Chapitre 12

S'il y en a qui ne peuvent toujours pas lire le chapitre 11, dites le moi, je posterai le chapitre 11Bis

En espérant que ce chapitre sera bien visible et vous plaira !!

Ma tête tourne, mes yeux voient flous, et je sens une fine couche de sueur sur ma peau. Je lui ai vraiment dit ça ? Je ferme les yeux, m'attendant à l'entendre rire, se moquer de moi, se lever et partir, me dédaigner du regard, et me faire la misère. Rien.

-Livaï ?

Je rouvre mes yeux, toujours ce voile d'inquiétude brouillant ma vision. Pourquoi il ne réagit pas ? Pourquoi il ne bouge pas ? Pourquoi il ne dit rien ? Il ne voit vraiment pas que je suis mal, là ?

Je ne vois pas son visage, il est baissé vers le sol, et ses mains sont désormais accrochées à mon tee-shirt. Je me redresse en position assise, et le sent sursauter. Mais dis quelque chose putain !

-Tu... Commença-t-il hésitant, tu viendras bien... me donner un coup de main... pour le repas...?

Wait.

C'est tout ce qu'il trouve à me dire ? Il vient dans ma cabine, il se met sur moi, joue avec mes sentiments, me demande pourquoi je pleure, me provoque, m'embrasse, et me rappel que je dois faire la bouffe avec lui ? C'est tout ce qu'il trouve à me dire ? J'y reviens pas. Il se moque de moi là ? Je vais me lever, lui mettre une baffe et lui dire ces quatre vérités, soit :

-Livaï Ackerman, tu es un salopard de première ! Tu n'es qu'un sale con qui joue avec les gens, et je ne veux plus jamais rien avoir à faire avec toi, donc ton repas, tu peux te le mettre dans le cul !

Oui enfin, ça c'est plutôt passé comme ça...

-Oui... Je viendrai t'aider...

Il avait tourné la tête sur la droite, c'était relevé, et était sorti de ma cabine, ramassant au passage le noyau de la nectarine. J'avais cru l'entendre murmurer un "merci" mais mes oreilles sifflaient toujours, ça devait venir de mon imagination.

Je m'écroule au sol, passant une main dans mes cheveux, haletant. Les minutes passent et ma playlist défile. Je finis par entendre du bruit sur le pont, des rires, des cris, et une personne vient frapper à ma porte. Je me lève, et vais ouvrir.

-Eren ?

-Ah, Mikasa... Alors, cet aprem ?

Elle me regarde les yeux grand ouvert et passe derrière moi, prend mon téléphone et arrête la musique, puis me fais m'assoir sur mon lit, et me passe une main sur mon front.

-Tu as de la fièvre ? Me demande-t-elle l'air inquiète.

-Quoi ? Non, pourquoi ?

-Eren, est-ce que tu t'es vu ? Tu es rouge, il fait une chaleur des tropiques ici, et la musique était tellement forte, on entend que ça en haut... Mais qu'est-ce qui c'est passé pour que tu sois dans cet état ?

Alors la, je me le demande aussi.

-Tu aurais du me dire que tu te sentais si mal, je serai resté avec toi, et tu serais aller voir un médecin !

-Mais non Mika... Ça va, je t'assures, tentais-je de la rassurer, je vais prendre l'air, me rafraichir un peu, bien manger, et ça va passer !

Elle soupira longuement, me leva et me fit passer devant elle en jetant mon téléphone sur mon matelas.

-Allé, monsieur ! Un peu de nerfs !

Elle me fait passer par les toilettes -l'endroit où se trouve la "porte"- et me fait sortir de là. Mon visage est fouetté par la fraicheur extérieur ( moi qui trouvait qu'il faisait plus chaud à l'extérieur à cause de la canicule).

-Et bah mec ! S'exclame Berthold en face de moi.

Annie mit une main devant sa bouche. Je suis si moche que ça ? Je ressemble tant à un zombie ?

-Eren ! Mais qu'est-ce qui t'es arrivé ?

-Mais de quoi ?

Sasha descends de la table sur laquelle elle était assise et vient devant moi, une main sur son menton, caressant une barbe qu'elle n'aura jamais, comme dans ses films idiots de détective.

-Plus rouge que ça, tu meurs, dit-elle.

-Que diagnostiquez-vous, docteur ? Demanda Connie sur le ton de la plaisanterie.

Elle replaça des lunettes inexistante sur son fin nez et fronça les sourcils.

-Chaleur étouffante, du au fait d'être resté enfermé l'après midi entière.

Il n'y avait pas que ça...

-C'est grave docteur ? Se prit au jeu Ymir.

-Je préconise de l'amusement et...

-Et ?

Sasha me prit par le bras et fit signe aux autres de la suivre. Elle plaça Jean derrière moi et Armin à ma droite.

-Et un petit plouf !

J'écarquillais les yeux. Elle n'oserait pas...

Armin me prit un bras et Jean l'autre, il me firent passer par dessus la balustrade, et je sentis l'eau m'avaler tout cru. Je me laissais emporter par le courant, avant de nager, toujours sous l'eau, vers l'échelle qui me mènerait à l'arrière du bateau, me faisant remonter. Quand je passais ma tête hors de l'eau, j'entendis des exclamations de soulagement.

-On a cru que tu t'étais noyé ! S'exclama Historia les larmes aux yeux.

-Désolé... Murmura Sasha.

Mais c'est qu'ils paniquent vraiment pour un rien ! C'est pas comme si on était dans un monde où on pourrait se faire bouffer à toutes instant par des êtres mangeurs de chair humaine !

-Oh non, tu n'as pas à t'excuser, lui dis-je en essorant mon haut, ça m'a fait le plus grand bien.

Un sourire illumina son visage et elle sautilla autour de moi, disant que je venais de faire naitre en elle la vocation de médecin. J'espère qu'elle n'était pas sérieuse...

Je vis alors Livaï me regarder intensément et baisser les yeux vers mes amis.

-Quand vous aurez finit vos gamineries, commença le noiraud, tu viendras m'aider.

Et il reparti comme il était venu, installant un silence entre nous. Je finis par enlever mon tee-shirt, restant avec mon short de bain, et rejoins le petit homme dans la cuisine.

Je devais me ressaisir, reprendre le dessus sur lui. Je lui avais dit que mes sentiments étaient confus ? Bien. Mais il ne restait pas sans réagir à mes avances, peut-être même que je lui faisais rien qu'un peu d'effet, ou peut-être pourrais-je au moins retourner son jeu contre lui.

Je m'assis en face de lui dans la petite cuisine du bateau, et lui fis un sourire carnassier. Je reprenais de l'aplomb !

-Alors capitaine, on cuisine quoi ce soir ?

Il détourna le regard et je vis ses joues dévernirent roses. J'étais bien parti. Je me relevais et passais à côté de lui, frôlant son côté gauche en ouvrant le frigo.

-Euh... Des... Des pattes.

-Ah.

Je refermais le frigo et m'appuyais contre. Des pattes ? Allons-y.

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