Chapitre 14
-Oï Gamin ! Tu peux m'écouter quand je parle ?
Je tourne la tête vers Livaï. Il me parlait ?
-Pardon, tu disais ?
-De mélanger le chocolat à la préparation ! Ça fait trois fois que je te le dis Eren !
Il lève les yeux au ciel et prend sa spatule en pointant la casserole qui est dans mes mains.
-Toi, verser ça, dans ça, répéta-t-il en me montrant ensuite l'énorme saladier.
-Moi comprendre.
Je renverse le contenu de la casserole alors qu'il se met à remuer le tout de manière appliquait. Ce gâteau a intérêt à être bon ! Je me gratte l'arrête du nez tout en versant jusqu'à la dernière goute le chocolat qui me paraît délicieux !
-Parfait. On met le tout au four pendant une heure et demi, et il ne restera plus qu'à le laisser se reposer et à le décorer ! On a bien les fraises ?
J'ouvre le frigo et en sors fièrement les fraises que j'avais découpé au préalable en deux, et la chantilly que Sasha aime tant.
-On a aussi de la crème anglaise !
-Bonjour les calories... marmonna Livaï avant de se figer devant moi, qui rangeait les fraises et la chantilly dans le frigo.
-Quoi ? Lui demandais-je en refermant la portière.
J'allais réitérer ma question lorsqu'un sourire se dessina sur les lèvres de Livaï, qui se prit soudain d'un fou rire. Livaï. Rit.
-Wow ! Livaï ça va ? Tu t'étouffes ?
Je le pris par les épaules et attendit qu'il se calme, ne comprenant pas la cause de son fou rire. Il finit par essuyer les larmes de rire qui perlaient à ses yeux et essuya mon nez, avant de lécher son doigt. Je rougis à ce geste, ne le comprenant cependant pas.
-Un vrai gamin... t'avais du chocolat sur le nez.
Un sourire étira mes lèvres. C'est ça qui avait fait avoir un fou rire à Livaï ? Peut être son premier fou rire ! Donnez moi un Oscar, je vous prit !
-Alors il en faut peu pour te faire rire ! M'exclamais-je taquin.
Son sourire disparu aussi rapidement qu'il était venu et vexé, il se leva et prit une éponge.
-Tch.
Ce léger son, réussit à me faire sourire et je lui ébouriffais les cheveux en passant derrière lui, me collant à son dos.
-Besoin d'aide ?
-Non, répliqua-t-il sèchement, tu peux y aller.
Dans un soupir, je le laissais nettoyer, un peu déçu, et parti me changer pour me baigner.
J'enfile mon maillot et sors précipitamment, pressé de rentrer en contact avec l'eau apaisante. Une fois ma peau en contact avec cette dernière, je ferme les yeux et me laisse bercer par le remue des vagues, me tenant cependant à la corde accrochée aux marches de l'escalier, pour ne pas dériver.
Lorsque je rouvre mes yeux, mes doigts sont fripés. J'avais du rester bien longtemps dans l'eau pour être ainsi. Je remonte à bord, remarquant que ça faisait un peu plus d'une heure que je me prélassais.
Me séchant rapidement, je cherche Livaï à l'extérieur. La cuisine était impeccable, mais aucune trace de lui ici. Mes pas me conduisirent alors à sa cabine, où j'entre sans frapper.
Je reste figé sur place devant son corps si bien bâti. Le noiraud était debout, torse nu, ses abdominaux si bien dessinés, portant un jean et attrapant un haut dans son armoire. Il avait arrêté de bougeait lorsque j'étais entré et me regardais maintenant avec curiosité.
-Tu me cherchais ? Fit-il.
-Euh oui...
-Tu voulais me dire quelque chose ?
Il me regarda un sourire narquois sur les lèvres, ses cheveux retombant légèrement sur ses yeux, son torse se gonflant au rythme de sa respiration.
Une goutte en provenance de mes cheveux glissa sur mon torse, me provoquant un frisson de fraîcheur, comme la dernière fois, à bord du ferry. Mais cette fois, je perçus bien les rougeurs de Livaï et son regard qui se baissa sur moi, avant qu'il ne remarque que j'étudiais sa réaction, et qu'il se mette à rougir deux fois plus.
Non Livaï, ne me reluque pas comme ça, ne rougit pas comme ça, ou tu ne restera pas indemne encore très longtemps. Je me mordis la lèvre inférieur pour retenir mes pulsions, mais mon corps ne m'appartenait plus.
Je m'avance vers lui et plonge son regard dans le sien, retenant ma respiration, je pose une main contre son torse et une autre est appuyé contre le mur.
Son souffle chaud est contre ma nuque et mes lèvres effleurent sa clavicule dans un geste lent et doux. L'une de ses mains vient caresser ma mâchoire et la presser contre lui, alors que l'autre joue avec mes cheveux. Tout en embrassant son cou, je relève la tête et vois ses yeux fermés, ses pommettes roses, et son expression bien différente de la dernière fois.
Mes lèvres explorent le haut de son torse, son cou, sa mâchoire, ses joue, son nez, ses paupières, son front. Tout, évitant soigneusement ses lèvres qui m'appellent pourtant. Sa respiration commence à changer, son souffle devient plus lent et saccadé. Ma main qui ne me retient pas au mur relève son menton et mes lèvres se posent légèrement sur les siennes, avant de s'éloigner.
-Eren... m'appelle-t-il d'une voix roque et pleine d'envie.
Je ne peux résister plus, et me plonge dans un fougueux baiser, malmenant ses lèvres et sa langue, menant la danse, l'empêchant de se retirer, l'épuisant jusqu'au dernier souffle. Lorsque enfin je libère sa bouche, il inspire un grand coup avant d'ouvrir ses yeux et de me dévorer du regard.
Je lèche ma lèvre et m'abaisse de nouveau sur son torse, parcourant son corps de mes lèvres, qui se posent dans de délicats baisers, ou juste l'effleurant. L'une de mes mains se pose sur son entre jambe et le presse à travers l'épaisseur du jean. Je le sens devenir serré petit à petit, tout comme moi. Il me vient alors cette idée. Je veux qu'il me désire du plus profond de son être, tant et si bien qu'il en ait mal, et qu'il en vienne à me supplier.
Je lèche alors son torse de bas en haut, collant mon bassin au sien, mes mains de chaque côté de sa tête. Mon bas du ventre collé au sien, je continuais à malmener son cou de baisers, bientôt devenus de petits suçons, de plus en plus gros et multiples.
Ma bouche vint à son oreille et je me mis à mordiller le lobe de son oreille alors que d'une main, je m'accrochais à ses lèvres, les titillant un peu.
-Je vais te faire tellement de bien, tu t'en souviendra toute ta vie, lui murmurais-je à l'oreille.
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*évite une hache qui arrive à pleine vitesse pour la tuer*
Je suis sadique ? Ah bon ?
*évite quelqu'un qui voulait lui mettre un couteau sous la gorge*
À dans une semaine ! 🙂
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