Chapitre 33

PREVIOUSLY IN "2 MOIS"

Pour les vacances d'été, Eren, Mikasa et Armin sont partis en vacances dans le sud de la France, chez le cousin de Mikasa : Livaï.

Avec des amis rencontrés en vacances, ils partent ensemble sur un bateau où Eren et Livaï finissent par coucher ensemble. Après une forte dispute et le retour chez Livaï, Eren apprend finalement que Livaï doit rembourser une dette auprès du directeur du Castillo, suite à un accident qu'il a créé, alors que l'un des subordonnés du directeur voulait arnaquer Livaï.

De retour avec Livaï, de deux semaines chez la tante de Sasha, et le noiraud propose à Eren un restaurant. C'est alors qu'Armin annonce être amoureux de quelqu'un, mettant Mikasa et Eren au dépourvu.

END OF PREVIOUSLY

La bouche grande ouverte, mes yeux sondant ceux de celui que je pensais connaître, je restais figé. Comment cette incroyable tête blonde avait pu ignorer de me parler de ce détail ? Qu'il me dise qu'il part vivre en Mongolie pendant qu'il y est...

-Tu comptes nous dire qui est cette personne ? Demanda Mikasa en tirant légèrement sur ses cheveux, faisant basculer sa tête en arrière.

Menton en l'air, yeux dans les yeux, Armin tressailli, comprenant qu'il avait commit l'erreur de sa vie. Avoir caché des informations à une diablesse. Cruelle diablesse...

-Mika, laisse-le parler, dis-je d'un ton cynique, il a des choses à nous dire.

Elle lâcha le cuir chevelu du champignon qui referma ses bras contre lui, se donnant de la chaleur. Nos regards embrasés, nous attendions aux agents, son récit.

-Je suis amoureux d'Erwin...

Récit de courte durée, donc.

-Erwin... celui qui habite ici ? S'étonna Mikasa.

Comment a-t-il pu autant se rapprocher de cet homme froid, distant et qui m'accuse être comme Farlan ?

-Oui, cet Erwin là. On a commencé à se rapprocher trois jours après notre arrivé. Mais il n'est surement pas attiré par moi, comme je le suis pas lui.

-Mais tu lui as déjà parlé, au moins ? Je l'interroge perplexe.

-Ce n'est pas par ce qu'il est désagréable avec toi, qu'il l'est toujours, railla-t-il.

-Je sais, mais je ne l'ai jamais vu plus de trois minutes en dehors de sa chambre. Il hiberne ou ça se passe comment ?

-Tu es vraiment un idiot, Eren, me dit Mikasa, bien sûr qu'il ne reste pas enfermé dans sa chambre toute la journée.

Armin, vexé de ma réaction, détourne la tête.

-Excuse-moi, mais tu comprendra que je ne le porte pas dans mon coeur...

-Non, je ne comprends rien ! Tu ne me racontes plus rien. Et je pense que Mika est d'accord avec moi.

Intrigué, je regardais la noiraude. Elle baissait le regard sur la tête ébouriffée d'Armin. Ils m'en voulaient de ne pas tout leur raconter ?

-Vous voulez que je m'excuse aussi de ne pas vous raconter les moindres détails de ma vie avec Livaï ?

-Eren, je m'inquiète, chuchota la noiraude, depuis que tu es revenu du Castillo, tu es complètement différent.. Tu ne me raconte plus rien, et tout vas pour le mieux ?

-Oui, tout vas pour le mieux ! Je m'exclame en me levant d'un bond, tout vas tellement bien que ce soir, avec mon copain Livaï, nous allons au restaurant. J'espère que ça ne vous pose aucun problème, par ce que même si c'était le cas, je ne changerais pas mes plans.

-Eren, ne le prends pas comme ça, soupira-t-elle.

-Et je devrais le prendre comment ? Faites moi un peu confiance, je sais tout de même ce qui est bien ou pas pour moi.

Même si au fond de moi, soutenir Livaï malgré toutes ses bévues ne m'entrainera pas dans la dix et la sérénité.

-Si vous me chercher, je serais en train de bronzer dehors, dis-je en remontant me changer.

Pourquoi se sont-ils acharnés sur moi ? La discussion tournée autour d'Armin et Erwin, et il a fallu qu'elle dérive sur moi et Livaï. Pourquoi ne s'occuperaient-ils pas de leur affaire, pour changer.

J'enfilais un maillot, toujours perdu dans mes pensées, et sorti m'allonger sur un transat au bord de l'eau. Ayant autant d'envie d'aller chercher la crème soleil que si j'avais étais un paresseux, je me laissais griller au soleil comme une côtelette d'agneau ! Quand le soleil commença à taper de trop mon pauvre visage non-protégé, je me tournais sur le ventre. Je sentis s'arracher de ma peaux, les millimètres de transat. Autant de souffrance que si je me retirais d'une pile de clou.

Le côté droit de la tête écrasée sur le dossier, je finis pas m'endormir. Ce fut une vague de froid qui me réveilla. La pluie s'était soudainement mise à tomber ! Frigorifié jusqu'aux os, je rentrais en vitesse, ne pensant pas aux traces que je laisserais sur le carrelage du salon.

J'ébouriffais ma tignasse trempée, me réchauffant autant que possible avec mes bras. Il faisait une chaleur monstre et voilà qu'il se met à pleuvoir ! Je restais devant l'entrée du salon, j'étais toujours trempé.

Hanji passa alors devant moi, telle le Messi que j'attendais. Mes yeux s'agrandirent, ma bouche forma un O parfait, prêt à sauter de joie.

-Hanji ! Criais-je tu peux m'apporter une serviette s'il te plaît ?

Elle se stoppa dans sa marche, me dévisagea de bas en haut, s'arrêta sur mon visage, et en lâcha la pomme qu'elle tenait dans sa main.

-Mais qui êtes vous ? Demanda-t-elle hébétée.

-Hanji j'ai froid là ! C'est pas le moment de rire.

-Eren, tu as une trace quadrillée sur ta joue et tu ressemble à du charbon. Tu fais peur.

-Pardon ?

Elle ramassa la pomme qu'elle essuya et croqua dubitative en me dévisageant.

-Ça te vas bien le bronzage. Si j'étais pas déjà en couple, je tomberais amoureuse de toi !

Je faillis m'étouffer. Mais pourquoi apprenais-je le même jour que les deux asexués n'étaient pas asexués ?

-Tu es en couple ? Répétais-je toujours en état de choque.

-Tu n'étais pas au courant ? Ça fait pourtant plusieurs années, bientôt 3.

J'en oubliais mes os congelés.

-C'est Mike, le batteur de notre ancien groupe.

Je tombais des nus.

-A...tchoum !

-Oh oui, t'as serviette, je reviens tout de suite mon petit Eren ! S'exclama la brune à lunette en fuyant.

Seul avec moi-même je repensais à mon comportement avec Mikasa et Armin. Je m'étais énervé plutôt rapidement, mais ma vie privée est privée. Surtout lorsque ça concerne Livaï.

Hanji redescendit muni d'une serviette et un miroir. Elle me tendit d'abord la serviette que j'attrapais en frissonnant. Puis une fois bien frictionné, le miroir.

Je ressemblais à un canard caramélisé.

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