Après plusieurs heures d'avion, nous sommes enfin arrivé à destination. Il fait nuit et toute la ville de Miami est éclairée par diverses lumières, qui donnent à cette ville beaucoup de charme.

Il nous fallut à peu près une demi-heure de taxi pour enfin arriver devant une grande maison de style plutôt moderne dans le quartier de Coconut Grove. Je n'aime pas du tout ce genre de maison, trop clinquante, elle nous fait passer pour des personnes qui aiment montrer qu'ils ont les moyens. Mon père n'était pas comme ça avant, mais ça c'était avant qu'il ne rencontre sa pimbêche qui aime étaler son fric devant les yeux de tous. 

Nous sommes alors tous descendu du taxi et avons pris chacun nos valises. Mon père ouvre la marche en passant par la petite allée qui se trouve devant la maison.
Une fois arrivée devant la porte d'entrée, mon père l'ouvre et nous pûmes tous entrer dans l'immense maison.

La décoration est très épurée et n'a rien de personnelle et familiale. L'ambiance est glaciale due au mur blanc et gris. Cette maison est comme une enveloppe vide et sans vie. Je ne l'aime pas et je vais mettre beaucoup de temps à la considérer, comme chez moi.

Je pus après avoir fait un bref tour du rez-de-chaussée, monter les escaliers pour aller voir les chambres. Il y avait 4 chambres ici et 1 en bas. Bien sur, celle du bas étant prise par mon père et sa femme, nous devons donc nous répartir les chambres du haut. Cynthia, ne nous a laissée aucune chance car elle a déjà choisi la première chambre, la plus grande avec salle de bain et balcon. Je continue donc mon chemin et ne m'arrête pas avant la fin du couloir où se trouve une dernière porte. Je l'ouvre et me retrouve dans une chambre tout aussi spacieuse que le reste de la maison. Elle contient un lit à gauche de la pièce, en face du lit se trouve un meuble avec une télévision posée dessus. En face de la porte se trouve une grande baie vitrée qui s'ouvre sur un balcon. Ce balcon donnant sur l'arrière de la maison. Un bureau d'angle se trouve à côté du meuble de la télé. Je tourne dans la chambre et découvre à coter du lit une autre porte. Je m'avance et découvre une petite salle de bain, assez grande tout de même pour une seule personne.
C'est décidé, cette chambre sera la mienne.

En sortant dans le couloir, je peux m'apercevoir que Jade et Arno ont aussi choisi leurs chambres qui se trouvent l'une en face de l'autre. Ils ont cependant une salle de bain commune à côté de la chambre de Jade. Cela n'a pas l'air de déranger Arno qui n'a pas broncher pour le choix de nos pièces de vies.

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Cette semaine est passée très vite, nous avons reçu nos meubles et nos affaires venant de France, donc nous avons dû tout ranger.                                    

Demain c'est la rentrée pour tout le monde. Mon père reprend le travail, Hélène également, Arno et moi rentrons à l'université, Cynthia, elle, doit refaire une année de lycée pour avoir son diplôme. Et Jade, elle, rentre en CE2 mais je ne sais pas quel est l'équivalent du CE2 ici aux États-Unis.

Je décide donc de prendre une bonne douche avant de descendre manger. Après cette douche bien méritée, je sors de ma chambre. J'allais descendre les marches tranquillement quand une furie, enfin je pourrais dire une pétasse me bouscule.

Cynthia se retourne avec un regard noir et me lance :

"- Putain ! Tu pourrais faire attention non ? Je viens de me faire les ongles et tu vas me les pourrir.

- C'est une blague c'est toi qui t'arrêtes en plein milieu du couloir et tu oses me dire quelque chose

- Écoute moi bien, déjà que je suis obligée de vivre avec toi et de devoir supporter ton image identifier à la mienne, puisque mon lycée se trouve à côté de ton université pourrie, tu vas arrêter de faire la maligne avec moi. Tout le monde sait que je suis celle avec qui tout le monde veut être et pas toi. Toi tu n'es qu'un moustique qui m'empêche d'avancer. " me dit-elle en souriant

Je vais la frapper... Ça va pas être beau à voir.

"- C'est toi qui vas m'écouter, tu n'es qu'une salope. Une pétasse. Les gens ne t'aime pas, ils se servent de toi parce que t'as un cul et des seins. Tu couches avec n'importe qui et après ils ne se souviennent même pas de ton prénom. Alors bouge de là, je préfère être comme je suis plutôt qu'une pute qui montre son cul à la première occasion."

Elle allait répliquer vu le regard qu'elle me lance mais Arno sortit de sa chambre à ce moment-là. Il nous regarde à tour de rôle et rigole. Qu'est-ce qu'il a encore cet abruti à rigoler comme ça ?

"- Sur certains point, elle n'a pas tort Cynthia..." dit-il en essayant de moins pouffer.

"- Va te faire foutre Arno ! " dit la concerner en tournant les talons et descendant les escaliers rapidement.

Arno se retourne vers moi et me regarde avec insistance. Il s'approche peu à peu, jusqu'à ce que je me retrouve plaqué contre le mur. Il s'approche encore et murmure  :

"- Par contre, je n'aime pas qu'on parle comme ça de ma sœur...

- Espèce d'abruti, pourquoi as tu ris alors ?

- Parce que j'aime te voir énerver, cela me fait beaucoup marrer..."

Il me pince le nez et recule, j'en profite pour le taper sur l'épaule et lui lancer un regard noir.

Le reste de la soirée s'est passée sans accros. Nous avons mangé rapidement, tout le monde parlait sauf moi. Je finis mon repas le plus vite possible et je retourne dans ma chambre. Je ne trouve le sommeil que vers 3 heures du matin.

Le lendemain, je me réveille très difficilement. Personne ne se soucie de moi alors je m'habille lentement avec un haut blanc, un short taille haute et un gilet gris. Je coiffe mes cheveux châtains rapidement et me maquille légèrement.  

Je descendis et me retrouve nez à nez avec mon père.

"- Bonjour ma chérie, bien dormis ? Ce matin tu pars avec Arno puisque nous lui avons acheté une voiture. Vous déposerez Cynthia sur votre chemin.

- Bien... Et d'accord...

- Aller fais moi un beau sourire !"

Je me force à lui en faire un et il m'embrasse sur le front.

Je rejoins ensuite Arno dans l'entrée. Il est adossé au mur et semble attendre quelque chose.

"- On peut y aller tu sais !

- Non Cynthia n'est pas prête..."

Je la supporte de moins en moins. Au bout de quelques minutes, nous entendons des bruits de talons venant des escaliers. Nous nous tournons tous les deux en même temps et nous trouvons face à une... comment dire... Salope. Cynthia était vêtue d'un short très court avec un croc top et des talons d'une dizaine de centimètres.

"- Vous comptez me reluquer encore longtemps" dit-elle en passant devant nous pour sortir de la maison.

Je vis Arno soupirer et me fis un signe de main pour sortir.

Le trajet fut très court environ 5 minutes en voiture. Nous déposâmes Cynthia devant son lycée qui était à quelques minutes de notre université. Arno trouve vite une place devant l'immense école. Je sortis en premier de la voiture et ne l'attendis pas. Il me suivit de loin. Nous nous dirigeâmes vers l'administration. La secrétaire me regarde et me dit :

"- Que puis-je faire pour vous ?

Elle parlait très bien anglais. Heureusement que grâce à nos parents respectifs, travaillant dans une grande entreprise internationale et très accès sur les langues, nous sommes presque bilingues, enfin presque.

- Nous sommes de nouveaux élèves et nous sommes venu chercher tous nos papiers pour commencer l'année. Je suis Clarysse Daniels et lui, Arno Collins"

Elle secoue la tête et sortit de plusieurs tiroirs différents papiers. Au bout de quelques instants, elle nous tend deux paquets et nous souhaita une bonne rentrée ainsi qu'une bonne journée.

Une fois sorties, nous marchons un petit peu dans le couloir et je lui tendis le paquet à son nom, il me sourit et dit :

"- Alors contente de passer l'année avec moi ?

- Je ne passerais pas l'année avec toi... je ne resterais pas avec toi

- Tu es cruel !

- Oh oui je sais ! " Dis-je en rigolant

Au moment où j'allais continuer mon chemin, un groupe de garçons rentra dans le couloir. Il avait tous un look assez sombre. Je les regardais furtivement quand mon regard se pose sur cette personne. Je sus directement de qui il s'agissait : Yanis. Mais que faisait-il là. Il est dans la même université que moi ?

Je le fixe un sourire étirant mes lèvres, il détourne enfin le regard vers moi et me transperce de toute part. Ces beaux yeux bleus océan me regardèrent un petit moment puis il détourna les yeux d'un coup.

Mon sourire disparut tout aussi vite et laissa à la place, une moue d'incompréhension. Il recommence à parler avec le gars de son groupe qui l'avait interpellé et passa devant moi en m'ignorant tout simplement.

Je ne comprenais rien. Je ne m'attendais pas à un bonjour en grande pompe mais au moins un signe de la main ou un "ça va ? ". Pourquoi avait-il été si froid ? Je ne retrouvais pas le garçon avec qui j'avais parlé pendant toute une soirée. Même son style avait changé. Il m'avait peut-être oublié. Ce qui est très fort probable.

Mais pourquoi alors m'a-t-il, moi, obnubilé pendant tout le mois d'Août. Pourquoi je n'arrive pas à effacer son sourire de ma mémoire. Il n'y a que moi, pour espérer qu'un gars qui ne m'a parlé qu'une fois, ait pu penser se souvenir de moi. La chose qui est sur c'est que pour lui, je n'avais été qu'une fille a qui il a offert un verre.

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Coucou !!

Voilà le deuxième chapitre est fini !!

J'espère qu'il vous a plu. Il est long, mais l'histoire est mise en marche. Nous commençons à apprendre plus de chose sur Clary ou encore sa famille.

Et surtout nous retrouvons Yanis, le mystérieux mec de la plage. La question est pourquoi ignore-t-il Clary comme ça ?

Il ne vous reste plus qu'à donner vos idées par commentaire !

Bisous, Bisous