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Calvine

CASABLANCA, MAROC.

VILLA DE LA FAMILLE BIEBER, 18:30..

Elle était là. Étalée sur notre canapé. Inactive. Sûrement morte, enfin c'était surtout ce que ma conscience lui souhaitait.

Ce qu'on pouvait dire c'était qu'elle n'était pas en mesure de nous écouter ou même de réagir, elle devait s'être évanouie.

Je restai debout avec Jayline portant Moka, observant Ayline attentivement.

Justin la regardait aussi, debout les bras croisés a ma gauche.

Ses vêtements étaient en très mauvais état, déchirés, sales. Son maquillage avait coulé, ça se voyait clairement.

Ses cheveux étaient ébouriffés, bref, elle n'était limite pas regardable.

-Bon qu'est ce qu'on fait? Demanda Justin.

-Rien, on la sort et on la laisse crever dehors, dis je sèchement.

-On peut pas faire ça Calvine, elle risque de mourir, insista-t-il.

-Ça ne serait pas plus mal, elle n'a en tout cas pas sa place ici, rétorquai je.

Je n'aurais aucune pitié pour elle.

-Je sais qu'elle a fait que de la merde, je sais qu'elle s'est comportée comme une vraie salope, mais franchement, j'ai pas le cœur a la laisser moisir dehors, faut qu'on fasse quelque chose.

-Je refuse Justin.

-Maman pourquoi la dame elle est toute sale? Demanda Jayline.

-Parce que c'est une salope et qu'elle ne mérite que ça.

-C'est quoi une salpope?

-Calvine s'il te plait, disait Justin.

-Justin demandes moi n'importe quoi, un enfant, une pipe, tout ce que tu veux mais jamais je n'accepterais de garder cette blonde dans cette maison.

-Maman c'est quoi une pepi ?

-Jayline arrêtes de poser  des questions, grondai je.

-D'accord mais la dame on peut pas la laisser comme ça elle va finir par plus respirer.

Justin me regarda en haussant les épaules. Merde.

-Jayline montes chercher la trousse de secours.

*

-Je vous serais jamais assez reconnaissante de m'avoir aidé, malgré toutes les choses que j'ai pu faire a votre égard.

Je refusai de manger, elle me coupait l'appétit.

-T'as surtout de la chance que Calvine ait eu un brin de bienveillance, dit Justin.

-Merci Calvine, dit elle un grand sourire les lèvres.

-Bon maintenant qu'on t'a aidé a te remettre en forme tu vas pouvoir repartir d'ou tu viens, dis je sèchement.

-Je ne peux pas, sinon je vais me faire tuer.

-Pourquoi vous aviez pleins de blessures? Demanda Jayline.

-Elle connait Adrien? Demanda Aylin en nous regardant.

Justin et moi nous regardâmes d'un air assez inquiet.

-Disons qu'elle sait a peu près qui c'est, et qui il est vraiment pour nous, dit Justin.

-Pour faire simple. Apres avoir subitement disparu de ta vie, dit elle en s'adressant a Justin, bien sur pourquoi elle s'adresserait a moi si elle en bave pour mon mari. J'ai commencé a tomber dans une dépression, puis j'ai fait l'erreur de revenir vers Adrianne. J'ai vécu avec lui, essayant de ne pas me mêler a ses histoires se boxe et tout le tralala parce que je savais que ça allait m'apporter des ennuis, mais ça c'était avant qu'il me présente Adrien, elle marqua une pause. Et je crois que la pire erreur que j'ai pu faire, c'est laisser Adrianne pour Adrien. Et comme j'ai essayé de me séparer de Adrien, j'en ai payé les conséquences.

-Et bien ça t'apprendra, Adrianne est mille fois mieux que Adrien, dis je.

-Des deux frères sont des ordures Calvine, rétorqua Justin.

-Adrianne était sous influence, c'était un bon garçon a la base.

-Parce que tuer ses parents c'est être un bon garçon?

-Il s'est juste simplement égaré, je te rappelle qu'il avait pris Adrien comme exemple, et que tu avais fait la même erreur.

-Et le regrette. Ils se sont disputés un nombre incomptable de fois, et je crains que Adrianne quitte l'entreprise.

-Quelle entreprise ? Dis je intriguée.

-Vous ne savez donc pas...

-On ne sait pas quoi Aylin? Demanda Justin.

-Adrien et Adrianne ont créé un sale réseau de prostituée, enfin c'est surtout ce qui couvre le fait qu'ils veuillent se débarrasser de Justin, cela fait quelques années qu'ils ont parvenu a accomplir ce projet. Je me suis d'ailleurs enfuit de là-bas, apres que je me sois disputée avec Adrien, et je dois vous mettre en garde, il va remuer ciel et terre pour vous retrouver. Pour te retrouver Justin, j'ai du écouter les choses qu'ils se disaient dans le peu de compagnies de boxe qui restaient. Et je vous demande juste de bien vouloir m'accueillir ici, quelques temps seulement.

-Maman c'est quoi une prospituée? Demanda Jayline.

-Rien Jayline. Donc en plus tu comptes rester ici? La grosse blague, dis je en me levant subitement. Jayline viens je vais te coucher, moi je m'en vais, j'ai bien accepté de te soigner mais te garder ici...dis je en prenant la main de ma fille.

Je m'éloignai avec Jayline. Je ne voulais pas cohabiter avec elle, il en était hors de questions.

*

J'enfilai la robe de chambre pour aller me coucher. J'étais bien remontée. Tel que je connaissais Justin, il allait accepter.

Ce dernier entra dans la chambre quelques minutes plus tard.

-Wow tu es bien sexy ce soir, c'est pour moi tout ça? Fit il remarquer.

-Non, je vais me coucher fous moi la paix.

Il comprit que j'étais énervée.

-Bébé, dit il en s'approchant de moi.

-On est obligé de garder cette, putain !

-Calvine ce n'est que pour un temps.

-Le temps qu'elle tourne bien autour de toi, dis je.

-Attends mais je comprend ton problème, tu es jalouse, conclut il.

Je ne répondis pas.

-Calvine tu es jalouse? Répéta-t-il.

Je me couchai sans rien dire. Je n'avouerais pas que j'étais jalouse de cette peste.

Justin monta dans le lit avec moi et le chatouilla. Il répétait que j'étais jalouse, alors que je riais aux éclats.

-Oui je suis jalouse merde !

Il s'arrêta enfin, quand il eut entendu ma phrase.

Il m'embrassa a pleine bouche. Il m'embrassait passionnément. Il demanda rapidement l'accès a ma langue que je lui donnai.

Le baiser s'accentuait de plus en plus et mon corps se donnait peu a peu a celui de Justin.

Il descendit vers mon cou, puis mon épaule, enlevant une lanière de mon soutien gorge.

Il le baissa légèrement et embrassa mon sein gauche.

-Justin...soupirai je.

Il le lâcha et revint a mes lèvres.

-Il n'y a que toi que j'aime, tu n'as pas a t'inquiéter, dès qu'elle trouve autre part où aller, je la vire d'ici, me promit il.

-Vraiment? Demandai je.

-Je te le jure, dit il en dégrafant complètement mon soutien gorge.

Je me mordis la lèvre inférieure. Si je n'avais vraiment rien a craindre, j'acceptai qu'elle reste, mais pour un temps.

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Désolée mais hier j'avais pas eu le temps de poster, je me rattraperais bien sûr.

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