Ferdinand (7)
Ils étaient allongés, l'un à côté de l'autre, dans le grand lit. La chaleur montait déjà dans leurs corps. Ferdinand fit glisser sa main jusqu'au creux des côtes de Camille. Celui ci ôta son t-shirt. Ferdinand continua, caressa de toute son âme la peau brune. Fit un détour par l'abdomen. Remonta, lentement, jusqu'au cou. Camille respirait par à coups, rapidement ; Ferdinand respirait son air, laissait chaque seconde se suspendre dans l'air, l'espace, le temps. Ferdinand retira à son tour son pull. Camille se leva, passa au dessus de Ferdinand, rien que pour l'admirer. Pourquoi cachait il son joli corps dans de si larges vêtements. Ferdinand ne répondit pas. Camille se pencha pour l'embrasser. Descendit. Encore. Son torse. Ses reins. Déjà des gouttes de sueur perlaient sur leurs corps échauffés.
Ils se déshabillèrent complètement. Se regardèrent. Là. Ils étaient magnifique. Deux loups éperdus d'amour.
Ils ne savaient pas comment faire tous les deux. Ils se caressèrent, s'embrassèrent, et essayèrent un peu ce qui leur faisait peur.
La douleur n'importait pas. C'était difficile, ils le savaient.
Leurs corps étaient en feu. Ils fusionnaient.
Ils s'arrêtèrent. Camille s'écroula à gauche de Ferdinand. Il tremblait de tous ses membres.
Ferdinand le prit dans ses bras.
Ils s'aimaient.
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