Chapitre 10
Si ça intéresse certains, j'écris maintenant aussi un recueil d'os EreRiren, dont la première partie est un Lemon.
Bonne lecture !
Je me suis habillé d'un tee-shirt kaki moulant et d'un jean délavé, puis je suis descendu rejoindre Mikasa et Armin qui avaient l'air aussi agités que moi. Hanji avait fait son apparition au moment de rentrer dans la voiture et m'avait sauté au cou avant de nous souhaiter bon voyage.
Et nous voila, Mikasa, Armin, Jean, Marco, Reiner, Berthold, Annie, Ymir, Historia, Sasha, Connie, Livaï et moi, désormais sur le pont d'un bateau, en train de parler de qui prendra quel chambre et de faire le tour du propriétaire.
Pour les deux chambres doubles dont l'entrée était en extérieures, elle seraient occupées par la première Ymir et Historia, et la seconde, Jean et Marco.
À l'intérieur, les deux autres chambres doubles seront occupées par Mikasa et Annie et l'autre par Reiner et Berthold. Enfin les chambres twin ( lit superposés donc ) il y aurait dans l'une Sasha et dans l'autre Connie et Armin... et moi... je dormais dans l'une des deux chambre unique minuscule du skippeur et de l'hôtesse.
(NDA : les couples à venir ne seront pas forcément en rapport avec les dortoirs et à noter que Sasha et Connie ne sont pas dans la même chambre par ce que... faut bien garder un semblant de logique ! ( et au moins Livaï à quartier libre pour faire des choses sans que personne ne s'en rende compte 😏))
Je rentrais en me contorsionnant et déposais ma valise sur le lit. Pourquoi est-ce que c'était moi qui me retrouve la ? En plus j'étais dans les plus grands ! C'est complètement illogique ! Sasha aurait était mieux ici...
Je soupire et range quelques unes de mes affaires avant de ressortir pour voir l'installation des autres.
Comme personne n'étaient ressorti, je frappe à la cabine de notre skippeur ( allias Heichou-Lili ) et entends un "entre" assez sec.
Je rentre et... POURQUOI J'AI PAS CETTE CABINE ? Elle n'est pas du tout comme la mienne : c'est à dire tu rentre par la salle de bain, tu passes par les toilettes-douches, t'ouvres le rideau et t'es dans le mit directement !
Non, elle doit être aussi grande que celles en extérieurs : un lit doubles, des toilettes pas dans la douche, de quoi poser une valise ET SURTOUT de quoi marcher un minimum sans te cogner la tête.
-On échange de chambre ?! Je m'exclame alors.
-Je me suis bien installé, merci, et toi ? Me répond-il en continuant de ranger son linge.
-C'est égoïste de ta part d'avoir fait ça !
-T'avais qu'à choisir celle la et pas celle de gauche.
-Et pourquoi tu m'as pas prévenu ?!
-Tu m'as pas demandé.
Il se tourne vers moi et attrape mes bras en me rapprochant de lui.
-Mais qu'est ce que tu...
Je m'arrêtes soudain que je sens sa respiration dans mon cou. Je fus parcouru d'un frisson et détournais le regard, en sentant mes joues rougirent.
-Li...?
Il me mit dos au mur et m'appuyant contre ce dernier. Je ferme les yeux, m'attendant au pire, mais sens la pression de ses mains se desserrer sur mes bras. J'ouvre de nouveau les yeux et le vois, son regard plonger dans le miens, ma bouche grande ouverte.
-Quoi ?
Il se reprend alors en me lâchant et en se détournant.
-J'allais pas te frapper idiot.
Je soupir, bizarrement je ne pensais pas à ce genre de choses...
Il reprit quelque chose à côté de moi et alla le mettre dans la salle de bain. Ah. En fait, il voulait juste me pousser pour avoir accès à sa trousse de toilette... Je suis vraiment con parfois !
Je respire difficilement, mal à l'aise dans cet espace serré. Plus grand que ma cabine, certes, mais toujours plus petit que des toilettes publiques.
-Je vais... retourner sur le pont... lui dis-je en escaladant son lit pour ressortir.
-Mmh.
Je passais ma tête par l'embouchure et respirais bruyamment. C'est fou comme il faisait chaud dans ces petites cabines, je ne m'en étais même pas rendu compte.
Je mis un pieds devant l'autre, voulant aller sur le pont, mais je fus prit d'une douleur lancinante au bas du ventre. Comment en étais-je arrivé à avoir ça ? Je retournai nerveusement dans ma cabine pour me vider.
Qu'est-ce qui avait bien pu me donner une tel érection ? J'avais juste été dans un espace clos, a l'abri des regards, dans une position plus que spéciale, avec un mec canon, qui j'avais cru, allait m'embrasser.
Une seconde.
Non en fait, dix secondes, je réfléchis la.
Oh putain je suis gay... Ou bi peut être... Le fait est que penser à ce que Livaï pouvait me faire m'avait fait bander ! Livaï m'a fait bander !
Je m'assis sur ma couchette, mes mains cachant mon visage rouge et des larmes qui coulaient sur mon visage.
Pourquoi ça me fait si mal d'admettre que j'aime aussi les hommes ? Peut être par ce que ça me fait mal de me dire que la personne qui m'a fait m'en rendre compte est un type tellement beau que toutes les filles du monde peuvent être sur lui et, qu'il n'est certainement pas attiré par moi !
J'adapte ma respiration à mes pleurs... pourquoi j'ai mal ? Pourquoi j'ai mal ? Pourquoi j'ai mal ?
Le temps passe et j'entends finalement quelqu'un entrer dans ma cabine. Une main se pose sur mon épaule, me faisant sursauter.
-Eren ?
Je lève mes yeux gonflés et rougis vers lui, tout en essuyant une larme qui atteignait mon cou.
-Eren ! Qu'est ce que t'as ? Pourquoi tu pleurs ?
Il s'assoit à côté de moi et je repars dans une nouvelle slave de sanglots, sans pouvoir m'arrêter ni comprendre ce que j'ai.
-Armin... dis-je après m'être un peu calmer, tu peux dire aux autres que je ne me sens pas très bien aujourd'hui ? Et que je vais rester sur le bateau, au lieu d'aller à la plage avec vous... s'il te plaît...
-Bah bien sûr ! Mais tu me diras ce qui va pas ?
J'hochais la tête en le prenant dans mes bras. Je ne sais pas ce que je ferais, si je n'avais pas un ami comme lui.
Quelques minutes plus tard, j'entendis des bruits de pas au dessus, le bateau bouger, et vis par le hublot, des vagues s'écraser contre le catamaran. On partait.
Je finis par m'endormir, et à mon réveil, il n'y avait plus aucun bruit, le bateau ne bougeait plus.
J'imagine qu'ils étaient partis en excursion. Je pris mon téléphone qui affichait 14h25. Mon ventre se mit soudainement à gargouiller, le rappelant que j'avais sauté le repas de midi par ma sieste prolongée, et sortis le prendre un fruit dans une corbeille.
-Tu vas mieux ?
Livaï.
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