En remontant les escaliers, je croisais Mikasa et Armin, l'air toujours endormie... Surement par ce qu'ils venaient à peine de se réveiller.

-Déjà debout, Eren ? S'étonna Armin alors que je sentis un léger rapprochement de Mikasa vers moi.

-Toi qui est un lève tard ! Renchérie Mikasa en prenant un bord de mon t-shirt.

-Et bien pas ce matin ! Dis Mikasa, pourquoi tu prend mon t-shirt comme ça ?

Elle me regarda puis baissa de nouveau le regard sur mon t-shirt avant de le lâcher et de marmonner quelques choses que j'espérais être des excuses. Armin rigola avant de passer un bras autour de mes épaules et de celles de Mikasa.

-Alors ? On fait quoi, aujourd'hui ?

-Piscine ! Je n'aurais jamais cru qu'il fasse aussi chaud en début Juillet !

-Que veux-tu, on est pas habitué, nous, à tant de chaleur...

Mikasa soupira et descendis les escaliers.

-Mais qu'est-ce qu'elle a ? Demandais-je à Armin qui regardait les escaliers dans lesquelles se trouvait Mikasa une seconde avant.

-Alors là, aucune idée.

Il soupira et enleva son bras de mes épaules, avant de me dire qu'il allait manger et de me laisser en plan. Royalement. À mon tour, je soupirais et laissais mes épaules s'affaisser. Je repartis dans le bureau réaménageait, sortie mon téléphone de ma poche et allait sur la terrasse, commençant à aller sur les réseaux sociaux. Ici, assis à l'ombre, le vent me caressant parfois, il faisait bon.

Je finis par me perdre dans mes pensées : à quoi ressembleraient mes vacances ? Irions-nous à de nombreuses fêtes ? Livaï nous laissera-t-il embarquer sur son bateau ? Ou même conduire, pourquoi pas ? C'est plongé dans ses pensées que je sentis une main sur mon épaule gauche. Je sursautais et lâchais un petit cri de surprise.

-Oh ! Je t'ai fais peur, excuse-moi, me dit Hanji en s'asseyant à côté de moi.

-Ce n'est rien... Dis, c'est ta chambre ? Demandais-je en montrant la porte mitoyenne à celle de Livaï.

-Non ! C'est celle d'Erwin. Comme il dort souvent en journée et que Livaï n'aime pas être dérangé par le bruit, c'était la meilleure solution. Et puis comme ça, j'ai la plus grande chambre ! Même si je n'ai pas la terrasse.

-La plus grande ? Grande comment ?

Hanji me sourit de toutes ses dents, et un frisson me parcouru. Je n'aurais pas du poser cette question.

-Je te la montre ?

De peur, j'hochais la tête et me laissais conduire dans la cambre qui se trouvait à droite de la mienne, en face de celle de Livaï et d'Erwin. Et effectivement, celle d'Hanji était la plus spacieuse, plus encore que celle de Mikasa. Elle avait deux bureaux, dont l'un était rempli d'objets en tous genres, de dessins et, de livres. L'autre, était beaucoup mieux rangé, et il y avait dessus, des revues, des manges et... Des ciseaux. Enormes et pointues. J'en eu la chair de poule, avant de me rassurer en me disant qu'elle ne pouvait rien me faire, sinon elle serait suspecté.

-Hanji ?

-Mmh ?

-C'est quoi le métier d'Erwin ? Je sais juste qu'il travail de nuit.

La brune s'assit sur son lit et croisa les jambes avant de replacer correctement ses lunettes sur son nez. L'air sérieux, elle me le dit enfin.

-Agent secret.

Pardon ?!

J'en restais la bouche ouverte, et les bras se balançant de chaque côté de mon corps. Elle se moque de moi, non ?

-Aha ! Je t'ai eu ! S'exclama-t-elle en riant, il est barman dans un hôtel réputé, mais ne travail que de nuit, car le salaire est mieux payé.

Je soupirais de soulagement et me laissais m'assoir sur une chaise. Cette fille était une grande psychopathe ! Et moi, je l'avais cru. Peut-être étais-je également psychopathe. Je laissais un rire s'échapper de mes lèvres, et se fut à ce moment précis, que je compris que moi non plus, je n'étais pas nette.

Hanji et moi continuâmes à parler pendant plusieurs minutes. Elle n'était pas si folle que ça en fait... Enfin si, mais elle était gentille dans le fond. J'ai donc appris qu'elle adorait le dessin et la biologie, et qu'avec Livaï et un autre de ses amis, ils avaient à l'université, montaient un groupe de musique.

-Raconte-moi tout sur votre groupe !

Hanji eut les yeux pétillants et se redressa brusquement.

-Ça t'interesse ?

-Bien sûr !

Elle se racla la gorge et mis ses jambes de façon à ce qu'elle se tienne en tailleur.

-Tout à commencer à une soirée karaoké, Livaï, Mike et moi devions chanter tous les trois. On a eu un tel succès, que pour plaisanter, on a parier avec d'autres amis que nous formerions un groupe. Et l'histoire est allé plus loin que prévue : l'un de nos amis avait placardé l'université d'affiches disant qu'un groupe inconnu allait bientôt se produire chez nous. Alors, on a choisi un nom : No Name, et pour garder l'anonymat, on a porté des bandages sur notre visage, comme les momies ! C'est ainsi que Mike s'est retrouvé à la batterie, Livaï au chant, et moi, à la guitare ! On a été très connu pendant un temps. Le temps de la gloire... Ah la la...

J'en restais la bouche ouverte. Un groupe de musique ?

-Tu fais de la guitare ? Tu veux bien en jouer ?

Hanji se gratta la nuque en souriant timidement.

-Je ne suis pas sûr...

-S'il te plaît !

Elle se leva et alla dans son placard, avant de sortir une guitare électrique rouge. Je reconnu facilement une mythique Fender et ouvrit grand les yeux avant de lâcher un "oh" d'émerveillement.

Elle la gratta lentement avant de jouer quelques accords. J'allais lui en demander plus lorsque la porte s'ouvrit brusquement sur un grand blond, le même que tout à l'heure.

-Non mais c'est pas bientôt fini tout ce vacarme ? Il y en qui essaie de dormir ! Hanji, tu n'as pas jouée depuis deux ans, et c'est maintenant que tu recommences ? Pff... T'as bien choisi ton moment !

Et il reparti aussi précipitamment qu'il était venue.

-Désolé... Murmurais-je gêné.

-Ne t'excuses pas, c'est plutôt à moi de le faire.

Je baissais la tête et regardais mes pieds. Une question me trottait dans la tête.

-Pourquoi tu n'as pas jouée depuis deux ans ?

-Je ne voulais plus... Je t'expliquerai une autre fois, ok ? Allé ! Ouste maintenant ! J'ai des choses à faire !

Et elle me chassa de sa chambre avant de refermer la porte derrière moi. Cette fille était vraiment une anomalie de l'espèce humaine.