Chapitre 6 : Le rouge a un petit gout de paradis


Izuku

Je me précipite à la sortie du bar en tenant toujours par le poigné Eijiro. Je le regarde et je vois qu'il rigole, son rire est contagieux et je commence, moi aussi, à rigoler. Sur le trottoir, juste devant « L'Évasion », le rouge m'attrape le bras avec son autre main pour m'arrêter.

-Attends, avant de partir dans ta chambre d'hôtel, je pense qu'il faut qu'on fasse un truc.

Sans me laisser le temps de répondre, il m'attire à lui pour m'embrasser. Rien de délicat au début, mais au bout de quelques secondes nos lèvres commencent à bouger sensuellement les unes contre les autres. Il me demande l'accès à ma bouche pour approfondir notre baiser et je lui autorise. Mes sens ne fonctionnent plus, mon cerveau est complètement obnubilé par la sensation des lèvres, du souffle, de la chaleur d'Eijiro. Je suis envouté ! J'ai envie de plus, beaucoup plus. Je ne sais pas comment rentrer dans ma chambre, je ne sais plus si je suis capable d'attendre pour me fondre dans ses caresses. Au bout d'une minute de pur bonheur, nous nous lâchons pour reprendre notre souffle. Je le regarde et lui dis :

-Faut qu'on y aille, tout de suite où je vais te sauter dessus dans une ruelle !

Il hoche la tête pour acquiescer. Je recommence à le tirer vers l'hôtel, mais cette fois-ci en lui tenant la main. Mais ma patience a décidé de se faire la malle au même moment que mes doutes. 200 mètres plus loin, je l'emmène dans une ruelle est reprend notre baiser. Il me pousse contre le mur pour coller nos deux corps ensemble, et pour accentuer notre contact, il soulève une de mes cuisses. Je sens son érection contre la mienne et je laisse échapper un gémissement. Ce son le rend fou, car sans hésiter, il attrape mon autre jambe, et pour ne pas perdre l'équilibre, j'enroule mes deux jambes autour de son bassin, et bouge les hanches sans m'en rendre compte. Nos gémissements sont étouffés par notre baiser de plus en plus passionnel. Nos érections se frottent l'une contre l'autre et je sens que je perds tout contrôle, donc dans un dernier acte de lucidité, je dis :

-Chambre ... vite.

Mais en lâchant sa bouche pour parler, rapidement Eijiro descend et embrasse, lèche et mordille mon cou. Ses mains ne sont pas inactives non plus, il enlève la chemise de mon pantalon pour pouvoir y glisser ses mains sur mon dos et mon torse. Ses caresses sont divines. Je dois me ressaisir, car on ne peut clairement pas rester ici.

-Eiji, chambre !

Il réagit à son nom et me regarde avec des yeux pleins de luxure qui me disent : « Si on n'arrive pas rapidement dans ta chambre, tu risques de plus pouvoir marcher demain, car je n'ai plus aucune patience ».

Je lâche Eijiro pour revenir sur mes pieds et on court vers l'hôtel avec chacun une érection plus que douloureuse. En arrivant dans le hall, il n'y a personne, il faut dire qu'il est tard, heureusement que je ne travaille qu'à 14h demain. D'ailleurs, il faut que je lui demande à quelle heure qu'il commence, car je ne veux pas qu'il soit crevé ! En arrivant dans l'ascenseur, je lui demande :

-Tu commences à quelle heure demain ?

-14h

Je le regarde et souris, on va pouvoir s'amuser. Je me jette sur lui et il commence à enlever ma cravate et déboutonner ma chemise. Je l'arrête, car nous sommes quand même dans un ascenseur avec surement une caméra de sécurité et je n'aimerais pas que le gardien puisse se rincer l'œil. Arrivé à mon étage, je l'emmène jusqu'à ma chambre en continuant à l'embrasser. Mes mains sont entourées autour de sa nuque. Devant la porte, il me demande :

-Où ?

Je suppose qu'il parle de la carte de la chambre alors je lui réponds.

-Poche droite.

Il enfonce sa main dans la poche de mon pantalon pour attraper le pass, mais en passant il caresse mon sexe. Je n'arrive pas à contrôler un gémissement. Je vais devenir fou, heureusement, il ouvre la porte et nous nous enfonçons dans la pièce.

Après avoir claqué la porte, nous recommençons notre baiser, je ne sais plus à combien nous sommes, mais je crois que ma bouche doit être bien bouffie. Sans couper le contact de nos lèvres, les manteaux tombent au sol et nos chaussures et chaussettes restent sur place dans l'entrée. Nous longeons le couloir pour nous retrouver dans la pièce principale. Il me pousse sur le lit pour se mettre sur moi pour enfin enlever ma chemise, il dit :

-Trop de couches, une cravate, une chemise, j'espère qu'il n'y a plus rien là-dessous.

-Tu as qu'à vérifier, lui dis-je avec un sourire en coin.

-J'y compte bien.

Pendant qu'il se bat avec mes boutons, je commence à enlever sa ceinture et je dézippe son jean que je commence à descendre. Je vois pour mon plus grand bonheur la bosse dans son boxer, je me lèche la lèvre. Il ne loupe rien de mon geste et me demande :

-La vue te plait.

La seule chose que j'arrive à répondre est :

-Miam...

Il arrive enfin au dernier bouton, il me redresse pour pouvoir m'enlever ce bout de tissus plus que gênant, et la jette de l'autre cotée de la pièce. Rapidement, son t-shirt et son pantalon la suivent. Toujours sous lui, il m'enlève mon pantalon pour le descendre lentement, ses lèvres, au même moment, m'embrassent le cou, puis sa langue lèche un téton puis l'autre, ce geste me fait me cambrer sous lui. Quand sa langue se trouve à la limite de l'élastique de mon boxer, mon pantalon à retrouver le reste de nos vêtements. Son regard se lève vers moi, plein de provocations. Il ne me lâche pas des yeux, il attrape mon boxer le descend lentement pour me faire languir, sa langue descend aussi rapidement, je me cambre encore plus pour augmenter le contact de nos peaux. Je n'en peux plus, il veut ma mort, mes yeux se ferment sous le plaisir.

-Eijiro, s'il te plait, plus vite, je n'en peux plus.

Il attendait que je le supplie, car aussi vite mon boxer est à mes chevilles et sa langue est sur ma verge pour la lécher de bas en haut dans une lenteur contrôlée, pour mon pur plaisir. Je n'arrive plus à arrêter de gémir. Sa bouche prend le relai en gobant mon gland, pour ensuite descendre et faire plusieurs vas et-viens en approfondissant de plus en plus le mouvement et en accélérant. Mes mains qui étaient accrochées aux draps se déplacent vers les cheveux du rouge pour accompagner ses mouvements. Je crois que je vais mourir de plaisir après cette nuit. J'espère que j'irais au paradis, en tout cas, je crois que j'en ai connu le gout ce soir. Je jouis dans sa bouche assez rapidement et il avale. Je peux dire que c'est la meilleure fellation que j'ai eue. Mes bras tombent sur le matelas. Il se redresse au-dessus de moi et me demande :

-Ça t'a plu ?

-Oh, putain, oui !

Il rigole, et me dit :

-On va pouvoir passer aux choses sérieuses maintenant ! 

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J'ai décidé de couper la scène en deux pour plus de plaisir, j'espère que la première partie vous a plu et je me lance dans l'écriture de la deuxième. Je vais essayer de battre le fer tant qu'il est chaud ! 😆 N'hésitez pas à me donner votre avis. A bientôt. 

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