Chapitre 30

PREVIOUSLY IN "2 MOIS"

Pour les vacances d'été, Eren, Mikasa et Armin sont partis en vacances dans le sud de la France, chez le cousin de Mikasa : Livaï.

Avec des amis rencontrés en vacances, ils partent ensemble sur un bateau où Eren et Livaï finissent par coucher ensemble. Après une forte dispute et le retour chez Livaï, Eren apprend finalement que Livaï doit rembourser une dette auprès du directeur du Castillo, suite à un accident qu'il a créé, alors que l'un des subordonnés du directeur voulait arnaquer Livaï.

Après deux semaines chez la tante de Sasha, Livaï arrive pour aider Eren qui est resté seul, à réparer les bêtises qu'il a fait.

END OF PREVIOUSLY

-Laisse-moi récapituler, dit Livaï en se massant les tempes, tu t'es lavé les mains dans le lavabo de la salle de bain. Le robinet était mal fermé et au bout d'une dizaine de minute, la salle de bain était déjà une pataugeoire.

Je baissais lamentablement la tête sur mes pieds, étudiant soigneusement les carreaux inondés de la salle de bain.

-Peut-tu, s'il te plaît, m'expliquer comment tu fais, pour être aussi con ?

Je faillis lui dire que c'était un talent inné chez moi, mais mon sens de la survie prit le dessus.

-Excuse-moi...

-Passons, la stupidité ne peut être guérit de toute façon.

Je levais un sourcil en sa direction et prennais soin de le dévisager. Il se tourna vers moi, les bras sur sa taille, en me souriant.

-Bon Eren, tu me bouges ton adorable petit cul et tu m'apporte de quoi éponger dignement ça ?

-Mon quoi ?

-Et plus vite que ça !

Étant en position inférieur face au minuscule mais puissant Ackerman, je descendis les escaliers pour chercher des serpillières.

En revoyant Livaï, mon coeur avait été submergé de plusieurs émotions. Son visage, son corps, sa voix, son odeur, son aura, tout chez lui m'avait manqué. De ses cheveux corbeaux à son torse musclé, jusqu'à ses jambes robustes. Je m'étais dopé au Livaï, la case retour en arrière ne m'était désormais plus accessible.

-Oïl le gamin ! J'attends ! Entendais-je de l'étage.

Je me pressais de ramasser un seau et deux serpillières, puis de remonter en vitesse à l'étage. L'eau arrivée jusque dans le couloir, et les pieds trempés dans l'eau, avait salis de tracent noirâtre l'entrée de la pièce.

C'est en trébuchant sur un balais, que je découvris le torse nu de Livaï, qui s'était dévêtu durant ma courte absence, ne gardant qu'un boxer saillant. La fenêtre de la pièce était grandement ouverte, alors qu'un léger courant d'air passait entre les barreaux, agitant ses cheveux. Par pudeur -sortie d'on ne sait ou- je décidais de garder mon t-shirt et de seulement retrousser mon jeans.

-Tu éponges le sol avec les serpillère et une fois l'eau du seau remplie, tu me l'as jette dans la baignoire. Je m'occuperai de savonner le sol.

-Savonner le sol ? Il suffit d'enlever l'eau et on a fini pourtant ! Je rétorque étonné.

-Tu pensais sincèrement que ça allait se passer comme ça ? Tch. Dépêche toi maintenant.

Muni d'une éponge et d'un produit anti-bactérien, il se mit à gratter les angles de la douche, de la baignoire et du lavabo. Cet homme a tout faire vous est proposé pour seulement 85€...

A quoi je m'attendais ? Finir en vitesse le ménage et enchaîner sur une partie de jambe en l'air sur le canapé de la tante ? Quel cretin je fais... je ferai mieux de nettoyer ce sol avant de me faire réprimander.

-Tu t'en sors plutôt pas mal, pour un débutant, me dit finalement Livaï après le troisième seau d'eau que je j'étais dans la baignoire.

-Euh... merci, je réponds en posant lourdement le seau au sol.

-J'ai finis les jointures, l'annonce le noiraud en se redressant.

-Quel bonne nouvelle ! Nous avons fini ?

Il rigola et essuya une goutte de sueur sur son front, avant de remplir le seau vide d'eau propre et de le remplir de savon.

-Je ne sais pas comme tu fais pour rester avec tant d'habits sous une telle chaleur, me dit-il alors.

Il commença à passer un premier coup de serpillère sur le sol épongé, s'apprêtant à le laver.

-Je ne sais pas comme tu fais pour être aussi sexy, laissais-je échappais.

En me rendant compte que cette phrase était sortie à voix haute, ma main se posa brusquement sur ma bouche et je baissais ma tête sur mes pieds.

La serpillère tomba au sol, et Livaï se rapprocha de moi, à tel point que nos corps se touchaient désormais.

-Secret professionnel, susurra-t-il à mon oreille.

-Tu sais ce que j'en fais moi, de ton secret professionnel ? Lui demandais-je alors qu'il s'apprêtait à reprendre sa besogne.

-Non, que fais tu a mon secret professionnel d'être sexy ?

-Je le baise.

Je le rattrapais par la taille et l'embrassais, avant d'enfouir ma tête dans sa nuque, mais mains explorant son corps qui me donnait tant de pulsions.

Sa main se posa sur mon t-shirt, qu'il enleva en un mouvement rapide, puis se dirigeait sur mon jeans.

-Tes vêtements sont ridicules.

-Ridiculement superflues, ajoutais-je en enlevant mon bas.

Il embrassa mon corps, et je commençais à céder à ses crasses lorsqu'il remonta subitement.

Il me mît la serpillère dans les mains.

-Finis d'abord ton travail, on jouera après, me dit-il en un sourie diabolique.

Il s'écarta de moi en m'embrassant une dernière fois, et sortis en emportant mes vêtements.

-Quel salaud ! Marmonnais-je en balançant une giclée d'eau savonneuse sur le sol, il va me le payer... je vais le... défoncer.

De coups puissants de serpillières, je finis de nettoyer la salle de bain. Je vidais le seau dans les toilettes cette fois, et le descendais dans le cagibi.

En remontant au salon, il n'y avait aucune trace de Livaï. A l'étage non plus.

-Livaï ? L'appelais-je en redescendant au salon.

Il ne s'était quand même pas enfui ? Avec mes vêtements en plus ! C'est alors que je remarquais la porte du jardin ouverte. Il avait du s'y réfugier.

J'entrebâillais la petite porte derrière moi, et parcourais le jardin des yeux. Il se trouvait sous le même arbre, où Mikasa m'avait confiée s'être éprise de Reiner. Il somnolait, nos vêtements bien pliés dans l'herbe à côté. Je me joins à lui, en me positionnant contre son épaule.

Il s'allongea sur moi et ouvrit les yeux, ses yeux fixés dans les miens. Sa main se tendit vers mon visage et le caressa du bout des doigts.

-Tu m'as lâchement abandonné au ménage ! L'accusais-je.

-Tu m'as lâchement laissé sans toi deux semaines entières.

Surpris, je ne répliquais pas.

-Ça a été dur sans toi. C'était... bizarre.

Sa main retomba sur son corps, et il ferma les yeux.

-Je crois que je t'aime vraiment, Eren.



J'ai vaguement changé la couverture du livre !! Vous en pensez quoi ?

La fin approche à grands pas ! Merci d'avoir lu jusque là en tout cas !

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