parents plutôt qu'un tas de jeunes.

-C'est vrai vous feriez ça ? " lance-je réjouis.

"-Bien sûr, vous êtes un peu tous mes enfants." Dit-elle en rigolant.

Devant nos trois regards amusés, elle reprend tout de même plus sérieusement.

"-Mais je vous préviens, je ne ferais pas cela tout le temps. Je n'aime pas mentir et ça ne changera pas, donc vous allez me faire le plaisir les garçons de la protéger des coups le plus possible."

Il lance un Oui général devant le regard autoritaire de leur mère et je ne peux que sourire devant cela.

"-Bon ben alors ma chérie, on part dans 10min puisqu'il est déjà 8h30 et que je commence à 10h.
Au moins je te dépose chez toi et après je file au boulot."

J'approuve d'un hochement de tête et elle quitte bientôt la salle de bain, nous laissant tout les trois.
Le silence envahit la pièce et Yanis se racle bientôt la gorge.

"-Bon ben je vais aller déjeuner, rentres bien et si il y a un problème tu appelles."

Il m'embrasse sur la joue et quitte la pièce en saluant son frère à la volée.
Le regard d'Eden me transperce et pour combler un peu la situation, je m'avance vers le lavabo et m'appuie contre celui-ci.

"-Tu veux que je t'embrasse sur l'autre joue peut être ?"

Je lève les yeux au ciel devant l'absurdité de sa phrase et me retourne vers lui.

"-Il y a un problème ?

-Aucun."

Il s'approche de moi et me bloque contre le lavabo en plaçant ses mains de chaque côté de ma taille.

"-Alors tout va bien ?

- Oui."

Je remarque immédiatement la frustration qui nait sur son visage alors je reprend.

"-Eden c'est ton frère merde.

-Et alors ?

-Ben tu n'as pas à être jaloux et puis il n'a rien fait."

Son regard malicieux revient et il se reprend bien vite.

"-Tu penses que je suis jaloux ?

-Ta réaction le prouves.

-Et depuis quand tu penses avoir ce pouvoir sur moi ?"

Il joue et il adore ça, il s'approche encore de moi et frôle ses lèvres aux miennes. Une chaleur indescriptible m'envahit et je lutte pour ne pas le lui montrer mais bientôt il chuchote.

"-C'est moi qui contrôle tout."

Je rigole face à cette phrase macho et le regarde en biais.

"-Oh Mais Oui bien sûr."

Je passe mes mains sur son torse et descend de plus en plus, tout en posant mes lèvres sur les siennes doucement.
Je joue, c'est mon tour. Il réagit immédiatement et me rend mon baiser, mais c'est là que j'arrête tout en reculant un sourire radieux sur les lèvres.

"-Contrôles toi."

Il me regarde avec les yeux assombris par le désir et un petit rictus se forme aux creux de ses lèvres.

"-Touché.

-Coulé."

Je l'embrasse une dernière fois chastement en entendant Sophia m'appeler et quitte la pièce en le laissant là pantelant.
J'ai gagné cette manche et ça fait du bien.

Je rejoins Sophia à l'extérieur de la maison, nous montons dans sa voiture et rejoignons bien vite mon quartier.

Les voisins nous observent du coin de l'œil en me voyant passer à côté de leur jardin et je ne peux que soupirer devant l'extrême commérage qui va avoir lieu les prochains jours.

Sophia décide de sonner mettant en marche son plan pour ne pas que ma vie soit totalement ruinée et il n'en faut pas moins de 2minutes pour que mon père vienne ouvrir.
Génial, il fallait que ce soit lui en premier. 

Son regard se pose immédiatement sur moi et il entre ouvre la bouche en me voyant.

"-Oh mon dieu ... Clary !! Mais que se passe-t-il ?"

Il s'approche de moi à toute vitesse et prend mon visage dans ses mains.
Il en a presque oublié la présence de Sophia se trouvant à mes côtés, et quelque peu gênée, elle se racle la gorge.

"-Bonjour monsieur Daniels. Je suis Sophia Adams, euh... la mère de Yanis et Eden.

- Oui ?"

Mon père se fait impatient et j'incite Sophia à aller droit au but. 

"-En fin d'après midi hier, ils sont allé à la plage, Ils sont restés là-bas pour manger et en chahutent Clary est tombée et s'est légèrement ouvert l'arcade.

-Ouvert l'arcade ?"

Il se retourne vers moi et fixe ma plaie.

"-Oui mais rien de grave ne vous inquiétez pas. Comme je suis infirmière en rentrant, je l'ai directement soigné.

- Mais... vous avez recousue ma fille sans mon autorisation !"

Mon père hausse le ton légèrement, ce qui provoque l'arrivée de ma mère tout autant choquée que mon père en me voyant.

"-On peut m'expliquer ?

-Oui Carole, cette femme qui est la mère des deux garçons avec qui traîne Clary a recousue notre fille après une chute quelle se serait faite à la plage en tombant. J'aimerais d'abord savoir pourquoi ne nous avez vous pas avertis ? Il s'agit de ma fille tout de même !

-Papa, c'est rien...

-Reste en dehors de ça !"

Ma mère me fixe et j'essaye de lui faire comprendre de calmer le jeu, ce qu'elle fait quelques secondes plus tard.

"-Bon Laurent calmes-toi ! Déjà merci pour avoir soigné notre fille. S'il ne s'agit que d'un accident ce n'est de la faute de personne."

Mon père, les yeux plein de rage se retourne vers ma mère et réplique.

"-Très bien ! Avec toi rien n'est grave ! Laisse mourir notre fille bientôt et ce ne sera pas grave !"

Il fait demi tour sans même nous jeter un regard à moi et Sophia et rentre dans la maison.
Je soupire face à cette discussion difficile et suis la nouvelle qui est entrain de se former.

"-Je suis vraiment désolé de ne pas vous avoir contacté mais Clary s'est ensuite endormie très vite et je n'avais pas votre numéro.

-Je comprend. Et puis je sais que ce petit accident cache autre chose."

Sophia me regarde les yeux grands ouverts et je rétorque.

"-Elle a certains doutes...

-On peut dire ça comme ça. En tout cas, il est judicieux d'avoir menti à son père, il ne faut pas qu'il est connaissance de certaines choses, le connaissant, ça terminerait mal."

Sophia hoche la tête et avant de partir en saluant ma mère, elle me réplique.

"-Tu vas lui expliquer tout ce qui se passe ?

-Non, je l'ai promis aux autres. Mais il faut qu'elle sache les grandes lignes, au moins elle."

Elle me regarde avec un air compréhensif puis part vers sa voiture.
Je souffle enfin l'air que j'avais retenue depuis le début et devant le regard de ma mère je pénètre dans la maison.
Ce week-end va être sportif, je pense.

**

Le week-end a été compliqué et encore le mot n'est pas assez fort.
Mon père a littéralement pété un câble quand Sophia est partit. Il ne faisait que crier sans même que je ne puisse en placer une. Et sans grand étonnement il m'a privé de sortie enfin pour ce week-end.
Cette punition complètement absurde et ma réaction l'ont complètement fait vrillé et il m'a même confisqué mon portable.

Ce qu'il ne peut pas comprendre, c'est qu'il peut tout faire pour me garder dans cette maison bien au chaud, je trouverais quand même un moyen d'en sortir.
Heureusement que ma mère était présente ce week-end parce que je ne me sens pas à ma place dans cette maison, elle est celle de mon père et d'Hélène, pas la mienne.

Ne pouvant même pas expliquer cette déconnexion totale à Eden et aux autres, je me suis rendu à l'évidence que je les verrais lundi en cours.

En ce dimanche après-midi, mon père est toujours sur les nerfs et je peux le comprendre, quand votre fille revient complètement défigurée il y a de quoi se poser des questions. Mais a quoi bon lui expliquer des choses qui me feront encore plus lui mentir ? Je préfère alors me taire et faire comme ci de rien n'était, ce qui n'est pas à son goût.

Quant aux autres, Cynthia ne m'a que rappelé à quel point cela m'arrangeait la face ces divers hématomes et si je le pouvais je lui en ferais un avec plaisir.
Arno est bien sûr du côté de mon père, le traitre. Il sait pourquoi je suis dans cet état et je crains sa réaction quand il va voir Yanis et Eden à la fac demain.
Jade, elle ne m'a fait aucune remarque à part me demander si ça me faisait mal. Ce qui m'a fait sourire.

Ma mère a été beaucoup plus difficile à duper, j'ai du lui parler de certaine chose et oui...
Je lui ai révélé l'existence des courses illégales dans lesquelles je mettais fourrée. Je ne lui ai cependant pas dit comment se nommer la compétition, ni les lieux où on se rend pour chacune d'entre elles puisque je ne les connais pas forcément.
Je ne lui ai pas parlé de l'enlèvement de Yanis. Je lui ai simplement dit pour expliquer mes blessures qu'une bagarre avait éclaté.
Méfiante elle n'a cependant fait aucune objection.

Ce soir je suis fatiguée, et je préfère aller directement me coucher pour être en forme pour les cours de demain.
Je dis bonne nuit à tout le monde avant d'aller me coucher comme à mon habitude depuis quelques jours, dans le lit de la chambre d'amis.
Ma mère ne tarde pas à me rejoindre et avant que je ne m'endorme je me colle légèrement à elle.

"-Ça va me manquer de ne plus vous faire des câlins comme ça avant un moment..."

Elle a sortie cette phrase si doucement, qu'elle pensait que je ne l'avais pas entendu. Malheureusement pour elle, je ne dors pas encore. Je me redresse un peu et la regarde dans les yeux.

"-Qu'est ce que tu veux dire par là ?"

Elle soupire en me regardant dans les yeux et je ne peux que comprendre où elle veut en venir.

"-Maman... non... tu pars quand ?

-Oh ne t'inquiète pas. Ça va aller, je ne peux pas rester plus longtemps, premièrement parce qu'elle va rentrer et que je ne veux pas la croiser.

-Mais..."

Encore la faute de cette connasse, elle fait fuir ma mère, et garde entre ses griffes mon père. Je la déteste.

"-Et puis...

-Tu peux te prendre un hôtel ?"

Elle sourit devant ma proposition désespérée mais ne lâche pas.

"-Non. Il faut que je rentre en France chérie. Ma vie est la bas. Je n'habite pas ici. Ce n'est pas chez moi.

-Mais moi non plus maman..."

Elle me sert dans ses bras et me berce tendrement.

"-Oh mon bébé..."

Elle me serre si fort que j'en perd le contrôle et fond en larmes dans ses bras. J'ai mal tellement mal, c'est comme ci je la perdais une seconde fois.
C'est complètement dingue en n'y pensant, de nombreux jeunes quittent le nid familial à mon âge. Mais c'est pas pareil. Ils l'ont choisit eux, moi on me l'a imposé, j'ai été arraché à mes repères et ça fait mal.

Au bout de quelques minutes, je m'endors dans ses bras.
Tout devient noir et je sens son odeur s'introduire en moi, ça me relaxe légèrement.
Je suis crevée par tout ça.
Je me laisse submerger par l'obscurité qui m'enveloppe mais d'un seul coup, j'aperçois une lumière.
J'avance vers elle comme n'importe quelle personne le ferait, mais elle s'éloigne de plus en plus.
Un bourdonnement me parvient, je cherche autour de moi pour trouver d'où il vient mais je ne vois que le ciel étoilé devant moi.
Mes yeux s'accommodent petit à petit et une chaleur persistante me fait suffoquer.
Je me bouche les oreilles en tentant de faire partir ce sifflement insupportable qui me fait peur mais n'y arrive pas.
Je regarde autour de moi mais ma vue se brouille à nouveau. J'essaie de bouger mais je suis prit au piège, attachée.
Où suis je ?

Un mal de tête affreux arrive et je sens que je vais mourir. Pourquoi ? Pourquoi moi ?
J'essaye de toutes mes forces de me libérer et tombe bientôt sur quelque chose qui me broie le thorax. C'est comme un lien, je passe ma main sur celui-ci et comprend directement ce que c'est.
Une ceinture, ma ceinture de sécurité.
Je m'affole d'un coup et quand mon regard tombe sur le siège à côté de moi. Je ne peux que crier, crier de toutes mes tripes, les larmes coulent mais mes cries deviennent de plus en plus persistant.

Je me réveille alors en sursaut, transpirante comme jamais sous le regard affolé de ma mère.

"-Clary ? Tu m'entends ? "

Sa voix n'est qu'un murmure dans mon esprit et pourtant je suis persuadée qu'elle crie puisque mon père rentre en trombe dans la chambre.
Je tremble complètement quand il me prend dans ses bras.

"-Mon bébé, il faut que tu te calmes."

Je ne peux m'arrêter et le tremblement se transforme bien vite en spasme affreux qui me soulève la poitrine.
Je perds mon souffle et commence à suffoquer. Mon père réagit immédiatement en demandant à ma mère de prendre le relais.

Il se précipite hors de la pièce et revient quelques minutes plus tard avec des pilules, les fameuses pilules.
Je suis folle c'est ça ? Autant me faire interner alors !

"-Il Faut qu'elle les avale !

-C'est ses anxiolytiques ?"

Il ne répond pas et m'oblige à les avaler. Je ne veux pas et les recrache. Je n'ai pas besoin de ça, il faut juste qu'il m'embrasse, qu'il me fasse oublier mon stresse. J'aimerai qu'il soit là...

"-Clary ! Il faut que tu les prennes tout de suite !"

Il m'en remet deux et cette fois me bloque la bouche. Je n'ai d'autre choix que de les avaler et en quelques minutes les tremblements cessent et je peux enfin reprendre ma respiration.
Je tombe littéralement dans les bras de ma mère et ferme les yeux.

"-Je pensais qu'elle n'en prenait plus ! Tu n'as pas juger bon de m'en parler que ses crises étaient de retour !

-Je ne savais pas Ok ! Je pensais que l'air de Miami l'avait aidé ! Depuis qu'elle est ici elle n'en avait pas fait !

-Du moins devant toi !

-Elle me l'aurait dit !

-Tu le crois vraiment Laurent !"

Mes parents se taisent puis mon père reprend.

"-Elle est bien ici, elle essaye de penser à autre chose que les séances chez le psy et tout les aller-retour à l'hôpital... et puis tu es revenue et ça tout réouvert...

-Tu n'as pas le droit de me dire ça ! Elle est autant ta fille que la mienne ! Et je me refuse de croire que c'est moi qui fait mal à ce point à ma petite fille d'accord !"

Elle se met à pleurer et mon père nous prend bien vite dans ses bras.
Tout est de ma faute... Ils sont triste et détruit à cause de moi... je me déteste.

**

Le réveil est très compliqué mais je m'oblige à me préparer. J'ai passée une mauvaise nuit, je ne comprend pas pourquoi j'ai cette sensation.
Ma mère n'est plus dans la chambre et je peux voir que ses valises sont bouclés.
Apres m'être habillée plus que simplement, j'essaye de cacher la misère avec du fond de teint mais ma peau est sensible sur mon visage et je ne peux rien faire pour ma plaie.
Ensuite je me rend dans la cuisine mais je m'arrête net en entendant mes parents parler.

"-Je ne peux partir en la laissant comme ça !

-Qu'importe que tu partes aujourd'hui, demain ou dans deux semaines ! Si ses crises sont revenus, elles ne partiront pas de si tôt.

-Il faut qu'elle rentre avec moi ! Pour voir les médecins qui l'ont suivit !"

De quoi il parle ? Je ferme les yeux et des images me reviennent en mémoire. Et merde... j'ai refait encore une crise et cette fois-ci, il n'y a que eu les médoc pour l'arrêter. Je soupire en voyant qu'ils ont toujours le même effet secondaire, de me faire perdre quelques bribes de mémoires, c'est génial...
Mon père tape sur le plan de travail et reprend.

"-Hors de question ! Elle reste ici !

-Pourquoi devrais-tu choisir ?

-Elle est mieux ici !

-Non c'est ce que tu crois ! Elle n'est bien qu'avec moi, ses amis, dans son pays, en..."

Je les arrête en rentrant dans la pièce, leurs regards se posent sur moi.

"-Vous savez je vais bien... ce n'est rien ... c'est la première crise que je refais et ça ne se reproduira pas. Maman tu peux rentrer si tu veux, toute façon tu ne peux rien n'y faire."

La première crise, oui bien sûr ... me hurle ma conscience mais je la fais taire et avant même qu'ils ne puissent me répondre, je sors précipitamment de la pièce, attrape au vole mon sac et sors de la maison.
Je les entends crier mon nom mais je ne me retourne pas pour autant. J'en ai mare, il faut qu'ils le comprennent, c'est tout.
Tant pis pour Arno, je vais marcher pour une fois, ça va me faire du bien.

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Et coucou !

Nouveau chapitre, nouveau problème.

La mère de Clary va partir, Hélène va revenir, ses crises et ses cauchemars de plus en plus forts.
Le prochain chapitre risque d'être sportif haha.

Aller bisous bisous ( j'espère que le chapitre vous a plu, n'hésitez pas à me donner votre avis.)

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