Chapitre 27
PDV CLARY
Nous arrivons enfin à destination, la fatigue mélangée au stresse des dernières heures m'ont légèrement endormie.
Nous nous garons l'un derrière l'autre, mais mon regard est très vite attiré par une voiture garé près du garage. En me focalisant dessus j'arrive à discerner malgré la pénombre, que cette voiture appartient à Sophia.
Nous sortons tous des voitures, Yanis est très vite soutenu par Alex, quant à Léna, elle est aidée par Roxane.
Eden parle à Mathias, quand Kevin prend la parole.
"- Je sens que ça va partir en vrille. Elle aurait dû rentrer un peu plus tard..."
Il pointe du doigt la voiture camel de la mère à Eden et Yanis.
Tous nos regards se retournent bien vite vers Eden. J'ai très vite compris en assistant aux diverses altercations entre Eden et sa mère, que leur relation est plus que tendue, et qu'Eden n'a généralement aucune envie de voir sa mère se mêler de nos affaires.
Malgré cela, son calme olympien me laisse un peu perplexe.
Dans un soupire profond il rétorque quelque peu blasé.
"- C'est moi qui lui ai demandé de rentrer plus tôt."
Nous sommes tous choqués par cette révélation, mais il ne nous laisse pas le temps de réagir et il reprend.
"- Tu as besoin d'elle maintenant." Dit-il en regardant Yanis.
Avant que l'on ne puisse atteindre la porte d'entrée, leur mère sort en trombe de la maison, non sans lâcher la porte brutalement contre le mur. Elle sort sur le perron et s'arrête en regardant attentivement devant elle.
Ses yeux s'arrêtent instantanément sur Yanis, et elle ne peut que mettre ses mains devant sa bouche.
"-Oh mon dieu mon chéri..."
Elle reste quelques secondes dans cette position avant de se ressaisir.
"- Ne restez pas planté là, rentrez vite !"
Personne ne la contredit, et tout le monde rentre au pas de course dans la maison.
"- Installez le sur le canapé."
Alex et Scott transportent Yanis jusqu'à celui-ci et le dépose délicatement. Toujours conscient, il geint quand son corps rentre en contact avec le tissus du canapé. Je regarde la scène debout au milieu du salon, pendant que Sophia s'affaire autour de nous.
"- Comment te sens-tu ?"
Yanis sourit devant la question de sa mère et répond.
"- Mal, enfin je ne suis pas aux portes de la mort non plus."
Sophia l'inspecte du regard avant de faire un tour circulaire du salon. Elle pose bien vite son regard sur Léna et son visage exprime à la fois de l'étonnement mais aussi une pointe de retenu.
"- Qu'est-ce qu'elle fait ici ?"
Une voix cassée prend vite la parole.
"-Elle faisait parti des kidnappés, elle a besoin d'être soigné maman."
Yanis la supplie du regard, et elle cède bien vite.
"-Bon bon d'accord je vais aller chercher plus de matériels dans la salle de bain."
Elle quitte bien vite le salon. Un silence morbide se fait ressentir, je regarde attentivement tout le monde quand mon regard se pose sur Eden, qui vient de sortir de la cuisine. Son teint quelque peu blafard m'inquiète légèrement.
"-Eden ?"
Il plante son regard dans le mien, mais sans dire un mot, il se dirige vers la baie vitrée et sort sur le perron.
Sophia revient, et s'installe sur la table basse.
Elle s'approche délicatement de Yanis.
"- Tu as mal où ?
- Un peu partout."
Elle se munit de large ciseau chirurgical, et découpe son t-shirt. Bientôt son corps dénudé, nous apparaît, mais est recouvert d'hématomes.
Sa mère lui demande de s'assoir, ce qu'il fait sans broncher. Une longue inspection sans suit, et se conclue par le diagnostic qu'aucune lésion n'est détecté, malgré de nombreux coups.
Elle s'attaque ensuite à son jean, quelle découpe lui aussi. Bientôt une large plaie nous est dévoilée. Le visage de Yanis se crispe. Tout le long de son mollet se trouve une coupure qui m'a l'air, rien qu'à la vue, assez profonde.
Je ne m'y connais sûrement pas en medicine mais je suis sur que cette plaie est infectée, et que c'est en partie pour cela qu'il souffre autant.
Ma vue se brouille légèrement et je ressens l'extrême besoin de prendre l'air.
Je me dirige bien vite sous le regard de tout le monde vers la baie vitrée et sors de cette pièce.
Je prend une inspiration pour laisser rentrer de l'air frais dans mon corps et expire doucement.
En me retournant, je m'aperçois qu'Eden est assis sur les marches du perron. Je l'y rejoins et m'installe à côté de lui.
Aucun de nous deux parlent ce qui m'agace fortement mais je ne sais comment commencer la conversation.
Je prend sur moi et murmure.
"- Tu es un cinglé."
Bon d'accord, pour un début de discussion je commence bien.
Il tourne légèrement la tête et répond le regard dans le vide en tirant d'abord sur sa clope.
"- Ouais sûrement ..."
Je n'ose le regarder dans les yeux, je baisse légèrement la tête et joue avec mon bracelet pour me donner de la contenance. Sa réponse qui n'en est pas vraiment une me laisse perplexe mais quand mon regard se pose enfin sur lui, je remarque qu'il n'est pas dans son état normal.
"- Eden... Ça va ?"
Son regard qui pénètre le mien est distant, dans un mouvement il se lève mais malgré son envie de me le cacher, une grimace de douleur tord son visage.
"- Rentre maintenant, tu vas attraper froid. "
Cette excuse à la con me laisse perplexe devant son état mais sans un mot je me lève et rejoins la baie vitrée. Il me fatigue, je ne supporte pas la façon qu'il a de se refermer sur lui même pour tout. Je le sais bien qu'il ne va pas bien, que cette épreuve l'a blessée pourquoi ne pas simplement l'avouer...
Je ne comprend pas.
***************
PDV EDEN
Quand elle passe le pas de la porte fenêtre , je lâche un profond soupire. Pourquoi faut-il toujours qu'elle vienne me faire chier ?
Je ne veux pas qu'elle soit là avec moi, elle doit être avec mon frère. Il est tellement mal en point que je n'ai pas réussi à rester dans le salon pour voir l'ampleur des dégâts.
Je déteste la sensation que cela me fait, ça me prend aux tripes, comme ci je recevais les coups à mon tour.
Et puis il y a l'autre qui se trouve à deux pas de moi, dans ma maison, dans mon salon. Je m'étais juré de ne plus la faire rentrer ici.
J'ai envie de tout casser, comment Yanis a-t-il pu l'a ramener ici ?
Cette pute n'a que ce qu'elle mérite, je ne veux pas croire que cela peut encore m'atteindre, elle n'est plus rien pour moi et ne sera jamais plus rien.
Rien que de la voir ici me donne envie de me défouler sur le premier dealer que je croiserais dans le quartier d'à côté.
J'ai si souvent renié la douleur qu'elle ne devrait plus m'atteindre, pourtant ce soir elle m'a transpercée de toutes les manières possibles.
Cette putain d'épaule n'en est qu'un exemple. Ce batard ne m'a pas raté, il a dû me la déboîter où quelque chose dans le genre puisque je n'arrive tout simplement pas à faire de mouvements sans avoir mal.
Je jette le mégot de ma clope et après avoir respirer fortement me dirige à nouveau dans la maison.
Tout le monde est encore là. Yanis est couvert de pansement et ma mère finit de lui faire les quelques points nécessaires sur la jambe.
Je cherche du regard Clary et m'aperçois bien vite qu'elle détourne le regard du spectacle au risque de tomber dans les pommes.
Ma mère ayant finit, elle se désinfecte les mains et avant que quelqu'un ne puisse dire quelque chose elle se retourne vers moi. Son regard me jauge de haut en bas et avec un petit sourire elle me dit.
"-Tu es enfin la toi. "
Je la scrute et cherche à savoir où elle veut en venir.
Elle s'approche délicatement de moi puis reprend.
"- Aller viens à ton tour."
Dans un mouvement de recule je m'écarte d'elle et lance.
"- Mon tour ? Je n'ai besoin de rien."
Elle me regarde en biais et sans que je ne comprenne elle m'appuie légèrement sur le bras.
Cette simple pression me procure une douleur intense remontant jusqu'à mon épaule bousillée.
Je pousse un grognement et elle sourit avant de répliquer.
"- Mais oui tu n'as rien suis-je bête ! Aller viens là."
Comment a-t-elle ... Mon regard se pose furtivement sur la coupable qui détourne les yeux. Voyant l'insistance de ma mère, je m'approche d'elle et m'assois sur la table basse.
"-Retire ton t-shirt."
Sous l'ordre venant de ma mère, je retire doucement mon t-shirt, je remarque bien vite que la quasi-totalité des meufs présentent dans la pièce ne restent pas indifférentes à ce geste.
Mise à part Alyssa, qui me connaissant par coeur, lève les yeux au ciel et part en direction de la cuisine, pour chercher quelque chose à boire, les autres tel que Roxane et Léna ne me quittent pas des yeux.
Ce sentiment est plus que plaisant, elles ne sont aucunement gênées de me détailler, mais mes yeux se posent bien vite sur Clary.
Un sourire né sur mes lèvres, elle est mal à l'aise. J'adore déstabiliser les gens mais encore plus cette fille. Je ne sais pas quelle en est la raison mais une partie de moi ne cesse de vouloir la taquiner.
Le son de la voix de ma mère me renvoie bien vite dans mon salon loin de mes pensées quelque peu étrange.
"- J'aimerai savoir comment se fait-il que tu sois dans cet état toi ?"
Son regard désapprobateur me jauge de haut en bas.
"- Tu ne vas sûrement pas me répondre... J'ai l'habitude avec toi. "
Elle me soigne les quelques plaies superficielles présentes sur mes bras et mon ventre. En frôlant mon épaule, je ne peux réprimer un grognement ce qui la fait tout de suite se figer.
"- Tu as mal à l'épaule ?"
Je la regarde de travers et serre les dents pour ne pas l'envoyer balader avec ses questions à la con.
Elle m'inspecte dans tous les sens puis prend mon bras en essayant de le tourner légèrement. Cette fois-ci je ne peux réprimer un crie de douleur avant d'hurler.
"- Mais t'es malade !
- Elle est déboitée, il va falloir la remettre en place sinon...
- J'ai compris."
Elle me regarde en biais mais ne relève pas mon manque de gentillesse à son égard.
"- Ça va faire mal.
- C'est bon fait le.
- Reste bien assis."
Dans un mouvement contrôlé et rapide, elle bouge mon bras vers l'arrière. La douleur est intense mais j'essaye tant bien que mal de me contrôler, malgré ça je ne peux m'empêcher de lâcher diverses injures.
"- Normalement elle devrait être remise en place. Mais il faudra quand même passer une radio pour..."
Je ne lui laisse pas le temps de finir que je me lève brutalement et monte à l'étage. J'ai besoin de prendre une douche et tout de suite.
Au bout d'une dizaine de minutes, l'eau coulant le long de mon torse a réussi à me détendre légèrement. Cette soirée a été longue et je n'en peux tout simplement plus.
Je sors de la cabine et après mettre séché rapidement, je passe une serviette autour de mes hanches et sors de la salle de bain. Je sursaute presque en découvrant la personne assise sur mon lit.
Mais qu'est-ce qu'elle fou la merde ?
"- Sors."
Elle lève les yeux vers moi et dans un mouvement lent elle se lève. Elle fait le tour de ma chambre avant de prendre la parole.
"- Tu n'as pas de photos dans ta chambre, contrairement à ton frère."
Je souffle d'exaspération et fait quelques pas pour me retrouver au milieu de l'espace libre.
"-Je n'ai pas envie de me souvenir à chaque coup d'œil sur ces putains de photos, les gens qui ne sont plus là. Très peu pour moi la nostalgie.
- Mais pourtant ce sont de beaux souvenirs.
- Oui mais pas la peine de les exhiber sur les murs et dans des cadres."
Elle se retourne pour me faire face et ne peut s'empêcher de sourire.
"- Ça fait depuis longtemps que nous n'avons plus parler comme ça.
- Et oui mais cette discussion va s'arrêter là."
Elle me regarde de travers et réplique.
"- Eden...
- Maman."
Je la scrute mais avant qu'elle ne puisse continuer je me retourne vers le miroir à pied non loin de mon lit.
Je me regarde en détail, et remarque bien vite que de nombreux hématomes vont bientôt apparaître.
"- Vous êtes bien amoché. Je n'aime pas vous voir comme ça !"
Sans me retourner, je lui lance.
"-Comment as-tu su que je n'allais pas bien ?"
Elle se rapproche de moi et s'assoit sans gêne sur mon lit.
"- Comment ça ?
- Clary te l'a dit ?"
Je la regarde enfin dans les yeux et celle ci ne peut s'empêcher de rire.
"-Elle n'a pas eu besoin de me le dire tu sais. Je peux savoir en un regard si vous allez bien ou non toi et ton frère. Quand quelqu'un est important pour toi, tu vois immédiatement son mal."
Elle me lance un regard en biais et avant qu'elle ne puisse reprendre je la coupe immédiatement.
"- Ah non ! Tu ne vas pas commencer avec tes allusions à la con ! Ne me parle pas de ça."
Un rire enfantin sort de sa bouche, et dans un mouvement fluide elle m'embrasse la joue avant de sortir.
Putain... Pourquoi dit-elle ce genre de chose ? Il ne se passe rien avec Clary, et il ne passera rien.
****************
PDV CLARY
Ma tête est lourde, et je pense qu'un mal de crâne va très vite arriver. La soirée a été longue et je peine à m'y remettre.
Depuis plus d'une demi heure, la maison est calme, tout le monde est partit sous la douche et dormir. Mais malgré la fatigue intense qui m'a déjà gagné depuis plusieurs heures je n'arrive pas à me résilier à aller dormir. Puis Yanis qui ne m'a presque pas adressé la parole, n'arrange rien à mon anxiété.
Je finis de ranger la table du salon quand un bruit me fait sursauter. Yanis se tient là debout adossé contre le mur, il me scrute légèrement et avant qu'il ne puisse répliquer quelque chose, je lance.
"- Tu ne devrais pas être couché toi ?"
Il me fixe puis réplique doucement.
"- Aussi taré que ça puisse l'être, je n'ai pas envie d'aller me coucher maintenant.
- Et tu vas faire quoi alors ?
- Parler avec toi. Comprendre pourquoi tu es distante."
C'est à mon tour de le jauger du regard, étonné par sa réplique.
"- Distante ? Je ne suis pas distante. C'est plutôt toi qui ne m'a presque pas parlé ce soir.
- Je ne suis parti que depuis 3 jours et j'ai l'impression que quelque chose a changé. Que vous avez changé.
- On a pas changé, on est simplement épuisé par ces quelques jours."
Il ne me laisse aucun répit et réplique presque instantanément.
"- Ta relation avec Eden a changé."
J'arrête mes mouvements et me retourne complètement pour lui faire face.
"- Où veux-tu en venir ?
- Je veux savoir ce qu'il s'est un peu passé ces derniers jours."
Le moment est arrivé plus vite que je ne le croyais. Il faut que je lui dise, que je crève cet abcès. Mais comment dire à celui qui compte tant pour vous, que vous avez embrassé son frère et pas qu'une seule fois ? J'ai l'impression de n'être qu'une sombre connasse... Et ça fait mal.
Il me sourit et m'invite à continuer. Je soupire légèrement et m'assois sur le canapé.
"- Quand tu as disparu, Eden a essayé de me joindre, je ne lui ai répondu qu'après, mais il ne m'a pas dit ce qui se tramé. Ils m'ont d'abord caché la situation, je n'ai appris la vérité que ce matin.
- Et tu ne t'es douté de rien ?
- J'y viens." Dis-je en souriant."Donc le lendemain Eden s'est fait passer pour toi à la fac, un Yanis absent est plus remarqué, qu'un Eden absent. Donc pendant toute la journée, il était distant, à la fin de notre dernier cours je l'ai rattrapé pour qu'il me donne des explications. Je te trouvais étrange puisque je pensais que c'était toi au départ mais j'ai commencé à avoir des doutes là dessus. Et c'est là que j'ai vite compris qu'il n'était pas toi.
J'étais hors de moi, j'allais lui demander des comptes quand Arno est arrivé et m'a forcé à venir avec lui, puisque mon père voulait me parler. "
Il me regarde avec attention et ne me coupe pas une seule fois la parole, il se contente d'hocher la tête.
"- Ma mère ayant eu un malaise, mon père a tenu à me le dire le plus rapidement possible. Malgré cela, une dispute a éclaté entre nous deux et je suis parti de chez moi. J'étais complètement énervé et sur le point de craquer alors j'ai marché instinctivement jusqu'ici."
Il réagit directement à cette annonce en élevant la voix.
"- A pied ? Mais tu es malade ? C'est dangereux la nuit ! Et ta mère va bien ? Tu t'imagines s'il t'était arrivé quelque chose..."
- Oui je sais Eden et Alyssa m'ont déjà fait la morale." Lève-je les yeux au ciel." "Mais sinon oui ma mère va bien. Bref en arrivant ici je voulais te voir, mais tu n'étais pas là, j'ai compris qu'il y avait un gros problème mais Eden n'en démordait pas. J'ai donc explosé."
Je n'arrive pas à lui dire. Il est là à me regarder avec attention, je ne veux pas le perdre...
"- Je me suis calmé au bout de quelques minutes et nous avons parlé de tout et de rien...
- Vous avez parlé ?
- Oui, nous étions plus qu'inquiet chacun pour des raisons différentes. Moi pour ma mère, pour toi même si je ne comprenais pas ce qui se passé et j'ai bien vu qu'Eden n'était pas dans son état normal, il était énervé, stressé. On a beaucoup parlé et c'est bien la première fois que je faisais ça avec Eden sans que l'on ne se tape dessus, on était pomé tous les deux. Il s'en voulait de n'avoir rien pu faire pour te retrouver. Puis à cause de tout ça j'ai été très vite épuisé donc je me suis endormie.
- Endormie ? Et où ça ?
- Dans.... la chambre d'Eden.
-Avec lui ?"
Je ne répond pas et il baisse la tête quelques secondes mais je peux voir que cette idée ne l'enchante pas du tout.
Il ne me regarde pas, je me sens mal et malgré mon manque d'enthousiasme, j'abrège mon récit le plus possible.
"- Le matin je me suis réveillé, je l'ai rejoint dans le garage, il s'était endormie en bas et c'est là qu'il m'a tout dit."
Je compris bien vite qu'il ne m'avait pas écouté, dans un mouvement brusque il tapa contre le mur derrière lui et sortit de la pièce sans dire un mot.
Je reste un instant figé, cette réaction était aussi inattendu que prévisible, malgré cela je ne lui avais rien dit. L'a-t-il deviné ? Ou tout simplement est-il énervé par le fait que j'ai dormir dans la chambre d'Eden ?
Diverses questions se bousculent dans ma tête et je m'affale bien vite sur le canapé. Je n'ai pas la force de le rattraper pour le moment. Je n'ai aucune envie de me prendre la tête avec lui ce soir. Mes yeux se ferment petit à petit emmenant avec eux mes nombreux problèmes qui me reviendront en pleine gueule quand je me réveillerais.
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Coucou !!!
Et voilà le new chapitre. J'espère que vous l'avez aimé. Un peu moins d'action que dans les chapitres d'avant mais le début de nombreux problèmes ;(
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