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Justin
CASABLANCA, MAROC.
HÔPITAL, 12:30.
Ça faisait deux heures que j'étais a l'hôpital. Je commençais a me rappeler peu a peu de ce qu'il s'était passé la veille.
Et je commençais a me rendre compte que je ne m'étais pas battu contre n'importe qui.
-Monsieur Bieber votre femme et votre fille vous attendent dans la salle d'accueil, souhaitez vous les voir? Dit une infirmière.
-Oui, allez y faites les entrer.
Elle me sourit et ouvrit la porte. Jayline fut la première a venir vers moi.
-Papa, tu nous as fait peur, dit elle. Ça va ? Tu vas sortir bientôt? Demanda la petite fille.
Je me redressai un peu et la pris sur mes genoux.
-Oui enfin je pense, enfin plutôt j'espère, dis je pour la rassurer.
Je pensais que c'était encore qui me jouait des tours, donc ça allait être compliqué.
-Ça a un rapport avec l'état dans lequel tu étais hier? Demanda Calvine un peu en retrait.
-Je ne sais pas du tout, mais je pense que ça pourrait être ça, dis je en me grattant la tête.
Le médecin entra dans la pièce, nous coupant dans notre discussion.
-Bonjour mademoiselle, madame, et monsieur Bieber, dit ce dernier en nous serrant la main.
-Bonjour docteur, dit Calvine.
-J'ai les résultats de votre radio monsieur Bieber, et disons qu'ils auraient pu être pire, mais vous allez vous en sortir, dit il en les regardant.
-Comme ça docteur, dis je en fronçant les sourcils.
-Et bien, vous aviez des problèmes cardiaques monsieur, dites moi si je me trompe, dit il.
-Non, vous avez raison.
-C'est bien ce que je me disais. Et bien votre rythme cardiaque en a pris un coup et il était drôlement plus rapide, sûrement avec une forte dose d'alcool, dit il.
Calvine me regardait avec un regard noir. Merde.
-Mais ce n'est pas tout, continua-t-il. Vous avez une épaule déboitée, et une cote endommagée, sans oublier les nombreux bleues que vous avez au niveau du ventre et du dos.
Le regard de Calvine se tourna vers le médecin.
-Mais c'est grave?
-Oh non pas vraiment il faut juste soigner le tout, mais sinon il devrait pouvoir sortir dès demain, si tout va bien.
-Merci bien docteur, dit elle, soulagée. Vous pouvez faire garder ma fille quelques minutes, il faut que je m'entretiennes avec mon mari, ajouta la brune.
J'allais me faire baiser. Ce fils de pute accepta et sortit avec ma fille.
-T'es content?
-Calvine, je peux tout t'expliquer, dis je.
-Vas y explique moi, de toute façon c'est toujours la même histoire avec toi, souffla-t-elle.
-J'ai essayé de me rappeler, et ce soir là un de mes employés qui travaillait très bien d'ailleurs, était venu me voi. Il disait que je lui devais une récompense, que je lui avais promis alors je lui proposais d'aller boire un verre, mais très court. Après j'ai un gros trou de mémoire, je me souviens juste qu'il y avait Adrien, que je me suis battu contre lui et qu'il m'a putain de niquer, mais j'ai fait ma part du travail.
-Donc tu t'es battu contre mon frère?
-Oui je pense, dis je.
-Est ce que tu sais combien de mâchoire il a cassé?
-Si j'étais clean j'aurais évité de me battre avec lui.
-Il aurait pu te tuer a main nue, dit elle.
-Il ne l'a pas fait.
-Et bien heureusement pour toi, souffla la brune.
-Tu m'en veux?
Elle garda le silence pendant un moment.
Elle s'approcha de moi et m'embrassa le front.
-Je ne veux plus jamais que tu me refasse ça, tu m'entends ? Plus jamais.
-Je te le jure, dis je en lui embrassant la main.
-Allez reposes toi, nous reviendrons te chercher dès que ça ira mieux, dit elle. Et ne fugues pas de l'hôpital.
Je lui souris en la regardant sans aller.
VILLA DE LA FAMILLE BIEBER, 14:30.
Elle ferma enfin la porte de la maison. Enfin libre. J'avais un plâtre et quelques pansements mais rien de grave.
J'étais sorti indemne, et aussi très fatigué. Je ne voulais qu'une chose, me reposer.
-Ça va papa? Tu veux du café? Tu veux fumer?
-Jayline ton père ne doit pas fumer, il n'a pas droit dans l'état où il est, dit Calvine.
-Mais papa il me disait que fumer ça le détendait à certains moments, dit la gamine.
-Pas dans ses moments là, dit Calvine en m'aidant à marcher.
-C'est mignon de ta part princesse, mais là je veux juste dormir un peu, dis je en lui souriant.
Elle acquiesça. Je n'arrivais pas à croire que ça soit Calvine, celle qui est enceinte qui m'aidait moi, le blessé de service à marcher.
Elle m'emmena dans notre chambre.
-Putain je suis mort.
-Et bien reposes toi t'en as besoin, dit elle en m'étalant la couverture sur moi.
-T'es adorable de t'occuper de moi alors que c'est moi qui devrait le faire, dis je en soufflant.
Elle se pencha vers moi pour me donner un léger baiser.
-Je suis la pour ça Justin, dit elle en souriant.
-Je t'aime, dis je.
-Moi aussi mon coeur, dit elle.
Elle s'éloigna ensuite pour me laisser me reposer.
Externe
-Je ne comprends pas pourquoi vous les avez laissé partir monsieur, nous étions si près du but, se plaignait l'homme.
Adrien posa son verre avec lenteur et regarda son associé.
-J'ai tué mon frère, qui avait essayé de renouer avec ma soeur, ça devrait les calmer un moment, et puis j'ai quelques hommes qui travaillent chez eux.
-Je ne comprends pas pourquoi vous vous ralentissez autant monsieur, dit il en plus. Vous vous êtes battu contre Justin, mais vous ne l'avez pas tué, vous lui permettez d'aller à l'hôpital, de se guérir, vous permettez à votre soeur de vivre sa grossesse tranquillement, ou est le but de tout ça ?
Adrien se mit correctement sur sa chaise.
-Ils ne savent pas que je sais où si vivent. Ils ne savent pas que je pourrais les tuer d'une minute à l'autre. Ils ne savent pas non plus que j'ai installé une bombe chez les amis de ma soeur, Amber et Jean pour faire court. Ils ne savent pas que je peux tuer chaque membre de notre ou de sa famille un par un. Mais il y a deux choses qu'ils savent.
-Quoi monsieur?
-Que je suis à Casablanca et que je suis vraiment très dangereux.
Il tua d'une balle dans la tête son associé juste après, faute de lui avoir révélé trop de choses.
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Vous pouvez aller voter pour mon histoire sur le concours de JuanaMoney si elle vous a plu (je parle de FOB)
Mon histoire est la partie numéro 8.
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