Pour OneSadPotterhead

C'était une soirée de plein hiver. La neige avait recouvert d'un épais manteau blanc toute la cours et il faisait un froid rigoureux. J'adorais me promener la nuit en cette période. Il régnait un calme incroyable dans les couloirs de pierre, il n'y avait plus un bruit. Il continuait de neiger, et les bourrasques s'abattaient sur les vitres comme pour les briser. Mes pas me guidèrent vers la tour d'astronomie. J'adorais m'y rendre. L'endroit avait beau être en proie aux grands vents, je m'y sentais bien, libre. Je n'avais jamais vu personne là-bas, aucun élève n'était assez fou pour risquer de tomber nez à nez avec Miss Teigne... Toutefois, alors que je m'approchais de la tour, des sons étranges me parvinrent. Je me figeai quelques secondes, craintive mais me détendis imperceptiblement en reconnaissant des sanglots. J'hésitai entre tourner les talons et continuer. Si j'y allais, je serais obligée de consoler quiconque se trouvait là-bas. Mais d'un autre côté, je ne pouvais pas me permettre de laisser cette personne seule. C'était l'excuse noble dont je me parais mais la vérité était moins bien brillante; je mourais simplement d'envie de savoir qui pleurait aussi fort... Qui avait tant de problèmes, qu'il devait se réfugier ici en pleine nuit? Je voyais bien Neville Longdubat... Poussée par ma curiosité, je pénétrai dans le haut de la tour. Un garçon était recroquevillé au sol, il avait le visage enfoui dans ses genoux, et des hoquets faisaient tressauter son corps. En une seconde, je reconnus les cheveux blonds platines et m'exclamai avec incrédulité:

"Malfoy?"

C'était la dernière personne que je pensais voir pleurer et s'isoler ici! Au son de ma voix, le prince de Serpentard leva la tête et essuya ses larmes tant bien que mal. Ses joues étaient à présent sèches et ses yeux bouffis, et rouges. Malgré son air plus que pathétique, il trouva la force de me fusiller du regard et de maugréer:

"Qu'est-ce que tu fais ici?

-Et toi?

-Je suis préfet, j'inspecte les couloirs.

-Tu es surtout en train de pleurer dans la tour d'astronomie, répartis-je sans ambages."

Draco carra la mâchoire et fixa droit devant lui. Ignorant son air patibulaire, je me laissai glisser contre le mur à ses côtés. Maintenant que j'étais là, il était hors de question que je te laisse dans cet état. Je laissai le silence planer quelques instants puis demandai d'un ton badin:

"Alors qu'est-ce qui te ronge bonhomme?

-Tu m'appelles encore une fois comme ça et je te défenestre, gronda-t-il."

Il y eut de nouveau un long silence puis Draco lâcha:

"Tu n'as pas envie de savoir, crois-moi, c'est un secret lourd à porter.

-Et alors? Je sais qu'on ne se parle pas beaucoup, on n'est pas spécialement amis mais si je peux t'aider je ne me déroberai pas.

-Ce n'est pas la question. Tu n'as pas envie de partager ce fardeau avec moi."

Son visage était fermé, ses yeux bleus cristal étaient perdus dans le vide. Il avait l'air sombre, était-ce pour m'effrayer ou était-il sincère? Dans tous les cas cela ne me fit pas reculer, au contraire j'insistai :

"Ce n'est pas toi qui décide de mes désirs. Aller crache le morceau."

Draco renifla moqueusement mais son sourire n'avait rien de joyeux, au contraire, il semblait profondément triste. Sans attendre ma réponse, il se leva et quitta la tour, me laissant seule et préoccupée. Quel était ce fardeau dont il parlait tant? Était-il si grave? Si conséquent? Il avait piqué ma curiosité et ma pitié... Le grand Draco Malfoy qui martyrisait les autres, , qu'est-ce qui pouvait à ce point le tourmenter? Cette question me hanta quelques heures durant, jusqu'à ce que je m'assoupisse et plonge dans un sommeil sans rêve.

Le lendemain, lorsque j'ouvris les yeux, je sentis une migraine commencer à me marteler les temps. Je n'avais qu'une seule envie; clore les paupières et me rendormir. Malheureusement je ne pouvais me le permettre, j'avais cours. Avec flegme, je m'extirpai de mes couvertures et allai prendre une douche. La journée allait être longue, je le sentais. Par chance, je commençai par potion et étais juste derrière Draco. Je ne pus m'empêcher de penser que ce serait peut-être une occasion de lui adresser la parole... Sans parler à qui que ce soit, j'allai déjeuner puis me rendis devant la salle. Il y avait déjà de nombreux élèves patientant devant la salle et cette fois, je ne pus empêcher mes camarades de venir me voir. Nous discutâmes pendant quelques instants et je fus soulagée lorsque le professeur nous ouvrit sa salle. Je ne suis pas une fille associable mais mes camarades de classe, je ne les portais sûrement pas dans mon cœur. Je m'installai comme d'habitude à côté de Lavande Brown et coulai un regard vers Draco. Le pauvre. Il avait l'air lamentable. Ses yeux aciers étaient cernés, il avait le teint cadavérique, les traits durcis et le visage chiffonné. Il s'aperçut que je le fixais et ses joues rosirent étrangement. L'heure passa lentement et peu importe le nombre de fois où je tentai de lui adresser la parole, il m'ignora, au plus grand plaisir de Parkinson qui ne supportait pas qu'il porte de l'attention à qui que ce soit d'autre qu'elle. La fin de l'heure sonna comme une délivrance. Je bondis de ma chaise et sortis à grands pas de la salle. Draco faisait le fier, il déclinait mon aide parce qu'il estimait être assez fort pour faire face seul. Il se trompait. Nous avons tous besoin de soutien et je ne comprenais pas qu'il s'obstine à rester seul. Je devais trouver la faille dans la muraille qu'il avait érigé entre lui et le reste du monde. Il fallait qu'il m'accorde sa confiance mais comment? Pendant le reste de la journée, cette question me tarauda et resta sans réponse. Le soir dans un espoir fou, je me rendis à la tour d'astronomie. Accoudée à la rambarde, j'attendis encore et encore. Bienheureusement j'étais emmitouflée dans un gros anorak et ne sentais le vent glacial que sur mon visage. Vers minuit, je commençai sérieusement à désespérer lorsque soudain, des pas résonnèrent dans le silence de la nuit. Je me tendis comme un arc, face à l'entrée.

"Je t'avoue que j'hésitais à venir. Je n'étais pas sûr de vouloir te croiser."

Je ne répondis rien, me contentant de lui adresser un sourire et de le regarder s'approcher. il s'appuya sur la barrière à côté de moi et soupira:

"Tu es bornée dis-moi.

-Déterminée, répliquai-je d'un ton léger."

Je sentais qu'il était à deux doigts de capituler, aussi je lui laissai le temps de rassembler ses esprits.

"Est-ce que tu connais un peu la famille Malfoy?"

Je hochai la tête en fronçant les sourcils. Où voulait-il en venir? Je dévisageai Draco, il arborait un air résolu en continuant:

"Ce sont des partisans de Voldemort, des Mangemorts."

Je serrai la barre un peu plus fort entre mes doigt. J'avais peur de voir où tout cela allait.

"Eleane je compte sur toi pour ne pas le divulguer, même si je sais qu'on peut te faire confiance."

Je lui fis face. Il fixait résolument son bras. ¨Pâle comme la mort, les yeux étrangement brillants, il remonta sa manche, me faisant pousser une exclamation de surprise. La marque noire était encrée dans sa peau. Dans la pénombre, elle semblait encore plus noire et menaçante. Lorsque je relevai les yeux vers Draco, mon cœur se serra. Des larmes coulaient en abondance sur ses joues, il tremblait et semblait sur le point de s'effondrer. Sans réfléchir, comme par réflexe, je m'approchai de lui et le pris dans mes bras. En reniflant, il tenta de me repousser en grommelant:

"Je ne veux pas de ta pitié Eleane...

-Pour une fois, Draco ferme-la."

Étonnamment il obéit, tout son corps se détendit et il se laissa aller à mon étreinte. Pendant un temps infini, il sanglota sur mon épaule et je caressai ses cheveux platines, tentant de l'apaiser. Le lendemain, je m'attendais à ce que Draco m'ignore, me snobe comme d'habitude car bien que je sois également à Serpentard, il ne m'adressait jamais la parole. Cependant, lorsqu'il m'aperçut dans le couloir, attendant devant la salle de sortilège, seule, il esquissa un sourire hésitant:

"Salut Eleane."

Mes joues chauffèrent lorsque je lui adressai un hochement de tête. Toutefois, je ne parvenais pas à oublier qu'il était un mangemort. Quand je le regardais, je l'imaginais avec les autres, avec ses parents, avec Voldemort... Je voulais tant l'aider mais que pouvais-je faire à part être sa complice? J'aurais pu le trahir et raconter à tout le monde ce que je savais mais à quoi bon? Je faisais croire à Draco que ce n'était pas dans mes intérêts mais au fond je ne voulais pas le blesser. Il n'avait jusqu'à présent été qu'une vague connaissance que je saluais à peine. Nous avions beau être dans la même maison, je le voyais comme un garçon, certes intelligent, mais égocentrique, narcissique et inintéressant. Ce sentiment m'avait toujours paru réciproque mais cet évènement chamboula tout. Comme tous les jours depuis plusieurs années, j'entrai dans la salle de potion et m'installai à ma table habituelle. Mia s'assit à côté de moi, je relevai la tête pour lui demander si elle avait bien pris son livre et mon esprit se vida lorsque je tombai nez à nez avec la tignasse blonde platine de Draco qui s'installait à côté de moi. Le plus naturellement du monde, il sortit ses affaires et m'adressa un sourire désarmant. Mes joues s'empourprèrent profondément et j'adressai un regard d'excuse à Mia qui resta perplexe devant la situation. Elle n'était pas la seule, les serpentards de la classe s'étonnèrent également de voir Draco choisir cette place et non celle à côté de Blaise. Lorsque Rogue entra, le silence se fit immédiatement. Je profitai de la partie explication pour griffonner un mot à Draco:

"Primo tu n'as pas à prétendre m'apprécier pour être certain que je garde ton secret. Secundo tu nous fais repérer, les autres ne comprennent pas notre rapprochement."

La réponse ne se fit pas attendre; en une phrase, il répliqua qu'il avait simplement envie de mieux me connaître. Son mensonge m'exaspéra mais je fis semblant d'y croire. Grâce à Draco, j'écopai d'une excellente note en potion et ressortis avec peu de devoirs comparé à d'habitude. Après l'heure, Draco resta avec moi. J'avais la désagréable impression d'être le phare dans la tempête, il ne se confiait pas à ses amis alors il ne pouvait que se reposer sur moi.

"Eleane qu'est-ce qu'il y a?"

Je secouai la tête pour chasser mes pensées noires et esquissai un sourire faussement jovial:

"Rien je suis simplement fatiguée."

Il planta ses yeux bleus dans les miens, mon cœur se serra étrangement. Toute lueur de joie avait déserté ses prunelles, ces dernières avaient tourné à l'acier. Il baissa le regard vers sa feuille sans me répondre. Il savait que j'avais menti. Je parcourus du regard les alentours, nous étions presque seuls. Sans ambages, je demandai:

"Pourquoi tu n'en parles pas à tes amis?"

Ses doigts se crispèrent autour de sa plume; et sans relever la tête il répondit avec sècheresse:

"Je ne veux pas les mêler à ça, j'ai interdiction de divulguer ma mission.

-Ah oui et tu as fait quoi avec moi?"

Draco se raidit, et j'ajoutai précipitamment:

"D'accord, j'ai compris, on change de sujet!"

Il me remercia du bout des lèvres et un silence lourd s'installa entre nous. J'eus beau chercher un sujet de discussion, rien ne me vint. Tout me parut trop personnel ou futile. Aussi, je me mis à gribouiller machinalement sur ma feuille. Soudain, Draco demanda de but en blanc:

"Tu aurais fait quoi à ma place?

-Je ne sais pas. Je ne suis pas à ta place, je ne connais pas la pression familiale, mes parents ne sont pas des mangemorts. Tu as fait beaucoup de choses que je n'aurais jamais faite."

Draco se passa une main sur le visage avec un soupir. Je ne l'avais pas soulagé, mais je ne voyais pas bien ce que je pouvais faire. Soudain, la bibliothèque m'étouffa, les lumières me donnèrent la migraine et j'eus la profonde envie de sentir le vent sur mon visage.

"Allons dehors, j'ai besoin de respirer."

Dans le couloir, nous restâmes tous deux silencieux. J'avais toujours pensé que ce qui rapprochait deux personnes, c'était la joie qu'ils partageaient ou le rire. Avec Draco, je me rendais compte que je m'étais trompée. Encore quelques heures plus tôt, sa compagnie m'irritait, mais à présent j'avais un étrange sentiment naissant. J'avais envie de le protéger, de l'aider. Il me semblait si seul... Au fond, personne ne mérite la solitude. Pas même un Malfoy confiant et raciste. Nos pas nous menèrent à la volière. Là-haut, les bourrasques s'abattaient violemment, le froid aussi mais on se sentait vivre, bien davantage que dans la bibliothèque.

"Eleane est-ce que je suis un sale type?"

Je faillis approuver mais me mordis la langue. Avant je n'avais pas de doute mais à présent que je l'avais vu pleurer, maintenant qu'il me montrait ses faiblesses... Je ne savais plus vraiment quoi en penser.

"Le fait que tu te le demandes, que tu haïsses ta marque noire me fait penser qu'au fond tu n'es pas foncièrement méchant. Tu as juste été mal entouré depuis bien trop longtemps."

Il tourna enfin la tête vers moi et m'adressa un sourire d'une infinie tristesse:

"Tu es la première personne à me dire une chose pareille."


Les jours passèrent, les semaines... Je découvris un garçon totalement différent de ce que je m'imaginais, je lui apportai volontiers mon soutien et petit à petit il m'accorda sa confiance, il sembla plus à l'aise avec moi, négligea ses amis au profit de ma compagnie. Mais de mon côté, je le trouvais de plus en plus séduisant. Il m'avait toujours paru beau mais j'apprenais à le connaître et bien qu'il soit faible, peureux et même un peu raciste, je l'appréciais de plus en plus. Son sourire me perturbait, ses yeux m'envoûtaient, son parfum me charmait. Je commençais à nourrir des sentiments plus qu'amicaux à son égard et ne parvenait pas à comprendre si c'était à sens unique ou non. Cette question me hantait, et ce qui suivit ne fit que m'inquiéter davantage...


Nous étions dans la cours, abrités, et regardions la neige tomber. Les flocons se posaient un à un, venant gonfler le manteau blanc qui recouvrait déjà le sol. À chaque fois que nous parlions, des nuages de buées s'échappaient de nos lèvres. J'avais les doigts glacés et claquai des dents.

"Dis-moi Eleane, tu as déjà eu un copain?"

Je déglutis difficilement. S'il y avait une chose que je détestais c'était évoquer ma vie amoureuse. Elle n'était pas désastreuse, mais aussi, loin d'être glorieuse.

"Oui quelques uns et toi?

-De même..."

Il y eut un court silence. Avec soulagement je crus que le sujet était clôt. Malheureusement ce soulagement fut de courte durée car Draco s'enquit de nouveau:

"Comment de temps a duré ta plus longue relation?

-Deux mois, répondis-je la bouche étrangement sèche."

Le visage de Loïke vint flotter dans mon esprit. Mauvais souvenir que j'aurais préféré laisser enfoui. Il hocha la tête et, sentant que je n'étais pas à l'aise et changea galamment de sujet. À partir de cette conversation, l'attitude de Draco se modifia radicalement. Auparavant il gardait une distance avec moi mais soudain, il se mit à me parler à quelques centimètres du visage, ou ne fuyait plus du tout mon regard. J'avais l'impression qu'entre nous régnait une tension. Quand il plongeait ses yeux aciers dans les miens, j'étais partagée entre le désir de me jeter dans ses bras et celui de partir en courant. Ce jour-là, nous étions seuls dehors. Il faisait froid, les élèves s'étaient réfugiés dans le château ou près du feu. Pas nous. Le vent glacial qui me fouettait le visage me revigorait et j'aimais voir les flocons se poser sur le sol gelé. Un grand calme régnait. Soudain, je sentis Draco glisser sa main dans la sienne. Sans un mot, j'entrelaçai ses doigts avec les miens. C'était comme une évidence, je ne pouvais pas le rejeter:

"J'espère un jour être libéré de tout ça."

Il avait prononcé ces mots d'un ton transparent. Pourtant je savais quelle douleur ils cachaient.

"Crois-moi Draco, ça ne durera pas éternellement

-Et si Voldemort est vaincu? Je serai rejeté si Voldemort gagne, je serai à jamais son pantin."

Je lui fis face et plantai mes yeux dans les siens. Je voulais le rassurer mais le désespoir brillant dans ses prunelles m'effraya. Malgré tout, je répliquai d'une voix douce:

"Que Voldemort survive ou non, il y aura toujours des proches pour te soutenir. Tes parents, tes amis... moi. Des gens tiendront toujours à toi."

Il eut un sourire cynique:

"Ah oui? Pour tous les autres je suis un insupportable raciste, égoïste. Jusqu'à quand on me soutiendra?

-Draco, le coupai-je d'un ton sec. Ne confonds pas ce que tu es, avec ce que les gens voient. Pour moi tu es juste un garçon perdu qui doit suivre ses parents. Au pire tu es lâche mais tu n'as pas mauvais fond.

-Je ne sais pas comment le prendre, rit-il."

C'était un rire franc, honnête et je me sentis revigorée de réussir à lui rendre un semblant de bonne humeur. Draco joua avec une mèche de mes cheveux, et je sentis soudain qu'il allait se passer quelque chose. Les yeux aciers de Draco étaient étonnamment doux, et lentement, il se pencha vers moi et nos lèvres se rencontrèrent. Ce n'était pas maladroit au contraire c'était passionné. Je passai mes bras autour de la nuque de Draco et approfondit ce baiser à couper le souffle. Par manque d'oxygène, nous nous écartâmes. Draco avait les joues adorablement rouges. Je pouvais encore sentir ses lèvres, son parfum m'envelopper:

"Eleane je t'aime. Je t'aime si fort, me murmura-t-il.

-Pas la peine de prendre cet air grave, le taquinai-je."

Il sourit tristement, et je compris alors que quelque chose clochait:

"Draco qu'est-ce qu'il se passe?

-Merci d'avoir été la seule à t'approcher de moi, à me soutenir. Je n'aurais jamais pensé m'entendre avec toi."

Je fronçai les sourcils, commençant à sentir l'entourloupe. Draco me saisit pas la taille et m'embrassa langoureusement. Après plusieurs minutes au paradis,  nous brisâmes le baiser. Draco me fixa droit dans les yeux et il dégaina sa baguette et lâcha dans un murmure:

"Oubliette."

NDA; Comme vous aurez pu le remarquer, je suis de retour, j'ai répondu à toutes vos petites demandes et me revoici! J'avais un petit peu disparu je l'avoue mais me voilà je vais essayer de garder un rythme plus régulier!

love ♥

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