38
Calvine
WASHINGTON, ÉTATS UNIS.
HÔPITAL DE WASHINGTON, 12:30.
Elle était magnifique. Ses yeux fermés marquaient la douceur de son visage.
Elle avait clairement les traits de son père. C'était tellement chou.
Elle ne bougeait presque pas, j'avais souvent peur qu'elle ne respire pas à cause de ça.
Et elle était née le même jour que son père, c'était un jour symbolique.
Alors que je touchais mon bébé du bout des doigts, on toqua à la porte de ma chambre d'hôpital. Je permis d'entrer et vis arriver toutes les personnes que j'appréciais, à l'exception de Jean, Justin et Amber.
-Félicitations ma Calvy, dit tout d'abord ma tante.
Je ris légèrement. Ils m'embrassèrent tous puis se précipitèrent tous autour du nourrisson.
Ma tante et Patricia étaient aux anges. Elles la complimentaient, l'observaient avec attention.
Les amis de Justin étaient aussi présents pour voir le bébé. J'étais si contente d'être à présent maman.
-Elle ressemble à Justin, c'est fou ce qu'elle est belle, dit Patricia.
-Oui mais elle a les lèvres de ma Calvine, dit ma tante.
Ils rirent tous et firent passer le bébé à Jaden.
-Il aurait été vraiment fier de la tenir dans ses bras. Il en serait ému, dit il en touchant la petite fille.
-Il ne m'a même pas prévenu de sa sortie de l'hôpital, soupirai je.
-Il est en train de se reposer, il ne te laissera pas sans nouvelle longtemps, dit Jaden.
Je soufflai. Je ne voulais pas qu'il me fasse le coup du père qui fuit ses responsabilités. Avec Justin j'avais peur d'être confrontée à ça.
-Et comment tu l'as appelé ? Demanda Pattie.
Je marquai un temps avant de répondre.
-Jayline Capucine Bieber, dis je.
VILLA HANLEY, 11:20.
Elle venait de manger. Je la posai dans son berceau tout doucement, l'observant dormir. Nous étions enfin rentrées à la maison.
J'étais vraiment attendrie par la beauté de l'enfant que j'avais mis au monde.
J'en étais presque amoureuse, elle me rappelait son père.
Mais je retiendrais la douleur d'un accouchement, c'était une chose que je voulais juste oublier à vie.
Je descendis pour nettoyer la maison. Je commençai, ayant fini de m'occuper de Jayline pour le moment. Moka courait partout dans la maison, elle ne me facilitait pas la tâche.
Alors que je commençais à essuyer les vitres, on sonna à la porte. Qui ça pouvait bien être ?
J'allais ouvrir et fus prise d'une immense joie en voyant la personne en face de moi.
-Salut, dit il timidement.
Je lui sautai littéralement dessus. Il était là en face de moi.
Je n'y croyais plus. J'étais absorbée par mes émotions. Je pleurais sur lui.
Et il passait sa main sur mon dos. Me réconfortant avec des paroles douces.
-Tu m'as tellement manqué espèce de connard, chuchotai je sur lui.
Je restai dans ses bras pendant de longues minutes, je ne voulais m'en détacher.
Il se détacha doucement de moi et mit ses mains sur mes joues.
-L'accouchement ne t'a pas vraiment abîmé, dit il en souriant.
J'étais si contente de le voir, il était resté trois mois dans le coma, j'avais eu la peur de ma vie.
-Pourquoi tu ne m'as rien dit sur ta sortie? Comment te sens tu? Et Aylin?
-Hey bébé calme toi, je vais tout te raconter, mais tout d'abord est ce que je peux voir ma fille, dit il.
Je lui souris et lui pris la main. Je l'emmenai à l'étage. Je pris délicatement notre fille dans mes bras et la donnai à son père. Il ne savait pas trop comment la prendre mais réussit finalement.
-Oh mon Dieu, elle est magnifique, dit il. C'est elle la femme de ma vie, ajouta Justin.
-Je vais être jalouse au final, dis je en souriant.
-Tant pis pour toi, dit il. Elle me ressemble drôlement, c'est mon miroir, mais avec tes lèvres, ajouta-t-il. Alors je suis enchanté de te rencontrer Jayline Capucine Bieber, le choix des prénoms est parfait en passant.
Je baissai la tête en rougissant.
-Capucine pour ta mère, dit il en posant le bébé.
Des larmes coulèrent légèrement sur mon visage. Il me prit dans ses bras, en me réconfortant à nouveau.
-C'est un très bel hommage, Calvine.
Il m'emmena en bas pour me faire un café.
-J'ai quitté Aylin, elle n'était pas pour moi et j'ai attendu de revenir chez moi pour lui demander des explications, elle m'a tout dit, elle connaissait ton frère et est sortie avec. Elle savait qu'il nous voulait du mal mais n'a rien dit, elle savait tout, alors j'ai préféré couper les ponts et me concentrer sur ma fille, dit il tout d'abord.
-Alors j'avais raison, dis je satisfaite.
-Oui mais je vais faire comme si je savais tout ça avant toi, dit il en me tirant la langue comme un gamin.
Je ris légèrement en le tapant doucement puis allai m'asseoir.
-Mais qu'est ce qu'il s'est passé après ton réveil? Dis je en le regardant faire mon café.
-Je me suis réveillé, avec le médecin qui me demandait comment j'allais, il m'a posé des tas de questions mais je n'ai pas su répondre à la moitié car j'étais sonné, puis après ils m'ont faire des examens. Selon eux, j'ai la mémoire intacte, par miracle, mais je n'ai pas le droit de faire trop d'efforts physiques durant 2 ans, je dois donc arrêter la boxe pendant un moment, et les gars vont s'assurer que je respecte ça.
-Tu peux aussi compter sur moi pour ça, dis je en souriant.
-Et tu me connais, j'ai posé la question qui me concernait, enfin nous plus directement, est ce que faire l'amour rentrait dans efforts physiques, et il m'a dit que non, mais que je devais quand même éviter certaines pratiques sexuelles, pour ma santé, dit il en me donnant mon café.
-Alors ça t'arrange, conclus je.
-Tellement, tu sais pas à quel point, dit il. Et j'ai pris une décision.
Je l'invitai à continuer en buvant mon café.
-Je vais m'installer avec Jayline et toi, parce que je vous aime plus que tout et que c'est vous ma vraie famille, dit il en caressant ma joue.
Je me mordus la lèvre inférieure. Je posai ma tasse de café sur le comptoir du bar. Il colla son front au mien.
-Et si ça peut répondre à ta question, ça veut bien dire qu'on recommence tout à zéro, et que tu n'as plus le droit d'aller voir ailleurs, dit il.
J'étais heureuse. On pourrait avoir une vie plus tranquille à présent. On aurait peut être mon frère a nos trousses, mais on serait juste nous 3.
Il posa ses lèvres sur les miennes, aussi heureux que moi qu'on reparte à zéro ensemble.
On y avait droit, on pouvait se sentir heureux à présent. Nous n'allions plus avoir à faire semblant de ne plus s'aimer, car à présent on le pouvait, et c'était que ce qu'il nous manquait.
Il me porta et me plaqua sur le mur.
Nous reprenions nos "mauvaises" habitudes, faire l'amour partout dans la maison.
Je rentrai mes doigts dans ses cheveux blonds qui devenaient en bataille au fur et à mesure que je passai mes doigts fins dans sa chevelure.
Il fit descendre mon short petit à petit, impatient de passer à l'étape supérieur de notre moment intime.
Il passa ses doigts sur ma partie intime, qui s'enflammait peu à peu au touché de Justin.
Ma culotte se mouillait de plus en plus à cause des doigts de Justin qui jouaient sur mon bout de tissu.
-Tu penses qu'elle se réveillera maintenant? Demanda-t-il en enlevant ses doigts l'espace de quelques secondes.
-Non, elle dort depuis pas très longtemps, soufflai je.
-Alors nous avons toute l'après midi, dit il en me lâchant et se baissant vers mon intimité.
Il enleva le bout de tissu qui cachait ma partie intime.
Il fit passer sa langue dessus, et je fus très sensible à ce contact, je ne pouvais m'empêcher de mouiller.
Il continua de plus belle, me faisant atteindre mon maximum. Il n'avait pas fait entrer son pénis dans mon vagin que j'avais déjà eu un premier orgasme.
Il retira ses lèvres de ma partie vaginale et remonta peu à peu, embrassant mon nombril, puis mon cou.
J'entourais son cou de mes mains, redescendant peu à peu pour prendre son tee shirt. Et je réussis ce que je voulais faire, je le lui enlevai et le jetai à travers la pièce.
Le plus important était qu'il atterrisse quelque part au final.
Il se remit à ma hauteur pour m'embrasser, mettant ses mains de part et d'autre de moi de façon à ce que je ne puisses pas partir, tandis que je lui enlevai son jean.
Une fois son jean complètement enlevé je fis passer ma main sur son boxer. Il souriait à travers mes lèvres, jouissant des massages que je lui faisais.
Et plus ma main massait, plus son érection se dressait.
Il baissa lui même son boxer et m'emmena sur la table à manger. Il me coucha sur cette dernière et entra en moi d'une façon si brusque que je n'eus pas le temps de souffler.
Il faisait des vas et viens, lents puis rapides, nos respirations étaient coordonnées, nous n'entendions plus que nous, respirant bruyamment.
Nous prononcions le nom de chacun, ne se lassant pas de notre position.
Justin soupira plus bruyamment soudainement, en s'arrêtant.
-Qu'est ce qu'il y a ? Demandai je.
Il ne dit rien et s'assit sur une chaise. Il m'invita à le rejoindre.
Je m'assis sur lui, m'assurant que son pénis soit bien rentré en moi.
-Je pense qu'on sera mieux comme ça, dit il.
-Trop d'efforts cardiaques?
-Ça doit être ça, avoua-t-il.
Je bougeai sur lui, imitant les vas et viens qu'il faisait il y avait peu de cela, de haut en bas.
Il pencha la tête en arrière en se mordant la lèvre inférieure.
J'avais mes deux mains sur ses épaules, bougeant pour nous faire atteindre, quelques minutes plus tard, un orgasme des plus doux et des plus intenses.
*
Je ne sentais plus mes hanches, ni même le reste de mon corps.
J'avais trop profité de Justin en une seule après midi. Comme si nous avions rattrapé les trois mois perdus.
Justin paraissait endormi, mais il ne le faisait pas, il était juste détendu par les massages que je lui faisais à travers son bain moussant.
Je me penchai un peu plus sur lui, atteignant son oreille.
-Comment tu te sens? Lui demandai je pour m'assurer que tout allait bien pour lui.
-Plutôt bien, je ne vois pas pourquoi ça irait mal, dit il simplement.
-Je ne veux juste pas que tu me lâches au moment où tout va bien.
Il prit mon poignée dans sa main pour stopper mon geste.
-Je vais absolument bien tu n'as pas de soucis à te faire.
-J'espère bien, dis je simplement.
Je m'installai correctement sur le bord de la baignoire, touchant à présent la chevelure de Justin.
-Comment tu as fait pour ne pas te faire prendre à l'hôpital? Je veux dire...Tu es mort normalement pour les autorités de Washington, demandai je.
-J'ai pris l'identité de mon père, il est mort alors je ne vois pas pourquoi je n'aurais pas le droit d'utiliser son identité pour éviter la prison.
-Tu es drôlement malin, dis je.
-Oh oui faut avouer, se venta Justin.
Je lui donnai un petit coup sur la tête.
-Tu es sûre que tu ne veux pas me rejoindre dans le bain ?
-Non, ça va aller je suis bien là, dis je.
-Très bien.
Il prit ma main et l'embrassa pour la garder contre sa joue.
-Tu sais Calvine, je te l'ai peut être dit pleins de fois, à toutes les sauces, mais je t'aime, je t'aime vraiment, et même si pour toi des coups de hanches sont beaucoup, ou voir juste des baisers ou des cadeaux, je pense que je ne saurais jamais exprimer mon amour pour toi à la hauteur de ce que tu aimerais vraiment que toutes ces choses basiques.
-Tu sais ce qui montrerait que tu m'aimes?
Il me regarda plus longuement pour que je lui dises.
-C'est le fait que tu sois autant présent pour moi même quand on n'est pas ensemble, et surtout pour Jayline. Si tu peux me promettre que tu seras toujours là pour elle, je serais la femme la plus heureuse au monde.
Il embrassa à nouveau ma main.
-Alors je serais le papa que tu veux que je sois pour Jayline, dit il.
Externe
Le jeune homme sortait d'un club chic du coin, les mains dans les poches, la cigarette à la bouche.
Toutes ces choses l'ennuyaient ça faisait longtemps qu'il n'avait pas tué, et il en avait marre de tourner autour du pot avec ces bouffons de Miller et Aaron.
Il voulait vite en finir avec Bieber et sa soeur.
Mais il préférait attendre que Aylin passe avec l'acte.
Il se perdait dans le froid de Washington, quand quelqu'un l'interpela.
-Adrianne Hanley, c'est donc toi le benjamin de la famille, dit une voix dans l'ombre.
Le jeune homme ne voyait personne. Il était intrigué, alors il mit sa main, dans sa poche, cette dernière posée sur son arme.
Il entendit des pas dans sa direction. Une branche fut craquée et sous la peur, il tira droit devant lui.
Il n'entendit plus rien.
Il pensait avoir tué la personne qui lui parlait.
Mais en avançant à petit pas, il vit une personne qu'il ne pensait jamais voir.
-Tu as de faibles réflexes et tu es trop prévisible, cela me rappelle vaguement Justin, dit la personne, intacte.
Soudainement, et aussi absurde que ça pouvait l'être, il se mit à pleurer.
Comment cela pouvait il être possible?
Il tremblait sur place, il n'avait pas les mots.
Son interlocuteur lui tendit sa main.
-Enchanté, pour avoir pris ce chemin, tu dois t'être renseigné sur moi.
Il n'arrivait pas à parler, mais il tendit quand même sa main.
-Arrêtes de pleurer, tu me rappelles Calvine, se plaignait la personne qui lui parlait. Bon bref. Justin et Calvine ne sont toujours pas mort depuis ce temps ?
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Je pense que vous serez clairement pas prêtes pour la suite.
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