Chapitre 3

À mon réveil, je constatais être toujours sur la terrasse, mais une couverture me recouvrait et le livre était posé fermé sur la table, deux marques pages dépassant.

Je me frottais les yeux et me réveillais difficilement, à cause de la lumière aveuglante du soleil. J'entrais dans la pièce derrière moi et m'allongeais sur mon lit avant de me rendormir.

-Oï ! Gamin ! Qu'est ce que tu fou la ?

J'ouvrais les yeux et vis devant moi, Livaï avec une serviette autour de la taille, ses muscles trempés par de l'eau qui devait être celle de la douche et ses cheveux ruisselant d'eau recouvert par une serviette. Il faut reconnaître qu'il avait des allures de dieux grecques ainsi.

-Gneh ?

-Tu t'endors sur ma terrasse et je te passes gentiment une couverture, et maintenant à 7h, tu viens dormir dans ma chambre ?

-Quoi ? Ta chambre ? 7h ?

-Ta chambre c'est celle qui était à droite gamin...

Je me levais d'un bond, rouge de honte, et me pourfendais en excuses.

-Mais oui, c'est ça, allé, ouste maintenant ! S'exclama-t-il en me jetant sur la terrasse.

Je n'eus d'autres choix que de retourner dans ma chambre et, n'ayant plus envie de dormir, allé à mon tour me laver.

L'eau coulée sur mon corps tel une vague de fraicheur, l'eau parcourait mon corps et je me laissais aller en fermant les yeux. Je lâchais un soupir d'aise et finis de me laver. Je sortis de la douche et regardais autour de moi, en comprenant que je n'étais pas chez moi et qu'à l'avenir, je devrais ramener mes vêtements et mes sous vêtements pour ne pas me balader à moitié à poil dans la maison. Je passais donc la tête par l'embrasure de la porte et tel un Ninja, et mettais ma serviette autour de la taille. Cette dernière étant trop petite, je du la tenir avec mes mains.

-Oï ! Gamin ! Pourquoi tu te balades comme ça ? Me demanda le cousin de Mikasa en me barrant le chemin pour rentrer dans ma chambre.

-Par ce que j'ai pas pensé à prendre mes vêtements, allé, bouge-toi de là ! M'exclamais-je en essayant de le bousculer.

Livaï resta en plein milieu du passage alors que moi, je gigotais mal à l'aise au milieu du couloir. Mais qu'est ce qu'il attendait ? Que quelqu'un arrive et me vois ainsi ? J'entendis alors des bruits lourds, des pas? Quelqu'un montait les escaliers.

-Livaï !

-On dit s'il te plait quand on est poli.

-Pourquoi tu fais ça ?

-Bonjour Erwin, dis le noiraud en regardant quelqu'un derrière moi.

Je me tournais et vis un homme qui faisait ma taille, blond aux yeux bleus et possédant... d'immenses sourcils... Il me dévisagea avant de regarder Livaï avec un air intrigué, avant de soupirer, l'air de dire "je ne vais pas chercher a comprendre", avant de rentrer dans sa chambre.

-Tachez de ne pas faire trop de bruit...

Trop de bruit ? Pour qu'il puisse dormir ?

-Je ne contais rien faire, Erwin, dit Livaï en levant les yeux au ciel.

-Mais de quoi...?

-Tch.

Il ouvrit la porte de ma chambre et me laissa entrer. Je le vis descendre les escaliers en marmonnant quelque chose et je dois avouer n'avoir absolument rien comprit. Je fermais la porte de ma chambre à clé et pu enfin lâcher ma serviette. Je pris un boxer propre et sorti un t-shirt ample blanc qui tiré sur le gris, assez usé, que j'adorais, avec un jean clair à trous. Je m'habillais du tout et mis mon téléphone dans ma poche. Au passage, je vis qu'il était 8h, et compris que ni Mikasa, ni Armin, ne devaient être réveillés.

Je descendis les escaliers presque en courant tant j'avais faim, et déboulé dans la cuisine tel un diable de Tasmanie.

-J'ai faim ! M'exclamais-je en ouvrant le premier tiroir qui était à ma porté.

Je sentis alors une douleur lancinante dans le dos, comme si j'avais reçu un coup de fouet. Je me retins d'hurler et de m'effondrer au sol tel une crotte. Je me retournais brusquement et vis le nain au regard noir, qui me fusillait du regard.

-Qu'est-ce que tu peux être bruyant, se plaint-il en m'éloignant du placard avec une force qui lui était insoupçonnée.

Je fus parcouru d'un frisson en me rendant compte qu'il pouvait m'attaquer à tout moment et que je n'avais aucune chance de me battre. Mais je rappelais aussi tout de suite après, qu'il n'avait (pour l'instant ) aucune raison de me frapper et encore moins, de me tuer.

-Les bols sont ici, m'indiqua-t-il en montrant un placard du doigt, et la nourriture pour le p'tit dej est là.

J'hochais la tête rapidement et reculais contre la table lorsque je le vis s'approcher dangereusement de moi.

-C'est propre ? Me demanda-t-il en touchant du bout du doigt mon haut.

-O-Oui...

-On dirait pas. Allé, enlève-le, je te le lave.

-Quoi ? Non ! Il est propre, juste usé !

-Ce soir, il va au sal, alors, me dit-il bien peu convaincu.

Ce type me faisait frissonner. Il était bien le cousin de Mikasa, ils avaient le même regard, la même lueur de folie meurtrière dans les yeux, le même teint pâle. Oui, c'était bien la même famille de psychopathe.

J'ouvris le placard qui contenait les bols et pris le premier venu, un blanc avec une tête de Mikey dessus. Dans le deuxième placard, je pris des biscuits, et voulu du Nutella, mais nul vue de ce délice dans ce placard. Je me tournais pour demander à Livaï pourquoi il n'y en avait pas, mais il avait complètement disparu, et ce dans le plus grand des silences. Je sortis du lait du frigo et le versais dans mon bol, avant d'y rajouter du cacao, sans faire chauffer le tout. Je venais de me rendre compte que je suais à grosses goûtes, et que la soit-disante chaleur du sud, n'était pas que des rumeurs. Comment pouvait-il faire si chaud si tôt ?

J'avalais mon petit déjeuner en programmant à l'avance un somptueux plongeon dans la piscine et à la mer. Je débarassais mon bol et rangeais les biscuits dans le placard, avant de remonter me laver les dents.

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