Les classes changeaient tous les ans il n'y avait rien de surprenant, et pour ma septième année j'étais tombée dans la même que quelques camarades de ma maison. Blaise Zabbini, Draco Malfoy et Pansy Parkinson. Pour les deux premiers j'étais ravie mais pour cette dernière... Pansy était insupportable, toute sa vie se résumait à essayer de sortir avec Draco Malfoy. Elle était éperdument amoureuse de lui c'était connu mais vu le nombre de fois qu'il l'avait envoyée promener elle aurait dû comprendre que jamais elle ne l'aurait et laisser tomber... Mais loin de là elle continuait à le coller. Dès le premier jour elle se jeta sur moi comme si nous étions les meilleures amies du monde et ne me lâcha pas d'une semelle. Le seul point positif est que cela me permit de faire la connaissance de Blaise et Draco. Je m'entendis immédiatement avec eux, mais avec Draco je sentais qu'il n'y avait pas qu'uniquement de l'amitié, je lui plaisais. Lui aussi m'avait plu au premier coup d'œil. Comment ne pas être charmée? Physiquement il était d'une beauté envoûtante! Ses cheveux blonds platines étaient toujours bien arrangés, il était grand et plutôt bien bâti. Sa démarche et sa posture étaient élégantes, il semblait toujours très soucieux de son apparence et c'était une caractéristique qui était loin de me déplaire! Il me reste à parler de son visage.Tout aussi parfait que le reste... Ses traits gracieux s'accordaient l'un à l'autre, sa peau pâle contrastait avec ses lèvres roses, pleines. Lorsque ses yeux aciers rencontraient les miens je sentais mon coeur partir au galop. J'avais comme vous pouvez aisément le deviner eu un coup de foudre pour Draco Malfoy. Vu la manière dont il me regardait, avec ce sourire en coin je me doutais que c'était réciproque. Et ce n'était pas le seul signe, à chaque fois que j'ouvrais la bouche il m'écoutait attentivement parler, et essayait souvent de discuter avec moi! Je voyais que Pansy devenait de plus en plus jalouse. Au bout de deux semaines, à la sortie d'un cours elle demanda à ce qu'on discute. Je savais déjà ce qu'elle allait me dire mais acceptai tout de même. Je n'aurais pas dû. Elle m'entraîna à l'écart de tout le monde. Je pensais qu'elle allait simplement m'haranguer, dans le pire des cas me menacer... Mais ce qu'elle fit fut au-dessus de tout. À peine lui avais-je faite face quelle me prit par le col et me plaqua contre le mur, me coupant la respiration. Elle avait bien plus de force que je ne me l'étais figuré. Alors que je tentai d'attraper ma baguette elle saisit fermement mon poignet et gronda:

"Écoute-moi bien Inès, tu ne t'approches plus de mon Draco. Je vois bien que vous vous appréciez c'est super mais là tu chasses sur mon territoire donc je te conseille gentiment d'aller voir ailleurs sinon je sévirai."

Elle me lâcha enfin et je pris avec soulagement de grandes goulées d'air: Cette fille était complètement folle, je commençais à comprendre en sept ans je n'avais jamais vu Draco avoir une copine. Seulement moi, je n'allais pas me laisser intimider. Pour qui se prenait cette petite dinde? Oui elle était imposante et avait un sacré air de bouledogue mais ce n'était pas une raison pour que je me plie à toutes ses exigences. Je remis soigneusement en place mes cheveux, ma robe de sorcière et déclarai avec un grand sourire:

"La guerre est déclarée ma chère Pansy."

Et avant qu'elle n'ait le temps de répliquer je m'éclipsai à pas rapides. Elle m'avait prise par surprise le tout était de faire que cela ne se reproduise plus. J'allais devoir être extrêmement vigilante... Le soir dans mon lit, je tournai et retournai la situation dans ma tête. Certes elle avait la carrure d'une boxeuse mais niveau occipital son crâne sonnait creux!J'allais donc devoir la jouer plus finement qu'elle. Tout d'abord Draco était-il au courant du principe d'intimidation auquel Pansy se livrait? Probablement pas, autrement il aurait agi. Ma première mission allait donc tout d'abord être de le mettre au courant.

Dès le lendemain, au petit-déjeuner, je glissai:

"Il faudra que je te parle, il s'est passé quelque chose hier..."

À mon plus grand contentement, la curiosité se peignit sur son visage. Pansy remarqua notre échange et la panique brilla dans ses yeux:

"D'accord, juste après, accepta-t-il.

-Mais Drake on était censés réviser ensemble." Lança-t-elle désespérément."

Je retins un éclat de rire lorsque Draco fronça les sourcils et répondit d'un ton dubitatif:

"Je ne crois pas Pansy. Encore un moment que tu as inventé. C'est loin d'être la première fois."

Toute couleur quitta le visage de Pansy et elle sembla sur le point de tourner de l'œil. Pendant tout le reste des repas elle ne cessa de me jeter des regards noirs ou de m'asséner des coups de pieds pour que je change d'avis, en vain. Je fus inébranlable. Elle avait osé me menacer et elle allait le regretter. À peine avions-nous fini que Draco se leva, avide de savoir. Pansy nous regarda partir la rage au ventre, elle se savait vaincue.

"Alors que voulais-tu savoir? Demanda-t-il fébrile."

J'arborai un air de victime et expliquai:

"Hier Pansy est venue me voir et... elle m'a menacée, elle m'a dit que si je m'approchais de nouveau de toi elle sévirait."

En disant cela je me frottai doucement le cou à dessein, là où les doigts de Pansy avaient laissé des ecchymoses. Comme je l'avais prédit, Draco écarquilla les yeux en les apercevant:

"Qu'est-ce que c'est que ça? Gronda-t-il."

Il dégagea ma main et les effleura, me faisant frissonner:

"Elle va beaucoup trop loin. Je vais aller lui en toucher deux mots sans tarder."

Je le remerciai et il se leva, juste avant de passer la porte du réfectoire il se retourna et me lança d'un ton rieur:

"À l'avenir ma petite Inès, nulle besoin de prendre cet air de martyr."

Je hochai lentement la tête, les joues écarlates. Il m'avait percée à jour... Après tout il était le prince de Serpentard et le roi de la manipulation, j'aurais dû m'en douter que mon petit numéro de charme ne marcherait pas... Je ne sus jamais ce qu'il dit à Pansy mais toute l'après-midi elle eut les yeux injectés de sangs pour avoir trop pleuré. La culpabilité faillit m'envahir de nombreuses fois en la voyant si brisée mais toujours, je la refoulai en repensant à sa violence et à ses menaces. Je ne devais pas être clémente, alors qu'elle s'était montrée sans pitié! À partir de cet incident Pansy et Draco ne s'adressèrent plus la parole. Toutefois cette peste n'en fut pas si peinée puisqu'elle se mit à courir un autre lapin une semaine plus tard! Tant mieux pour moi, elle me laissa le champ totalement libre. La plupart du temps nous restions tous ensemble Blaise, Draco, Crabbe, Goyle et moi. Néanmoins il arrivait très souvent que Draco et moi nous retrouvions en tête-à-tête. Ces moments privilégiés étaient ceux que je préférais. C'était pendant ces instants que nous pouvions le plus discuter et c'était avec joie que je l'écoutais me raconter ses tourments et il faisait lui aussi une très bonne oreille attentive. S'il n'y avait que ça... Nous nous entendions terriblement bien, étions sur la même longue d'onde. Si parfois il y avait des silences ils n'étaient pas lourds et insupportables mais au contraire délectables. Nous savions tous deux qu'entre nous il n'y avait pas que de l'amitié. Les lueurs dans nos yeux ne trompaient pas. Draco voulait prendre son temps je le savais et cela ne me dérangeait pas puisque tout le monde nous voyait déjà en couple. Ce fut en Novembre que notre relation évolua définitivement.

Nous étions dehors comme tous les mardi après manger. Seulement ce jour-là des nuages noirs s'amassaient dans le ciel:

"On devrait peut-être rentrer, glissai-je dans la discussion."

Draco acquiesça. Nous étions près du lac noir et assez loin du château. J'avais peur que la pluie ne nous prenne par surprise et à peine nous étions-nous levés que de grosses gouttes vinrent s'écraser sur le sol et une pluie diluvienne se mit à tomber sur nos têtes. Je poussai un cri de frustration auquel Draco ne répondit pas. À la place il saisit ma main et se mit à courir en direction du château. J'eus peine à le suivre jusqu'à la tour d'astronomie et lorsque nous y arrivâmes, j'étais complètement essoufflée. Bienheureusement pour nous elle était vide, il n'y avait que nous deux. Draco lâcha ma main à mon plus grand dame pour monter les escaliers. Arrivée en haut nous nous appuyâmes à la rambarde en silence. Dehors c'était le déluge. N'étant qu'en petite veste, j'étais glacée jusqu'aux os et un frisson remonta mon échine. Immédiatement Draco le remarqua:

"Je t'aurais bien proposé ma veste mais je suis en tee-shirt, soupira-t-il.

-Ce n'est pas grave, lui assurai-je. Je vais aller me changer dans mon dortoir."

Alors que je commençai à tourner les talons il attrapa mon poignet et m'attira dans ses bras:

"Non! Ne pars pas. On va faire comme les pingouins, on va se serrer pour se tenir chaud."

Je ris et le laissais faire. Déjà je me sentais mieux, il y avait une sorte de température tropicale ; chaud et humide, mais j'étais bien. Contre mon dos, je sentais le cœur de Draco battre, il sentait le savon, le déodorant et la lessive, je sentais son souffle tiède caresser mon oreille. J'aurais pu rester là jusqu'à la fin des temps. Soudain Draco prit une profonde inspiration:

"Inès je t'aime."

Mon coeur rata un battement, et les yeux écarquillés de stupeur je lui fis face:

"Quelle mouche t'as piquée?"

Il s'empourpra profondément et plongea ses yeux aciers dans les miens, vairons avant de répliquer d'une voix ferme:

"J'ai besoin de mettre les choses au clair, je t'aime."

En toute réponse je passai une main derrière sa nuque et l'embrassai avec douceur. Il posa les siennes sur mes joues et tout en y traçant des cercles invisibles y répondit avec autant de tendresse. Nos lèvres se complétaient, nous étions faits l'un pour l'autre, dans son baiser je sentais son amour. Cette fois il n'y avait aucun doute, nous étions bel et bien ensemble.

Desolee si en privée ou en commentaire je ne réponds pas immédiatement. Je suis dans un coin paumee sans réseau mais y a de la wifi! Sauf que c'est catastrophique ...

Bisous je vais répondre aux commentaires Merci beaucoup de vos avis, votes etc... 💘