Chapitre 34
PREVIOUSLY IN "2 MOIS"
Pour les vacances d'été, Eren, Mikasa et Armin sont partis en vacances dans le sud de la France, chez le cousin de Mikasa : Livaï.
Avec des amis rencontrés en vacances, ils partent ensemble sur un bateau, puis chez la tante de Sasha.
De retour avec Livaï, ce dernier propose à Eren un restaurant. C'est alors qu'Armin annonce être amoureux d'Erwin, Hanji être en couple avec Mike et qu'Eren se retrouve bronzé comme une merguez.
END OF PREVIOUSLY
J'étais remonté dans ma chambre, précédé d'une Hanji qui riait aux éclats. L'heure approchée, nous n'allions pas tarder à partir au restaurant. Je n'avais rien à me mettre et j'avais déteins comme sorti d'une machine à lavée. La mauvaise blague.
-Reren, tes tenues sont des tenues de plages, me dit Hanji toujours la larme à l'œil et adossée à ma porte.
-Merci de ta réflexion forte instructive.
-Tu sais que j'ai des smokings appartenant à Mike ?
Je me tournais des étoiles dans les yeux.
-Il est plus grand que toi, mais ça sera toujours mieux que des chemises hawaïennes et des shorts fluos.
-N'exagère pas non plus...
Je la suivais à la trace, espérant avoir quelque chose de décent à me mettre pour ce soir.
Effectivement, le batteur du groupe No Name était plus grand que moi. J'avais dû resserrer l'élastique du pantalon, retrousser les manches de la chemise et ajuster la veste en arrière. Mais l'ensemble était d'une sobriété élégante.
-On dirait que tu vas à un bal ! S'exclama la brune les yeux pétillants.
-Je pourrais nager le crawl dedans... me lamentais-je en m'étudiant devant un miroir.
-C'est ça ou rien Eren !
Je soufflais, vaincu.
-J'achète.
Elle poussa un petit cri, tapa dans ses mains et me chassa de sa chambre.
-Va belle Apollon, et puisse le sort t'être favorable ! S'exclama le poing au coeur.
Sur ses paroles, elle claqua la porte derrière moi. J'entendais un bruit de clés et un rire sadique me provoquant des frissons dans le dos. Je n'aimerais pas me retrouver enfermé dans sa chambre une nuit de vendredi 13...
Qu'importe, j'étais prêt pour notre soirée.
Le chemin vers la chambre de Livaï ne fut pas bien long. Quelques pas tout au plus. Et lorsque je le vis, ses cheveux plaqués en arrière, un costume gris sur lui et des lunettes sur le nez, j'en perdis mon souffle.
-Tu es... magnifique... puis-je à peine souffler.
-Tu n'es pas mal non plus. Mais dis moi, tu es resté combien de temps au soleil ?
-Je me suis endormi... tentais-je de me justifier.
Il sourit et m'embrassa.
J'avais tout gagné. Livaï souriait toujours lorsqu'il était avec moi. Et pour appuyer sa joie, il m'embrassait, scellant ainsi notre amour. Comment ne pas être aux anges ?
-Allons-y, chuchota-t-il après notre baisé.
Nous descendîmes les escaliers et une fois à la voiture, Livaï prit le volant. Je regardais le paysage défiler lentement devant mes yeux. Les lanternes dans la rue, s'allumaient sur notre passage. Comme pour nous faire une route de lumineuse vers le restaurant.
-On est arrivé.
Dehors, un grand hôtel blanc avec un tapis rouge. Son nom était gravé en lettre d'or sur le dessus. Et à côté, un immense casino.
-Mais ou nous as-tu emmené ?
-Au paradis sur Terre ! S'exclama Livaï en prenant ma main et en nous entraînant dans l'hôtel.
Le hall était somptueux, j'étais comme un enfant à Toys r us. Mes yeux scintillaient et je me laissais guider par le noiraud. Il s'arrêta devant un homme à l'entrée d'une grande salle.
-Nous avons réservé au nom d'Ackerman.
L'homme plongea sa tête dans son gros livre hocha la tête et fit signe de le suivre. Je me surpris à penser qu'il existait au moins une personne qui ne connaissait pas la réputation de Livaï, et qui n'était pas effrayé de s'adresser à lui.
Il nous conduit à une table de deux, près de la baie vitrée. Nous pouvions voir les passants sans qu'ils nous voient. L'ambiance était luxueuse, à tel point que je me sentis rapidement mal à l'aise. Ce n'était pas réellement mon élément.
-Tu sais, tu peux te détendre Eren. Ils ne te mangeront pas !
Il ricana et me prit la main. La décharge que je reçu eu pour effet de me remonter le moral. Même si ce n'était pas mon milieux, il n'y avait aucune raison de passer une mauvaise soirée.
-Le chic te vas bien, me dit Livaï en détaillant la tenue de Mike, mais je préfère ton style détaché. Il te colle mieux. Un gamin reste un gamin, après tout.
-Tes lunettes de riche te vont bien. Mais je préfère voir tes yeux glacés sans verres. Un marin n'est pas un mafieux.
-Ou alors c'est un pirate, répliqua Livaï en haussant les épaules.
-Tu es un pirate ?
-Pas que je sache...
-Alors tu es mieux en Livaï.
D'un même sourire, nous regardons finalement la carte. Je n'avais aucune idée de quoi choisir. Livaï prit un carpaccio. Prendre un hamburger ou des pâtes aurait fait bien trop gamin. Et il était hors de question de lui faire cette joie la ! J'optais donc pour la même chose.
-Je n'en ai jamais goûté avant, avouais-je en chuchotant, j'espère ne pas vomir dès la première bouchée...
-C'est un pari risqué. Mais si tu n'aimes pas, je finirais ton assiette avec plaisir ! S'exclama mon copain en me faisant un clin d'œil.
Par orgueil, je pris la décision de tout finir, même s'il s'avérait que je détestais ce plat. Heureusement pour moi -et au grand regret de Livaï- le carpaccio de bœuf était excellent.
Une fois l'addition payée, il se leva et m'emmena ailleurs, une coupe de vin à la main.
-Tu essaies de m'impressionner ?
-C'est inutile, ton intellect et ta maturité est si basse que tu ne comprendrais pas les plaisirs gustatifs du vin Château Cheval Blanc de 2016.
-Ce que j'aime ta tendresse ! Soupirais-je avant de réaliser où nous allions.
Je m'arrêtais d'un coup sec.
-Il est hors de question que tu me fasses jouer au casino !
Un sourie narquois au lèvre, il continua d'avancer sans moi.
-Comme tu veux, dit-il en avançant toujours.
Je n'avais pas le choix.
Adieu mon argent, j'avais était ravis de te connaître, même un court instant. Malheureusement pour nous, Livaï Ackerman est rentré dans ma vie. Et depuis, étrangement, mon argent s'est mit à disparaître comme des petits pains, à l'entrée des Casinos.
J'allais me ruiner. Et jamais plus vous ne reverriez le Eren que vous aviez connu. Le diable du jeu était lancé.
-Allé, tu viens Eren ? Me rappela Livaï.
Impossible de faire demi-tour. Les personnes derrières moi se pressaient. Livaï avait ce regard insistant sur moi, aussi sexy que chiant. J'étais cerné !
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