Chapitre 33
PDV CLARY
Je n'aime absolument pas le silence lourd et assourdissant qui règne quand nous passons tous la porte d'entrée.
Sophia n'est pas encore rentrée n'ayant pas fini ses heures à l'hôpital, et c'est mieux ainsi, car je ne sais pas comment ses fils auraient réagis face à toutes ses questions.
Tout le monde est niché dans ses pensées, et Alyssa me prend par la main pour que je vienne m'asseoir sur le canapé.
Eden ne prend même pas le temps de nous regarder et monte directement dans sa chambre quant aux autres, Ils préfèrent tout simplement ne rien dire.
Kevin revient quelques minutes plus tard avec quelques boissons et biscuits qu'il a pu trouver dans la cuisine.
Yanis toujours le regard dans le vide est adossé contre le mur.
Je n'arrive pas à capter son attention, qui reste fuyante.
Nos comportements ont changés l'un envers l'autre depuis toutes ces histoires, depuis cette fameuse course. Je ne supporte pas l'idée qu'il puisse me fuire.
Alex me propose à manger mais je décline sa proposition avec un léger sourire.
Ils me regardent tous à tour de rôle, et je trouve cela presque mignon, qu'ils s'inquiètent autant pour moi donc d'une voix quelque peu cassée je rétorque.
"-Vous savez, je vais bien."
J'ai brisée le silence et Ils ne cessent de me fixer.
"-On aurait jamais dû te laisser toute seule." Soupire Mathias.
"- C'est pas vous qui m'avez laissés toute seule, c'est moi qui suis partie, je ne sais pas pourquoi je ne suis pas directement revenue à la table.
-Par rapport à Eden ? Il nous a dit que vous vous étiez disputés."
Yanis qui vient enfin de m'adresser la parole me scrute de haut en bas, ce qui me déstabilise légèrement.
"-Je... oui, j'étais assez remontée mais j'aurai dû vous rejoindre quand même."
Je n'aborde pas le sujet de Robin tout de suite, car je pense que pour ce soir tout le monde a eu sa dose de problème, inutile d'en rajouter d'avantage.
Yanis détourne le regard et quitte la pièce sans rien dire d'autre.
Je me lève d'un coup et le suis. Il ne se retourne même pas à l'entente de mes pas, et continue sa traversée jusqu'à la salle de bain.
Je reste interdite, les bras croisés je le regarde se rafraîchir jusqu'au moment où il croise mon regard dans le miroir au dessus du lavabo.
"-Qu'est ce que tu veux ?"
Sa voix n'est ni menaçante ni froide, simplement fatiguée.
"-Je voulais m'assurer que tu allais bien."
Il se retourne et s'appuie contre le meuble derrière lui.
"-Comment je vais ? Clary... c'est plutôt à toi de me le dire. Je... je ne supporte pas de m'imaginer ce qui aurait pu se passer si nous n'étions pas arrivés à temps." Dit-il en élevant le ton.
-Mais vous êtes arrivés à temps."rétorque je en m'avançant légèrement vers lui.
"-Heureusement."
Nous nous regardons un moment avant de détourner chacun les yeux. La communication entre nous deux est devenue compliquée, nous n'arrivons plus à nous parler calmement, ça en devient épuisant.
Un long soupire se fait entendre dans la pièce et il ne fallut que quelques secondes pour que je le retrouve poster à quelques centimètres de moi, je plonge en un instant dans ses yeux bleus perçant.
"-Je suis désolé...
-Pour ?
-Pour tout ce qu'il se passe, je ne voulais pas que tout cela tourne comme ça, que notre relation tourne comme ça. Depuis quand on n'arrive plus à se parler tout les deux ? C'est comme un dialogue de sourd depuis quelques jours et je déteste ça." Dit-il d'une traite.
Il tape légèrement le meuble derrière lui avec son pied et une grimace déforme son visage.
"- Qu'est ce que tu as ?
-Ma jambe... on va dire que depuis vendredi ça n'a pas eu le temps de disparaître."
Quelle conne ! Comment je peux lui poser cette question, alors que j'ai très bien vu à quel point son entaille était profonde.
"- Tu es fou d'être sortie dans ton état.
-Je ne vais pas rester cloîtrer ici non plus.
-Peut être que ce serait mieux le temps que cela guérisse.
-Hors de question."
Je lève les yeux au ciel et nous nous asseyons contre la baignoire. Un silence envahit une nouvelle fois la pièce, je laisse mon regard se perdre dans le vide jusqu'à ce qu'il prenne la parole.
"- Tu sais... j'ai tout de suite remarqué, rien qu'en vous voyant tout les deux vendredi soir que quelque chose avait changé."
Je me reconcentre sur lui immédiatement mais il ne me laisse pas le temps de rétorquer.
"- Depuis un moment je sentais qu'une complicité était entrain de naître entre vous, mais je n'y ai pas prêté plus attention que cela. Tu sais, je vais peut être passer pour un gros con, mais je pensais que tout était acquis entre nous deux.
-C'est bien ça le problème. Tu pensais déjà m'avoir, alors qu'on a jamais eu une discussion sérieuse sur notre relation. Je ne sais pas comment je peux la définir.
-Je sais..."
Je soupire légèrement et reprend.
"-Je ne veux pas te faire souffrir. Tu es celui, qui ici, a réussi à me redonner le goût de vivre. Depuis l'accident, je n'avais plus envie de rien, et encore moins en venant habiter ici. Pourtant tu as été là, et tu es devenu l'un de mes piliers en quelques mois."
J'ai déblatéré cela tellement vite que c'est au moment où j'arrête de parler, que je me rend compte de la situation. Je viens d'évoquer sans retenue l'accident qui a temps de mal à sortir de mon esprit.
Voyant mon trouble, il prend mon visage dans ses mains et réplique.
"-Tu veux en parler ? J'ai très bien compris que quelque chose est arrivé avant que tu n'arrives ici. Quelque chose qui te ronge et te fait souffrir. Je déteste ça."
Rien que le fait de devoir évoquer ce moment me fait trembler, des images se bousculent dans ma tête et je dois fermer les yeux pour contenir tout ça.
Des bras m'enlace bientôt, en me faisant oublier la douleur quelques secondes.
"-J'ai compris. Quand tu seras prête tu en parleras, mais tu sais le problème aussi horrible soit il, le seul moyen de guérir de celui-ci parfois c'est d'en parler.
-Je sais..." dis-je d'un petite voix mal assurée.
Nous ne parlons plus, cependant nos respirations rythment doucement notre étreinte avant qu'il ne brise ce silence.
"-Vous vous ressemblez beaucoup à ce niveau là.
-Quoi ?"
Je relève la tête et le scrute pour comprendre.
"-Eden et toi, vous gardez tout pour vous. Même si c'est mon frère, il y a certaine chose qu'il me cache, je le sais. Mais tu le connais il ne faut absolument pas le brusquer, alors je ne dis rien, jusqu'à qu'il soit d'accord pour en parler."
Je me racle la gorge et n'arrive pas à trouver les mots pour formuler correctement ce que je pense.
"-Yanis... tu sais... tu sais rien n'a été calculé quand nous nous sommes embrassés. On se cherche tout les deux depuis le départ, mais je ne pensais pas que ça finirait comme ça."
Il me regarde intensément mais ne m'interrompt pas pour autant.
"-On s'est rendu compte de cette erreur après, tu étais retenue je ne sais où, et nous on en profitait."
Je me lève alors brusquement et fais les cent pas devant lui.
"-Tu ne peux pas savoir comme ça m'a travaillé ! Je suis une conne, une pute de faire ça. Je ne peux pas jouer avec vous comme ça ! Et rien que le fait...
-Est-ce que tu l'aimes ?" Dit-il en me coupant.
Je me fige instinctivement et le regarde en ouvrant grand les yeux.
"- Quoi ? Mais c'est quoi cette question !"
Il se lève à son tour avec un petit sourire sur les lèvres.
"-C'est une simple question, ressens tu quelque chose pour lui ?
-Non, je... non."
Je bégaye et ça en devient pathétique.
"-Tu peux me le dire.
-Non Yanis.
-Tu sais comment j'ai su que tu ressentais quelque chose pour lui, quelque chose qui n'a rien avoir avec notre relation et ce que tu ressens pour moi ?"
Il me fixe et je remue la tête de gauche à droite pour le faire continuer.
"-La façon avec laquelle tu l'as rejoint vendredi soir quand il a gagné la course, tu étais plus que soulagée, tu étais heureuse qu'il n'est rien.
-J'aurai fait pareil pour chacun d'entre vous.
-Chut. Laisse moi finir. Ce matin, quand nous étions devant le campus et que tu as remarquée qu'Eden parlait avec sa blondasse, tes yeux ont directement changés d'expression, ce n'était pas de l'exaspération, c'était de la jalousie.
-De la jalousie ? Non, je...
-Et quand ce soir tu as remarquée qu'il était très proche d'une autre nana, tu as aussi vrillée. Alors ne me dis pas qu'il n'y a rien, ça se voit. Tout le monde le voit."
Je le scrute et n'arrive pas à lui répondre quoi que ce soit. Voyant qu'il m'a cloué littéralement sur place, il reprend doucement.
"-Tu n'as jamais été comme ça avec moi, même si je voulais y croire, je me mentirais.
-Yanis, je...
-C'est pas grave, il va juste falloir que j'encaisse le coup."
Avant que je ne puisse répliquer quelque chose, il m'embrasse sur le front et quitte la pièce.
Putain... comment a t il réussi à mettre des mots sur toute cette situation, alors que moi je n'y arrive pas.
Je me retourne vers le lavabo, et me regarde dans le miroir.
Parler avec l'un des Adams est plus éprouvant qu'il n'y paraît. Mais malheureusement, ils sont deux et il va falloir que j'affronte l'autre ce soir aussi.
Je soupire légèrement et sort à mon tour de la salle de bain. Je suis mal, mal pour Yanis, ces yeux n'était pas joueur et heureux comme d'habitude. Je ne supporte pas qu'il soit mal par ma faute.
Je monte les quelques marches qui mènent à l'étage et longe le long couloir jusqu'à la dernière porte. Celle ci qui est entrouverte, laisse passer les quelques rayons de lumière produit par les lampes allumées dans sa chambre.
Cette fois-ci je ne risque pas de rentrer sans prévenir, et tape doucement contre la porte. Personne ne répond même à mon deuxième coup, alors je me décide à rentrer.
Je pénètre dans la chambre, et je remarque tout de suite que le balcon est ouvert. Au moment où je m'apprête à m'avancer vers la fenêtre, il pénètre à son tour dans la chambre.
Quand il pose les yeux sur moi, il ne peut retenir un sursaut de surprise.
"-Putain ! Mais qu'est-ce tu fous là, merde ? "
Voyant que je ne répond pas, il reprend de plus bel.
"- Et bordel arrête de rentrer dans ma chambre comme ça ! Un jour je serais à poil et ce sera tant pis pour toi." Il sourit devant ma mimique et reprend. " enfin de compte peut être que cela ne te dérangera pas."
Je ne relève pas et commence à parcourir la pièce jusqu'au miroir se trouvant contre le mur.
Je me regarde de haut en bas et réprime une grimace de dégoût en voyant que mon collant est filé, sûrement dû à un des autres connards.
Eden ne me quitte pas des yeux, et en me retournant pour lui faire face, il rétorque.
"-Qu'est ce que tu fiches ici ? Tu ne devrais pas être avec mon frère ?
-Je viens de lui parler.
-Et ?
-C'est tout on a parlé, on a mit les choses au clair."
Il se retourne et retire sa veste pour la jeter sur le lit.
"-Tu as été complètement idiote ce soir... tu aurais dû retourner à la table.
-Je sais.
-Si tu le sais pourquoi tu ne l'as pas fait ?
-Je ne voulais pas te voir... toi et ta petasse."
Il se retourne pour me fixer et je soutiens son regard en m'avançant légèrement.
"-Ah oui et pourquoi ?" Dit-il malicieusement.
"-Parce que.
-Ce n'est pas une réponse, dis moi pourquoi ?"
Il me lance un regard de défis et je déteste qu'il me mette au pied du mur comme ça.
"-Et toi pourquoi as tu fais une crise en voyant que j'allais prendre un verre avec Liam.
-Retourne pas la question alors que tu n'as pas répondu à la mienne.
-En attendant tu ne veux pas répondre à la mienne non plus. Liam est si menaçant que ça ?
-Mais putain, arrête avec ce connard."
Il se rapproche de moi pour me faire face et me domine de sa hauteur, malgré cela maintenant qu'il m'a lancé, je ne vais pas m'arrêter.
"-Non.
-Tu veux qu'on reprenne cette discussion. Très bien, parce que ta petite crise de jalousie, je l'ai toujours en travers de la gorge.
-Ma quoi ?
-Crise de jalousie. Tu veux peut être que je te l'écrive pour que tu comprennes.
-Je n'ai fait aucune crise de jalousie surtout pas pour cette pouffe. Mais si tu veux qu'on parle de ça, très bien, mais tu vas moins rire. Puisque ton petit cirque avec Liam, ça c'était une crise de jalousie."
Il s'approche encore plus de moi et réplique.
"-Tu m'expliques pourquoi je serais jaloux ?
-Je peux te poser la même question.
-Parce que tu ne veux peut être pas me partager."
Je ne peux m'empêcher de rire.
"-Te partager ? Je te laisse à la première venue, puisque tu préfères que les putes."
Il me tire contre lui et réplique plus sensuellement.
"-Je suis sur que tu aimerais être à leurs places.
-Tu me l'as déjà demandé et la réponse sera toujours non."
Son regard change et il me lâche d'un coup.
"-Alors arrête de venir casser mes coups, si tu n'en a rien à foutre."
Je m'éloigne un peu de lui et réplique sur le même ton. Les choses partent vite au quart de tour avec nous.
"- Oh excuse moi ! Alors arrête de venir me faire chier aussi !
-C'est toi qui a commencé.
-Parce que tu es un connard qui est obligé d'aller se chercher des espèces de putes qui n'attendent que ça pour se faire serrer.
-Et toi tu te prend le premier venu parce que tu es désespérée ou simplement conne ?
-Va te faire foutre ! Je préfère me faire embrasser par le premier venu que par toi.
-Ah ouais ?
-Ouais."
Il me lance un regard plein de défis et s'avance vers moi.
"-Tu vas regretter d'avoir dit ça."
En une fraction de seconde, ses lèvres s'écrasent sur les miennes. Cette sensation que je ressens à chaque fois qu'il m'embrasse m'envahit.
Sans vraiment m'en rendre compte, j'enroule mes bras autour de son cou.
Voyant que je suis réceptive, il approfondit ce baiser.
Tout s'efface autour de moi, cette soirée, mes problèmes et même le baiser volé par l'autre connard de tout à l'heure.
J'aimerai qu'il continue et ne s'arrête jamais, malgré cela il se détache légèrement de moi, et un sourire plus que sexy vient illuminé son visage.
"-Alors tu préfères embrasser quelqu'un d'autre."
Pour toute réponse, je recolle immédiatement nos lèvres. Il me soulève sans mal en m'attrapant les cuisses et j'enroule mes jambes autour de sa taille.
Il me porte sans pour autant arrêter de m'embrasser et nous fait basculer sur le lit.
Sa bouche se défait doucement de la mienne et parcourt mon cou en y déposant des centaines de baisers.
Je me laisse faire, tout en fermant les yeux, jusqu'a ce qu'il brise ce silence délicieux d'une voix rauque.
"-Qu'est ce que tu veux ?"
J'ouvre les yeux et je plonge mon regard dans ses yeux remplit de désir.
"-Toi. Je te veux toi."
Son sourire s'élargit et il m'embrasse à nouveau. Il se relève légèrement et j'en profite pour passer mes mains sous son t-shirt.
Dans un mouvement assuré il le retire, et j'ai soudain plus chaud.
J'aime toute ses sensations que je ressens quand je suis avec lui.
A son tour, il commence à défaire ma robe.
J'ai tellement chaud que je ressens le besoin de l'embrasser tout de suite.
Je passe alors mes mains dans ses cheveux et l'attire vers moi.
"-Je veux que tu oublies complètement ce que ces connards t'ont fait. Je ne veux plus que tu pense à quand ce connard t'as..."
Je ne lui laisse pas le temps de finir, et je l'embrasse encore une fois.
Il ne se fait pas prier pour me le rendre.
Je laisse aller mes mains sur son dos, ses abdos.
Il en fait de même, et parcourt mon corps de ses mains.
Nous sommes comme deux choses brûlante, et je ne voudrais en aucun cas être ailleurs.
Je ne me reconnais pas, tout est ci instinctif que j'ai l'impression que c'est presque naturel.
Mais une voix vient bientôt gâcher ce moment.
"-Eden ! Descend on a un message des organisateurs." Crie Mathias.
Nous stoppons tout mouvement quand les bruits de pas se rapprochent.
Je me relève précipitamment et remonte le haut de ma robe avant de m'éloigner quelque peu du lit.
Eden qui n'a pas bougé d'un pouce me regarde faire, avant d'exploser de rire.
Mathias ouvre alors la porte à la volée et ouvre grand les yeux en nous voyant.
Devant ma mine déconfite, l'autre abruti ne peut retenir son fou rire qui ne fait que s'amplifier.
"-Vous m'expliquez ce que vous faites ?" Intervient Mathias le sourire aux lèvres.
Je me retourne pour ne pas montrer le rouge qui me monte petit à petit aux joues.
Je regarde Eden qui n'a pas l'air gêné par la situation. Mathias nous détaille, et franchement je suis encore plus mal, car je comprend qu'il nous a forcément cramé.
Moi avec les cheveux en bataille et rouge comme une pivoine.
Quant à l'autre qui est torse nu, assis sur son lit, son t-shirt balançait à quelques centimètres de lui.
Je prie intérieurement pour qu'il ne dise rien, mais voyant mon malaise, Eden prend enfin la parole en se retenant de rire.
"-J'ai entendu et j'arrive."
Devant le regard insistant d'Eden, Mathias lève les mains en l'air avec un sourire malicieux collé sur le visage.
"-Très bien. Mais bougez vous de descendre."
Il quitte la pièce ce qui me détend légèrement.
Je me tourne vers le miroir et remonte mes cheveux en un chignon improvisé.
Eden vient se poster derrière moi et m'embrasse dans le cou en souriant.
"-Tu es mignonne quand tu es mal à l'aise comme ça.
-C'est ça, fou toi de ma gueule.
-Si j'ai ta permission alors tout va bien."
Je me retourne pour le gifler mais malheureusement pour moi, il est bien trop rapide pour ça.
Il rigole encore légèrement, ramasse son t-shirt et reprend avant de quitter la pièce.
"-Tu descends quand tu veux."
Je souffle devant son air satisfait. Le con aime me voir mal.
Je reprend enfin un peu d'assurance et ferme les yeux quelques secondes.
Il me fait complètement perdre la boule. Si Mathias n'était pas rentré, je ne sais pas ce qu'il se serait passé. Aurais-je continué ?
Pourtant ce n'est pas mon genre, avant de faire quelque chose, j'ai toujours besoin d'y réfléchir à deux fois. Il me met tellement dans tous mes états, que je n'ai même pas eu peur une seconde.
Mais maintenant en y réfléchissant bien, je me rend compte, qu'il a une emprise sur moi, quelque chose qui fait que je me laisse complètement aller. Et cela me fait autant de bien que ça me fait peur.
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Coucou !!
Et voila le nouveau chapitre. J'espère qu'il vous plaît.
N'hésitez pas à donner votre avis.
Comment trouvez vous la nouvelle relation Yanis/Clary ? Et celle d'Eden/Clary ?
Et merci à toutes celles qui suivent mon histoire.
Bisous bisous 😘
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